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La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar 2024 - 16:09

5 résultats trouvés pour stopcovid

News au 18 juin 2020

- 7 -

Tag stopcovid sur Catholique-Forum Captur28
Gaëtan Leurent, cryptographe, a écrit:
Je viens de réaliser que #StopCovid semble envoyer tous les contacts au serveur, même ceux qui passent de l'autre côté de la rue. Cela serait en contradiction avec le décret officiel (contacts de 15min à 1m), et violerait le principe de minimisation des données requis par @CNIL et RGPD
https://twitter.com/cryptosaurus6/status/1271500543349764096


Quelles sont exactement les données envoyées au serveur quand un utilisateur se déclare malade ?

1- Tous les contacts croisés pendant les 14 derniers jours, ou

2- Uniquement les contacts avec un risque de transmission, c'est à dire à moins de 1 mètre pendant plus de 15 minutes.

Le décret relatif à StopCovid indique la deuxième option, qui suit le principe de minimisation des données demandée par la CNIL et le RGPD. Cependant, à ma connaissance, la version actuelle de StopCovid utilise la première option. Elle envoie donc une grande quantité de données au serveur qui n'a pas d'intérêt pour tracer la propagation du virus, mais qui pose un vrai danger pour la vie privée.

Est-ce que vous travaillez sur une mise en place de la deuxième option ?

Textes réglementaires

Le principe de minimisation des données du RGPD, mentionné aussi dans l'avis de CNIL voudrait qu'on utilise la deuxième option. C'est aussi ce qui est indiqué dans le décret qui encadre le déploiement de StopCovid :

Pour la mise en œuvre du traitement mentionné à l'article 1er, sont traitées les données suivantes :
[...]

5° L'historique de proximité d'un utilisateur, constitué des pseudonymes aléatoires et temporaires émis via la technologie « Bluetooth » par les applications installées sur des téléphones mobiles d'autres utilisateurs qui se trouvent, pendant une durée déterminée, à une distance de son téléphone mobile telle qu'il existe un risque suffisamment significatif qu'un utilisateur qui serait positif au virus du covid-19 contamine l'autre. Les pseudonymes aléatoires et temporaires sont collectés et enregistrés par l'application sur le téléphone mobile de l'utilisateur. Un arrêté du ministre chargé de la santé, pris après avis de l'Agence nationale de santé publique, définit les critères de distance et de durée du contact permettant de considérer que deux téléphones mobiles se trouvent, au regard du risque de contamination par le virus du covid-19, à une proximité suffisante l'un de l'autre ;

6° L'historique de proximité des contacts à risque de contamination par le virus du covid-19, correspondant aux pseudonymes aléatoires et temporaires enregistrés par l'application dans les quarante-huit heures qui précèdent la date de début des symptômes ainsi que dans la période comprise entre cette date et la date de transfert de l'historique de proximité au serveur central ou, à défaut de renseignement de la date de début des symptômes par la personne dépistée positive, pendant les quinze jours qui précèdent le transfert de l'historique de proximité. Ces données sont transmises par les utilisateurs diagnostiqués ou dépistés positifs au virus du covid-19 qui le souhaitent au serveur central. Elles sont alors stockées sur ce serveur et sont notifiées aux applications des personnes identifiées comme contacts à risque de contamination à l'occasion de leur connexion quotidienne au serveur. Ces personnes identifiées comme contacts à risque de contamination reçoivent alors, par l'intermédiaire de l'application, la seule information selon laquelle elles ont été à proximité d'au moins un autre utilisateur diagnostiqué ou dépisté positif au virus du covid-19 au cours des quinze derniers jours ;


L'arrêté
précise :

Les critères de distance et de durée du contact mentionnés au 5° de l'article 2 du décret du 29 mai 2020 susvisé permettant de considérer que deux téléphones mobiles se trouvent, au regard du risque de contamination par le virus du covid-19, à une proximité suffisante l'un de l'autre sont un contact à moins d'un mètre pendant au moins 15 minutes entre les utilisateurs de l'application « StopCovid ».


Ces textes décrivent clairement la situation 2 : l'application ne traite et stocke que les contacts "à risque de contamination" (point 5°), et en cas de déclaration de maladie, elle ne transmet que les contacts "à risque de contamination" (point 6°). D'après l'arrêté, cela signifie à moins d'une mètre pendant plus de 15 minutes.

