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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Ven 19 Nov - 20:58

'Benoît-et-moi', le 6 décembre 2020, a écrit:
POURQUOI Mgr VIGANÒ se BAT, SEUL contre TOUS

Et comme un lion, même si malheureusement sa parole est étouffée (ou reprise seulement dans un microcosme qui vit pratiquement en autarcie). Il est ainsi devenu le chef de file d’un mouvement de résistance, aux dérives de l’Eglise mais aussi au « nouvel ordre mondial » et à sa dernière manœuvre, le « Great Reset« ; moqué et vilipendé par les bien-pensants, y compris catholiques, qui le décrivent comme un complotiste, un illuminé, quand ce n’est pas comme la marionnette d’un « puissant lobby conservateur » américain . Le site italien Chiesa e post Concilio a mis en ligne la postface que l’archevêque a écrit pour le livre monumental publié sous la responsabilité d’Aldo Maria Valli: Nell’ora della prova » ("A l’heure de l’épreuve"), dans laquelle il explique avec passion ce qui le motive.

Présentation de l’éditeur :
Depuis l’été 2018, lorsqu’il a révélé au monde son mémoire sur le cas de l’ex-cardinal MacCarrick, l’archevêque Carlo Maria Viganò est devenu le chef de file d’un mouvement de résistance catholique pour la défense de la doctrine droite et de la foi dans le signe de la Tradition, contre l’apostasie désormais rampante. Titulaire du populaire blog Duc in altum, dans lequel apparaissent souvent les interventions de l’archevêque, Aldo Maria Valli rassemble dans ce volume de nombreuses contributions de l’ex-nonce aux USA : des textes qui, allant de l’analyse de la situation de l’Eglise aux thèmes de la spiritualité, constituent un cadre indispensable pour comprendre ce que signifie aujourd’hui être catholique. Un texte que l’archevêque a écrit par amour de la vérité et en renonçant à toutes les redevances découlant des ventes : « Écouter, ou réécouter, la voix de Monseigneur Viganò – écrit Valli – c’est comme escalader une montagne. C’est comme respirer profondément après avoir été trop longtemps exposé aux miasmes du mensonge, des demi-vérités, des mots nés de l’opportunisme politique et non de l’amour de la Vérité ».

Carlo Maria Viganò (Varese, 1941), consacré archevêque par Saint Jean-Paul II en 1992, a travaillé à la Secrétairerie d’État du Saint-Siège et a été Secrétaire général du Gouvernorat de l’État de la Cité du Vatican et Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 A-lheu11

On doit garder bien présent à l’esprit la différence entre le berger et le mercenaire – cujus non sunt oves propriae [les brebis ne sont pas à lui] (Jn 10, 12) – car c’est précisément dans la diversité de leurs comportements que se distinguent et se définissent celui qui prend soin du troupeau et celui qui, au contraire, fuit quand le loup arrive. Servir l’Eglise signifie avant tout comprendre que la vie du chrétien est une militia, et cela vaut d’autant plus pour ceux que la Providence a daigné appeler dans les rangs de l’ordre sacerdotal. J’imagine que cela résonne presque comme un blasphème pour les avocats du buonisme et du pacifisme amorphe. Pourtant, c’est Notre Seigneur lui-même qui nous a rappelé qu’il n’est pas venu apporter la paix, mais l’épée (Mt 10, 34). À l’Église de Laodicée, il adresse cet avertissement sévère : « Puisque tu es tiède, que tu n’es ni froid ni chaud, je vais te vomir de ma bouche » (Ap 3, 16). Et Saint Paul nous le répète : « Bonum certamen certavi » [j’ai combattu le bon combat] (2 Tm 4, 7). La vie chrétienne est une vie de combat : contre la chair, contre le monde, contre le diable. La chair, à cause du péché originel et de l’inclination au mal qui en découle ; le monde, qui est aujourd’hui désigné comme un « lieu théologique » alors qu’il est le royaume de l’Ennemi, le diable, dont le seul but est de pervertir autant d’âmes que possible, en les éloignant du salut éternel. Je me retrouve donc, quamvis indignissimus [quelque indigne que je sois], à répondre à ma vocation. Et malgré mon âge avancé, je ne peux pas échapper à l’appel de Dieu : je ne l’ai pas fait le jour où j’ai commencé ma vie sacerdotale ; je ne le ferai pas maintenant que, comme successeur des apôtres, je devrai bientôt répondre devant Dieu non seulement de moi-même, mais aussi du troupeau du Christ.

Si je peux me permettre une confidence, je crois que je n’ai jamais ressenti ma responsabilité d’évêque aussi forte, aussi exigeante et enthousiasmante, mais également aussi grave. Notre Seigneur, en effet, « a voulu une autorité personnelle dans son Église et l’a instituée personnellement. Au contraire, après le Concile, nous assistons à une gigantesque tentative de dépersonnalisation de l’autorité : aussi personnelle qu’elle soit de droit divin, nous la voyons se parlementariser, se collégialiser, on pourrait dire se soviétiser » (Père R.Th. Calmel o.p., Brève apologie de l’Eglise de toujours), se synodaliser – j’ajoute cela – avec des conséquences très graves sur la mission de l’Eglise et son rôle sur la scène mondiale.

Ce que j’ai essayé d’accomplir au service du Saint-Siège et des papes qui se sont succédé, avec la prudence requise par la délicate tâche de nonce apostolique et avec le zèle pastoral qui m’a animé dans les différentes missions réalisées, je l’accomplis avec non moins de conviction et d’ardeur encore aujourd’hui ; et je dirais même avec la conscience d’avoir retrouvé l’enthousiasme et le courage du munus qui m’a été conféré. Un enthousiasme qui puise en mon Seigneur sa source, son développement et son accomplissement : en ce Dieu, qui laetificat iuventutem meam [qui fut la joie de ma jeunesse].

Permettez-moi de citer un passage de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus:

Seigneur, Dieu des armées, qui nous a dit dans ton Évangile : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée », arme-moi pour le combat. Je brûle du désir de me battre pour ta gloire ; mais, je t’en prie, renforce mon courage. Je peux alors m’exclamer avec le Saint Roi David : « Toi seul es mon bouclier, c’est Toi, Seigneur, qui me fais combattre », ô mon Jésus, je combattrai pour Ton Amour jusqu’au soir de ma vie. Puisque Tu n’as pas voulu profiter du repos sur terre, je veux suivre Ton exemple, et j’espère donc que la promesse qui est venue de Tes lèvres divines s’accomplira pour moi : « Si quelqu’un me suit, là où je suis, il sera là aussi, et mon Père l’honorera » (Jn 12, 26). Etre avec Toi, être en Toi, c’est mon seul désir ! La certitude que Tu me donnes de son accomplissement me fait supporter l’amertume de l’exil, dans l’attente du jour radieux de l’éternel face à face ».

J’espère que ces écrits pourront aider les lecteurs à comprendre que mon but ultime, ce qui meut et anime mon engagement en tant qu’évêque, est l’amour sans partage pour l’Église, Épouse de l’Agneau Immaculé, et la volonté implacable de me battre pour la défendre et la libérer de ses ennemis. Avec l’aide de Dieu, sous l’égide de la Reine des Victoires.

« Telle est notre foi dans l’Église : une et sainte, sans tache, sans ride, sans lenteur, sans vieillissement, sans à peu près, sans insuffisance ; sans complicité avec l’erreur ni accommodement au péché, sans naïveté ou folie face aux sophismes captieux ou aux organisations occultes d’une fausse église, d’une église apparente. L’Église dans laquelle nous croyons est toujours prête pour toutes les heures du temps du Salut ; invulnérable aux erreurs et aux péchés du monde, d’une miséricorde qui ne se lasse pas pour les âmes qui y ont recours. Son visage et son cœur conservent intacte l’image de la Vierge Marie, la Vierge Mère de Dieu, qui est son refuge, sa Mère et sa Reine » (Père R.Th. Calmel o.p.).
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Message par Gilbert Chevalier Ven 19 Nov - 22:51

Francesca de Villasmundo, sur Médias-Press-Info le 4 août 2020, a écrit:
Mgr VIGANÒ :
Dans la CONCILIAIRE
on est en train de LÉGITIMER l’HOMOSEXUALITÉ
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Les-pr10

L’archevêque Carlo Maria Viganò, qui a fait exploser la bombe McCarrick il y a deux ans, a été interrogé par le site Web Stilum Curiae du célèbre vaticaniste italien Marco Tosatti. Si Mgr Vigano est passé sur le devant de la scène médiatique grâce à son rôle dans ce qui est appelée depuis « l’affaire McCarrik », il a aussi acquis une certaine notoriété dans le monde catholique, particulièrement dans les milieux conservateur et traditionnel, par sa critique, inédite dans la bouche d’un prélat conciliaire, du concile Vatican II et de son esprit, la source empoisonnée de l’actuelle crise de l’Eglise catholique.

Voici la traduction d’un extrait de cet entretien exclusif, intitulé Le pape et les homosexeuls dans l’Eglise, qui traite du problème de « l’homosexualité » dans l’Eglise officielle :

« On veut attirer l’attention sur la maltraitance des enfants, explique Mgr Vigano, en l’écartant de la condamnation contextuelle claire et nécessaire des comportements homosexuels qui sont souvent la cause de ces abus. Pour Bergoglio et son  entourage, la sodomie n’est pas un péché qui appelle vengeance en présence de Dieu, comme l’enseigne le  Catéchisme. Les propos du Pape sur cette question – et plus encore les actions et les propos des gens dont il s’entoure – confirment malheureusement qu’une œuvre de légitimation de l’homosexualité est en cours, et que ce sont des prélats et des théologiens, ayant manifesté sans équivoque qu’ils ne sont pas fidèles à l’enseignement catholique, qui mènent ce discours. »

« Prenons le cardinal Tobin, dont les messages embarrassants sur son téléphone portable parlent d’eux-mêmes,  continue le prélat conciliaire.  Il a clairement déclaré qu’il ne partageait pas la condamnation de la sodomie présente dans le  catéchisme, refusant de définir les actes homosexuels comme ‘’intrinsèquement désordonnés’’. Et ces déclarations font suite au soutien du cardinal au livre Construire un pont du père James Martin SJ, qui a le même contenu. On retrouve donc un cardinal ami de McCarrick, engagé en faveur des mouvements LGBT et du jésuite que Bergoglio a nommé Conseiller du Secrétariat aux Communications du Saint-Siège, l’invitant même à prendre la parole à la Rencontre Mondiale des Familles de 2018 à Dublin et le recevant en audience. Le cardinal Cupich s’est également prononcé à plusieurs reprises en faveur des homosexuels et lors du Synode des jeunes – auquel il a été invité à participer par le Pape sans avoir été voté par les évêques américains –  le sujet controversé des relations homosexuelles a été inclus dans l’Instrumentum laboris sans qu’aucun groupe de jeunes ne l’ait demandé. Je rappelle,  en passant, que Cupich a été imposé au bureau de Chicago par Bergoglio, contre l’avis de la nonciature. 

