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Vivre sans la Sainte Messe.

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Message par Gabrielle.RJ Mer 14 Nov - 15:02

Certaines choses dans la vie sont trop belles pour êtres oubliées, tel l'amour d'une mère, mais la plus belle chose qui se soit produite, la plus grande bénédiction qui ait jamais été accordée à la terre, ce fut cette visite du Fils de Dieu, sous la forme d'esclave, et dans la condition d'homme. Sa vie, plus que toute autre vie, est trop belle pour être oubliée; et c'est pourquoi nous conservons précieusement la divinité de ses paroles dans la Sainte Écriture et perpétuons la charité de ses œuvres dans nos actions quotidiennes. Il est difficile de comprendre comment l'homme d'aujourd'hui en est venu à mépriser ou ignorer cette Incarnation du Fils de Dieu: mystère d'iniquité qui laissera toujours l'esprit des fidèles serviteurs du Christ dans un étonnement douloureux et, jusqu'à la fin des temps, le cœur de ceux qui Lui ont juré fidélité s'écriera, en pleurant: " L'amour n'est pas aimé"


Malgré l'homme, le Calvaire est et restera toujours une réalité. Si importants que furent les discours et les gestes du Christ, ils ne caractérisent cependant pas pleinement la Divinité. L'acte le plus sublime dans l'histoire du Christ reste sa mort. La mort prend toujours de l'importance puisqu'elle est une destinée; de toutes les morts qu'ait enregistrées l'histoire humaine, il n'en est pas de plus célèbre que celle du Christ. Tous ceux qui sont nés, avant ou après Lui, sont venus sur la terre pour vivre; Notre Seigneur, au contraire, y est apparu pour mourir; sa mort fut le couronnement de sa vie.


Si, par conséquent, la mort fut le moment suprême pour lequel a vécu Jésus, elle était donc l'événement par excellence dont Il voulut que l'humanité se souvint; Il a demandé que les hommes se souviennent à tout jamais de sa mort: "Ceci est mon corps...ceci est mon sang ...faites ceci en mémoire de moi" ; c'est ainsi qu'Il représenta sa mort qui devait arriver le lendemain après-midi à deux heures.


L'Église fondée par le Christ n'avait pas simplement conservé intact le dépôt de ses paroles et le récit de ses miracles; elle l'avait pris au sérieux aussi quand Il a dit:" Faites ceci en mémoire de moi."  Et cette action sainte, par laquelle elle actualisait sa mort sur la croix, était le saint sacrifice de la messe. Pour nous, cette réalité visible est disparue. Poignardée en plein cœur, l'Église, notre Mère, ne peut plus assurer à ses enfants la réception sacramentelle; trahie par ses fils choisis à la dignité du sacerdoce, elle ne trouve plus de mains légitiment consacrées qui veulent bien servir à Jésus pour perpétuer son sacrifice. Dieu a tourné, si je puis dire, le dos au monde; le ciel s'est fermé, à nouveau, comme jadis avant la rédemption. 


Qu'advient-il dans tout cela de nous, nous qui, par une grâce divine, avons résisté au pacte du silence maudit? Dieu ne nous a pas abandonnés ; la grâce divine qui nous fait vivre, ne nous vient plus de la réception des sacrements mais par un canal tout à fait extraordinaire. 


On peut se demander si c'est la première fois que des chrétiens sont maintenus en vie, spirituellement, par ce canal extraordinaire, je ne le pense pas. L'histoire tumultueuse de l'Église nous montre, qu'avant nous, Dieu a donné la vie surnaturelle, sans passer par les sacrements visibles; pensons au Japon, à nos frères de cette contrée si éloignée, qui ont vécu et gardé la foi pendant 350 ans, sans prêtre, sans sacrements; pensons aussi à nos frères qui ont vécu sous des régimes totalitaires, sans sacrements et qui, heureux sont-ils! ont versé leur sang pour rester fidèles à  Jésus et à son Église. 


Nous n'inventons rien quand nous disons que nous communions à la vie divine par un canal invisible extraordinaire. Comme fils fidèles de l'Église, nous devons avoir une dévotion particulière pour le saint sacrifice de la messe; il est le trésor pour lequel nous avons juré de donner notre vie; il est le plus beau de tous les gestes d'amour que la terre ait connus; il est le plus pur de tous les actes; il est notre vie, notre passion, notre consolation et, en même temps, notre souffrance puisque, en son nom et pour son respect et sa vénération, nous avons choisi d'être les exclus, les maudits, les fous de ce siècle.