L'application StopCovid

Malheureusement, l'application StopCovid utilise apparemment la première option. J'ai fait un test en installant StopCovid sur deux téléphones, et en l'activant une dizaine de seconde avec les deux téléphones dans deux pièces différentes (environ 5 mètres de distance, plus un mur). Quand je me déclare ensuite comme malade, mon appli envoie bien ce contact sur le serveur, alors qu'il n'a aucun intérêt épidémiologique. (Je me déclare évidement avec un faux code de malade, et le serveur refuse mes données, mais cela permet de bien voir ce qui est envoyé).

Ce comportement est aussi confirmé par les Administrateurs StopCovid: robert-server#32 (comment 349485)

« Pour l'instant, le seul calcul effectué sur l'appareil est l'ajustement du RSSI de chaque paquet de salutations avec TX & RX. Il n'y a pas de filtrage. Tous les paquets de salutations sont téléchargés et l'exposition au risque ainsi que le score de risque sont calculés sur le serveur sur la base du modèle statistique développé par Gorce et al.
Désolé pour la confusion (le terme "score de risque" n'était pas approprié). »


Bizarrement, il y a un code dans l'application qui a l'air d'implémenter un algorithme de mesure de distance de Gorce, Egan et Gribonval, mais ce code n'est apparemment pas utilisé par le reste de l'application:
Si ce comportement est confirmé, je pense que c'est en contradiction avec le décret qui encadre l'utilisation de StopCovid, et cela présente un vrai risque pour le serveur d'apprendre le graphe social des utilisateurs.

[Nous voilà renseignés désormais. Un petit conseil : ne téléchargez surtout pas StopCovid !]
par Gilbert Chevalier
le Jeu 18 Juin 2020 - 21:48
 
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Sujet: News au 18 juin 2020
Réponses: 12
Vues: 16005

News au 9 juin 2020

- 8 -

[Ce qu'on pouvait craindre est arrivé, et c'était prévu que cela arrivât : lisez plutôt !]

StopCovid, Health Data Hub :
les données de santé des Français aux mains des Américains ?

Le gouvernement a reconnu que Google disposait de l'adresse IP des téléphones sur lesquels l'application StopCovid est utilisée, et hébergera les données de santé des Français sur des serveurs gérés par Microsoft. Un danger pour la vie privée ?

Le Premier ministre l'avait assuré au moment de présenter le projet : le gouvernement avait selon lui «pris toutes les garanties nécessaires pour que StopCovid respecte les données personnelles et de vie privée de ceux qui l'utilisent». «Son utilisation sera anonyme», avait-il martelé pour rassurer les opposants de cette application de traçage.

Pourtant, comme le révèle l'association de défense des libertés sur internet la Quadrature du Net, un acteur, et pas des moindres, a accès à certaines informations concernant les utilisateurs de l'application : Google.

La raison est simple : le système de vérification Captcha utilisé par StopCovid – qui permet de s'assurer que l'utilisateur est un humain et non robot –, propriété de Google, enregistre l'adresse IP du téléphone. «Cela signifie que potentiellement, Google connaît l'identité de tous les portables qui utilisent StopCovid», résume dans les colonnes du Canard Enchaîné Arthur Messaud, de la Quadrature du Net.

Comme on le craignait hier en lisant l'avis de la CNIL, il semble que #StopCovid intègre bien un mouchard de Google (recaptcha)
https://t.co/QZc6v6Fih5

Si ce mouchard reste dans l'appli finale, @cedric_o aura été bien malhonnête à nous parler de "souveraineté numérique".
pic.twitter.com/2R2fzDokhA
Tag stopcovid sur Catholique-Forum Eza3xh10
— La Quadrature du Net (@laquadrature) May 27, 2020


Interrogé par l'hebdomadaire, un porte-parole du secrétariat chargé du Numérique justifie l'utilisation des services de l'entreprise américaine en expliquant qu'elle est la «seule à fournir ça». «Nous avions prévu de développer un service de Captcha souverain qui sera utilisé dès sa disponibilité dans l'application StopCovid», poursuit-il. En attendant l'hypothétique mise en service d'un Captcha à la française, un million d'utilisateurs ont déjà téléchargé l'application.