« Les intérêts sont donc clairement ceux du ‘’lobby gay’’ qui s’est infiltré dans l’Église et qui est littéralement terrifié à l’idée que de bons pasteurs mettent en lumière l’influence qu’il exerce au sein de la Secrétairerie d’État, dans les Congrégations, dans les diocèses et partout dans l’Eglise. La fresque homohérétique obscène, voire sacrilège, que Mgr Paglia a commandée pour la cathédrale de Terni est un manifeste idéologique arrogant qu’aucune autorité n’a jamais censuré ni déploré. Les trop nombreuses affaires financières du Suppléant du Secrétariat d’Etat Mgr Edgar Peña Parra, lié au cardinal Maradiaga, (impliqué dans le scandale de son évêque auxiliaire, Pineda, sans qu’il y ait des nouvelles d’une initiative ecclésiastique à son égard), et les accusations très graves  de Sexto qui pèsent sur lui et que j’ai largement dénoncées n’ont en rien interrompu son  cursus honorum  au Vatican. Il en va de même pour Mgr Gustavo Óscar Zanchetta, que Bergoglio a promu et, dans l’attente d’un procès pénal, a récemment rebaptisé Conseiller à l’administration du patrimoine du Siège apostolique. Après l’ordre de porter tous les comptes courants des diocèses et des congrégations religieuses du monde à l’APSA, Zanchetta se retrouve à gérer les finances de l’Église (pouvant se vanter dans son  curriculum d’un diplôme faisant autorité de mécanicien électricien) et étant à la fois objet facile de chantage interne et externe. Et n’oublions pas le travail de Mgr Ilson de Jesus Montanari, Archevêque, Secrétaire de la Congrégation des Évêques, Secrétaire du Sacré Collège et Vice-camerlingue de la Sainte Eglise Romaine, au nom et pour le compte de celui qui l’a ensuite élevé aux plus hauts rangs de la Curie romaine en récompense de sa fidélité.

«  Je crois qu’il est essentiel de clarifier une fois pour toutes le lien étroit entre l’homosexualité et la pédophilie, également confirmé par les statistiques elles-mêmes : un lien que la réunion au Vatican [rencontre des Présidents des Conférences épiscopales du monde entier du 21 au 24 février 2019 intitulée La protection des mineurs dans l’Eglise, ndlr] a scrupuleusement gardé silencieux afin de ne pas offenser la mentalité actuelle répandue même parmi de nombreux prélats. Mais il serait hypocrite et coupable de condamner la pédophilie dans le sillage de la législation civile actuelle, sans condamner également la sodomie, que la pensée unique ne considère pas comme étant passible de sanctions pénales  mais que l’Église indique parmi les péchés qui crient vengeance à la face de Dieu. »

(Traduction de F. de Villasmundo).

Source : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-dans-leglise-du-pape-francois-on-est-en-train-de-legitimer-lhomosexualite/123037/
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 10:08

Mgr VIGANÒ : CHAOS au VATICAN.

La « DÉMYTHIFICATION de la PAPAUTÉ »
LAISSE le CHAMP LIBRE
à la HAINE THÉOLOGIQUE des ENNEMIS de DIEU.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Becciu10

On a beaucoup écrit ces jours-ci sur le énième scandale vatican impliquant le cardinal Becciu (cf. annexe), préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.

Face à des accusations qui restent à prouver, la réponse de Jorge Mario Bergoglio a semblé dictée plus par la colère que par l’amour de la vérité, plus par un délire de toute-puissance que par la volonté de justice: en tout cas par un grave et despotique abus d’autorité.
.

De ce point de vue, nous pouvons désormais considérer que la privation de la Pourpre et la réduction à l’état laïque sont devenues des exécutions sommaires, avec un très fort impact médiatique en faveur de l’image de celui qui les commet, au-delà de la responsabilité morale et pénale des condamnés.

Le sieur McCarrick, accusé de crimes très graves, a été directement condamné par le Pape, sans que les actes de procédure et les témoignages le concernant soient rendus publics. Par ce stratagème, Bergoglio a voulu donner de lui-même une image qui contraste pourtant avec la réalité des faits, car sa volonté présumée de « faire le ménage » au Vatican est incompatible avec le fait de s’être entouré de personnages largement compromis – à commencer par McCarrick lui-même – en leur confiant des tâches officielles, puis en les chassant dès que leurs scandales ont été révélés. Et sur chacun d’eux, comme le savent bien ceux qui fréquentent la Curie, pesaient déjà de sérieux soupçons, voire des preuves circonstanciées de culpabilité.

Ce qui confirme l’instrumentalisation, voire le caractère de prétexte de l’action moralisatrice de Bergoglio, ce sont les cas de personnes intègres et totalement innocentes, qui n’ont pas été épargnées par l’infamie du discrédit, de l’exposition médiatique, du pilori judiciaire: il suffit de penser au cas du cardinal Pell, abandonné à lui-même dans un simulacre de procès mis en place par un tribunal australien, et pour lequel le Saint-Siège s’est abstenu de toute intervention, qui aurait pourtant été opportune. Dans d’autres affaires, comme celle de Zanchetta, Bergoglio s’est employé à défendre son protégé jusqu’au bout, allant même jusqu’à accuser les victimes du prélat de parjure, puis le promouvoir à un poste de haute responsabilité à l’APSA créé spécialement pour lui. Et aujourd’hui, Galantino et Zanchetta sont de facto les administrateurs de tout le patrimoine du Saint-Siège et à présent, également du portefeuille de la Secrétairerie d’État. Et que dire de figures aussi peu présentables que Bertone et Maradiaga, Peña Parra et Paglia? Des scandales vivants…

Laissons donc de côté innocents et coupables, unis par le lynchage habilement induit par celui qui voulait s’en débarrasser soit parce qu’ils avaient montré peu d’inclination au compromis, soit parce que leur zèle pour la cause de Sainte Marthe les avait conduits à une dangereuse désinvolture dans la certitude de l’impunité.

Des personnes d’honnêteté exemplaire et de grande foi comme Ettore Gotti Tedeschi ou le cardinal Pell, sans oublier Eugenio Hasler et les simples exécuteurs de Becciu à la Secrétairerie d’État, ont été traitées plus mal qu’un serial-violeur comme Theodore McCarrick ou un filou (supposé) comme Becciu. Et l’on peut croire que l’ennui d’avoir des collaborateurs honnêtes et incorruptibles a déterminé leur expulsion, tout comme le chantage de collaborateurs immoraux et malhonnêtes était considéré comme une sorte de garantie de leur loyauté et de leur silence. Le temps a montré que les gentilshommes (galantuomini) ont subi une injustice avec dignité, sans pour autant jeter le discrédit sur le Vatican ou la personne du pape ; on peut penser que de l’autre côté, les corrompus et les vicieux auront à leur tour recours au chantage contre leurs accusateurs, comme l’ont toujours fait les courtisans sans honneur.

Dans cette affaire récente, la constante que l’on peut noter est l’attitude de Sainte Marthe, qui a été comparée à bien des égards à celle d’une junte sud-américaine (cf. ici). Je crois plutôt que derrière ce dégoulinement de scandales impliquant des personnalités de la Hiérarchie et de la Curie romaine, il y a la volonté délibérée de démolir l’Église elle-même, de la discréditer devant le monde, de compromettre son autorité et son pouvoir devant les fidèles. L’opération à laquelle nous assistons depuis ces sept années funestes vise clairement à la destruction de l’institution catholique, par la perte de crédibilité, la désaffection et le dégoût pour les actions et les comportements indignes de ses membres; une opération qui a commencé avec les scandales sexuels déjà sous les précédents pontificats, mais qui cette fois-ci voit le protagoniste, l’acteur principal, celui-là même qui siège sur la Chaire, et qui avec ses propres mots et ses propres actes est capable de porter les coups les plus dévastateurs à la papauté et à l’Église.

La « démythisation de la papauté » espérée par les progressistes consiste essentiellement à la ridiculiser, à la profaner, c’est-à-dire à la rendre profane et non pas sacrée. Et il est inouï et extrêmement grave que cette opération subversive soit menée par celui qui détient cette papauté et en porte, même si c’est gauchement, le vêtement. De façon analogue, la profanation de l’Église est réalisée avec une méthode scientifique par les dirigeants mêmes de la Hiérarchie, qui se rendent odieux au peuple de Dieu et se font plaindre par le monde, sous le regard complaisant des médias mainstream.

Ce modus operandi n’est pas nouveau. Il a été adopté – avec un impact médiatique moindre mais toujours avec les mêmes objectifs – à la veille de la Révolution française. Rendre l’aristocratie odieuse ; corrompre la noblesse par des vices inconnus du peuple ; éradiquer le sens de la responsabilité morale envers les sujets ; provoquer des scandales et fomenter l’injustice envers les plus faibles et les moins fortunés ; asservir la classe dominante aux intérêts des sectes et des loges : telles étaient les prémisses, savamment créées par la Franc-maçonnerie, pour provoquer le discrédit de la Monarchie et légitimer les révoltes des masses, préparées par quelques séditieux à la solde des Loges. Et si les nobles ne tombaient pas dans le piège du vice et de la corruption, les conspirateurs pouvaient les accuser des méfaits des autres et les condamner à la guillotine sous la pression de la haine cultivée chez les rebelles, les criminels, les ennemis du roi et de Dieu. Une foule de malfaiteurs qui n’avaient rien à perdre et tout à gagner.

Aujourd’hui, après plus de deux siècles de tyrannie de la pensée révolutionnaire, l’Eglise est victime du même système adopté contre la Monarchie. L’aristocratie de l’Église est aussi corrompue, et peut-être même plus, que les nobles français, et ne comprend pas que ce vulnus (/cette blessure) à sa réputation et à son autorité est la prémisse nécessaire à la guillotine, au massacre, à la fureur des rebelles. Et même à la Terreur.