à suivre
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Message par Gilbert Chevalier Mer 14 Nov - 15:42

Merci, chère Gabrielle, de ton texte qui est à suivre et dont je viens de prendre connaissance par hasard puisque je n'en ai pas été averti : encore des réglages à faire dans lesquels je ne comprends pas tripette ! Mais je vais tâcher de m'en dépatouiller.

Cette parenthèse mise à part, je voudrais te demander quelque chose, si cela est possible bien sûr. Tu te demandes quoi, bien entendu. C'est tout simplement ton émouvant témoignage qui est dans une certaine revue que tu connais : il est tellement édifiant que si tu arrives à le mettre sur le net, cela fera du bien à tout le monde.

Excuse-moi d'avoir interrompu ta méditation.


Dernière édition par Gilbert Chevalier le Jeu 15 Nov - 10:00, édité 1 fois
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Message par Gabrielle.RJ Mer 14 Nov - 19:06

Gilbert Chevalier a écrit:Merci, chère Gabrielle, de ton texte qui est à suivre et dont je viens de prendre connaissance par hasard puisque je n'en ai pas été averti : encore des réglages à faire dans lesquels je ne comprends pas tripette ! Mais je vais tâcher de m'en dépatouiller.

Cette parenthèse mise à part, je voudrais te demander quelque chose, si cela est possible bien sûr. Tu te demandes quoi, bien entendu. C'est tout simplement ton émouvant témoignage qui est dans une certaine revue que tu connais : il est tellement édifiant que si tu arrives à le mettre sur le net, cela fera du bien à tout le monde.

Excuse-moi d'avoir interrompu ta méditation.
Je vais faire mon possible pour le remettre.

Il y a un bout de temps que j'avais écris Vivre sans la Sainte Messe, j'espère qu'il te consolera.

Pour ton intervention, pas de trouble, un forum se doit d'être interactif le plus possible.
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Message par Gilbert Chevalier Mer 14 Nov - 21:00

Gabrielle.RJ a écrit:Je vais faire mon possible pour le remettre.

Il y a un bout de temps que j'avais écris Vivre sans la Sainte Messe, j'espère qu'il te consolera.

Pour ton intervention, pas de trouble, un forum se doit d'être interactif le plus possible.

Tu as raison, interactif ! Mais pour cela il faut des actifs Smile ! Car lorsque je vois la plupart des forums, ce sont des passifs. C'est que, vois-tu, les réseaux sociaux ont tout piqué et les forums ont été délaissés, et cela est général.

Je suis bien content que tu vas essayer de poster ton témoignage, et ce que tu me dis de ta méditation flower prouve que tu ne restes pas inactive ; moi c'est pareil : je fais plein de choses et je me dis qu'il faut les faire connaître par l'intermédiaire du net, et c'est ce que je fais. Mais le truc qui me tient le plus à cœur, c'est le Chapelet quotidien, car dans la pénurie de Sacrements où l'on est, c'est notre seul soutien. Oui oui, ma chère Gabrielle, c'est notre seul soutien !

A plus !

(N'oublie pas la suite de ta méditation Wink )
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Message par Gabrielle.RJ Jeu 15 Nov - 13:32

Un chrétien qui n'a pas la le culte de la sainte messe n'est pas un chrétien; c'est un renégat qui appelle sur lui la malédiction de Dieu. Aujourd'hui, les ennemis de Dieu sont nombreux; parmi ces ennemis, les plus dangereux, les plus cruels pour le cœur de Dieu sont les prêtres qui, tout en se prétendant catholiques, souillent leur autel avec la prostituée de Rome et osent offrir à Dieu le Père les immondices de leurs souillures, car leur chaire, du haut de laquelle retentit les paroles de Notre Seigneur, ne les unit pourtant pas à Lui; un jubé, d'où s'envolent en douces mélodies de délicats sentiments, ne les rapproche pas plus de la croix du Christ que de la houppe de ses vêtements. Un temple où ne se célèbre pas sans compromis avec Satan le sacrifice du Calvaire, est un temple qui ne fait plus de sens et qui n'a plus de raison d'être; il n'est plus bon qu'à encourir l'indignation de Dieu.