Les informations de santé des Français stockées sur des serveurs Microsoft

La problématique de la protection des données de Santé dépasse le simple cadre de l'application StopCovid, comme l'avait souligné il y a quelques semaines le secrétaire d’État chargé du Numérique, Cédric O : «La santé, c'est l'affaire des États, pas des entreprises américaines.» Lire aussi Le face-à-face : Faut-il se méfier de l’application StopCovid ?

Une sortie qui se voulait rassurante mais qui n'a toutefois pas été au-delà de la simple bonne intention. Dans les faits, le gouvernement a en effet décidé d'héberger le Health Data Hub – cette plateforme française chargée de mettre à disposition des scientifiques à des fins de recherche des données très personnelles relevant du secret médical – sur des serveurs... Microsoft.

Une décision qui a fait bondir les acteurs français du secteur, à l'image du fondateur de la société roubaisienne OVHcloud : «C'est la peur de faire confiance aux acteurs français de l'écosystème qui motive ce type de décisions. La solution existe toujours. Le lobbying de la religion Microsoft arrive à faire croire le contraire.» Interrogé au Sénat sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à opter pour une entreprise américaine, Cédric O a soutenu que les solutions françaises ne permettaient pas toutes les analyses scientifiques attendues par les chercheurs.

Plutôt que d'attendre que ces dernières développent des solutions, le gouvernement a donc préféré confier ces données sensibles à Microsoft, avec tous les risques que cela implique. Microsoft peut en effet être légalement contraint de partager ses données avec les autorités américaines. Pas de quoi inquiéter Cédric O pour autant : «Je ne crois pas qu'il y ait de fuites de données.»

Un avis loin de faire l'unanimité, notamment au sein du secteur médical. Interrogé par RT France, le médecin généraliste Karim Khelfaoui avait tiré la sonnette d'alarme début mai : «Si ces données venaient à tomber entre de mauvaises mains, des gouvernements, des banques, des assureurs ou des employeurs, je vous laisse imaginer les conséquences sur la vie quotidienne des personnes.»
par Gilbert Chevalier
le Mar 9 Juin 2020 - 22:31
 
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Sujet: News au 9 juin 2020
Réponses: 12
Vues: 1907

News au 3 juin 2020

- 9 -

Tag stopcovid sur Catholique-Forum Stop-covid

Le gouvernement s’est voulu rassurant, a insisté sur le caractère facultatif de l’application et sur l’anonymat des données collectées. Le Premier ministre affirmait dans son dernier message télévisé : “Stop Covid ne vous géolocalisera jamais”.

Mais quel pourrait bien être l’intérêt de ces données anonymisées, hormis d’inciter les Français à se faire tester, pour alimenter la “base centralisée de données” évoquée par Édouard Philippe ? 

Le questionnement est permis. Même plus que permis, il est nécessaire.

[size=24]Premier motif de préoccupation : la collecte de données comme fin en soi
[/size]

Dans une allocution du 28 avril, Édouard Philippe disait déjà :
“La doctrine voulait qu’une fois l’épidémie passée en phase 3, on ne teste plus que les malades hospitalisés pour suspicion de Covid-19. Les temps ont changé, la doctrine de l’OMS aussi. À la sortie du confinement, nous serons en capacité de massifier nos tests. Nous nous sommes fixés l’objectif de réaliser au moins 700 000 tests virologiques par semaine au 11 mai.”


Mais en bonne logique, si la doctrine avait pu être changée dans le sens d’une intensification du dépistage entre mars et avril, qu’est-ce qui empêchait de la modifier de nouveau en fin d’épidémie pour abandonner un traçage de contacts que plus rien ne justifiait d’un point de vue médical ? 

Or tout au contraire, le 4 mai en pleine décrue, le Premier Ministre avait à nouveau insisté sur l’impératif de traçage lors de la présentation de sa stratégie nationale de déconfinement au Sénat :
“Les tests virologiques seront le fer de lance de notre stratégie de dépistage. Nous voulons, nous devons, tester tous ceux qui présenteront des symptômes similaires à ceux du Covid- 19 et leurs contacts, qu’ils soient symptomatiques ou non.

À chaque cas nouveau correspondra en moyenne le test d’au moins 20 à 25 personnes l’ayant croisé dans les jours précédents. Nous nous sommes donc fixé l’objectif de réaliser au moins 700 000 tests virologiques par semaine, à partir du 11 mai”.