Les modérés qui croient qu’un prochain pape à peine moins progressiste que Bergoglio peut apaiser les âmes et sauver la papauté et l’Eglise doivent bien y réfléchir. Parce que la haine théologique des ennemis de Dieu, une fois les bons pasteurs éliminés et les fidèles chassés, ne s’arrêtera pas devant ceux qui aujourd’hui déplorent le Pontificat actuel mais défendent sa matrice conciliaire : les conservateurs qui croient pouvoir se distancer à la fois des modernistes et des traditionalistes finiront comme les Girondins
.

« Mundamini, qui fertis vasa Domini » (Partez, vous qui portez les vases du Seigneur!), dit la Sagesse (Isaïe 52, 11). La seule façon de sortir de la crise de l’Église, qui est une crise de Foi et de Moralité, c’est de reconnaître la déviation du droit chemin, de retracer le chemin parcouru et de reprendre le chemin que Notre Seigneur a marqué de Son Sang : le chemin du Calvaire, de la Croix, de la Passion. Quand les bergers auront non plus l’odeur des brebis mais le doux parfum du christianisme qui les a rendus semblables au prêtre suprême et éternel, ils seront à nouveau conformes au modèle divin du Christ, et avec lui ils sauront se sacrifier pour la gloire de Dieu et le salut des âmes. Le berger divin ne leur fera pas non plus manquer de sa grâce. Tant qu’ils voudront plaire au monde, le monde les rétribuera par ses tromperies, ses mensonges, ses vices les plus abjects. Le choix, au fond, est toujours radical : la gloire éternelle avec le Christ ou la damnation éternelle loin de Lui.

Carlo Maria Viganò
La Verità (Chiesa e post-concilio)
2 octobre 2020

Source : Traduction 'Benoît-et-moi'
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 11:14

Pierre-Alain Depauw, sur Médias-Press-Info le 22 octobre 2020, a écrit:
Mgr VIGANÒ :
« Nous RECONNAISSONS DOULOUREUSEMENT que,
dans ce CONFLIT aux DIMENSIONS HISTORIQUES,
celui qui DEVRAIT GUIDER la BARQUE de PIERRE
a CHOISI de se RANGER du COTÉ de l’ENNEMI,
afin de la FAIRE COULER »
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 L-egli10

Voici la réaction de Mgr Viganò aux propos scandaleux sur l’homosexualité prononcés par celui qui occupe le trône pontifical :

Le site internet de VaticanNews a publié l’information selon laquelle aujourd’hui, serait projeté au Festival du film de Rome, un film documentaire intitulé Francesco, du réalisateur Evgeny Afineevsky.

Ce documentaire – selon ce qui a été rapporté par la Catholic News Agency et America Magazine – rend publiques plusieurs déclarations de Jorge Mario Bergoglio au sujet de l’homosexualité. Parmi ces différentes déclarations, en voici deux, particulièrement déconcertantes : « Les personnes homosexuelles ont le droit d’être dans la famille, ils sont enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille. Personne ne peut être expulsé d’une famille, ni vivre une vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c’est une loi d’union, ils ont le droit d’être légalement couverts. C’est ce que j’ai défendu. »

Il n’est pas nécessaire d’être théologien ou moraliste pour savoir que de telles déclarations sont totalement hétérodoxes et constituent une très grave cause de scandale pour les fidèles.

Mais faites très attention : ces paroles constituent simplement la énième provocation par laquelle la partie « ultra-progressiste » de la Hiérarchie veut habilement provoquer un schisme, comme elle a déjà essayé de le faire avec l’Exhortation post-synodale Amoris Laetitia, la modification de la doctrine sur la peine de mort, le Synode pan-amazonien et la maléfique Pachamama, et la Déclaration d’Abu Dhabi qui a désormais été réaffirmée et aggravée par l’encyclique Fratelli Tutti.

Il semble que Bergoglio tente impudemment de « faire monter les enchères » dans un crescendo d’affirmations hérétiques, de manière à contraindre la partie saine de l’Église – qui comprend des évêques, des prêtres et des fidèles – à l’accuser d’hérésie, afin de déclarer cette partie saine de l’Église schismatique et « ennemie du Pape ».

Jorge Mario Bergoglio tente de forcer certains cardinaux et évêques à se séparer de la communion avec lui, obtenant ainsi non pas sa propre déposition pour hérésie mais plutôt l’expulsion des catholiques qui veulent rester fidèles au magistère éternel de l’Église. Ce piège aurait pour but – selon les intentions présumées de Bergoglio et de son « cercle occulte » – de consolider son propre pouvoir au sein d’une église qui n’aurait plus de « catholique » que le nom, mais qui serait en réalité hérétique et schismatique.

Cette duperie s’appuie sur le soutien de l’élite mondialiste, des grands médias et du lobby LGBT, auquel de nombreux membres du clergé, évêques et cardinaux ne sont pas étrangers. En outre, n’oublions pas que dans de nombreux pays, des lois sont en vigueur qui punissent pénalement toute personne qui considère la sodomie comme répréhensible et peccamineuse, ou qui n’approuve pas la légalisation du « mariage » homosexuel – même si cette personne se fonde pour cela sur son Credo. Une déclaration des évêques contre Bergoglio à propos d’une question comme l’homosexualité pourrait, potentiellement, conduire les autorités civiles à les poursuivre pénalement, avec l’approbation du Vatican.

Bergoglio aurait ainsi de son côté non seulement la « deep church » représentée par des rebelles comme le P. James Martin, S.J., et ceux qui font la promotion du « chemin synodal » allemand, mais aussi le « deep state » – l’« État profond ». Il n’est pas surprenant de constater que ce documentaire soutient également le candidat démocrate à la prochaine élection présidentielle américaine, et qu’il contient une condamnation déconcertante de la politique de l’administration Trump, accusée de séparer les familles qui veulent entrer illégalement aux États-Unis, alors qu’en réalité le Président combat la traite des êtres humains et le trafic de mineurs.

Tandis qu’il est interdit aux évêques américains conservateurs d’intervenir dans le débat politique pour soutenir le président Trump, le Vatican se permet ainsi d’intervenir de manière désinvolte dans les élections en faveur de son adversaire démocrate, de concert avec la censure des réseaux sociaux et des médias d’information sur les très graves accusations portées contre la famille Biden.

En tant que catholiques, nous sommes appelés à nous ranger du côté de ceux qui défendent la vie, la famille naturelle et la souveraineté nationale. Nous pensions avoir le Vicaire du Christ à nos côtés. Nous reconnaissons douloureusement que, dans ce conflit aux dimensions historiques, celui qui devrait guider la barque de Pierre a choisi de se ranger du côté de l’Ennemi, afin de la faire couler. En se souvenant du courage des Saints Pontifes pour la défense de l’intégrité de la Foi et la promotion du salut des âmes, on ne peut que constater : Quantum mutatus ab illis (1) !
+ Carlo Maria Viganò, archevêque

(1) « Combien différent de ce qu’ils étaient ! » – In L’Enéide, de Virgile : « Quantum mutatus ab illo ! »

Source : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-nous-reconnaissons-douloureusement-que-dans-ce-conflit-aux-dimensions-historiques-celui-qui-devrait-guider-la-barque-de-pierre-a-choisi-de-se-ranger-du-cote-de-lennemi-afin/126100/
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 11:59

VOILÀ la MÉTHODE BERGOGLIO
« SOUVERAIN PONTIFE » de la RELIGION MONDIALISTE
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 La-sup10

À l’occasion du Festival du film de Rome, le réalisateur Evgeny Afineevsky a présenté un documentaire intitulé « Francesco », dans lequel sont reproposées quelques interviews de Jorge Mario Bergoglio durant les dernières années de son pontificat. Entre autres déclarations, certaines phrases sur la légitimation des unions civiles homosexuelles ont décontenancé: « Ce qu’il faut faire, c’est une loi pour les unions civiles. De cette façon, les homosexuels sont protégés par la loi. Je suis en faveur de cela ».

Je pense que tant les simples fidèles que les évêques et les prêtres se sont sentis trahis par ce que Bergoglio a dit. Il n’est pas nécessaire d’être théologien pour comprendre que l’approbation des unions civiles est en contradiction flagrante avec les documents magistériels de l’Église, même récents. Elle constitue également un assist très grave à l’idéologie LGBTQ qui s’impose aujourd’hui au niveau mondial.

Ces jours-ci, le Parlement [italien] devra discuter de l’approbation de la loi dite Zan, sur proposition du Partito Democratico. Au nom de la protection des homosexuels et des transsexuels, soutenir que la famille naturelle est la cellule de la société humaine sera considéré comme un délit, et ceux qui affirment que la sodomie est un péché qui crie vengeance devant Dieu seront punis. Les paroles de Bergoglio ont déjà été accueillies dans le monde entier par le lobby gay comme une approbation autorisée de leurs revendications.

En lisant attentivement les déclarations de Bergoglio, certains ont déjà observé qu’on n’y trouve aucune approbation du mariage homosexuel, mais seulement un geste d’accueil – peut-être mal formulé – envers ceux qui demandent à l’État laïque une protection juridique.
La Congrégation pour la doctrine de la foi a déjà précisé sans équivoque qu’en aucun cas un catholique ne peut approuver les unions civiles, car elles constituent une légitimation du concubinage public et ne sont que l’étape préalable à la reconnaissance des mariages dits homosexuels. À tel point qu’en Italie, il est aujourd’hui possible de se marier même entre personnes du même sexe, après que des années durant, on ait assuré – y compris des politiciens soi-disant catholiques – que le PACS ne remettrait nullement en question le mariage tel qu’il est prévu par la Constitution.

Du reste, l’expérience nous apprend que lorsque Bergoglio dit une chose, il le fait dans un but précis : faire en sorte que les autres interprètent ses paroles dans le sens le plus large possible. Les premières pages des journaux du monde entier annoncent : « Le pape approuve le mariage gay », même si ce n’est pas à proprement parler ce qu’il a dit. Mais c’est exactement ce que lui et le lobby gay du Vatican voulaient réaliser. Alors le service de presse dira peut-être que ce que Bergoglio a dit a été mal compris, qu’il s’agit d’une vieille interview et que l’Église réitère sa condamnation de l’homosexualité comme étant intrinsèquement désordonnée. Mais le mal est fait, et tout recul par rapport au scandale provoqué sera de toutes façons un pas en avant dans la direction de la pensée unique et du politiquement correct. N’oublions pas les résultats dommageables de son discours de 2013 « Qui suis-je pour juger? », qui lui a valu la couverture et le titre d' »Homme de l’année » sur The Advocate.

