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News au 28 mai 2020

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 11:50

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 11:56

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 12:06

- 1 -
Le NŒUD qui RÉVÈLE TOUT

Voici un scoop, un vrai de vrai, et que personne n'a remarqué : il prouve la préméditation de la fausse pandémie que les brutes du parti nous ont imposée. En effet, ils nous ont confinés pendant deux mois pour soi-disant nous protéger de Mr COVID. Mais pendant ces deux mois, avons-nous manqué de nourriture, d'eau, d'électricité, de gaz ? Non ! C'est que le sieur COVID, avec son flair extraordinaire, a évité tous ceux qui s'occupaient de ces choses-là, à moins que celles-ci ne nous soient tombées du ciel toutes seules ! Voilà bien le nœud qui révèle tout.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 15:54

- 2 -
AVEC la MAGIE du BIG DATA,
On PEUT DIRE N'IMPORTE QUOI

[Raoult se défend comme un lion,
Et il a bien raison !]

Les autorités australiennes interrogées par le Guardian Australia s'interrogent sur les fortes discordances entre les données de l'article de Mehra et al dans le Lancet et leurs données nationales. Elles ne comprennent pas quels hôpitaux ont partagé leurs données patient.
Le Lancet demande des comptes aux auteurs de toute urgence. Ceux-ci se défendent en expliquant qu'un des 5 hôpitaux australiens était en fait un hôpital asiatique. Toujours des écarts inexpliqués. La magie du big data !
( https://twitter.com/raoult_didier/status/1265914255234289664 )
Les Espagnols (Agence Espagnole du Médicament, AEMPS) et les Britanniques (comité de surveillance de l'essai Recovery) ne sont pas, eux non plus, convaincus par l'étude publiée dans le Lancet par Mehra et al.
https://elpais.com/sociedad/2020-05-27/sanidad-apuesta-por-seguir-usando-e-investigando-la-hidroxicloroquina-frente-al-coronavirus.html
https://recoverytrial.net/files/professi

( https://twitter.com/raoult_didier/status/1265970620023672834 )
Nous publions ce soir le résumé de notre article décrivant la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde. Ni torsades de pointes, ni morts subites n'ont été à déplorer. https://mediterranee-infection.com/early-diagnosi
News au 28 mai 2020 Ezcfcn10
( https://twitter.com/raoult_didier/status/1265686366282792963 )
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 16:31

- 3 -

News au 28 mai 2020 Coronavirus_lab_testing_810_500_75_s_c1
Un technicien de soutien clinique extrait des virus d’échantillons d’écouvillons afin que la structure génétique d’un virus puisse être analysée et identifiée dans le laboratoire d’essai du coronavirus à l’infirmerie royale de Glasgow, le 19 février 2020 à Glasgow, en Écosse.
Les résultats préliminaires de l’étude suggèrent que le virus a été produit dans les cultures de laboratoire à l’aide de cellules humaines.

Une équipe de scientifiques australiens a produit de nouvelles preuves que le nouveau coronavirus à l’origine de COVID-19 est optimisé pour pénétrer dans les cellules humaines plutôt que dans les cellules animales, ce qui remet en cause la théorie selon laquelle le virus a évolué au hasard chez un sujet animal avant de passer dans les êtres humains, et suggère plutôt qu’il a été développé en laboratoire.

L’étude, qui n’a pas encore fait l’objet d’un examen par des pairs, fournit des preuves nouvelles mais pas encore concluantes en faveur de la théorie selon laquelle le nouveau coronavirus ne provient pas d’un marché alimentaire comme on l’a prétendu, mais plutôt d’un laboratoire, probablement un laboratoire géré par l’Institut de virologie de Wuhan, en Chine, la ville où la première épidémie de COVID-19 s’est produite en décembre 2019.

Le chercheur principal de l’équipe affirme que les résultats représentent soit “une remarquable coïncidence, soit un signe d’intervention humaine” dans la création du virus.

Les auteurs de l’étude, dirigée par le chercheur Nikolai Petrovsky, de l’université Flinders en Australie, ont utilisé une version du nouveau coronavirus recueillie dans les premiers jours de l’épidémie et ont appliqué des modèles informatiques pour tester sa capacité à se lier à certaines enzymes réceptrices cellulaires, appelées “ACE2”, qui permettent au virus d’infecter les cellules humaines et animales à des degrés d’efficacité variables.

Ils ont testé la propension de la protéine de pointe du virus COVID-19, qu’il utilise pour pénétrer dans les cellules, à se lier au type humain d’ACE2 ainsi qu’à de nombreuses versions animales différentes d’ACE2, et ont constaté que le nouveau coronavirus se lie le plus puissamment à l’ACE2 humain, et avec des degrés d’efficacité diversement moindres aux versions animales du récepteur.

Selon les auteurs de l’étude, cela implique que le virus qui provoque le COVID-19 ne provient pas d’un intermédiaire animal, mais s’est spécialisé dans la pénétration des cellules humaines en vivant auparavant dans des cellules humaines, très probablement en laboratoire.

Les auteurs écrivent que “cette découverte est particulièrement surprenante car, en général, un virus devrait avoir la plus grande affinité pour le récepteur de son espèce hôte d’origine, par exemple la chauve-souris, avec une affinité initiale de liaison plus faible pour le récepteur de tout nouvel hôte, par exemple l’homme. Cependant, dans ce cas, l’affinité du CoV-2 du SRAS est plus élevée pour les humains que pour l’espèce hôte initiale supposée, les chauves-souris, ou pour toute espèce hôte intermédiaire potentielle”.

En conséquence, ajoutent-ils, “une possibilité qui ne peut toujours pas être exclue est que le SARSCoV-2 a été créé par un événement de recombinaison qui s’est produit par inadvertance ou consciemment dans un laboratoire manipulant des coronavirus, le nouveau virus étant ensuite accidentellement libéré dans la population humaine locale”.

Dans une déclaration publique séparée sur les recherches faite par le professeur Petrovsky le 17 avril, le chercheur note que les résultats de son étude sont soit “une coïncidence remarquable, soit un signe d’intervention humaine”, et ajoute qu’il est “tout à fait plausible que le virus ait été créé dans le centre de biosécurité de Wuhan par sélection sur des cellules exprimant l’ACE2 humain, un laboratoire qui était connu pour cultiver des coronavirus exotiques de chauves-souris à l’époque”.

“Si c’est le cas, le virus cultivé aurait pu s’échapper de l’installation soit par l’infection accidentelle d’un membre du personnel qui s’est ensuite rendu au marché aux poissons à plusieurs pâtés de maisons et y a infecté d’autres personnes, soit par l’élimination inappropriée des déchets de l’installation qui a soit infecté les humains en dehors de l’installation directement ou par l’intermédiaire d’un vecteur sensible tel qu’un chat errant qui fréquentait alors le marché et y a entraîné une transmission aux humains”, a-t-il ajouté.

Les chercheurs reconnaissent que d’autres possibilités existent, mais les considèrent comme improbables. Ils ont découvert que le nouveau coronavirus a un effet de liaison fort, mais moins important, sur le récepteur ACE2 des pangolins, qui sont des mammifères consommés en Chine comme un mets délicat qui a souvent été proposé comme intermédiaire du nouveau coronavirus entre les chauves-souris et les humains. Cependant, ils notent que le Pangolin n’offre pas de candidat raisonnable pour une espèce intermédiaire pour la transmission à l’homme, parce que “étant donné l’affinité plus élevée du [nouveau coronavirus] SRAS-CoV-2 pour l’ACE2 humain que pour l’ACE2 des chauves-souris, le SRAS-CoV-2 devrait avoir circulé dans les pangolins pendant une longue période de temps pour que cette évolution et cette sélection aient lieu et à ce jour, il n’y a aucune preuve qu’un virus semblable au SRAS-CoV-2 circule dans les pangolins”.

Une forme préliminaire de l’étude, qui est actuellement intitulée “Comparaison in silico des affinités de liaison de la protéine de pic-ACE2 entre les espèces ; importance pour l’origine possible du virus SRAS-CoV-2”, a été publiée sur un site de dépôt maintenu par l’Université Cornell, qui avertit que les études publiées avant l’examen par les pairs ne doivent pas être considérées comme des “informations établies” à moins que de multiples experts dans un domaine donné ne soient d’abord consultés.

Selon la page web de son université, en plus de son travail de professeur d’université, le professeur Petrovsky est actuellement directeur de l’endocrinologie au centre médical de l’université Flinders, et vice-président et secrétaire général de la Société internationale d’immunomique. Il est également le fondateur de la société Vaxine Pty Ltd, qui est financée par les Instituts nationaux de la santé des États-Unis et travaille actuellement sur un vaccin COVID-19.