Est-ce que la sainte messe se célèbre encore dans le monde dans une manière qui est agréable à Dieu ? Voilà une question bien douloureuse et il est difficile d'y répondre. Si cette célébration existe, Dieu sait que de tout notre âme nous nous y unissons avec foi, respect, amour et vénération; nous baisons aussi, avec crainte, ce lieu béni qui abrite le Tout-Puissant. Il est quelque fois troublant de penser que, peut-être, le sacrifice de la messe n'est plus nulle part sur cette terre dégénérée; si cela était, il faut nous rappeler que la première messe qui fut célébrée fut celle que Notre Doux Sauveur célébra sur le Calvaire et que cette messe est constamment devant la Face du Père Éternel; elle est, pour Lui, un éternel présent et en la contemplant, Il contemple et aime tous ceux qui s'y unissent. En nous unissant à Jésus au Calvaire, nous perdons, en un certain sens, notre individualité propre; nous unissons notre intelligence, volonté, cœur, âme, corps et sang si intimement au Christ, que le Père Céleste ne nous voit pas tant nous, avec nos imperfections, mais bien plutôt Il nous voit en Lui, son Fils bien-aimé en qui Il se complaît.

Ce qui importe maintenant, c'est que nous adoptions une attitude mentale juste à l'égard de la messe sèche et que nous nous rappelions ce fait important: que le sacrifice de la Croix n'est pas un événement qui a eu lieu mais un événement qui est éternellement présent. Le Calvaire est de tous les temps et de tous les lieux! Voilà pourquoi, lorsqu’il gravit les hauteurs du Calvaire, il était à propos que Notre Seigneur fût dépouillé de ses vêtements: Il sauverait le monde sans la livrée d'un monde fugitif. Ses vêtements étaient d'une époque précise, puisqu'ils le localisaient et l'identifiaient comme un habitant de la Galilée. A présent qu'on L'en dépouille et qu'on L'a totalement dépossédé de tout bien terrestre, Il n'appartient plus ni à la Galilée, ni à une province romaine, mais au monde entier. Il devient l'universel pauvre homme, le pauvre cosmopolite, n'appartenant à aucun peuple mais à tous les hommes. Tant qu'il y aura des péchés dans le monde, la crucifixion restera de l'actuel. 

Voilà pourquoi le Calvaire est d'actualité, pourquoi il est un carrefour, encore aujourd'hui. Voilà pourquoi, en un certain sens, les cinq plaies sont encore vives. Voilà pourquoi enfin, malgré la perfidie des hommes d'Église, la souffrance peut encore servir de prime de Rédemption et pourquoi des gouttes de Sang divin coulent encore sur nos âmes. On ne peut échapper à la croix, même pas en la niant comme le font les modernistes; même pas en vendant le Christ comme l'on fait les prêtres; même pas en le crucifiant comme le fit le sinistre concile de Montini. Nos yeux à tous y sont rivés: ou dans l'extase de l'étreinte amoureuse ou bien dans l'effroi d'un cauchemar.

Mes amis, figurons-nous donc le Christ, Grand Prêtre, quittant la sacristie du ciel pour l'autel du Calvaire. Déjà, Il s'est revêtu des ornements de notre nature humaine; Il a pris le manipule de notre souffrance, l'étole du sacerdoce et Il a endossé la chasuble de la croix. Le Calvaire est sa cathédrale et le rocher du Calvaire, sa pierre d'autel. Le soleil flamboyant remplace la lampe du sanctuaire; Marie et Jean servent d'autels latéraux. L'hostie, c'est son Corps et le vin son Sang. Il se tient droit entre ciel et terre comme prêtre et pourtant, comme victime, prostrée. Agenouillons-nous en silence mes frères, sa messe va commencer.
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Message par Louis Jeu 15 Nov - 17:06

Gilbert Chevalier a écrit:Mais le truc qui me tient le plus à cœur, c'est le Chapelet quotidien, car dans la pénurie de Sacrements où l'on est, c'est notre seul soutien. Oui oui, ma chère Gabrielle, c'est notre seul soutien !



La sainte Vierge révéla un jour, au bienheureux Alain de la Roche, qu'après le saint sacrifice de la messe, qui est la première et la plus vive mémoire de la passion de Jésus- Christ, il n'y avait point de dévotion plus excellente et plus méritoire que le Rosaire, qui est comme une seconde mémoire et représentation de la vie et de la passion de Jésus-Christ.
 
 
(S. Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver.)