Bergoglio a déclaré : « Les homosexuels ont le droit de faire partie d’une famille. Ils sont enfants de Dieu et ont droit à une famille. Personne ne doit être exclu ou rendu malheureux à cause de cela ». Tous les baptisés sont des enfants de Dieu : l’Evangile nous l’enseigne. Mais on peut être de bons ou de mauvais enfants, et s’ils enfreignent les commandements de Dieu, le fait qu’ils soient ses enfants ne les empêchera pas d’être punis, tout comme un Italien qui vole n’évite pas la prison, simplement parce qu’il est citoyen du pays où il commet ce délit. La miséricorde de Dieu n’est pas sans justice, et si nous pensons que pour nous racheter le Seigneur a versé son sang sur la croix, nous ne pouvons que tendre à la sainteté, en conformant notre comportement à sa volonté. Notre Seigneur a dit : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jn 15, 14).

Si l’exclusion familiale ou sociale découle d’un comportement provocateur ou de revendications idéologiques inadmissibles – je pense à la gay pride – elle n’est que le résultat d’une attitude de défi et, en tant que telle, elle trouve son origine chez ceux qui utilisent cette attitude pour blesser les autres. Si, en revanche, cette discrimination ne découle que du fait d’être une personne qui se comporte comme tout le monde dans le respect d’autrui et sans aucune imposition de son propre mode de vie, elle doit être condamnée à juste titre.

Nous savons très bien que ce que le lobby homosexueliste veut réaliser, ce n’est pas l’intégration de personnes normales et honnêtes, mais l’imposition de modèles de vie gravement peccamineux, socialement déstabilisants, qui ont toujours été instrumentalisés pour démolir la famille et la société. Ce n’est pas un hasard si la promotion de l’agenda homosexuel fait partie du projet mondialiste, en concomitance avec la destruction de la famille naturelle

Le jésuite James Martin, l’un des plus ardents défenseurs de l’agenda LGBTQ et de l’accueil indiscriminé des homosexuels dans l’Église, est consultant au sein du département de la communication du Saint-Siège. Dès que la nouvelle des déclarations de Bergoglio est sortie, Martin a pris d’assaut les réseaux sociaux, exprimant une satisfaction irrépressible à l’égard de ce geste qui a en revanche scandalisé la majorité des fidèles.

Outre le père Martin, il y a des cardinaux, des évêques, des monseigneurs, des prêtres et des clercs qui appartiennent à la « mafia lavande ». Certains d’entre eux ont fait l’objet d’enquêtes et ont été condamnés pour des crimes très graves, presque toujours liés aux milieux homosexuels. Comment peut-on penser qu’une clique d’homosexuels aux postes de commandement n’a pas tout intérêt à pousser Bergoglio à défendre un vice qu’ils partagent et pratiquent ?

Je dirais même que cela fait partie du comportement de Bergoglio de jouer sur l’incompréhension, sur la provocation – « Dieu n’est pas catholique », disait-il – ou de laisser les autres finir un discours qu’il est le seul à commencer. Nous l’avons vu avec Amoris laetitia : sans avoir contredit de manière flagrante la doctrine catholique sur l’impossibilité pour les divorcés d’accéder aux sacrements, il a laissé les autres évêques le faire, puis a approuvé leurs affirmations et s’est obstiné à faire taire les doutes de quatre cardinaux.

On peut se demander : quel est l’objectif du pape en agissant ainsi, surtout quand ses prédécesseurs ont toujours été très clairs sur les questions morales ?
Je ne sais pas ce que Bergoglio a en tête : je me limite à donner un sens à ses actions et à ses paroles. Et je pense pouvoir dire que ce qui émerge est une attitude délibérément double et jésuitique. Derrière chacune de ses sorties, il y a une tentative de susciter la réaction de la partie saine de l’Église, en la provoquant avec des déclarations hérétiques, avec des gestes déconcertants, avec des documents qui contredisent le Magistère. Et en même temps de faire plaisir à ses partisans, surtout les non-catholiques ou catholiques seulement de nom.

À force de provocation, il espère qu’il y aura un évêque qui se lassera d’entendre frapper quotidiennement la doctrine et la morale ; il espère qu’un groupe de cardinaux l’accusera formellement d’hérésie et demandera sa déposition. Et ce faisant, Bergoglio aurait le prétexte d’accuser ces prélats d’être des « ennemis du Pape », d’être en dehors de l’Église, de vouloir un schisme. Il est évident que ce ne sont pas ceux qui veulent rester fidèles au Magistère qui se séparent de l’Église : ce serait absurde.

D’une certaine manière, le comportement de Bergoglio est de la même matrice que celui du premier ministre Conte : tous deux, à y regarder de plus près, ont été voulus dans ce rôle par la même élite, numériquement minoritaire mais puissante et organisée, dans le but de démolir l’institution qu’ils représentent ; tous deux abusent de leur pouvoir contre la loi ; tous deux accusent ceux qui dénoncent leurs abus d’être des ennemis de l’institution, alors qu’en réalité ils la défendent contre eux. Tous deux, enfin, se distinguent par une médiocrité désolante.

S’il est canoniquement impensable d’excommunier un catholique pour le seul fait qu’il veut le rester, politiquement et stratégiquement cet abus pourrait permettre à Bergoglio d’exclure ses opposants de l’Église, consolidant ainsi son pouvoir. Et je le répète : il ne s’agit pas d’une opération légitime, mais d’un abus que personne ne pourrait pourtant empêcher, puisque « prima Sedes a nemine judicatur« . Et comme la déposition d’un pape hérétique est une question non résolue sur le plan canonique et sur laquelle il n’y a pas de consentement unanime des canonistes, quiconque accuserait Bergoglio d’hérésie se retrouverait dans une impasse et n’obtiendrait guère de résultat.

Et c’est exactement ce que, selon moi, le « cercle magique » de Bergoglio veut réaliser : arriver à la situation paradoxale dans laquelle celui qui est reconnu comme pape est en même temps en état de schisme avec l’Église qu’il gouverne, tandis que ceux qui sont déclarés schismatiques par lui pour désobéissance se trouvent évincés de l’Église du fait d’être catholiques.

L’action de Bergoglio s’adresse avant tout à l’extérieur de l’Eglise. L’encyclique Fratelli tutti est un manifeste idéologique dans lequel il n’y a rien de catholique, et rien pour les catholiques ; c’est le énième ‘embrassons-nous‘ (en français dans le texte) de matrice maçonnique, dans lequel la fraternité universelle ne se réalise pas, comme l’enseigne l’Évangile, par la reconnaissance de la paternité commune de Dieu à travers l’appartenance à l’Église unique, mais par l’aplatissement de toutes les religions en un plus petit dénominateur commun qui se décline en solidarité, respect de l’environnement, pacifisme.

Avec cette façon d’agir, Bergoglio se pose en « pontife » d’une nouvelle religion, avec de nouveaux commandements, une nouvelle morale et de nouvelles liturgies. Il s’éloigne de la religion catholique et du Christ, et par conséquent de la hiérarchie et des fidèles, les désavouant et les laissant à la merci de la dictature mondialiste. Quiconque ne respecte pas ce nouveau code sera donc ostracisé par la société et par cette nouvelle « église » en tant que corps étranger.


Le 20 octobre, le pape François a prié pour la paix avec les représentants des religions du monde : la devise de cette cérémonie œcuménique était « Personne ne se sauve seul ». Mais cette prière s’adressait indifféremment au vrai Dieu comme aux faux dieux des païens, faisant comprendre que l’œcuménisme propagé par Bergoglio a pour finalité l’exclusion de Notre Seigneur de la société humaine, car Jésus-Christ est considéré comme « diviseur », « pierre d’achoppement ». Ainsi, l’homme moderne pense qu’il peut obtenir la paix sans Celui qui a dit de lui-même : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; nul ne vient au Père que par Moi » (Jn 14,6). Il est douloureux de voir que cette apostasie des nations, autrefois chrétiennes, est accompagnée par Jorge Mario Bergoglio, qui devrait être le vicaire du Christ et non l’ennemi.

Il y a trois jours, la presse a annoncé que le pape ne célébrerait pas la messe de minuit à Noël.
Je me limite à une observation : il y a quelques jours, en état d’urgence Covid, il a été jugé possible de célébrer un rite œcuménique, en présence des fidèles et des autorités, tous masqués. Au contraire, dans les espaces beaucoup plus vastes de la basilique du Vatican, quelqu’un a jugé imprudent de célébrer la naissance du Sauveur lors de la Nuit Sainte.

Si cette décision est confirmée, nous saurons que Jorge Mario Bergoglio préfère s’adonner à la pensée unique et à l’idéologie syncrétiste du Nouvel Ordre Mondial plutôt que de s’agenouiller au pied de la crèche dans laquelle le Roi des Rois est couché.

+
Mons. Carlo Maria Viganò, archevêque
La Verità
23 octobre 2020

Source : Traduction 'Benoît-et-moi'
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 12:13

Le « CERCLE MAGIQUE » du BERGOGLIO
qui a PROMIS de FAIRE le MÉNAGE dans l’ÉGLISE:
Mgr VIGANÒ ACCUSE
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Scalfa10

Dans une récente intervention à la Catholic Identity Conference à Pittsburg, j’ai parlé de l’éclipse qui obscurcit l’Église du Christ, lui superposant une anti-église d’hérétiques, de corrompus et de fornicateurs. Le catholique sait que l’Église doit suivre les traces de son Chef, Jésus-Christ, sur le chemin de la Passion et de la Croix, et que les derniers temps seront marqués par une grande apostasie qui frappera le corps ecclésial à partir de ses sommets. Ainsi, tout comme sur le Golgotha le Synèdre pensait avoir vaincu Notre Seigneur en le faisant condamner à mort par Pilate, aujourd’hui le Synèdre vatican croit pouvoir renverser l’Église en la livrant aux mains de la tyrannie mondialiste anti-chrétienne.