Outre le professeur Petrovsky, l’équipe de recherche qui a produit l’étude comprend le professeur Sakshi Piplani, également de l’université Flinders, Puneet Kumar Singh, qui travaille avec Petrovsky et Piplani chez Vaxine Pty Ltd, et le professeur David A. Winkler, qui enseigne à l’université de Nottingham au Royaume-Uni et à l’université Monash en Australie.

L’étude contredit les scientifiques qui prétendent qu’il n’y a aucune preuve de l’origine du virus en laboratoire

Les résultats de l’étude tendent à contredire les virologistes qui ont affirmé que le nouveau coronavirus ne montre aucun signe de production en laboratoire, certains d’entre eux allant même jusqu’à rejeter ces théories comme des “théories de conspiration”. L’affirmation de la “théorie de la conspiration” a été reprise sans critique dans une grande partie des médias internationaux, mais pas dans tous. Le personnel de l’Institut de virologie de Wuhan a nié à plusieurs reprises que le virus provenait de son laboratoire.

Leur position a été soutenue par une lettre de plusieurs scientifiques largement référencée, publiée dans Nature Medicine le 17 mars, qui argumente contre la probabilité qu’un laboratoire génère le virus dans une culture de cellules humaines en laboratoire.

L’argument avancé par les chercheurs dans la lettre repose principalement sur l’affirmation qu’aucun géniteur génétiquement proche du nouveau coronavirus qui pourrait être candidat à un tel processus n’a été décrit dans aucune étude scientifique. Ils affirment également que le “passage répété” de coronavirus dans des cultures cellulaires n’a pas été mentionné dans la littérature scientifique.

Toutefois, les auteurs de la lettre n’évoquent pas la possibilité que les chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan n’aient tout simplement pas rendu compte de l’ensemble de leurs recherches au public, une possibilité qui semble avoir été renforcée ces derniers mois par le secret et les dissimulations concernant la recherche COVID-19 en Chine, et le refus répété du gouvernement chinois de participer à une enquête internationale sur les origines du nouveau coronavirus.

À moins qu’une version animale du virus ne soit trouvée, les preuves indiquent une “intervention humaine”

Le professeur Petrovsky a déclaré à LifeSite lors d’un entretien par e-mail que son étude indique qu'”il existe certaines caractéristiques très inhabituelles, notamment une adaptation optimale de l’homme, qui, en l’absence d’identification d’un virus presque identique dans une population animale dont le COVID19 aurait pu provenir, indiqueraient la direction d’une intervention humaine à un moment donné de l’évolution du COVID19″.

Il a noté que, jusqu’à présent, les chercheurs en Chine et ailleurs n’ont pas produit de preuves de la présence chez les animaux d’un virus étroitement similaire à celui qui provoque la COVID-19 chez l’homme, ce qui donnerait du crédit à leur théorie du développement naturel dans un intermédiaire entre les chauves-souris, qui sont vraisemblablement à l’origine du virus, et les humains.

“Si un vecteur animal et un virus pouvaient être trouvés, alors bien sûr cela résoudrait complètement le problème”, a déclaré Petrovksy à LifeSite. “On aurait pu penser que les Chinois échantillonneraient intensivement tous les animaux imaginables pour essayer de trouver un tel virus afin de disculper leurs laboratoires. Si aucune recherche aussi intense n’est en cours (ce que je ne sais pas dans un sens ou dans l’autre), on pourrait en déduire qu’ils ne cherchent pas parce qu’ils savent déjà ce qu’ils pourraient trouver”.

Richard Ebright, un biologiste moléculaire de l’université Rutgers qui a critiqué les études de laboratoire qui pourraient produire de nouveaux agents pathogènes dangereux pour l’homme, a déclaré à LifeSite que les résultats de Petrovsky “sont plausibles”, mais a averti que les résultats de la préimpression de l’étude “proviennent de la modélisation informatique, et non d’expériences, et doivent donc être considérés comme provisoires au mieux”.

Ebright a noté qu’une étude antérieure sur la liaison au récepteur ACE2 a montré qu’un coronavirus de chauve-souris similaire au virus COVID-19 avait un fort pouvoir de liaison avec l’ACE2 des musaraignes arboricoles et des furets, ce qui en fait des candidats intermédiaires possibles pour les animaux. Cependant, l’étude n’a pas comparé le pouvoir de liaison des récepteurs ACE2 des espèces animales du virus avec le pouvoir de liaison chez l’homme, comme le fait l’étude de Petrovsky. En outre, elle n’a pas utilisé une séquence de gènes d’une version antérieure du nouveau coronavirus lui-même, comme le fait l’étude de Petrovsky, mais a plutôt utilisé la séquence de gènes d’un coronavirus de chauve-souris similaire signalé par l’Institut de virologie de Wuhan, appelé RaTG13.

M. Ebright a déclaré à LifeSite qu’il pense que de multiples expériences physiques qui détermineront finalement si le nouveau coronavirus est optimisé pour se lier aux cellules humaines sont “probablement en cours dans plusieurs endroits”, bien qu’il n’ait cité aucune étude spécifique.

Ce qu’il faut, selon le professeur Petrovsky, c’est une enquête internationale approfondie sur la véritable cause de l’épidémie de COVID-19, ce que le gouvernement chinois a refusé à plusieurs reprises.

“Bien que les faits ne puissent être connus pour le moment, la nature de cet événement et sa proximité avec une installation de biosécurité à haut risque à l’épicentre de l’épidémie exige une enquête internationale complète et indépendante pour déterminer si un virus de ce type de COVID-19 était cultivé dans l’installation et aurait pu être accidentellement libéré”, a écrit Petrovsky le 17 avril.

(Traduction : site "Abbatah", page 7231)
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 17:14

- 4 -

António Guterres :
Les menaces mondiales exigent une nouvelle solidarité

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Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, ici lors de sa rencontre du 20 décembre 2019 avec le Pape François au Vatican.

La pandémie doit être un signal d'alarme. Les menaces mondiales mortelles appellent une nouvelle unité et une nouvelle solidarité. C'est ce que souligne le secrétaire général des Nations unies dans cette interview exclusive aux médias du Vatican, et dans laquelle António Guterres exprime sa profonde gratitude au Pape François pour son soutien à l'appel à un cessez-le-feu mondial.

Andrea Monda - Directeur de L'Osservatore Romano
Entretien avec le Secrétaire général des Nations unies,
António Guterres :

- Récemment, vous avez lancé un appel à la paix dans le monde, un monde touché par la pandémie. Cette initiative rejoint une fois de plus celles prises par le Pape François - que vous avez rencontré à la fin de l'année dernière, lorsque vous avez délivré ensemble un message vidéo - qui ne cesse de demander l'arrêt de toutes les guerres. Vous l'avez dit: «La fureur du virus illustre la folie de la guerre.» Pourquoi, selon vous, est-il si difficile de faire passer ce message ?

- Tout d'abord, je voudrais renouveler ma profonde gratitude au Pape François pour son soutien à mon appel mondial au cessez-le-feu et au travail des Nations-Unies. Son engagement mondial, sa compassion et ses appels à l'unité réaffirment les valeurs fondamentales qui guident notre travail : réduire la souffrance humaine et promouvoir la dignité humaine.

Lorsque j'ai lancé l'appel au cessez-le-feu, mon message aux parties en conflit dans le monde entier était simple : les combats doivent cesser afin que nous puissions nous concentrer sur notre ennemi commun, la Covid-19.

À ce jour, l'appel a été approuvé par 115 gouvernements, des organisations régionales, plus de 200 groupes de la société civile ainsi que d'autres chefs religieux. Seize groupes armés se sont engagés à mettre fin à la violence. Des millions de personnes ont également signé un appel à l'aide en ligne. Mais la méfiance reste grande, et il est difficile de transformer ces engagements en actions qui fassent la différence dans la vie des personnes touchées par le conflit.

Mes représentants et envoyés spéciaux travaillent sans relâche dans le monde entier, avec ma propre participation directe si nécessaire, pour transformer les intentions exprimées en cessez-le-feu effectifs. Je continue à appeler les parties en conflit et tous ceux qui peuvent avoir une influence sur elles, à placer la santé et la sécurité des personnes au premier plan.

Je voudrais également mentionner un autre appel que j'ai lancé et que je considère comme essentiel : un appel à la paix dans les foyers. Partout dans le monde, alors que la pandémie se propage, nous constatons également une augmentation alarmante de la violence à l'égard des femmes et des filles. J'ai demandé aux gouvernements, à la société civile et à tous ceux qui peuvent aider dans le monde entier de se mobiliser pour mieux protéger les femmes. J'ai également appelé les responsables religieux de toutes les confessions à condamner sans équivoque tous les actes de violence contre les femmes et les filles et à défendre les principes fondamentaux de l'égalité.

- Il y a quelques mois, avant que la pandémie n'éclate, vous avez dit que la peur était «la marque la plus vendue». C'est une chose qui, ces dernières semaines, pourrait être encore plus amplifiée. Comment, selon vous, est-il possible de lutter contre le sentiment de peur qui se répand dans les populations, surtout en ces temps difficiles ?