Deuxième motif de préoccupation : le secret des données

Si l’application StopCovid est en effet facultative, sa mise en œuvre laisse néanmoins subsister quelques zones d’ombre relatives au secret des données collectées.

Le site du ministère indique qu’à partir du 2 juin il sera possible de télécharger et d’installer l’application StopCovid :
“Si vous avez téléchargé l’application sur votre téléphone, vous êtes informé lorsque vous avez été en contact rapproché (à moins d’1 mètre de distance pendant au moins 15 minutes) avec une personne (par exemple dans les transports en commun ou dans un commerce), qui vient d’être testée positive et qui est aussi utilisatrice de l’application”.


Toutes les données échangées seront pseudonymisées, avait en outre affirmé le Premier ministre dans son allocution télévisée aux Français du 28 mai.

Un groupe citoyen appelé Quadrature du Net a tweeté quelques objections mardi dernier, après avoir décelé la présence d’un “mouchard de Google” dans le code généré par l’application pour usage par la personne diagnostiquée positive.
“Comme on le craignait hier en lisant l’avis de la CNIL, il semble que #StopCovid intègre bien un mouchard de Google (recaptcha), visible en suivant ce lien :https://t.co/QZc6v6Fih5?amp=1

Si ce mouchard reste dans l’appli finale, @cedric_o aura été bien malhonnête à nous parler de “souveraineté numérique”.”


La CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) avait insisté pour qu’il ne soit pas possible d’établir de lien entre les identifiants cryptés éphémères et l’identité des utilisateurs de l’application, pour toute information transmise à la plate-forme gouvernementale.

L’on se souviendra dans ce contexte de la controverse qui avait opposé Cedric O, Secrétaire d’État chargé du Numérique, et les deux géants du tech, Apple et Google, qui voulaient que toutes les données émises et reçues au moyen de l’application de traçage numérique soient conservées uniquement sur les téléphones mobiles de leurs clients, sans référentiels de données ni outils centralisés et ce, pour des motifs de confidentialité. La France avait estimé que cela empêcherait l’analyse, par le gouvernement, des points chauds et des taux d’infection et elle voulait que les données sous forme anonymisée soient envoyées des mobiles vers une plateforme centrale gérée par elle. Comme le rapportait Bloomberg le 20 avril dernier, Cédric O s’était heurté au refus d’Apple d’“éliminer un obstacle technique” lié au fonctionnement de Bluetooth qui, disait-il, “freinait la mise en œuvre du type d’application que le gouvernement projetait”. 

Le débat sur la protection de la vie privée avait éveillé des craintes que le type d’applications développées et déployées par les gouvernements ne deviennent une forme de surveillance. Il y avait eu des protestations, qui avaient encore durci l’attitude d’Apple et de Google en matière de protection des données.

La semaine dernière, Apple a lancé sa mise à jour iOS 13.5, qui comprend une nouvelle fonction de notification d’exposition au Covid. 

Le site gouvernemental français indique que son application SopCovid fonctionnera indépendamment de l’application d’Apple. Mais il faudra voir à l’usage comment elle s’imbriquera avec cette nouvelle mise à jour IOS 13.5. 

En attendant, il est plus prudent de ne pas la télécharger et de veiller, dans les réglages de l’appareil, à ne pas permettre les mises à jour automatiques ou “push”. Surtout pour les mobiles de type Androïd, pour lesquels un retour d’expérience préliminaire a indiqué que des mises à jour auraient été automatiquement lancées par Google.

[size=24]Le troisième motif de préoccupation : l’atteinte possible au secret médical
[/size]

Selon les propos du Premier ministre et sur la base des informations publiées sur le site du gouvernement, lors de l’exploitation des données des personnes infectées, des personnes non habilitées pourraient être informées du statut viral des patients. Il s’agit certes d’un risque  concernant surtout les données non anonymisées récoltées par le dispositif d’enquêtes sanitaires manuelles, mais l’application StopCovid risque d’élargir ce risque à de nouvelles données si l’anonymisation ne s’avère pas d’une étanchéité à toute épreuve.
 