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Message par Gilbert Chevalier Jeu 15 Nov - 17:32

Louis a écrit:
La sainte Vierge révéla un jour, au bienheureux Alain de la Roche, qu'après le saint sacrifice de la messe, qui est la première et la plus vive mémoire de la passion de Jésus- Christ, il n'y avait point de dévotion plus excellente et plus méritoire que le Rosaire, qui est comme une seconde mémoire et représentation de la vie et de la passion de Jésus-Christ.
 
 
(S. Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret Admirable du Très Saint Rosaire pour se convertir et se sauver.)


Comme quoi je ne me suis pas trompé Wink Il me semble que tu as mis cette belle parole ailleurs, n'est-ce pas ? Smile
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Message par Gabrielle.RJ Ven 16 Nov - 13:04

"Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font."

CONFITEOR

Notre Seigneur commence sa messe avec le Confiteor. Mais il diffère du nôtre: Il n'a aucun péché à accuser. Il est Dieu et, par conséquent, sans péché. Son Confiteor ne demande aucune rémission des péchés pour Lui, mais pour les hommes.

Tout autre que Lui aurait crié, maudit ses bourreaux quand les clous s'enfonçaient dans ses mains et ses pieds. De ses lèvres,  ne jaillissent aucune parole de rancœur; Il ne murmure aucune prière pour obtenir la force de supporter ses souffrances. L'Amour Incarné oublie l'insulte et la douleur; Il nous révèle quelque chose de la hauteur, de la profondeur, de largeur de ce prodigieux amour de Dieu, en cette récitation de son Confiteor.


Nous puisons nos prières d'angoisses dans les profondeurs de nos conscience coupables. Lui a puisé son silence dans son innocence absolue. Ce seul mot "pardonnez" démontre sa Divinité. Quand on nous injurie ou qu'on nous accuse à tort, nous disons: "il aurait dû savoir mieux", mais quand nous péchons contre Dieu, Lui, trouve une excuse pour le pardon: notre ignorance: "ils ne savent ce qu'ils font". 


Il n'y a pas de rédemption pour les anges déchus. Pourquoi? Parce qu'ils savaient ce qu'ils faisaient: leur décision était irrévocable et éternelle. Chez nous c'est différent. En raison de la fragilité de notre nature et des ténèbres qui voilent notre esprit, nous ne saisissons pas toute l'horreur et les conséquences du péché, c'est pour cette raison que nous pouvons entendre le Sacré Cœur dire, dans son Confiteor, "pardonnez-leur".


Ces paroles, et gravons bien ceci en nos cœurs, ne constituent pas une excuse pour pécher davantage, mais un motif de contrition et de pénitence. Pardonner, ce n'est pas nier le péché. La négation du péché est une des graves hérésies du monde moderne. Encouragés par des prêtres trop lâches pour vivre une vie de sainteté et de renoncement, les gens ont trouvé, avec l'appui du clergé, une explication disculpante de leurs péchés. Ils les attribuent volontiers à un accident dans le processus d'évolution, ou à la survivance de quelqu'ancien tabou; il les casent dans les classifications de son verbiage psychiatrique. 


Notre Seigneur nous rappelle, pourtant, qu'il est la plus terrible des réalités. Car, s'il en était autrement, pourquoi le péché fixerait-il l'Innocence même à une croix? Pourquoi s'associerait-il des compagnons tels que l'aveuglement, le compromis, la lâcheté, la haine, la cruauté? Une abstraction ne pourrait faire cela, mais l'homme pécheur le peut. Désormais, aucun homme, encore digne de ce nom, ne peut regarder un crucifix et se dire que le péché ce n'est pas grand-chose. Satan, dans sa haine de Dieu, a fait disparaître de partout le crucifix et la première place où il fut mis au rancart fut dans les églises, car, dans leur folie destructrice, les prêtres ont voulu effacer du regard des hommes la souffrance du Crucifié: le monde ne devait plus se souvenir du prix du péché.


Le Confiteor du Christ est la plus belle, la plus noble et la plus consolante des prières que le monde ait entendue. Ce mot "pardonnez", qui retentit sur la croix en ce jour où le péché s'est cabré dans toute son arrogance, pour ensuite retomber, vaincu par l'amour, combien de cœurs veulent l'entendre; combien d'âmes ont soif de cette parole de miséricorde? Un tout petit troupeau, si petit qu'on a peine à le voir au milieu de cette meute de loup qui prétend n'avoir pas besoin de pardon. Le plus terrible, c'est que, dans cette négation du besoin de pardon, l'homme pèche contre l'Esprit-Saint car, comment pourra t-il se repentir d'une chose en laquelle il ne croit plus : c'est à dire le péché? Comment se frappera t-il la poitrine et implorera t-il la miséricorde Divine puisque, selon lui, il a tous les droits et  toutes les libertés et que personne, pas même Dieu, ne peut lui interdire quoique ce soit? 