- La pandémie de Covid-19 n'est pas uniquement une urgence sanitaire mondiale. Ces dernières semaines, on a assisté à une recrudescence des théories du complot et du sentiment anti-étranger. Dans certains cas, des journalistes, des professionnels de la santé ou des défenseurs des droits de l'homme ont été pris pour cible simplement parce qu'ils faisaient leur travail.

Depuis le tout début de cette crise, je plaide pour la solidarité au sein des sociétés et entre les pays. Notre réponse doit être fondée sur les droits de l'homme et la dignité humaine. J'ai également appelé les établissements d'enseignement à se concentrer sur la culture numérique, et j'ai demandé aux médias, en particulier aux entreprises de réseaux sociaux, de faire beaucoup plus pour signaler et supprimer les contenus racistes, misogynes et autres contenus préjudiciables, conformément à la législation internationale sur les droits de l’homme.

Les responsables religieux ont un rôle crucial à jouer pour promouvoir le respect mutuel dans leurs communautés et au-delà. Ils sont bien placés pour remettre en question les messages inexacts et préjudiciables, et pour encourager toutes les communautés à promouvoir la non-violence, à rejeter la xénophobie, le racisme et toutes les formes d'intolérance.

- La peur est certainement alimentée par les fausses informations, qui, comme vous l'avez récemment dénoncé, se répandent de plus en plus. Comment lutter contre la désinformation sans risquer d'occulter les libertés et les droits fondamentaux au nom de ce combat ?


- Partout dans le monde, les gens veulent savoir quoi faire et où s'adresser pour obtenir des conseils. Au lieu de cela, ils doivent faire face à une épidémie de désinformation qui, dans le pire des cas, peut mettre des vies en danger. Je salue les journalistes et les autres personnes engagés dans la vérification des informations et des publications sur les réseaux sociaux.

Pour soutenir ces efforts, j'ai lancé au sein des Nations-Unies une initiative de réponse aux communications, sous le nom de Verified, qui vise à transmettre des informations précises et factuelles aux gens tout en encourageant les solutions et la solidarité alors que nous passons de la crise à la reprise.

Les responsables religieux ont également un rôle à jouer pour mobiliser leurs réseaux et leurs capacités de communication afin d'aider les gouvernements à promouvoir les mesures de santé publique recommandées par l'Organisation Mondiale de la Santé - de la distanciation sociale à l’importance d’une bonne hygiène - et dissiper ainsi les fausses informations et les rumeurs.

- Parmi les informations infondées présentes quotidiennement dans l'opinion publique, il y a actuellement beaucoup de critiques à l'égard des agences de l'ONU, comme par exemple l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Quelle est votre opinion à ce sujet ?


- Alors que nous pleurons les vies perdues à cause du virus, nous désespérons de voir que beaucoup d'autres suivront, en particulier dans les lieux les moins capables de faire face à une pandémie. Il sera crucial de revenir sur le développement de la pandémie et sur la réponse internationale. Mais actuellement, l'Organisation Mondiale de la Santé et l'ensemble du système des Nations-Unies sont engagés dans une course contre la montre pour sauver des vies.

Je suis particulièrement préoccupé par le manque de solidarité adéquate avec les pays en développement, tant pour les équiper afin de répondre à la pandémie de Covid-19 que pour faire face aux conséquences économiques et sociales dramatiques sur les plus pauvres du monde. L’OMS et l'ensemble du système des Nations Unies se sont pleinement mobilisés pour sauver des vies, éviter la famine, atténuer la douleur et planifier le rétablissement.

Nous avons mis sur la table un plan d'action humanitaire mondial de 7,6 milliards de dollars pour les populations les plus vulnérables, y compris les réfugiés et les déplacés à l'intérieur de leur propre pays. Les donateurs ont généreusement promis près d'un milliard de dollars jusqu'à présent et je poursuis mon plaidoyer pour que ce plan soit entièrement financé.

Nos équipes régionales travaillent en coordination avec les gouvernements pour mobiliser des fonds, pour aider les ministères de la santé à se préparer et pour soutenir des mesures économiques et sociales, allant de la sécurité alimentaire et de l'enseignement à domicile aux transferts de fonds et bien plus encore. Nos opérations de paix continuent à remplir leurs importants mandats de protection et à soutenir la paix et les processus politiques.

Le réseau de chaînes d'approvisionnement des Nations-Unies a été mis disposition des pays en développement. Des millions de kits de test, de respirateurs et de masques chirurgicaux ont déjà été distribués dans plus de 100 pays. Nous avons mis en place des vols de solidarité pour acheminer davantage de fournitures et de travailleurs dans des dizaines de pays en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.

Et depuis le début, j'ai mobilisé l'expertise de toute la famille des Nations- Unies pour produire une série de rapports et de notes d'orientation afin de fournir des analyses et des conseils pour une réponse efficace et coordonnée de la communauté internationale. (https://www.un.org/en/coronavirus/un-secretary-general)

- Nous vivons à une époque où les attaques contre le multilatéralisme se multiplient. Pensez-vous qu'il soit nécessaire de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions internationales ? Et comment cela pourrait-il être fait ?


- La collaboration et la contribution de tous les États - y compris les plus puissants - sont essentielles non seulement pour lutter contre la Covid-19 mais aussi pour relever les défis de la paix et de la sécurité auxquels nous sommes confrontés. Il est également essentiel d'aider à créer les conditions d'une reprise efficace dans le monde développé et en développement.

Le virus a démontré notre fragilité mondiale. Et cette fragilité ne se limite pas à nos systèmes de santé. Elle touche toutes les régions du monde et nos institutions. La fragilité des efforts mondiaux coordonnés est mise en évidence par l'échec de notre réponse à la crise climatique, par le risque toujours croissant de prolifération nucléaire, par notre incapacité à nous rassembler pour mieux réguler le web.

La pandémie devrait être un signal d'alarme. Les menaces mondiales mortelles exigent une nouvelle unité et une nouvelle solidarité.
 
- Vous avez ouvertement salué l'initiative européenne visant à développer un vaccin contre la Covid-19. Toutefois, la découverte d'un vaccin pourrait inciter certains à occuper une position dominante au sein de la communauté internationale. Comment pouvons-nous éviter ce risque ? Et avant même de trouver un vaccin, que peut-on faire pour tester les traitements qui ont prouvé leur efficacité ?

- Dans un monde interconnecté, aucun d'entre nous n'est en sécurité si tout le monde ne l’est pas. C'était, en quelques mots, l'essence de mon message lors du lancement de de l'initiative “ACT Accelerator” - la collaboration mondiale visant à accélérer le développement, la production et l'accès équitable aux nouveaux diagnostics, aux thérapies et aux vaccins contre la Covid-19.

Cela doit être considéré comme un bien public mondial. Non pas un vaccin ou des traitements pour un pays ou une région ou la moitié du monde - mais un vaccin et un traitement qui soient abordables, sûrs, efficaces, faciles à administrer et universellement disponibles - pour tout le monde, partout. Ce vaccin doit être le vaccin du peuple.

- Comment éviter d'avoir des pays de premier et de second rang dans cette lutte contre le virus ? Il y a un danger que la pandémie creuse davantage le fossé entre les riches et les pauvres. Comment pouvons-nous éviter que cela ne se produise ?


- La pandémie met en évidence les inégalités partout. Inégalités économiques, disparités dans l'accès aux services de santé et bien plus encore. La pauvreté pourrait augmenter de 500 millions de personnes - la première augmentation en trois décennies.

Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise et c'est pourquoi je continue de plaider en faveur d'un plan d'aide mondial qui représente au moins 10 % de l'économie globale. Les pays les plus développés peuvent le faire avec leurs propres ressources, et certains ont déjà commencé à mettre en place de telles mesures. Mais les pays en développement ont besoin d'un soutien massif et urgent. 

Le Fonds Monétaire International a déjà approuvé un financement d'urgence pour un premier groupe de pays en développement. La Banque Mondiale a indiqué qu'avec les ressources nouvelles et existantes, elle peut fournir 160 milliards de dollars de financement au cours des 15 prochains mois. Le G20 a approuvé la suspension du remboursement de la dette pour les pays les plus pauvres. 

J'apprécie pleinement ces mesures, qui peuvent protéger les personnes, les emplois et favoriser le développement. Mais même cela ne sera pas suffisant et il sera important d'envisager des mesures supplémentaires, notamment l'allègement de la dette, pour éviter des crises financières et économiques durables.

- Certains disent qu'après cette pandémie, le monde ne sera plus jamais le même. Quel pourrait être l'avenir des Nations-Unies dans le monde de demain ?