Nous devons donc évaluer ce qui se passe aujourd’hui avec un regard surnaturel, à la lumière de la bataille que l’élite mène contre la civilisation chrétienne. L’attaque initialement lancée de l’extérieur contre le monolithe catholique a évolué à partir du Concile Vatican II en une action d’infiltration capillaire, dans la société civile avec le Deep State et dans la société religieuse avec la Deep Church. L’ennemi a réussi à pénétrer au sein de l’État et de l’Église, à monter au sommet, à constituer un réseau de complicité et de connivence qui maintient tous ses membres liés par le chantage, les ayant choisis précisément en raison de leur corruptibilité. Ce n’est pas un hasard si les fonctionnaires honnêtes sont systématiquement entravés, marginalisés et attaqués.

Ces dernières semaines, la presse a donné la nouvelle du énième scandale financier vatican, à la suite duquel Jorge Mario Bergoglio a démis Giovanni Angelo Becciu de ses fonctions officielles et l’a privé de ses prérogatives cardinalices. Ceux qui pensent que ce renvoi servira à contrer la corruption de la Curie romaine seront déconcertés d’apprendre que l’homme qui a pris la place de Becciu comme substitut et devrait assainir les désastres de la mauvaise gestion et des manigances de Becciu est tout autant, voire même davantage, soumis au chantage que son prédécesseur. Cette possibilité de chantage est la condition indispensable pour être manœuvrable par celui qui, tout en se présentant comme l’homme appelé à réformer la curie et à châtier un cléricalisme non identifié, s’est de fait entouré de personnages corrompus et immoraux, leur accordant des promotions et couvrant les enquêtes qui les concernent.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Lvhovs10

Lorsqu'il est arrivé à Rome en 2018, appelé par Bergoglio pour occuper le poste de substitut de la Secrétairerie d'État à la place d'Angelo Becciu, l'archevêque vénézuélien faisait déjà "parler de lui". Un rapport sur lui mettait en évidence sa conduite immorale : en tant que délégué pour les représentations pontificales, j'avais reçu des informations inquiétantes sur le monseigneur et je les ai rapidement signalées au substitut Sandri. Je l'ai mentionné publiquement le 2 mai 2019, dans mon interview au Washington Post, mais le journal a préféré omettre les passages sur Peña Parra. Puisque les dossiers compromettants du Vatican semblent destinés à ne pas être consultés, essayons d'en savoir plus sur le cursus qui a conduit ce monseigneur à la Secrétairerie d'État.

Le jeune Edgar Peña Parra, à la veille de son ordination sacerdotale, était déjà signalé comme un homosexuel notoire, au point qu'en février 1985, l'archevêque Roa Pérez a signalé au recteur du séminaire, Leon Cardenas, qu'il avait des doutes sur le candidat depuis un certain temps et qu'il venait de recevoir des rapports à cet effet, tout en apprenant qu'il avait déjà été expulsé du séminaire Saint-Thomas d'Aquin au cours de sa troisième année de formation. La nouvelle de cette expulsion avait été dissimulée, selon l'assistant spirituel, le père Leyre, par un autre prêtre, le père Roberto Lückert Leon, qui aurait falsifié le rapport. Entre-temps, M. Lückert Leon est devenu archevêque, désormais émérite, de Coro et puissant président de la Commission des communications sociales de la Conférence épiscopale vénézuélienne.

Les rapports envoyés à son supérieur n'empêchent pas Peña Parra d'être ordonné prêtre le 23 août 1985, puis envoyé à l'Académie pontificale ecclésiastique, où sont formés les futurs diplomates du Saint-Siège.

En 1990, le 24 septembre, il a été accusé de séduire deux petits séminaristes de la paroisse de San Pablo, qui devaient entrer au grand séminaire de Maracaibo la même année. Elle a été signalée à la police par les parents des deux jeunes hommes et a été examinée par le recteur du Grand Séminaire, le révérend Enrique Pérez, et le directeur spirituel, le révérend Emilio Melchor. Le révérend Enrique Pérez, ancien recteur du Grand Séminaire, a confirmé l'incident par écrit.

En août 1992, alors qu'il était étudiant à l'Académie pontificale ecclésiastique, Edgar Peña Parra a été impliqué avec José Severeyn lui-même dans la mort de deux personnes, un médecin et un certain Jairo Pérez, tués par une décharge électrique sur l'île de San Carlos, dans le lac de Maracaibo. Le dossier ajoute le détail que les cadavres ont été retrouvés nus, victimes de pratiques homosexuelles macabres. Severeyn a ensuite été écarté de la paroisse par l'archevêque de l'époque, Monseigneur Roa Pérez, et nommé chancelier de l'archidiocèse, se trouvant ainsi en position de détruire ou de falsifier des documents relatifs à ces affaires.

En janvier 2000, le journaliste de Maracaibo Gastón Guisandes López a porté de graves accusations contre certains prêtres homosexuels du diocèse, dont Peña Parra. En 2001, Gastón Guisandes López a demandé à deux reprises à être reçu par le nonce apostolique au Venezuela, Monseigneur André Dupuy. Dupuy refuse de le recevoir, mais l'année suivante, il rapporte à la Secrétairerie d'État les épisodes scandaleux dans lesquels Edgar Peña Parra a été impliqué.

La documentation pertinente se trouve donc dans les archives de la nonciature au Venezuela, où les archevêques Giacinto Berloco (2005-2009), Pietro Parolin (2009-2013) et l'actuel nonce Aldo Giordano sont nonces depuis cette date. Ils ont eu accès aux documents relatifs à ces accusations contre le futur substitut, tout comme les secrétaires d'Etat les cardinaux Tarcisio Bertone et Pietro Parolin, et les substituts Leonardo Sandri, Fernando Filoni et Giovanni Angelo Becciu.

Malgré les dossiers envoyés à la Secrétairerie d'État, de 2003 à 2007, Peña Parra a servi à la nonciature de Tegucigalpa en tant que conseiller : d'où les relations avec le cardinal Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga et avec Monseigneur Juan José Pineda, qui a été consacré évêque en 2005, alors que Peña Parra était au Honduras.

Maradiaga est connu pour ses scandales financiers, notamment la fraude dont a été victime Martha Alegria Reichmann, veuve de l'ancien ambassadeur du Honduras auprès du Saint-Siège.  Le cardinal est l'un des principaux conseillers de Bergoglio, il est une figure clé du Conseil des cardinaux chargé de la réforme de la curie et de l'Église, et il a joué un rôle décisif dans des nominations importantes, comme celle du cardinal Blase Cupich (avec McCarrick) à Chicago et du nouveau suppléant à la Secrétairerie d'État, Mgr Peña Parra. Je rappelle également qu'en avril 2015, la fondation Open Society de Goerge Soros a versé 650 000 dollars à deux organisations catholiques progressistes, PICO et FPL, pour "influencer les évêques individuels à avoir des voix publiques en faveur des messages de justice économique et raciale afin de commencer à créer une masse critique d'évêques alignés sur le pape." Le cardinal Maradiaga, en relation avec PICO, n'était pas non plus étranger à cette ingérence du philanthrope autoproclamé susmentionné dans la politique américaine, avec la complicité du côté pro-Burgess de l'épiscopat.

Les deux organisations qui ont reçu les dons ont été choisies - expliquent les documents - parce qu'elles sont engagées dans des projets à long terme visant à changer "les priorités de l'Église catholique aux États-Unis". La grande occasion est la visite du pape aux États-Unis et la fondation de Soros vise explicitement à utiliser les bonnes relations de PICO avec le cardinal hondurien Oscar Rodriguez Maradiaga, l'un des principaux conseillers du pape François, pour "engager" le pontife sur les questions de justice sociale et aussi pour avoir la possibilité d'envoyer une délégation au Vatican avant la visite de septembre afin que le pape puisse entendre directement la voix des catholiques les plus pauvres d'Amérique.

Pineda, quant à lui, est accusé de malversations financières, de harcèlement et d'abus sexuels, ainsi que d'avoir cultivé un réseau de relations avec des homosexuels (y compris des prostituées) au Honduras et à l'étranger, auxquels il aurait fait don d'appartements, de voitures, de motos et de voyages avec des fonds diocésains. Il est également accusé d'avoir défendu et couvert d'autres cas d'abus commis par des ecclésiastiques. Le 28 mai 2017, un groupe de quarante-huit séminaristes a dénoncé un schéma généralisé et ancré de pratique homosexuelle, se plaignant d'agressions commises par Pineda. Il va sans dire que le cardinal Maradiaga n'a pas voulu tenir compte de ces accusations, malgré le suicide d'un séminariste de Santa Rosa de Copán, après avoir découvert que son amant au séminaire avait entamé une autre relation. Ce n'est pas suffisant : il faut rappeler que Maradiaga, en décembre 2017, avait confié à Pineda la gouvernance de l'archidiocèse, pendant ses absences continues et prolongées du diocèse ; et que la plupart des rencontres sexuelles de son auxiliaire ont eu lieu à la Villa Iris, la résidence du cardinal.

Cette même année 2017, Pineda a été démis de son poste d'évêque auxiliaire de Maradiaga sans donner de raison aux fidèles de Tegucicalpa. Le visiteur apostolique Mgr Alcides Casaretto a remis à Bergoglio un rapport détaillé sur lui, ainsi que les accusations d'un groupe de catholiques scandalisés par le silence du Saint-Siège.

De 1993 à 1997, Peña Parra a été envoyé en mission diplomatique à la nonciature au Kenya. En 1995, il est devenu monseigneur et, en 1999, il a été envoyé à Genève comme membre de la représentation pontificale auprès des Nations unies. En 2002, il a été nommé membre de la nonciature au Honduras, et en 2006, il a été envoyé à la nonciature au Mexique. En 2011, il reçoit la consécration épiscopale et est nommé nonce au Pakistan, puis en 2015 au Mozambique. Le 15 octobre 2018, Bergoglio l'a nommé suppléant à la Secrétairerie d'État, sur recommandation du cardinal Maradiaga.

Emiliano Fittipaldi sur Domani rappelle que Peña Parra, selon les papiers des magistrats du Saint-Siège, aurait eu de 2018 à 2019 un rôle clé dans certaines décisions financières qui ont causé aux caisses du Vatican des pertes de plus de cent millions d'euros. Les magistrats parlent également de négociations secrètes avec le substitut vénézuélien. Ce serait Peña Parra, l'un des hommes les plus puissants du Vatican et personnellement choisi par Bergoglio, qui aurait "ouvert la porte du poulailler aux renards voraces", pour reprendre une expression de Fittipaldi.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 La-maf10

Le comportement et les responsabilités du secrétaire d’État, le cardinal Parolin, qui ne s’est pas opposé, non seulement à la nomination de Peña Parra comme Substitut – c’est-à-dire son premier collaborateur – mais encore avant, à celle d’archevêque et de nonce apostolique, en janvier 2011, quand Parolin était nonce à Caracas, apparaissent particulièrement déconcertants et graves.
Avant une nomination de cette importance, un processus d’information rigoureux est en effet chargé de vérifier l’aptitude du candidat. Mais ce qui est encore plus troublant, c’est que Bergoglio, pour un rôle aussi important dans l’Église, a choisi un collaborateur accusé de crimes aussi graves.