Mes amis, nous sommes en face d'une tragédie spirituelle incroyable : l'humanité, avec, en tête, un clergé apostat, marche vers la damnation éternelle par l'impénitence finale.


Gardons nos yeux tournés vers le Christ en Croix et supplions-Le, en larmes, de faire retentir, jusqu'à la fin de notre vie, Son Confiteor, car nous ne sommes que de pauvres pécheurs qui avons un besoin pressant et de chaque instant de ce "Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font".
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Message par yacoub Ven 16 Nov - 15:49

Bienvenue Louis

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Signature - Nouveau sujet, vérifier dans "Recherche" s'il n'existe pas. Il faut qu'il soit bien étoffé, un titre explicite, bien détaillé avec des preuves fiables et vérifiables
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Message par Gabrielle.RJ Sam 17 Nov - 14:10

En vérité je te le dis, aujourd'hui même tu seras avec moi au paradis"


OFFERTOIRE


Voici maintenant l'Offertoire de la messe de Notre Seigneur, Il s'offre Lui-même à son Père Céleste. Cependant, pour nous rappeler qu'Il ne s'offre pas seul mais en union avec nous, Il unit à son offrande l'âme du larron, à sa droite.

Pour ajouter à l'ignominie de la croix, les juifs ont fait crucifier deux bandits avec Jésus, "il les a fréquentés durant sa vie, allant même jusqu'à dire que ces gens nous précéderaient dans le royaume eh bien ! qu'il meure donc entouré de ses amis!" Mais Dieu, qui seul peut tirer du bien d'un mal, va faire tourner à sa gloire cette situation humiliante et, de ces deux larrons, compagnons de supplice, Il fait le symbole des brebis et des boucs qui se tiendront, les uns à sa droite, les autres à sa gauche, quand Il apparaîtra sur les nuées du ciel, avec sa croix triomphale, pour juger les vivants et les morts.

Tout d'abord les deux larrons se riaient de Lui, puis Dismas tourna la tête vers le Christ et lut la douceur et la dignité empreintes sur les traits du Crucifié et, comme le morceau de charbon, plongé dans le feu, se transforme en un objet brillant et luisant, ainsi l'âme noire de ce larron, jetée au beau milieu des feux de la crucifixion, s'embrasa d'amour pour le Sacré-Cœur. "Ne crains-tu donc pas Dieu, dit-il à l'autre larron, condamné que tu es au même supplice? Pour nous, c'est justice, car nous recevons ce qu'ont mérité nos crimes; mais lui n'a rien fait de mal...Souvenez-vous de moi Seigneur quand vous serez dans votre royaume."

Un tel repentir et une foi pareille ne pouvaient demeurer sans récompense. A cette heure, où le pouvoir romain ne pouvait réussir à Lui arracher une parole, où ses propres amis croyaient la partie perdue et où ses ennemis la pensaient bel et bien gagnée, à cette heure-là, Notre Seigneur rompit le silence. Lui, l'Accusé, devient  Juge. Lui, le Crucifié, assume la caution des âmes en disant: "En ce jour même tu seras avec moi en paradis" En ce jour où tu fis ta première et dernière prière; en ce jour, tu seras avec moi. Et là où je suis, c'est déjà le paradis.

Par ces paroles solennelles, Jésus, qui s'offrait Lui-même comme la grande hostie à son Père, unissait à son offrande sur la patène de la croix, la première petite hostie à être offerte à la messe: un larron repentant, un tison tiré de l'enfer, un être misérable, broyé au moulin de la souffrance et fait pain pour l'Eucharistie. Entre ciel et terre, avec la Victime Sainte et sans tâche, s'élevait la première âme expiatrice, la première hostie humaine sanctifiée et trouvant grâce aux yeux du Père Éternel, en s'associant à la Sainte Hostie qu'est Jésus Crucifié.

Par ce geste, Jésus marquait l'histoire de la vie humaine: Il lui donnait son sens réel: nous sommes venus en ce monde pour devenir des hosties vivantes; nous ne sommes pas des spectateurs passifs mais nous co-offrons notre messe avec le Christ. Dans ce drame éternel, il y a une grande croix devant nous sur laquelle est étendue la grande hostie, le Christ. Tout autour de la montagne du Calvaire, sont rangées nos propres petites croix sur lesquelles, nous, les petites hosties, allons être offertes. Quand le Christ s'achemine vers sa croix à Lui, nous, nous montons sur nos petites croix à nous et nous nous offrons, en union avec Lui, comme une oblation toute pure au Père Céleste.  

