News au 4 mars 2019

Vatican II : 1789 dans l’Église !

Il y a un petit ouvrage qu’il faut absolument lire : « Sous la Révolution » (éd. Transition). Les 120 pages ont été écrites par G. Lenotre (1855-1935) qui raconte de façon très vivante, à partir de témoignages retrouvés, ce que furent les premières heures de la Révolution de 1789 à Versailles puis ce qu’ont eu à souffrir les fidèles - prêtres, religieux et laïcs - qui refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé.

En lisant les pages relatant la vie sous la Terreur, on ne peut s’empêcher d’établir un parallèle avec ce qui s’est passé dans l’Église dès les lendemains de Vatican II. En 1789-92 en France comme en 1965-70, on retrouve, en effet, des causes identiques produisant des effets identiques grâce à des personnages identiques :

- des idéologues ayant pris le pouvoir et imposant leurs vues,

- des naïfs persuadés que lorsqu’on aura tout mis par terre - les valeurs transmises par la Tradition - émergera ici une société merveilleuse et jaillira là une Église quasiment parfaite,

- des opportunistes et des froussards prêts à toutes les compromissions (ici dénonciations dans l’espoir d’échapper à la guillotine, là « adaptation à la pastorale » destructrice dans l’espoir de ne pas avoir à en découdre avec l’intelligentsia diocésaine),

- quelques courageux que les gens bien en place (ici, des Commissaires du peuple, là des « fonctionnaires épiscopaux ») se sont employés à faire souffrir, à liquider tant physiquement que spirituellement et moralement lorsqu’ils affichaient leur fidélité à l’Église et à ses enseignements...

Bref, un livre à lire tant la société rêvée par les Commissaires du Peuple au temps de la Terreur rappelle tristement, par bien des aspects, l’Église voulue par les clercs les plus influents ayant pris du galon [grâce à] Vatican II.

L'Antéchrist assouvit sa vengeance contre Pell

En Australie, le cardinal Georges Pell a été condamné suite aux accusations portées sur lui par deux jeunes. Le verdict rendu par la justice australienne fait aujourd’hui l’objet de très nombreuses critiques. Par exemple, dans le « Daily Telegraph », la célèbre chroniqueuse Miranda Devine écrit que les allégations portées contre le cardinal Pell ne sont pas crédibles : « Il est impossible que le cardinal Pell ait pu agresser sexuellement deux servants de messe dans une cathédrale encore archi-comble après la célébration eucharistique dominicale. »

Aux États-Unis, Raymond Arroyo, a déclaré : « Le cardinal Pell est traité d’une façon que même McCarrick n’a pas connue. »

Quant à Edward Pentin, le correspondant romain du « National Catholic Register », il fait remarquer que les allégations portées contre le cardinal Pell sont arrivées à un « si bon moment » qu’on peut imaginer que des accords ont été passés en coulisses pour le réduire au silence. Car qui connaît le cardinal Pell sait qu’en le laissant au Vatican, il aurait dérangé plus d’un « monsignore » bien en vue.

D'après Kathnet.

Deux brèves

EdwardPentin :

++Maradiaga : La nouvelle Constitution de la Curie est prête, en cours de traduction, puis les conférences épiscopales seront consultées. Elle reflétera une Curie de service et non de pouvoir, pas une pyramide descendante du passé, mais une Curie où les conférences épiscopales ont un rôle beaucoup plus important à jouer.

Tancrède :

L'église de Naintré a été profanée cette semaine ! En France, les atteintes contre les édifices religieux visent en grande majorité les chrétiens. Pourtant ces attaques sont rarement médiatisées et condamnées par les politiques. Tout mon soutien au père @ldevilloutreys.