Dans son allocution du 28 avril, Edouard Philippe annonçait la constitution de “brigades chargées de remonter la liste des cas contacts, de les inviter à se faire tester”. Elles auraient “accès à des données médicalisées”, quoique constituées de “personnels qui ne seront pas tous médecins”.

Le site de data.gouv.fr, plateforme ouverte des données publiques françaises de l’Agence nationale de Santé publique, établissement sous tutelle du Ministère de la Santé, nous apprend que les données recueillies incluront “le résultat biologique, l’âge, le sexe et le département du patient ou du laboratoire préleveur”.

Le site gouvernemental dédié au dépistage du coronavirus indique que les seuls tests fiables et recommandés pour le dépistage sont “les tests virologiques (RT-PCR)” qui se font grâce à un “prélèvement par voie nasale”, mais sans nous renseigner davantage sur ce prélèvement.

L’AIEA, l’agence onusienne experte dans le domaine des applications médicales du nucléaire, explique plus en détail sur sa page que le test PCR consiste à prélever un échantillon du matériel génétique d’une personne et à “en extraire l’ARN qu’il contient”. L’ARN ainsi extrait “contient à la fois le matériel génétique de la personne et l’ARN du virus, si virus il y a”. L’ARN est alors converti en ADN, par voie de transcription inverse, pour pouvoir y rechercher ensuite les traces du virus qui sera mêlé au matériel génétique du patient, s’il est infecté en ce moment-là.  

Toute personne qui se fait tester doit donc s’attendre à ce que ses données ADN soient accessibles à un personnel non médical. Et les personnes qui auront téléchargé l’application StopCovid, et qui ne sont peut-être pas à l’abri de dérapages dans l’anonymisation de leurs données, feront face au même risque.

[size=24]Quatrième préoccupation : le timing de cette application StopCovid
[/size]

Il est en effet légitime de se poser des questions sur l’utilité réelle d’un outil électronique qui est introduit en fin d’épidémie.

Servira-t-il pour de futures épidémies? L’“éphémère” est-il en train de s’installer dans la durée, de se normaliser ? L’on semble là toucher au cœur du problème. 

“Les interventions d’urgence sont rarement aussi éphémères que l’urgence qui les déclenche “, a déclaré Albert Fox Cahn, directeur exécutif du projet de surveillance technologique aux États-Unis. “La menace de Covid-19 ne va pas s’en aller comme elle était venue”.

Tout d’abord, il faut savoir que l’idée d’un “traçage de contacts” n’est pas nouvelle ni, surtout française: le terme a été inventé dès 1931.

Un coup d’œil lancé Outre-Atlantique pour voir ce qui s’y trame permet de se faire une idée plus claire des enjeux.

L’étude de deux documents de la Fondation Rockefeller, l’un du 21 avril 2020, l’autre de 2010 et donc pré-existant à la “pandémie”, sont édifiants à cet égard.

L’étude de 2010 présentait quatre scénarios de réactions possibles à une pandémie ou à tout autre événement catastrophique. L’un de ces scénarios, décrit à la page 18 et suivantes, est le “Lock Step Narrative” ou réponse coordonnée de type autoritaire. Il ressemble à s’y méprendre au verrouillage auquel se sont prêtés la plupart des États cette année, de plus ou moins bonne grâce et plus ou moins en même temps, mettant la moitié de la planète en résidence forcée.

Plus récemment , le 21 avril 2020, la Fondation Rockefeller publiait une autre étude intitulée “Plan d’action national de dépistage du Covid-19 – Mesures pragmatiques pour rouvrir nos lieux de travail et nos communautés”. Sa synthèse est consultable ici.

Il s’agit en fait d’un guide stratégique pour la création d’une colossale base de données ADN. Le Plan prévoit que les informations personnelles sur l’état de santé et les activités des gens resteront confidentielles “autant que faire se peut”. Elles seront cependant toutes centralisées dans une plate-forme numérique cogérée par l’État fédéral et par des sociétés privées

Le document du 21 avril 2020 admet même avec une certaine franchise que “la Fondation Rockefeller existe pour des moments comme celui-ci”. 

On pense ici à ID2020, alliance de partenaires publics-privés et utilisant la vaccination généralisée comme plateforme pour l’identification numérique, alliance comprenant la Fondation Rockefeller, Microsoft, GAVI (Global Alliance for Vaccines and Immunization), Accenture, Ideo et des agences onusiennes. ID2020 a été intégré aux objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 de l’ONU, et devrait être parachevé à l’horizon 2030.