- La relance à l’issue de la pandémie offre une possibilité de mettre le monde sur une voie plus sûre, plus saine, plus durable et plus inclusive. Les inégalités et les lacunes en matière de protection sociale qui ont été si douloureusement exposées devront être corrigées. Nous aurons également l'occasion de placer les femmes et l'égalité des sexes au premier plan pour aider à renforcer la résilience aux chocs futurs.

La relance doit également aller de pair avec l'action en faveur du climat. J'ai demandé aux gouvernements de veiller à ce que les dépenses visant à revitaliser les économies soient utilisées pour investir dans l'avenir, et non dans le passé.

L'argent des contribuables doit servir à accélérer la décarbonisation de tous les aspects de notre économie et à privilégier la création d'emplois verts. Il est temps de mettre une taxe sur le carbone et de faire payer les pollueurs à hauteur de leur pollution. Les institutions financières et les investisseurs doivent prendre pleinement en compte les risques climatiques. 

Notre modèle reste les objectifs de développement durable et l'accord de Paris sur le changement climatique. Le moment est venu d’être déterminé. Déterminé à vaincre la Covid-19 et à sortir de la crise en construisant un monde meilleur pour tous.
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 21:36

- 5 -

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Le père Giovanni Cavalcoli, OP, théologien italien et défenseur d'Amoris Laetitia, a exhorté François à cesser de promouvoir une sorte de "miséricorde" qui favorise l'hérésie, l'impiété, l'apostasie, la division, le laxisme et les mœurs corrompues (MarcoTosatti.com, 28 mai).

De cette façon, François convainc les pécheurs, les hérétiques et les criminels que « Dieu ne les punit pas », prévient Cavalcoli. Les pécheurs commencent à croire qu'ils peuvent pécher davantage, dans le faux espoir d'être sauvés de toute façon.

Cavalcoli explique à François que le bon berger prêche la miséricorde aux repentants et défend la cause des opprimés en menaçant les méchants de la vengeance divine.

Prêcher la miséricorde à ceux qui n'ont pas l'intention de se convertir les rend encore plus endurcis, car les pécheurs obstinés et orgueilleux « ne peuvent être retenus que par la sévérité », souligne Cavalcoli.

Il critique le fait que François « est silencieux » sur les grands péchés promus par les hérétiques, les athées, les impies, les relativistes, les francs-maçons, les communistes, les hédonistes, les dissolus et les sodomites.

« François a-t-il peur de perdre son prestige dans le monde ? » - demande Cavalcoli.

[Voilà quelqu'un qui commence à sortir du coma profond : il faut qu'il continue, sinon il y retombera.]
News au 28 mai 2020 13v1hui3s8cmaim7sp1pf5v6sreos1tirtyai7u
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News au 28 mai 2020 Empty Re: News au 28 mai 2020

Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 22:21

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Durant le week-end de l'Ascension, la quasi totalité des journalistes se sont jetés sur un article de la revue The Lancet, pour lui faire dire ce que les auteurs de cette étude espéraient : l'hydroxychloroquine est un poison. Traduction en langage People dominant : le prof. Raoult est un dangereux charlatan. Ce traitement médiatique est honteux. Et cette étude est une escroquerie intellectuelle.

Ce week-end de l’Ascension aura été marqué par une nouvelle vague de discours commentant l’idée selon laquelle une publication majeure démontrerait que le protocole thérapeutique de l’équipe du professeur Raoult serait non seulement inefficace, mais de surcroît dangereux. On peut parler d’une sorte d’offensive industrialo-médiatico-politique majeure et réussie tant la couverture donnée à un article de la revue médicale anglaise The Lancet a été totale, ultra-rapide, uniforme et immédiatement suivi d’un effet politique. A cela quatre raisons majeures. La première est le « coup scientifique » parfaitement réussi par quatre médecins financés par des industriels. La seconde est la machine à copier-coller qu’est devenue le journalisme contemporain. La troisième réside dans le mélange de couardise et d’hypocrisie de tous celles et ceux qui sont prêts à sauter sur n’importe quel argument pour conforter leur opinion initiale, sans jamais la questionner ou la mettre à jour. La quatrième raison est que le ministre de la Santé, Olivier Véran, en a profité pour annoncer tout de suite (sur twitter, le 23 mai à 12h47) : « Suite à la publication dans The Lancet d'une étude alertant sur l'inefficacité et les risques de certains traitements du #COVID-19 dont l'hydroxychloroquine, j'ai saisi le @HCSP_fr pour qu'il l'analyse et me propose sous 48h une révision des règles dérogatoires de prescription ». Comme s’il n’attendait que ça, et en passant par-dessus l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament dont c’est pourtant la fonction. Une précipitation étonnante, d’autant qu’on a connu le même ministre beaucoup moins rapide sur d’autres sujets importants, la question des masques par exemple...

Le grand concert médiatique


L’offensive débute vendredi 22 mai en fin d’après-midi, veille de week-end et au milieu d’un « pont » (donc il y a moins d’infos et moins de journalistes dans les salles de rédaction), probablement comme d’habitude par des dépêches d’agences de presse, ensuite reprises en boucle sur le thème « Covid: hydroxychloroquine et chloroquine pas efficaces et même néfastes, selon une étude ». Les articles tombent les uns après les autres sur les sites des grands quotidiens : Libération (22 mai, 18h36), Le Figaro (22 mai, 19h30), Le Parisien (22 mai, 19h35), Le Monde (22 mai à 21h19). Les radios ne sont pas en reste dans la soirée (par exemple RTL 22 mai à 21h55).

Dès le lendemain matin (23 mai), le relais est pris par les radios-télévisions et, par ailleurs, par la presse quotidienne régionale (par exemple Le Télégramme et La Voix du Nord, d’autres comme La Dépêche avaient même réagi dès la veille au soir). Pour France Info, c’est « une étude inquiétante » (à cause des effets mortels) qui est sortie. Sur BFMTV, on a bien invité Philippe Douste-Blazy qui critique la méthodologie de l’étude du Lancet (avec une erreur d'interprétation, corrigée par l'ancien ministre de la santé sur twitter) et dénonce clairement les conflits d’intérêt avec les industries pharmaceutiques. Mais pendant qu’il parle s’affiche en gros titre en bas de l’écran : « Chloroquine : l’étude accablante ».

Les « JT » de 20h de TF1 et France 2 viendront clôturer deux jours d’intense diffusion dont la teneur générale semble avoir été résumée par Le Point : « Covid19 et hydroxychloroquine : fin de partie ? » (23 mai, 9h51).

Confirmant la règle, on ne trouve guère d’exceptions. Citons quand même la chaîne de télévision LCI et Sud Radio, comme s’en explique une éditorialiste commune aux deux médias, Françoise Degois : « voilà le déchaînement des raisonnables, des progressistes, des sages, des pondérés, qui envahissent les plateaux et ricanent : voyez, on vous l’avait bien dit ! C’est terminé pour le sorcier Raoult, les complotistes, les populistes, vous êtes cuits ! Comme si on ne pouvait pas avoir de la sympathie pour le goût et la passion de sauver des vies de Didier Raoult sans être complotiste, populiste et irrationnel ! (…) lyncher Didier Raoult, sur la base de cette étude est assez grotesque ». Citons aussi TV5-Monde, sous la plume de Oumy Diallo et pour cause : ce journaliste couvre d’ordinaire l’actualité des pays africains et du Proche-Orient, il échappe donc au marigot franco-français (ce qui n’est pas le cas de Courrier International).

Sur les réseaux sociaux, certains journalistes se « lâchent » encore plus. C’est par exemple le cas de Fabrice Arfi, membre important de la rédaction de Mediapart et journaliste influent (230 000 abonnés sur twitter), qui, dès le 22 mai au matin, consacre pas moins de 4 tweets au sujet (bigre !) sur un ton méprisant : « Une étude réalisée à partir de 15.000 cas et publiée dans une revue de référence démontre, comme cela a déjà été avancé, que le traitement vanté par Didier Raoult, de nombreux politiques français et Donald Trump est inefficace contre le Covid. La science contre la croyance » (tweet du 22 mai, 9h27). Le but est bien entendu aussi de justifier la position prise dès le début de cette affaire par la direction de ce journal d’investigation d’ordinaire peu conformiste mais qui se révèle ici encore moins critique ou nuancé que les médias mainstream qu’ils dénoncent habituellement : « Et cette étude montre que la Chloroquine, en plus d’être inefficace, est potentiellement dangereuse pour lutter contre le Covid. Exactement ce que @p_pascariello avait, comme d’autres, raconté dans Mediapart avant de devenir la cible d’un harcèlement de croyants pro-Raoult » (tweet du 22 mai, 9h31). On sent le journaliste très impliqué.

Tous ces articles, sujets, chroniques, etc., disent la même chose. La seule réflexion méthodologique qu’ils contiennent parfois est celle que les auteurs de l’article du Lancet reconnaissent eux-mêmes explicitement : leur étude n’est pas randomisée. Personne ne va plus loin. On cherche désespérément les « journalistes scientifiques » capables d’analyser le papier du Lancet avec un tant soit peu d’esprit critique.