 A quelle conditions deviendrons-nous des petites hosties? Comment notre sacrifice s'identifiera-t-il  à celui du Christ? Et comment deviendra-t-il aussi agréable que celui du voleur à la droite du Christ? Seulement par la reproduction en nos âmes de la double attitude du bon larron: attitude de pénitence et attitude de Foi.

Il nous faut confesser :"Je mérite le châtiment de mes péchés. J'ai un extrême besoin du sacrifice rédempteur". On ignore souvent notre propre malice et méchanceté à l'égard de Dieu. Si nous réalisions pleinement notre malice, comment nous plaindrions-nous tant des heurts et des souffrances de cette vie? Nos consciences ne sont-elles pas, trop souvent, comme une chambre noire où la lumière n'a pu pénétrer depuis longtemps. Tirons les  rideaux, et...voilà! tous ces meubles, que nous pensions pourtant bien propres, sont recouverts d'une épaisse couche de poussière.

Le monde d'aujourd'hui s'est refusé à reconnaître qu'il était pécheur et, malgré les avertissements de Dieu, il a continué de cracher à la Face de l'Éternel ces horribles blasphèmes. Comme le mauvais larron, il a refusé de se repentir; il s'est  obstiné à ne voir aucune relation de justice entre le péché et la souffrance, entre la révolte contre Dieu et la croix. 

Quand nous nous repentons, moins nous cherchons à échapper à la croix. Plus nous devenons conscient de la nécessité, pour notre salut, d'y être attaché, jusqu'à notre dernier souffle de vie.

Aujourd'hui, il nous est donné de devenir une petite hostie, avec le Christ, à la messe sèche. Comment? Laissons nos cœurs se fendre de contrition; avouons que nous sommes responsables, par notre vie si tiède et si relâchée, de la privation de la Sainte Messe qui s'abat sur nous; disons, les larmes aux yeux,  en se frappant la poitrine: "Père, pour nous c'est justice; nous ne méritons pas un si grand don; nous en avons abusé, par nos vies qui, loin de vous plaire, vous irritaient et attiraient sur nous les coups de votre colère; mais Lui, Père, Lui, ce Fils Unique en qui vous avez mis toutes vos complaisances, Il ne mérite pas d'être ainsi méprisé et ridiculisé par l'homme, sa cruelle créature; Père, ayez pitié de ce Fils tant aimé et mettez un terme a sa souffrance."

Ensuite, après avoir confessé notre culpabilité, ayons la foi. Le larron jeta un coup d'œil au-dessus de la tête du Sauveur et lu l'inscription: "Roi". Étrange roi que celui-là! En guise de couronne: des épines. Comme pourpre royale: son propre sang. Pour trône: une croix. Pour courtisans: des bourreaux. Comme couronnement: une crucifixion. Et cependant, sous toutes ces scories, le larron découvrit l'or; ahuri par tous ces blasphèmes, il pria. Nous aussi devons exercer la même foi que le bon larron, car, en ces temps d'apostasie, que voyons-nous quand nous regardons l'Église "Reine". Étrange reine que celle-là. Sa couronne: la tiare de la dérision. Comme pourpre royale: le vêtement de l'hérésie. Pour trône: elle sert de marchepied à ses ennemis. Pour courtisans: ses pires ennemis, les fils d'iniquité. Comme couronnement: la trahison de Vatican II. Ah oui! ahuri devant cette Mère chérie, prise en otage et clouée à la croix d'ignominie par ses pires ennemis, nous n'avons qu'une parole, qu'un cri qui doive monter de nos cœurs blessés par les souffrances de notre Mère: " Mon Dieu, je crois; nous  sommes fils de l'Église et nous voulons mourir pour elle et, malgré le dépouillement sacramentel qui hante nos yeux, nous disons, le cœur confiant, comme le psalmiste: "devrais-je marcher au milieu des ombres de la mort, que je craindrai aucun mal, car tu m'accompagnes partout "

Nous devons, avec la grâce de Dieu, accepter d'être hostie jusqu'à la fin des temps car c'est ainsi que nous deviendrons des larrons spirituels, volant, une fois de plus, notre place au Ciel.
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