Les récentes déclarations de Bergoglio sur les unions civiles homosexuelles; le nombre impressionnant de prélats homosexuels dont il s’entoure même dans sa résidence de Sainte Marthe, à commencer par son secrétaire personnel Mgr Fabian Pedacchio, retiré à l’improviste et disparu dans la nature ; les scandales qui émergent quotidiennement sur le lobby homosexuel du Vatican: tous ces éléments suggèrent que Bergoglio veut légitimer l’idéologie LGBTQ non seulement pour soutenir l’agenda mondialiste et démolir les principes immuables de la morale catholique, mais aussi pour dépénaliser les crimes et les abus de ses collaborateurs, en protégeant le cercle magique impliquant Maradiaga, Pineda, Peña Parra, Zanchetta et toute la lavander mafia du Vatican.

Je me demande si Bergoglio lui-même, dont beaucoup ignorait l’existence jusqu’au 13 mars 2013, ne fait pas l’objet d’un chantage de la part de ceux qui bénéficient de sa clémence aussi impunément. Cela expliquerait le motif pour lequel celui qui occupe le Siège de Pierre se déchaîne si impitoyablement contre l’Église du Christ, alors qu’il témoigne tous les égards à des personnages notoirement corrompus, pervertis et presque toujours impliqués dans des délits sexuels et financiers. L’autre possibilité – dont la plausibilité est confortée jour après jours par des éléments inquiétants – est que le choix de Bergoglio de s’entourer de personnes vicieuses et donc soumises au chantage est délibéré, et que le but ultime qu’il poursuit est de démolir l’Église catholique, pour la remplacer par une sorte d’ONG philanthropique et œcuméniste asservie à l’élite mondialiste.

Face à cette trahison de la part de l’homme qui est en charge de la papauté, un travail de transparence et de clarté, pour être efficace, ne peut pas exclure celui qui depuis plus de sept ans proclame en paroles qu’il veut faire le ménage au Vatican et dans l’Église.

+ Carlo Maria Viganò
3 novembre 2020

Sources :
https://www.aldomariavalli.it/2020/11/03/monsignor-vigano-e-questo-sarebbe-il-modo-di-far-pulizia/
& Traduction 'Benoît-et-moi' +
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 16:15

'Benoît-et-moi', le 13 novembre 2020, a écrit:
RAPPORT McCARRICK :
Mgr VIGANÒ RÉPOND à CEUX qui l’ATTAQUENT
et DÉNONCE une « FARCE GROTESQUE »


Il a accordé une interview à Raymond Arroyo d’EWTN pour réfuter de façon circonstanciée ce qui est affirmé dans le Rapport diffusé par le Vatican sur l’affaire McCarrick. Il répond point par point aux accusations formulées contre lui dans le rapport, et reprises haineusement par le cercle des défenseurs habituels de François. Et, en plus de relever que le rapport rejette misérablement la faute sur les deux prédécesseurs de François (l’un mort, l’autre âgé et affaibli) qui ne risquent pas de se défendre, il souligne le réseau de complicités qui unissait l’ex-cardinal au clan Clinton, et les liens avec la « mafia de Saint-Gall.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Vigano13

Raymond Arroyo : Votre Excellence, le rapport affirme que vous « ne vous êtes pas présenté » pour exposer des preuves dans le cadre de cette enquête du Vatican : vous a-t-on demandé de fournir des informations ? Quelqu’un vous a-t-il contacté?

Mgr Viganò : Je suis surpris de découvrir qu’un rapport dans lequel je suis mentionné 306 fois m’accuse de ne pas m’être présenté pour témoigner dans le cadre de cette enquête du Vatican sur Theodore McCarrick. Mais selon la norme du droit canonique, la convocation des témoins est de la responsabilité de celui qui est en charge du procès, sur la base des preuves recueillies dans la phase d’enquête.

Ma première intervention sur McCarrick, que j’ai faite en tant que délégué des représentations pontificales à la Secrétairerie d’État, remonte au 6 décembre 2006, à la suite d’un rapport du nonce de l’époque aux États-Unis, l’archevêque Pietro Sambi. Par la suite, en 2008, j’ai présenté un deuxième mémorandum qui faisait état de faits d’une telle gravité et d’une telle précision qu’il m’a amené à recommander que McCarrick soit déposé comme cardinal et qu’il soit réduit à l’état laïc. Mon témoignage d’août 2018 est connu de tous, ainsi que mes déclarations ultérieures.

Il est totalement incompréhensible et anormal qu’il n’ait pas été jugé opportun de me demander de témoigner, mais il est encore plus inquiétant que cette omission délibérée ait ensuite été utilisée contre moi. Et que l’on ne me dise pas que je m’étais rendu introuvable : la Secrétairerie d’État dispose de mon adresse électronique personnelle, qui est toujours active.

D’autre part, tout comme je n’ai pas été consulté pour la rédaction du rapport McCarrick, de même en 2012, les trois cardinaux que Benoît XVI a chargés de l’enquête sur Vatileaks 1, ne m’ont pas appelé à témoigner, alors que j’étais aussi personnellement impliqué. C’est seulement après ma demande explicite que le cardinal Julian Herranz, le chef de la Commission, m’a permis de faire une déposition, avec ces mots : « Si vous voulez vraiment… ! »

Par ailleurs, il me semble également significatif que James Grein, la seule victime des agressions sexuelles de McCarrick qui ait eu le courage de le dénoncer publiquement, ne figure pas dans le Rapport, et qu’il n’y ait aucune trace de son témoignage, dans lequel il aurait également rapporté le voyage qu’il a fait avec McCarrick à Saint-Gall à la fin des années 1950.

D’après les déclarations publiques de James Grein, il est clair que le début de l’ascension de McCarrick – il était alors un jeune prêtre nouvellement ordonné – a coïncidé avec cette visite en Suisse, dans un monastère qui fut plus tard le lieu des réunions des conspirateurs de la soi-disant « mafia de Saint-Gall ».
Selon les déclarations du défunt cardinal Godfried Danneels, ce groupe de prélats a décidé de soutenir l’élection de Bergoglio tant après la mort de Jean-Paul II que pendant le conclave qui a suivi la démission controversée de Benoît XVI.

Je rappelle que lors d’une conférence à l’université de Villanova le 11 octobre 2013, le cardinal McCarrick a admis avoir soutenu l’élection du cardinal Bergoglio au début des congrégations générales avant le conclave qui s’était tenu quelques mois plus tôt [en mars 2013].

Je me demande quel genre de fiabilité peut avoir un organe judiciaire qui a un conflit d’intérêts aussi évident en raison de sa relation passée avec l’accusé. Comment Bergoglio et la Secrétairerie d’État qui dépend de lui peuvent-ils prétendre à l’impartialité alors que McCarrick s’est rendu au Vatican avec une fréquence anormale, alors qu’en juin 2013 il a été chargé [par Bergoglio] de faire un voyage diplomatique en Chine ? Et comment ne pas penser que leurs tentatives répétées de dissimulation et de négation de leurs responsabilités sont à l’origine de l’effort systématique visant à me discréditer en tant que témoin, afin de ne pas mettre en lumière la complicité et les connivences qui existent entre eux et McCarrick lui-même?

Raymond Arroyo : Le Pape, selon le rapport, maintient que vous ne l’avez pas informé des activités ou des restrictions de McCarrick en juin 2013. Votre réponse ?

Mgr Viganò : Cette déclaration est absolument fausse. Tout d’abord, c’est Bergoglio lui-même, le 23 juin 2013, qui m’a explicitement demandé mon avis sur McCarrick. Comme j’en ai témoigné dans mon Mémoire de 2018 :

Je lui ai répondu en toute franchise […] : « Saint-Père, je ne sais pas si vous connaissez le cardinal McCarrick, mais si vous demandez à la Congrégation pour les évêques, il y a un dossier aussi épais sur lui. Il a corrompu des générations de séminaristes et de prêtres et le Pape Benoît lui a ordonné de se retirer pour une vie de prière et de pénitence ». Le pape n’a pas fait le moindre commentaire sur ces paroles très graves et n’a pas montré d’expression de surprise sur son visage, comme s’il était déjà au courant depuis un certain temps, et il a immédiatement changé de sujet. Mais alors, quel était le but du Pape en me posant cette question : « Comment est le cardinal McCarrick ? » Il voulait clairement savoir si j’étais un allié de McCarrick ou non.

Il convient de noter que j’avais appris par McCarrick lui-même que Bergoglio l’avait reçu quatre jours avant mon audience et que Bergoglio l’avait autorisé à se rendre en Chine. À quoi bon me demander mon avis, alors que Bergoglio tenait déjà McCarrick en haute estime ?

Entre-temps, McCarrick est venu tranquillement à Rome, a reçu des missions du Vatican, y compris officielles, et a poursuivi ses activités comme si de rien n’était. En mai 2014, j’ai appris par le Washington Times un voyage effectué par McCarrick en République centrafricaine pour le compte du Département d’État (le secrétaire d’État était alors John Kerry): ce voyage est également mentionné dans le Rapport. Il s’agit de 2014. Pourtant, dès 2008, Benoît XVI avait ordonné au cardinal américain de se retirer dans une vie privée, de ne pas célébrer ou assister à des événements publics, et de ne pas faire de voyages.

Pour cette raison, étant donné la façon dont McCarrick était traité, j’ai demandé au cardinal Parolin si les sanctions contre McCarrick devaient encore être considérées comme valables. Mais je n’ai reçu aucune réponse.

À ce moment-là, ayant fait mon rapport au Pape en personne et n’ayant reçu aucune réponse du secrétaire d’État, que pouvais-je encore faire ? À qui pouvais-je faire appel ?