L’étude du Lancet : énorme quantité, infime qualité


Ce sont à l’évidence les chiffres qui ont impressionné les journalistes : les 4 auteurs de l’article du Lancet (bizarrement des cardiologues voire chirurgiens cardiovasculaires et non des infectiologues ou des épidémiologistes) annoncent avoir analysé 96 032 dossiers médicaux émanant de 671 hôpitaux sur les 6 continents. Cela peut impressionner les esprits faibles. Le problème est que la quantité ne fait pas la qualité. Loin s’en faut.

Comment une telle étude a-t-elle pu être réalisée, doit-on d’abord se demander ? Les dossiers de malades ont été étudiés jusqu'au 14 avril, et l’article est publié définitivement le 21 mai, signé par 4 auteurs (trois américains et un suisse). Des sur-hommes ? Quiconque a un peu de pratique scientifique se dit immédiatement qu’il est juste impossible d'avoir, en moins de 5 semaines, fait à quatre la sélection de 96 000 dossiers de malades provenant de 671 hôpitaux sur 6 continents dans une base de données (dont on ne sait rien, on va y revenir), le nettoyage de ces données et leur codage uniformisé dans une base destinée à la publication scientifique, l'analyse statistique, la rédaction de l’article, le processus de reviewing (qui suppose normalement plusieurs allers-retours entre les auteurs, les évaluateurs et la rédaction en chef de la revue) et finalement la publication. Ce serait en réalité impossible si, derrière les 4 signataires de l’article, ne se cachait pas une armée de petites mains ayant constitué un fichier, fait les traitements statistiques et probablement écrit en partie l’article. Et il ne peut y avoir qu'une seule armée : celle des sociétés qui ont financé cette étude, qui a dû coûter des centaines de milliers voire des millions d'euros. Ceci est en partie indiqué à la fin de l’article : l’analyse statistique a été réalisée par la société (Surgisphere Corporation, spécialisée dans « l’intelligence artificielle et le Big Data destinés aux prestataires de soins de santé ») créée par l’un des 4 auteurs (et qui fabrique aussi des tests contre le Covid). Le Dr Mehra, auteur principal de l’article, déclare avoir reçu des fonds d’une douzaine de laboratoires et d’industriels (Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute for Clinical Research, NupulseCV, FineHeart, Leviticus, Roivant et Triple Gene). Un troisième auteur a travaillé pour les industriels même si c’est son université qui a été payée et non lui. Finalement seul 1 des 4 auteurs « declares no competing interests » (ne déclare aucun intérêt concurrent). Or cette déclaration obligatoire est à la fois révélatrice mais aussi largement incomplète, on y reviendra à la fin de cet article. Mais pour l’heure, examinons le contenu.

On a donc voulu faire ici de la quantité pour la quantité. Mais en agglomérant forcément des données très disparates, très hétérogènes, issues de pays ayant des protocoles différents, des indicateurs de santé et des systèmes de contrôles (monitoring) de ces indicateurs en partie différents. Les auteurs de l’article ne peuvent du reste pas le cacher : il y a beaucoup de « missing values » (valeurs manquantes). Et ceci n’est pas un « détail ». C’est au contraire extrêmement important. Pour au moins trois raisons :

1- On ne connaît pas l’histoire des malades, on ignore la date de leur infection au Covid, on n’est pas certain que toutes les comorbidités possibles aient été dépistées dès leur entrée à l’hôpital (et on verra que quand elles le sont, les chiffres donnés ne sont pas crédibles).

2- Les dosages et les durées de traitement ne sont pas systématiquement précisées alors que ce sont deux critères absolument fondamentaux pour pouvoir juger l'intérêt d'un traitement ainsi que ses éventuels effets secondaires néfastes. Pour exemple, parmi ces 96 000 patients, les auteurs ont inclus la cohorte qui avait déjà donné lieu à une publication lamentable (dont on a parlé sur ce blog en avril) portant sur des vétérans de guerre, très âgés et très à risques, tous hospitalisés dans un état grave, pour lesquels l’administration à forte dose de l’hydroxychloroquine est évidemment totalement contre-indiquée !

3- Un flou règne sur la nature exacte des médicaments prescrits : les auteurs parlent de 40% de coprescriptions d’antiviraux (et donc pas uniquement la chloroquine ou l'hydroxychrloroquine, mais quels sont ces autres antiviraux ?) et d’une association avec famille d'antibiotique (les macrolides) et non avec l'antibiotique précis (l'azithromycine) du protocole Raoult. Et d’ailleurs, au passage, pourquoi cette focalisation sur le protocole Raoult alors que la méga-base de données hospitalière utilisée contient nécessairement des patients traités avec aussi d’autres médicaments (Kaletra et surtout… Remdesivir) ? Pourquoi si ce n’est parce que l’intention fondamentale de l’article (et ce sur quoi portera bien toute la communication faite autour de l’article une fois publié) n’est pas d’évaluer les thérapeutiques du Covid en général mais d’essayer de discréditer le protocole Raoult en particulier ? Au demeurant, les taux de mortalité et d’accidents cardiaques à l’issue des traitements (spécialement ceux qui combinent chloroquine/macrolide et hydroxychloroquine/macrolide) sont énormes (22 à 24% de mortalité ! près de 50 fois plus qu’à l’IHU de Marseille !), du jamais vu. Ils sont manifestement destinés à faire peur. On n’a jamais rien vu de tel dans les études sur le sujet.

Au final, comment prétendre tirer parti de cette étude pour démontrer la nocivité de l’hydroxychloroquine lors même que, de l’aveu final des auteurs : « Bien que nous ayons évalué la relation entre les régimes de traitement médicamenteux et l'apparition d'arythmies ventriculaires, nous n'avons pas mesuré les intervalles QT, ni stratifié le schéma d'arythmie (comme la torsade de pointes). Nous n'avons pas non plus établi si l'association entre le risque accru de décès à l'hôpital et l'utilisation des traitements médicamenteux est directement liée au risque cardiovasculaire, ni effectué une analyse dose-réponse des risques observés ». En clair : ils ne peuvent établir strictement aucune relation de causalité quelconque entre les traitements et les éventuels problèmes cardiaques constatés. Tout ça pour ça ? Et la suite est pire.

Une étude en fin de compte nettement plus faible que celles de l’IHU de Marseille


En réalité, cette charge anti-hydroxychloroquine et son intense médiatisation rejouent une partition déjà entendue maintes fois depuis le mois de mars. On refait le coup de l'étude portant des patients déjà sévèrement atteints, donc pour lesquels on sait depuis 3 mois qu’il est inutile voire dangereux d’appliquer le protocole marseillais conçu au contraire pour traiter les malades dès le début afin de prévenir l’aggravation et l’hospitalisation. Mais ce qui est grave ici, c’est que les auteurs cherchent assez grossièrement à le dissimuler. Ils laissent en effet entendre qu’en étudiant uniquement des patients à qui le traitement a été administré dans les 48h suivant le diagnostic lui-même réalisé après leur hospitalisation, il évalue une thérapeutique précoce comparable au protocole marseillais. C’est une supercherie car nous ne savons rien de la date à laquelle les malades ont été infectés (et c'est cette dernière qui est la seule référence pour juger de l'efficacité ou non du traitement IHU), ni même de la date à laquelle a été fait le diagnostic après leur entrée à l’hôpital (et selon les pays et l’état d’encombrement des hôpitaux cette date a nécessairement varié). Les biais potentiels sont énormes. Au lieu de les discuter avec transparence, l'article les passe sous silence, probablement parce qu’il cherche à minimiser au maximum la gravité de l'état des patients au moment où on leur administre le traitement.

Compte tenu de l’histoire naturelle de la maladie et du principal critère d’hospitalisation tant en Europe qu’aux USA (le besoin d’un supplément d’oxygène), les patients hospitalisés sont symptomatiques depuis au moins une semaine au moment de leur admission. Généralement, il faut ensuite ajouter 1 jour pour obtenir le résultat du test par PCR et 2 jours de délai jusqu’au début du traitement comme critère d’inclusion dans l’étude. Au final, on peut donc estimer que le traitement est institué à plus de 10 jours du début des symptômes (et non 2 comme pourrait le croire un lecteur naïf). Et à ce stade, on est entré dans la phase critique de la maladie (entre le besoin d’un supplément d’oxygène et l’orage cytokinique), où l’IHU de Marseille dit lui-même depuis le début que son traitement ne sert plus à rien. Dire ou laisser entendre que cette étude permet de l’évaluer en quoi que ce soit est juste malhonnête.