Le plan Rockefeller demande que tous les Américains soient testés et tracés: à raison d’un million par semaine pour commencer, puis trois et enfin 30 millions (le “plan 1-3-30”). L’objectif final, à atteindre dans le courant d’une année, est de soumettre à des tests Covid-19 pas moins de 30 millions de personnes par jour et ce, jusqu’à ce que chaque Américain ait été incorporé à la mégabase de données. Apple et Google sont associées à cet effort en intégrant un logiciel de traçage utilisant la technologie Bluetooth à leurs téléphones portables (l’API). Facebook également. (p.26).

Mais il ne s’agit pas uniquement de mesures sanitaires. Le Plan, auquel ont contribué certaines des plus prestigieuses universités (Harvard, Yale, John Hopkins et autres),  préfigure un véritable modèle social hiérarchisé et militarisé.   Au sommet : le “Conseil de contrôle de la pandémie, analogue au Conseil de guerre que les États-Unis créèrent à la Seconde guerre mondiale”.

Le “Conseil de contrôle de la pandémie” est aussi autorisé à créer un “Corps de réponse à la pandémie” : une force spéciale avec un personnel de 100-300 mille membres, recrutés parmi les volontaires des “Peace Corps” et des “Americorps” (officiellement créés pour “aider les pays en voie de développement”) et parmi les militaires de la Garde Nationale.

Tel est en essence le plan que la Fondation Rockefeller se propose de mettre en œuvre aux États-Unis et ailleurs, au nom du “contrôle du Covid-19”, dont le taux de mortalité est celui de la grippe saisonnière.

Il est évident que pareille structure n’est pas une chose que l’on met en place pour aussitôt la démanteler. Bien plutôt un projet de société qui s’inscrit dans la durée. Or quoi de mieux qu’une pandémie déclarée, avec ses possibles 2ème ou 3ème vagues, pour déployer sur l’ensemble de la planète un “Nouvel Ordre Mondial” ? 

On a pu constater avec quelle rapidité un appareil de guerre s’est simultanément mis en place ailleurs, y compris en France, avec drones sillonnant le ciel de certaines villes, équipes médicales et forces spéciales, conseils de ceci ou de cela…Le plus effarant, c’est la facilité avec laquelle les populations se sont pliées à leur soudaine privation de liberté et à la nouvelle normalité incarnée par un état de surveillance orwellien.

Il est des réflexes qui ne se perdront plus.

Comment ne pas se rappeler le mot de George Soros, un autre milliardaire “philanthrope”, lors d’une interview donnée le 11 mai dernier à une revue allemande? Il voyait dans le Covid-19  “la crise de sa vie entière“, celle qu’il avait pressentie dès avant sa survenance et qui rendait possible l’inconcevable: la refonte globale de notre modèle de société.
Tag stopcovid sur Catholique-Forum Ezm5xz10
par Gilbert Chevalier
le Mer 3 Juin 2020 - 22:30
 
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Sujet: News au 3 juin 2020
Réponses: 14
Vues: 1809

News au 2 juin 2020

- 4 -
STOP-COVID-ESPION

[Je viens de tomber sur ces tweets qui ont l'air dans dire long : à vous de juger !]

J'espère que le code du serveur de #StopCovid a été corrigé AVANT la supposée mise en production de ce jour.


J'ai eu le malheur de regarder le code du serveur de l'appli #stopcovid, mes yeux saignent. En vrac on trouve une passphrase encryptionnée en base64 (c'est certainement plus sékiour), un coding style horrible, du random -1, et autres joyeusetés illustrées ci-après.