Le rapport m’apprend que les affectations et les voyages continus de Mgr McCarrick à l’étranger ont été considérés par l’archevêque Wuerl et même par le nonce Sambi (décédé en 2011) comme une « forme suffisante de renvoi » (cf. note 1013 du rapport). Et je reste sincèrement choqué d’apprendre cela dans le Rapport :

…les indications n’étaient pas des « sanctions » ; elles n’ont pas été imposées par le pape Benoît XVI ; il n’a jamais été interdit à McCarrick de célébrer la messe en public ; il n’a pas été interdit à McCarrick de donner des conférences ; le cardinal Re n’a pas imposé à McCarrick « l’obligation » de se consacrer à une vie de prière et de pénitence ; et McCarrick est resté libre de mener des activités, y compris de voyager, avec l’autorisation du Saint-Siège, y compris du Nonce (cf. note 1006).

Si tel est le cas, cela signifie que, malgré la conduite répréhensible du cardinal, le Saint-Siège n’a pas jugé opportun de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre de McCarrick, ce qui confirme ma dénonciation de la corruption de la Curie.

Raymond Arroyo : Le rapport se donne beaucoup de mal pour tenter de vous dépeindre comme laxiste dans l’enquête sur les allégations du Prêtre 3 (il effleure le fait que c’est vous qui avez fait part de ces préoccupations au Saint-Siège en premier lieu). Avez-vous évité de vous mettre « en position de vérifier la crédibilité du Prêtre 3 » ?

Mgr Viganò : Il est évident que mon rôle a été de mettre au jour les scandales de McCarrick, et que j’ai toujours pris des mesures pour rapporter au Saint-Siège toute information en ma possession. Je rappelle que nous parlons de 2012, alors que je venais d’être nommé Nonce aux États-Unis.

Dans le rapport, je suis accusé de ne pas avoir donné suite à la demande d’informations concernant les accusations portées par le « Prêtre 3 » contre McCarrick. C’est absolument faux ! Ce sont les auteurs du Rapport eux-mêmes qui fournissent les preuves de la tromperie qu’ils ont concoctée pour me frapper et me discréditer. En fait, à un autre endroit du rapport, il est dit que le 13 juin 2013, j’ai écrit au cardinal Ouellet, lui envoyant à la fois la lettre que l’évêque Bootkoski m’avait écrite et la lettre envoyée au « Prêtre 3« . Je l’ai informé que l’affaire civile du « Prêtre 3 » avait été rejetée sans possibilité d’appel. L’évêque Bootkoski a qualifié les accusations du « Prêtre 3 » de fausses et calomnieuses.

Je voudrais souligner un aspect en particulier. Ceux qui m’accusent de ne pas avoir envoyé de communication écrite à l’évêque Bootkoski, Ordinaire du « Prêtre 3 » et évêque de Metuchen, savent très bien que cela dépend des directives précises de la Secrétairerie d’État. Et ils savent tout aussi bien – comme le confirme le rapport – qu’il y a eu une communication téléphonique entre Mgr Bootkoski et moi, dont j’ai à mon tour informé le cardinal Ouellet.

Il ne faut pas oublier qu’à cette époque, il y avait des avocats qui ne se contentaient pas de traduire les diocèses en justice pour des crimes commis par des prêtres, mais qui voulaient démontrer que le Saint-Siège lui-même – comme le siège d’une société multinationale – était responsable en dernier ressort de l’indemnisation des victimes d’abus. L’avocat Jeffrey Lena en sait quelque chose, lui qui a réussi, dans deux procès distincts, à empêcher que la responsabilité de la dissimulation des abus ne retombe sur le pape Benoît XVI.

Raymond Arroyo : Et que pensez-vous du rapport qui attribue à Jean-Paul II et à Benoît XVI la part du lion dans la responsabilité de l’ascension de McCarrick et de sa place dans l’Eglise ?

Mgr Viganò : Les intentions de celui qui a rédigé le rapport sont claires : transmettre la responsabilité des promotions de McCarrick à ses prédécesseurs, dont l’un est décédé et canonisé (Jean-Paul II), l’autre est âgé et faible (Benoît XVI). Le premier ne peut se défendre de la tombe, tandis que le second est trop doux pour désavouer ouvertement son successeur en le traitant de menteur et en le discréditant, ainsi que la fonction qu’il occupe. Ce qui est troublant, c’est qu’à l’intérieur même du rapport – manifestement élaboré par de nombreuses mains – il y a de nombreuses contradictions, suffisamment pour que les arguments avancés soient peu crédibles.

Je me demande alors : qui a convaincu Jean-Paul II et Benoît XVI de ne pas prendre en compte les graves accusations portées contre McCarrick ? Qui avait intérêt à ce que McCarrick soit promu, afin qu’il puisse obtenir un avantage en termes de pouvoir et d’argent ?

Quelqu’un a probablement fait croire à Jean-Paul II que les accusations contre McCarrick étaient fabriquées de toutes pièces, sur le modèle des opérations de discrédit que la Pologne communiste avait déjà menées contre de bons évêques et prêtres qui s’opposaient au régime.

Dans le cas de Jean-Paul II, le principal parti intéressé par la promotion de McCarrick était sans aucun doute le cardinal Sodano. Il a été secrétaire d’État jusqu’en septembre 2006 : toutes les informations lui sont parvenues. En novembre 2000, le nonce Montalvo lui a envoyé son rapport et les accusations de graves abus commis par McCarrick.

N’oublions pas qu’à cette époque a éclaté le scandale du père Maciel, que Sodano a cherché à couvrir en falsifiant une déclaration de Benoît XVI, dans laquelle il était dit que le pape considérait l’affaire comme close. Benoît XVI a convoqué une session plénière de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et le cardinal Arinze a réussi à faire condamner Maciel, malgré l’opposition du secrétaire d’État.

Le nom du cardinal Sodano apparaît également en relation avec une scandaleuse spéculation immobilière. En 2003, le neveu du cardinal, l’ingénieur Andrea Sodano, avec des lettres de recommandation de son oncle le secrétaire d’État et en sa qualité de consultant pour le groupe immobilier Follieri (dans certains documents officiels, il est également indiqué comme vice-président du groupe), a acquis des biens immobiliers à des prix défiant toute concurrence auprès de diocèses américains condamnés pour compenser les dommages causés par des affaires civiles d’abus sexuels, obtenant ainsi un énorme avantage économique pour lui-même au détriment de l’Église. Raffaello Follieri, le propriétaire du groupe, a été condamné pour fraude et blanchiment d’argent, précisément en raison de transactions imprudentes dans la vente de ces propriétés. Il va sans dire que Follieri avait une relation étroite avec la Clinton Global Initiative et avec la famille Clinton, ainsi qu’avec le parti démocrate : « L’ancien président et la sénatrice Hillary sont nos amis », se vantait Follieri.

Les mêmes liens, les mêmes complicités, les mêmes connaissances reviennent toujours : McCarrick, Clinton, Biden, les démocrates et les modernistes,
ainsi qu’un cortège d’homosexuels et d’abuseurs qui n’est pas sans importance.

En ce qui concerne Benoît XVI, ceux qui avaient un accès direct et quotidien au Pape étaient la secrétaire d’État Bertone et le substitut Sandri, qui pouvaient contrôler et filtrer les informations sur McCarrick et exercer une pression sur le Saint-Père.

Une fois de plus, le rapport parle de lui-même. Celui qui a présenté la question directement au pape Benoît XVI était le cardinal Bertone, qui, contrairement à ce que j’avais proposé à plusieurs reprises – à savoir que les accusations très graves et détaillées contre McCarrick nécessitaient un procès canonique exemplaire menant à son retrait du Collège des cardinaux et à sa réduction à l’état laïque – a amené le pape Benoît à décider qu’aucun procès canonique ne devrait être entrepris ni aucune sanction canonique prescrite, mais qu’au contraire « un simple appel à la conscience et à l’esprit ecclésial de McCarrick » serait fait.

Et là encore, une contradiction flagrante apparaît évidente : comment est-il possible de concilier un simple appel à la conscience avec les instructions formelles qui ont été données au nonce Sambi et à moi-même, selon lesquelles McCarrick ne pouvait pas résider dans le séminaire où il vivait, ne pouvait pas participer à des activités publiques, ne pouvait pas voyager et devait mener une vie de prière et de pénitence à la retraite ?

La corruption des plus hauts niveaux du Vatican est si évidente qu’elle conduit à considérer le Rapport comme une tentative indigne de faire apparaître Bergoglio comme absolument étranger aux manipulations de la Curie, voire comme une sorte de persécuteur implacable des corrompus, alors que les faits démontrent le contraire. Je dirais que Bergoglio est à la Deep Church comme Biden est au Deep State…


Je voudrais également noter que le fait de reprocher à Jean-Paul II la nomination de McCarrick malgré l’avis négatif de la Congrégation des évêques et de son préfet, le cardinal Re, pourrait s’appliquer également à Jorge Mario Bergoglio lui-même, au sujet duquel le supérieur général des jésuites a émis de fortes réserves. Si Wojtyla a commis une erreur avec McCarrick et est pour cette raison considéré comme implicitement responsable des scandales qui se sont produits, qu’est-ce qui empêche que ce jugement soit également étendu à la promotion de Bergoglio comme archevêque de Buenos Aires et ensuite comme cardinal ? Rappelons que dans le Consistoire de 2001, outre McCarrick et Bergoglio, d’autres membres importants de la mafia de Saint-Gall ont reçu le chapeau rouge…

Raymond Arroyo : Y a-t-il autre chose?

Mgr Viganò : En conclusion, je voudrais citer un article récent de Riccardo Cascioli, faisant mien son jugement lucide:

Bien que le rapport révèle la figure d’un prédateur en série, McCarrick, la grande réaction n’éclate qu’en 2017, avec le premier rapport d’abus sur mineur. […] En pratique, on nous dit que « les comportements immoraux avec des adultes » ne sont certes pas une bonne chose, mais en fin de compte ils sont tolérés; la véritable alarme, celle qui prévoit même de lourdes peines, ne se déclenche que quand la personne abusée est mineure. Comme si les dizaines et dizaines de futurs prêtres qui ont partagé un lit avec McCarrick, et donc été largement condamnés à une vie sacerdotale au minimum déséquilibrée, ne comptaient pas pour beaucoup. Comme si la dévastation de la morale et de la foi causée par un évêque prédateur – vocations perdues, prêtres qui à leur tour répéteront les abus, nominations épiscopales déformées par des liens pathologiques – était un problème mineur.