Du côté des commentateurs de cette étude, l’honnêteté n’est hélas pas non plus au rendez-vous. Le reproche principal (après sa personnalité) adressé à D. Raoult depuis le début est son refus de pratiquer la randomisation pour faire seulement de l’étude observationnelle. Or cette étude du Lancet n'est pas randomisée ! Mais qui en a fait un argument majeur contre cette étude ? Personne ou presque. Enfin, cette étude n’est pas une méta-analyse. Ce n’est qu’une agrégation d’un maximum d’effectifs aussi disparates soient-ils, pour donner une illusion de puissance statistique. Du Big Data low cost en quelque sorte. Ce qu’est du reste généralement le Big Data.

Alors à choisir, si nous étions sérieux (c’est-à-dire objectifs, respectant le principe de symétrie et non pratiquant le « deux poids, deux mesures »), quoi préférer ? Une étude observationnelle sur 96 000 dossiers papiers triés on ne sait comment, on ne sait pourquoi et on ne sait par qui dans 671 hôpitaux de 6 continents, par des cardiologues qui n’ont jamais soigné un seul malade du Covid ? Ou bien une étude observationnelle comme celle de l’IHU, qui porte sur 4 000 personnes bien réelles suivis dans le même hôpital par les mêmes médecins au jour le jour ?

Il faut cesser de sacraliser la Science et analyser le travail réel et concret des scientifiques


Outre qu’il faut toujours prendre le temps de lire les articles en détail (et non les résumés en vitesse), il faut aussi regarder les annexes et les tableaux. Et à la lecture de cet article du Lancet, un tableau étonne beaucoup. Sans doute pour donner une apparence de cohérence à cet ensemble fait de bric et de broc, il semble que les auteurs (i.e. les petites mains de la société d’intelligence artificielle et de Big data qui ont fait le travail) aient trié les malades retenus dans la base statistique en fonction de critères socio-démographiques (âge, sexe, origine ethnique, indice de masse corporelle) et médicaux (coronaropathies, insuffisances cardiaques, tabaco-dépendance, hypertension, diabètes...). Comment expliquer autrement la table 2 de l’article, qui donne dans chacun des 5 groupes de malades comparés des pourcentages quasiment identiques sur la totalité des critères qu’on vient d’énoncer ? Une telle perfection est impossible dans la vraie vie des études statistiques. Il ne s’agit donc pas d’un échantillon représentatif des malades, mais d’une population d’enquête triée sur le volet, dans le meilleur des cas. Et dans la mesure où ce tri n’est pas explicité dans l’article, on peut parler d’une manipulation.

Deux derniers indices achèvent de compléter ces soupçons. D’abord, la dissimulation d’une partie de leurs conflits d’intérêt potentiels par les auteurs de l’article. Ensuite, la triste banalité de ces filouteries, manipulations de données et autres fraudes dans la recherche médicale contemporaine.

Dissimulation de conflits d’intérêts


Les liens d’intérêt indiqués dans l’article du Lancet sont ceux déclarés par les auteurs. De même que les élus français déclarent – ou pas, ou seulement en partie – leur patrimoine à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. Ainsi que le Courrier des stratèges est une fois encore le seul à l’avoir écrit dans le cas de l’étude du Lancet, les auteurs des articles des revues scientifiques peuvent aussi chercher à dissimuler ces liens compromettants, ou bien en déclarer certains et pas d’autres. Et c’est malheureusement le cas avec ce quatuor d’auteurs qui s’efforcent notamment de dissimuler des liens avec le laboratoire américain Gilead, principal adversaire de l’IHU de Marseille car ce dernier concurrence directement son très cher médicament (le Remdesivir, on l’a longuement expliqué sur ce blog). Ainsi le principal auteur de cette étude, le spécialiste de chirurgie cardiovasculaire Mandeep Mehra, dissimule le fait que l’hôpital Brigham de Boston où il exerce est actuellement en contrat avec le laboratoire Gilead dont il teste depuis fin mars le médicament proposé contre la Covid : le Remdesivir. Ceci vient donc s’ajouter aux conflits d’intérêt potentiels déclarés par l’auteur. Certaines des entreprises listées sont bien connues, comme Abbott qui participe au financement des recherches du Dr Mehra sur les pompes cardiaques, mais qui est aussi investi dans la fabrication des tests de dépistage de la Covid. D’autres sont beaucoup moins connues comme l’entreprise suisse Roivant qui cherche elle aussi à valoriser actuellement son médicament (le Gimsilumab) pour traiter les malades COVID en phase de détresse respiratoire aigüe, que le Dr Mehra jugeait récemment « très prometteur ». Voilà donc un cardiologue décidément très en verve dans des domaines de spécialités (autour du traitement des différentes phases du Covid) qui ne sont pourtant pas du tout les siens. Le second auteur est donc le statisticien de Chicago qui a créé cette société de Big Data fabriquant actuellement des tests sur le Covid. Le troisième est le seul suisse de ce quatuor à domination américaine, le Dr Frank Ruschitzka qui travaille à l’hôpital universitaire de Zurich. C’est à nouveau un cardiologue, qui travaille depuis longtemps avec Abbott et Gilead (ce laboratoire subventionnant « sans restriction » - « Unrestricted research grant » - l’hôpital de Zurich), ayant notamment testé et publié sur son médicament contre l’hypertension : le Darusentan.

Triste banalité des filouteries, manipulations voire fraudes dans la recherche médicale contemporaine


Un jeune collègue sociologue m’écrivait récemment : « je ne suis pas médecin et je suis obligé de m’en référer à l’autorité scientifique que représente le Lancet ». Sympathique naïveté. Il faut lire ce qu’a écrit Richard Horton dans le Lancet en avril 2015 car il n’est autre que le propre rédacteur en chef de cette revue depuis 25 ans. Son diagnostic est que le corps scientifique médical est gravement malade : « une grande partie de la littérature scientifique, peut-être la moitié, est peut-être tout simplement fausse. Affligée par des études portant sur des échantillons de petite taille, des effets minuscules, des analyses exploratoires non valables et des conflits d'intérêts flagrants, ainsi que par une obsession à poursuivre des tendances à la mode d'importance douteuse, la science a pris un virage vers l'obscurité. (…) L'endémicité apparente des mauvais comportements en matière de recherche est alarmante. Dans leur quête d'une histoire convaincante, les scientifiques sculptent trop souvent les données pour qu'elles correspondent à leur théorie du monde préférée. Ou bien ils modifient leurs hypothèses pour les adapter à leurs données. Les rédacteurs en chef des revues scientifiques méritent eux aussi leur part de critiques. Nous aidons et encourageons les pires comportements. Notre acceptation du facteur d'impact alimente une compétition malsaine pour gagner une place dans quelques revues sélectionnées. Notre amour de la "signification" pollue la littérature avec de nombreuses fables statistiques. Nous rejetons les confirmations importantes. Les revues ne sont pas les seuls mécréants. Les universités sont dans une lutte perpétuelle pour l'argent et le talent, des points d'arrivée qui favorisent des mesures réductrices, comme la publication à fort impact. Les procédures d'évaluation nationales, telles que le cadre d'excellence pour la recherche, encouragent les mauvaises pratiques. Et les scientifiques, y compris leurs plus hauts responsables, ne font pas grand-chose pour modifier une culture de la recherche qui frôle parfois l'inconduite ».

Au demeurant, l’histoire de la production éditoriale du Lancet a été marquée par plusieurs graves controverses et scandales ces dernière années (ainsi que le rappelle fort justement Patrick Champagnac, ancien de France 3, sur sa page facebook).

Six ans plus tôt, c’était la rédactrice en chef historique du New England Journal of Medicine (l’autre revue médicale la plus prestigieuse du monde), Marcia Angell (professeur de médecine à la Harvard Medical School de Boston) qui, dans un article du New York Review of Books intitulé « Drug Companies & Doctors: A Story of Corruption », passait en revue une série d’affaires de compromission de médecins avec les industries pharmaceutiques, conduisant parfois à d’énormes scandales sanitaires. Elle concluait son article en écrivant : « Des conflits d’intérêts et des préjugés similaires existent dans pratiquement tous les domaines de la médecine, en particulier ceux qui dépendent fortement de médicaments ou de dispositifs. Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie de la recherche clinique publiée ou de s’appuyer sur le jugement de médecins de confiance ou sur des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, que j’atteins lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies en tant qu’éditeur au New England Journal of Medicine ». On recommandera aussi la lecture de son livre sur le sujet, traduit en Français en 2005.