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 111

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 210

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 311

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 410

Concernant la passphrase encodée en base64, c'est par ici :

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 511

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 610

Tag stopcovid sur Catholique-Forum 710

On ne sait pas si le retard est dû à la publication de l'application mobile et/ou à la mise en production du serveur associé.
( https://twitter.com/U039b/status/1267781760538066944 )

#StopCovid recherche un développeur expérimenté de toute urgence ! Contact : @cedric_o
( https://twitter.com/StopCovidApp/status/1267777722845184002 )




#StopCovid sur Android https://play.google.com/store/apps/details?id=fr.gouv.android.stopcovid
Quand je vous disais 1° que cela avait été validé 2° que les services avaient à l'instant pressé le bouton #Stopcovid #Android

- Et le rapport de @ExodusPrivacy qui va bien : https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/reports/133 (*)

Petit point sur les permissions :
- CAMERA : pour scanner les qr-codes
- FINE_LOCATION : pour utiliser le BLE (Bluetooth Low Energy)

( https://twitter.com/U039b/status/1267818920599158787 )


(*)
StopCovid

Version 1.0.0 - voir les autres versions
 Rapport créé le 2 juin 2020 13:55  
Voir sur Google Play


0 pisteur


Nous n’avons pas trouvé la signature de pisteurs que nous connaissons dans l’application.
L’application pourrait contenir un ou plusieurs pisteurs que nous n’avons pas encore identifiés.
Un pisteur est une partie du logiciel dédiée à la collecte de données sur vous et vos usages. En savoir plus...


11 permissions


Nous avons trouvé les permissions suivantes dans cette application :

 !  ACCESS_COARSE_LOCATION accéder à votre position approximative (selon le réseau)

 !  ACCESS_FINE_LOCATION accéder à votre position précise (GPS et réseau)

ACCESS_NETWORK_STATE afficher les connexions réseau

BLUETOOTH Associer à appareils Bluetooth

BLUETOOTH_ADMIN Accéder aux paramètres Bluetooth

 !  CAMERA prendre des photos et enregistrer des vidéos

FOREGROUND_SERVICE exécuter un service de premier plan

INTERNET bénéficier d'un accès complet au réseau

RECEIVE_BOOT_COMPLETED s'exécuter au démarrage

REQUEST_IGNORE_BATTERY_OPTIMIZATIONS demander à ignorer les optimisations de batterie

WAKE_LOCK empêcher le téléphone de passer en mode veille

L'icône  !  indique un niveau 'Dangereux' ou 'Spécial' d'après les niveaux de protection de Google.  
Les permissions sont les actions que l’application peut effectuer sur votre téléphone. En savoir plus...


Et après ?


Si cette application ne respecte pas suffisamment votre vie privée à votre goût, des alternatives existent !

Ce rapport liste les signatures des pisteurs que nous avons trouvés par l’analyse statique de cet APK. Cela ne constitue pas une preuve de l’activité de ces pisteurs.

L’application pourrait contenir un ou plusieurs pisteurs que nous n’avons pas encore identifiés.
Si vous avez des doutes au sujet de ce rapport, contactez-nous à [email=contact@exodus-privacy.eu.org?subject=Exodus - Question about report 133088]contact@exodus-privacy.eu.org[/email].


Signée par


Empreinte : 244cda38ea95c2093fad5f46805a02663c4ca8ff

Émetteur : Common Name: Android, Organizational Unit: Android, Organization: Google Inc., Locality: Mountain View, State/Province: California, Country: US

Sujet : Common Name: Android, Organizational Unit: Android, Organization: Google Inc., Locality: Mountain View, State/Province: California, Country: US

Série : 585791372283291160683854710101497312356985545148
( https://reports.exodus-privacy.eu.org/fr/reports/133088/ )

Tag stopcovid sur Catholique-Forum Stopco10
Tag stopcovid sur Catholique-Forum Stopco10
par Gilbert Chevalier
le Mar 2 Juin 2020 - 16:42
 
Rechercher dans: 2020
Sujet: News au 2 juin 2020
Réponses: 12
Vues: 1770

News au 20 mai 2020

- 8 -

[Pour bien comprendre ce qui est dit ci-dessous, il faut interpréter à l'envers tout ce que ce mec rabote (c'est le même radoteur qu'à l'article précédent).]

« #StopCovid n’est qu’un outil numérique éventuel au service des prises en charge, mais il ne s’agit pas en soi d’un dispositif de suivi des contaminations. »
(qualité du mec : Patrick Bouet, président du Conseil national de l'Ordre des médecins)

>>> STOP-COVID : Le TRAÇAGE ANONYME, DANGEREUX OXYMORE
par Gilbert Chevalier
le Mer 20 Mai 2020 - 22:38
 
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Sujet: News au 20 mai 2020
Réponses: 11
Vues: 1138

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