Conclusion


Il est plus qu’urgent d’en finir avec la sacralisation de la Science derrière laquelle trop de personnes dissimulent tant bien que mal leurs intérêts ou leurs opinions personnelles, ne se donnant jamais la peine de poser la question toute simple qui doit (malheureusement) initier de nos jours toute discussion sérieuse sur une publication médicale : à qui profite le résultat annoncé ?
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 22:36

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 News au 28 mai 2020 2105461341  

Les revues médicales nagent en pleine schizophrénie : d’un côté, elles font acte de contrition depuis plusieurs années quant à la médiocre qualité des recherches qu’elles publient (souvent jusqu’à en être fausses) et reconnaissent le rôle qu’elles-mêmes jouent dans ce préoccupant état de fait. Et de l’autre, elles récidivent à la première occasion, d’une manière si grossière qu’elles en viennent à se mettre, comme The Lancet actuellement, dans de sales draps. Politics make strange bedfellows disent les Anglais avec leur sens imparable de l’observation et leur humour dévastateur…

En ce qui concerne l’hydroxychloroquine, franchement, je crois que nous en avons tous un peu marre. Nous sommes actuellement dans une situation où toute certitude raisonnable est hors d'atteinte : études et contre-études se succèdent, chaque "camp" réagissant à celles qui servent sa cause comme des supporters d'un club de foot à un but marqué par leur équipe et incriminant l'arbitre à chaque but encaissé...  tout ceci ne ressemblant plus beaucoup à de la science.

Chaque camp accuse l'autre de partialité voire de tricherie, notre bonne presse suisse (toujours inféodée aux intérêts dominants) ne parle que des études concluant à une absence d'efficacité du remède et une chienne n'y reconnaîtrait pas ses petits.

Tout ceci démontre, si besoin était, que nous avons perdu la capacité de la controverse intelligente : comme l'affirme avec beaucoup de finesse Arnaud Stimec, professeur à Sciences Po (Rennes), spécialiste en gestion des conflits et médiation, les désaccords et les points de vue divergents sont naturels, inévitables... et potentiellement féconds si on sait les rendre tels.

Comme j'annonçais que ce serait le cas dès début avril, nous pataugeons désormais hélas dans les scories et les dérives de la "recherche scientifique" médicale, qui permet de confusionner à l'infini et de manière stérilisante une vraie question de recherche. Qu'en plus de deux mois et demi aucun essai clinique intègre, impartial, et indiscutable n'ait été produit laisse entrevoir quelque chose de la religiosité qui aura prévalu au débat... et de l’évidente absence de volonté réelle à établir des données probantes de la part des autorités sanitaires et scientifiques.

Une étude du Lancet publiée avant-hier et reprise en chœur par toute la presse pourrait laisser penser que le débat est clos. Le résultat a l’air sans appel : aucun avantage à la prescription d’hydroxychloroquine, associée ou non avec l’azithromycine ; et mortalité même supérieure au groupe-contrôle. Les opposants à ce médicament (?) bondissent de joie et laissent entendre une clameur triomphale. « Fin de cette supercherie » s’engaussent-ils.

Les lecteurs de ce blog se souviendront ce que j’en ai dit très tôt. Je l’ai répété hier : si d'aventure il devait être démontré que l'HQ ne présente pas d'avantage thérapeutique, je n'en serais absolument pas effondré. La balance bénéfices possibles/risques était suffisamment convaincante pour justifier sa défense avant d'en savoir plus.

L’interdiction a priori imposée aux médecins de ville de convenir avec leurs patients du meilleur traitement disponible est un acte de dictature sanitaire sans précédent. Invoquer une incertitude quant à l’indication de l’HQ pour le Covid est une question importante sans doute, mais oser s’en réclamer pour légitimer une violation sans précédent du droit de prescrire des médecins est proprement indéfendable.

Cela dit, l'étude parue dans The Lancet est-elle définitive ?

C'est fort fort loin d'être le cas. Elle pose même de sérieuses questions méthodologiques et éthiques. Pour ceux qui auraient raté un ou deux épisodes ("Quizz éducatif"  à disposition), le constat est posé depuis quinze ans qu’il existe un énorme problème de validité en ce qui concerne les publications médicales.

Entre autres difficultés, les biais (intentionnels ou non) des études, mais aussi l’instrumentalisation de la recherche par l’industrie pharmaceutiques et/ou les financeurs.

Le New England Journal of Medicine a pavé la voie avec deux études sur l'HQ qui étaient des exemples de mauvaise foi... et de very bad science ! Deux anciens rédacteurs en chef de cette prestigieuse revue avaient fait part ces dernières années de leur désillusion dans des termes sans équivoque :

« Il n'est tout simplement plus possible de croire une grande partie des recherches cliniques qui sont publiées, ni de se fier au jugement de médecins de confiance ou à des directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur au cours de mes deux décennies de travail de rédactrice en chef. »

et

« La profession médicale est achetée par l'industrie pharmaceutique, non seulement en termes de pratique de la médecine, mais aussi en termes d'enseignement et de recherche. Les institutions académiques de ce pays se permettent d'être les agents rémunérés de l'industrie pharmaceutique. Je pense que c'est honteux. »

Or voici que coup sur coup, le NEJM sortit deux études parfaitement fallacieuses pour dénigrer l’HQ. Dans la première, une étude rétrospective faite sur dossiers médicaux, le Journal avait comparé un groupe de patients en état terminal ayant été traités uniquement avec de l’hydroxychloroquine vs un groupe de patients oxygénés en services d’urgences pour conclure que la mortalité était supérieure dans le premier groupe !

Rappelons au passage (puisque cela concerne aussi le papier du Lancet) que l’IHU Méditerranée-Infection a toujours indiqué que le traitement qu’il préconise est utile lors des phases précoces de la maladie (lorsqu’il s’agit de réduire la charge virale) mais pas dans les phases critiques au cours de laquelle la virémie ne joue plus aucun rôle.

La seconde comparaît deux groupes, l’un à qui de l’HQ fut prescrite et l’autre pas, avec des outcome similaires dans les deux groupes… à cela près que le groupe sous hydroxychloroquine comprenait des patients dans un état préalable plus grave que le second. A outcome égal, tout esprit possédant deux grains de logique (ou plutôt d’honnêteté intellectuelle) reconnaît une amélioration et non une absence d’effets !

J’avais soulevé dès début avril que nous n’étions pas partis pour avoir des résultats clairs avant des mois. La raison est stratégique : le risque est trop élevé.

Mauvais risques

Pour les gouvernements (et le gouvernement français en particulier), l’efficacité du traitement de Marseille ouvrirait la porte à des poursuites massives pour non-assistance à personne en danger et même homicide involontaire ou par négligence. A nouveau, rien dans l’ordre juridique et le droit de la santé ne peut justifier la privation du droit de prescrire faite aux médecins-généralistes. Si des milliers de morts en ont résulté, c’est case "Cour d’Assises" pour les ministres et directeurs de santé impliqués. Le nombre de poursuites qui se profile à l’horizon est impressionnant, et on comprend que c’est devenu struggle for life, peu importe les moyens pour ces (ir)responsables. La vérité n'entrant plus en ligne de compte dans cette priorité.

Pour l’industrie pharmaceutique, l’efficacité de l’HQ mettrait un terme définitif à toutes les juteuses perspectives de gain, que ça soit au moyen d’un médicament novateur (le Remesdivir a été un fiasco) ou d’un vaccin imposé à la population mondiale : 8 milliards de doses à $x = un joli panier de pépettes.

Et oui, la liste des conflits d’intérêts des auteurs de cette « étude » est édifiante comme me le signale une internaute :

Ont participé au financement de l'étude (page 9) : "Abbott, Medtronic, Janssen, Mesoblast, Portola, Bayer, Baim Institute for Clinical Research, Nupulse CV, FineHeart, Leviticus, Roivant et Triple Gene", c'est à dire des entreprises privées ayant intérêt à discréditer un traitement qui, étant pratiquement gratuit et composé de molécules tombées dans le domaine public, nuit à leurs perspectives de business.

Participent au financement de la Harvard Médical School (dont est issu l'auteur de l"étude") : La fondation Bill et Melinda Gates (voir sur le site de la fondation), Mark Zuckerberg, Lakshmi N. Mittal, la fondation Rockefeller etc., impliqués dans des projets de vaccination contre le Covid 19. L'ensemble de ces informations est accessible dans l'étude elle-même et sur les sites de la Harvard Business School ou sur les sites des fondations évoquées plus haut.

En novembre 2019 encore, The Lancet (Dr Jekyll en Mr Hyde ?!) publiait la tribune de la Dre Patricia Garcia intitulée "Corruption in global health: the open secret" dans laquelle l'auteure relevait :

La corruption fait partie intégrante des systèmes de santé. Tout au long de ma vie de chercheuse, de spécialiste en santé publique et de ministre de la santé, j'ai pu constater que la malhonnêteté et la fraude étaient ancrées partout. Mais bien qu'elle soit l'un des principaux obstacles à la mise en place d'une couverture médicale universelle à travers le monde la corruption est rarement évoquée ouvertement.

Voici pour le contexte.

Bad Bad Science

En ce qui concerne l’étude du Lancet, relevons d’abord qu’il s’agit d’une étude observationnelle sur près de 100'000 patients. Les opposants au Pr Raoult n’ont cessé de contester sa position privilégiant précisément les études observationnelles plutôt que les essais randomisés à double aveugle que les scientistes considèrent comme la meilleure méthode et même désormais la seule devant prévaloir.

Ayant pris la peine de vérifier ce qu’il en était, j’avais partagé que la recherche valide pleinement la position de Raoult : non seulement la situation d’urgence d’une épidémie rend les RCTs éthiquement problématiques, mais de surcroît leur supériorité sur les études observationnelles n’est pas probante. D’autres études montrant que quand les RCTs sont financés par l’industrie pharmaceutique, la validité de leurs résultats en pâtit !

Je suis donc ravi de voir les supporters de l’étude du Lancet soudainement convertis à une méthodologie qu’ils abhorraient peu avant, dès lors qu’elle arrive aux résultats qu’ils souhaitaient. Passons…

C’est toutefois dans la lecture de la méthodologie de recherche que les choses se gâtent. Voici la critique qu’en fait le collectif "Covid laissons les médecins prescrire" :

Étude sur 96032 dossiers médicaux émanant de 671 hôpitaux sur les 6 continents.

Patients hospitalisés entre le 20/12/19 et le 14/04/20 – Publication le 21/05/20 – 4 auteurs signataires Chapeau ! un record d’efficacité pour recueil data, traduction des différentes langues étrangères y compris asiatiques + analyse statistique + écriture article + reviewing + publication !

Au bas mot une publication à 50 millions d’euros. Qui l’a financée ?

Et on passe sur les liens d’intérêt déclarés par les auteurs avec l’industrie pharmaceutique.

  1. Des patients hospitalisés à un état grave de la maladie
  2. Des patients suivis dans des pays n’ayant pas les mêmes attitudes thérapeutiques
  3. Des critères d’inclusion flous ex : des co-prescriptions d’antiviraux dans 40% des cas, sans information sur leur répartition dans les groupes analysés
  4. Des imprécisions sur les traitements analyses : on parle de macrolides. Impossible de savoir qui a reçu de l’azithromycine
  5. Des patients avec des co-morbidités n’en faisant pas une population représentative (ex : 1 patient sur 3 avec hypertension dans le groupe hydroxychloroquine + macrolide)
  6. Des groupes non comparables : ex groupe HCQ* + macrolide plus grave avec 20% de ventilation mécanique versus 7,7% des patients du groupe « dit témoin », idem sur paramètre sao2 ˂ 94
    Alors qu’il est écrit « No significant between-group differences were found among baseline characteristics or comorbidities. »

« Foot note » du tableau 2 surprenante : « Age and BMI are continuous variables.
The 95% cis have not been adjusted for multiple testing and should not be used to infer definitive effects. »

et la liste est encore longue… Mais diantre le Comité de lecture faisait-il la sieste ???

« Assez d’une telle désinformation ! QUI a intérêt à faire croire que l’Hydroxychloroquine est inefficace et dangereuse quand elle est bien prescrite ? LAISSONS LES MÉDECINS PRESCRIRE ! » conclut le Collectif.

Ce qui est sûr, c’est que l’étude du Lancet est de la très très mauvaise science. Que la plus prestigieuse revue médicale, ayant admis les difficultés éthiques liées à la faible qualité de la plupart des publications, ayant identifié le problème majeur des conflits d’intérêts, ose publier un tel papier est à vrai dire assez époustoufflant.

The Lancet nous fournit ici un exemple emblématique de malhonnêteté scientifique tel qu’il en existe tant -et qui pourrissent de manière systémique le domaine.

Les journaux et la presse audiovisuelle (qui ne savent simplement pas lire la science, comme le développe mon excellent confrère Laurent Mucchielli) embraient à plein régime, répandant le poison de la désinformation et de la propagande. Les gros titres déferlent : « l’HQ n’est pas efficace et augmente même le risque de mortalité ! » ce qui est une contre-vérité flagrante : ce que l’étude montre, c’est que donner de l’hydroxychloroquine à des patients en phase critique ou terminale n’a pas d’effet thérapeutique avéré, ce que le Pr Raoult affirme de son côté depuis dix semaines !

Un peu comme si vous donniez de l’aspirine à des mourants pour conclure après leur décès que l’aspirine ne soulage pas la migraine ! Voilà le degré de malhonnêteté crasse à laquelle sont réduits les intérêts dominants qui ont financé (à hauteur de dizaines de millions de dollars) une étude aussi inepte…

J’avais montré comment l’étude Discovery était scélérate précisément du fait de cette manipulation de prescrire en phase critique de la maladie, là où le remède n’est plus indiqué - ils n’ont d’ailleurs même pas trouvé suffisamment de patients assez insensés pour accepter le risque de se voir prescrire un placebo plutôt que le remède !

Puis dénoncé la première « étude » publiée dans le NEJM. La propagande n’a cure de ce genre de scrupules : martelez un mensonge autant de fois que vous le pouvez et la foule finira par accepter l’idée sans rechigner.

Téméraire ?

Ce qui pose deux questions : d’abord celle de la presse généraliste, en Suisse autant et même plus qu’ailleurs, qui roule manifestement pour des intérêts délétères en prévenant tout débat intelligent, circonstancié et nuancé.

Comprendre que tester un traitement préconisé à un stade précoce de la maladie sur des patients hospitalisés en état grave avancé n'apporte simplement aucune réponse à la question de l'efficacité du traitement tel que proposé ne devrait normalement faire couler aucun bielle neurologique chez les journalistes de la RTS ou du Temps... Eh bien cela semble bel et bien trop compliqué à penser pour eux !

Non, il n’y a pas à l’heure actuelle, de preuve définitive que l’HQ, prescrite comme le préconise l’IHU Méditerranée-Infection, soit efficace contre le Covid. Mais des indices sérieux, si.

La preuve inverse, affirmée fallacieusement par les principales revues médicales n’existe pas d’avantage -et la scandaleuse étude du Lancet n’y change rien.

Avec une question intéressante pour la suite : des mauvaises pratiques comme celle ici du Lancet marchaient sans trop de difficulté tant que cela se faisait dans l’obscurité d’un domaine réservé et donc confidentiel.

Ici, les yeux du monde sont braqués sur les revues et je me demande comment elles s’y prendront pour rendre des comptes sur de tels agissements. En publiant ce papier indigne d’une revue à comité de lecture, The Lancet prend le risque de voir sacrément mise à mal sa réputation.

Une scène surréaliste a été vue sur la chaîne "d'information" BFM, où une médecin du collectif laissons les médecins prescrire s'est fait précipitemment couper la parole alors qu'elle développait dangereusement son propos !

Quant au Dr Philippe Douste-Blazy, ancien ministre de la santé, il a osé évoquer sur la même chaîne non seulement les faiblesses criantes de l'étude du Lancet, mais encore les "logiques criminelles" et l'omerta qui président dans la recherche médicale inféodée aux intérêts pharmaceutiques ! C'est peu dire que le lièvre est en voie d'être soulevé -pas par les médias suisse bien sûr, trop occupés à regarder ailleurs...

La question qu’un peu tout le monde semble pressé de remettre sous le tapis, au-delà de ces événements préoccupants, est en effet bien celle de l’inféodation des politiques de santé (et de l’information) à des intérêts privés. Pour celles et ceux qui s’illusionneraient encore que ce serait mieux chez nous (pouf pouf !) peut-être l’extrait infra du témoignage d’une ancienne Conseillère fédérale en charge de la santé peut soulever utilement un fin briset de doute ?!

News au 28 mai 2020 2763255072

Avec un certain nombre de questions qu'il faudra bien finir par nous poser :

Est-il acceptable que dans nos démocraties bananières (selon l’expression du Pr Murat Kunt) ce soient des entreprises qui tiennent un bras dans le dos des dirigeant(e)s que nous avons élus?

C’est de notre aptitude à oser poser la question que la qualité du monde de demain -et de notre santé- dépendent. Ici et maintenant.

Et ne sommes-nous pas en droit d’exiger que la presse se résolve enfin à jouer son rôle de contre-pouvoir à travers un travail d’information et d’enquête conforme à sa vocation et à sa déontologie -et ce pour quoi nous payons ?

Pour un secteur en grave difficulté (j’en suis le premier navré), elle se tire des rafales de kalachnikov dans le pied avec son attitude d'inféodation et de démission jusqu'à n'être plus qu'un relais de propagande.

Et pouvons-nous exprimer à la RTS qu’étant contraint de la financer mois après mois avec une redevance que j’ai été le premier à défendre, nous sommes en droit d‘attendre d’elle une information pluraliste, étayée, de qualité, et non des communiqués de presse aux bottes des pharmas et des intérêts dominants, dépouillés du moindre sens critique ?!

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Message par Gilbert Chevalier Jeu 28 Mai - 22:41

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