[…]On a délibérément ignoré que ce qui a permis l’irrésistible ascension de McCarrick était un système de pouvoir autrement appelé le lobby gay, qui favorise la nomination et la carrière d’évêques ayant certaines caractéristiques[…]

Non, il n’y a pas vraiment de signe que l’Eglise a tiré les leçons de l’affaire McCarrick, il y a plutôt le sentiment que l’on en fait payer un pour pouvoir continuer tranquillement avec les autres. Et en attendant, faire avancer l’idée que pour un prêtre, avoir des tendances homosexuelles n’est pas un problème.

http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/11/11/le-rapport-mccarrick-vient-de-sortir/

Dans cette farce grotesque, désormais recouverte d’un faux semblant de légalisme, on n’hésite pas à traîner toute l’Église dans la boue – son prestige devant le monde, son autorité sur les fidèles – afin de sauver l’image désormais compromise de prélats corrompus, indignes et dépravés. Je me limite à observer que même aujourd’hui, au Vatican, Bergoglio s’entoure encore d’homosexuels notoires et de personnes à la réputation gravement compromise. C’est le désaveu le plus flagrant de l’œuvre prétendument moralisatrice de Bergoglio.

Source :
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/11/13/rapport-mccarrick-mgr-vigano-repond-a-ceux-qui-lattaquent-et-denonce-une-farce-grotesque/
Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 20:27

Aldo Maria Valli, le 24 novembre 2020, a écrit:
Monseigneur VIGANÒ :
"McCARRICK BOUC ÉMISSAIRE.
Sa FILIÈRE est TOUJOURS ACTIVE.
Le RAPPORT est l'ENFANT du MENSONGE.
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Oncle-10

Chers amis de Duc in altum, Monseigneur Carlo Maria Viganò m'a envoyé ce texte, une vaste réflexion en marge du rapport McCarrick publié le 10 novembre dernier par le Vatican :
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Le-lan10

Le rapport McCarrick publié par la Secrétairerie d’État le 10 novembre 2020 a fait l’objet de nombreux commentaires. Certains en soulignent les lacunes, d’autres le saluent comme une preuve de la transparence de Bergoglio et de l’absence de fondement de mes accusations. Je voudrais me concentrer sur certains aspects qui méritent d’être approfondis et qui ne me concernent pas personnellement. L’objectif de ces réflexions n’est donc pas d’apporter des preuves supplémentaires concernant la fausseté des arguments avancés contre moi, mais plutôt de mettre en évidence les incohérences du rapport et le conflit d’intérêts qui existe entre celui qui juge et celui qui est jugé, ce qui, à mon avis, est de nature à invalider l’enquête, le procès et la sentence.

Le désintéressement de l’organe de jugement

Tout d’abord, je dois dire que, contrairement à un procès civil ou pénal normal, dans les enquêtes ecclésiastiques, il existe une sorte de droit implicite à la crédibilité des témoignages donnés par les clercs. Cela semble avoir permis de considérer comme des preuves même les témoignages de prélats qui pouvaient se trouver dans une position de complicité par rapport à McCarrick, alors qu’ils n’auraient eu aucun intérêt à révéler la vérité, puisque cela aurait porté préjudice à eux-mêmes et à leur propre image. En bref, pour emprunter une image à Carlo Collodi [allusion à « Pinocchio », très loin du dessin animé éponyme, ennemis en apparence, le Chat et le Renard sont deux compères, ndt], il est difficile d’imaginer que le Chat (Kevin Farrell) puisse disculper de manière crédible le Renard (Theodore McCarrick) ; pourtant, c’est ce qui s’est passé, tout comme il a été possible de tromper Jean-Paul II sur l’opportunité de nommer McCarrick comme Cardinal archevêque de Washington, ou Benoît XVI sur la gravité des accusations qui pesaient sur le cardinal.

On comprend maintenant que ce droit à la crédibilité, appliqué à l’Argentin, s’est élevé au niveau d’un dogme, peut-être le seul dogme qui ne peut être remis en question dans l’église de la miséricorde, surtout lorsque des interprétations alternatives de la réalité – que les mortels appellent prosaïquement mensonges – sont formulées précisément par lui.

On est également déconcertés par le fait que le témoignage de Mgr Farrell en défense de McCarrick a été rapporté avec emphase – l’évêque est même désigné par le titre de « Très Excellent » – mais qu’en même temps le témoignage de James Grein a été complètement omis, tout comme on a prudemment fait le choix de ne pas prendre une déposition des secrétaires d’État Sodano et Bertone. On ne comprend pas bien non plus pour quelle raison les paroles de Farrell en défense de son ami et colocataire sont considérées comme valables et crédibles, alors que les miennes ne le sont pas, même si je suis archevêque et nonce apostolique. La seule raison que je puisse identifier est que si les paroles de Farrell confirment la thèse de Bergoglio, les miennes la réfutent et démontrent que ce n’est pas seulement l’évêque de Dallas [donc, Farrell, ndt] qui a menti.

Il faut également rappeler que le cardinal Wuerl, successeur de McCarrick au Siège de Washington, a démissionné le 12 octobre 2018, sous la pression de l’opinion publique après avoir nié à plusieurs reprises avoir eu connaissance de la conduite dépravée de son frère évêque. Pourtant, en 2004, Wuerl a dû traiter la plainte déposée par Robert Ciolek, un ancien prêtre du diocèse de Metuchen, contre McCarrick, l’envoyant au nonce apostolique de l’époque, Mgr Gabriel Montalvo. En 2009, c’est Wuerl qui a ordonné le transfert de McCarrick du séminaire Redemptoris Mater à la paroisse Saint Thomas the Apostle à Washington, et en 2010, c’est Wuerl lui-même, avec le président de la conférence des évêques, le cardinal Francis George, qui a conseillé à la Secrétairerie d’État de ne pas envoyer de message de vœux à McCarrick à l’occasion de son 80e anniversaire. Le rapport cite également la correspondance entre le nonce Sambi et Wuerl concernant le danger de scandale entourant la personne de McCarrick ; il en va de même pour la correspondance du cardinal Re, le préfet de la Congrégation pour les évêques, qui confirme que Wuerl « a constamment favorisé McCarrick même lorsqu’il ne vivait pas au séminaire ». Il est donc très étrange que les graves soupçons qui pesaient sur le cardinal avant ma nomination [comme nonce], et qui sont amplement documentés dans le rapport, soient considérés comme des motifs de censure à mon encontre – bien que j’en aie à nouveau informé la Secrétairerie d’État – mais pas à l’encontre de Wuerl, qui, même après sa démission comme archevêque de Washington, a conservé ses postes dans les Dicastères romains, y compris la Congrégation pour les évêques où il a conservé sa voix dans la nomination des évêques.

On ne comprend pas bien pourquoi les rédacteurs du Rapport jugent avec tant de désinvolture Jean-Paul II pour avoir eu foi dans les paroles de son secrétaire en défense de McCarrick, et sont pourtant si enclins à absoudre Bergoglio, malgré le fait qu’il y avait une pile de dossiers concernant l’oncle Ted, à qui le prédécesseur de Bergoglio avait demandé de « garder profil bas ».

Je crois que le moment est venu de clarifier une fois pour toutes la position de l’organe de jugement – rectius : de CET organe de jugement – à l’égard de l’accusé.

Selon la loi, un juge doit être impartial, et pour l’être, il ne doit avoir aucun intérêt ou lien avec celui qui est jugé.
En réalité, cette impartialité fait défaut dans l’un des procès canoniques les plus sensationnels de l’histoire de l’Église, dans lequel les scandales et les crimes allégués contre l’accusé sont d’une gravité telle qu’ils ont mérité sa déposition comme cardinal et sa réduction à l’état laïque.

L’absence d’une véritable condamnation

Il faut souligner l’extrême douceur de la peine infligée au coupable, on pourrait même dire son absence, puisque l’accusé n’a été privé de l’état clérical qu’avec une procédure administrative du tribunal de la Congrégation pour la doctrine de la foi, ratifiée comme res iudicata par Bergoglio. Et pourtant, il aurait été possible de lui infliger une peine de prison, comme cela a été fait pour le conseiller de la nonciature de Washington qui, en 2018, a été condamné à cinq ans de prison au Vatican pour possession et diffusion de pornographie infantile.

En vérité, le renvoi de l’État clérical révèle l’essence de ce cléricalisme – si déploré dans les mots – qui considère l’état laïque presque comme une punition en soi, alors qu’il devrait être la prémisse de l’imposition d’une sanction pénale. Entre autres choses, l’absence d’emprisonnement ou au moins d’assignation à résidence permet à McCarrick de disposer d’une liberté totale de mouvement et d’action qui maintient sa situation inchangée. Il est donc en mesure de commettre de nouveaux crimes et de poursuivre ses activités criminelles dans les sphères ecclésiale et politique.

Enfin, il convient de rappeler que le processus canonique n’élimine pas les affaires pénales contre l’ancien cardinal, qui ont été introduites devant les tribunaux américains, lesquels traînent étrangement dans le plus grand secret, ce qui démontre une fois de plus le pouvoir politique et l’influence médiatique de McCarrick non seulement au Vatican mais aussi aux États-Unis.

Conflits d’intérêts et omissions

Il est difficile de regarder le « juge » de cette affaire sans tenir compte du fait qu‘il peut se trouver dans une position où il a une dette de gratitude envers l’accusé et ses complices : c’est-à-dire qu’il a un conflit d’intérêts évident.

Si Jorge Mario Bergoglio doit son élection à la conspiration de la soi-disant mafia de Saint-Gall, qui comprenait des cardinaux ultra-progressistes en relation constante et assidue avec McCarrick ; si l’approbation du candidat Bergoglio par McCarrick a trouvé une audience parmi les électeurs du conclave et ceux qui ont le pouvoir de persuasion au Vatican, par exemple le célèbre « gentleman italien » auquel le cardinal américain a fait référence lors d’une conférence en 2013 à l’université de Villanova ; si la démission de Benoît XVI a été d’une manière ou d’une autre provoquée ou favorisée par l’ingérence de l’Église profonde (deep Church) et de l’État profond (deep State), alors il est logique de supposer que Bergoglio et ses collaborateurs n’avaient pas l’intention de laisser les noms des complices de McCarrick se répandre dans le Rapport, ni les noms de ceux qui l’ont favorisé dans son cursus honorum ecclésiastique, ni surtout les noms de ceux qui, face à la possibilité d’une condamnation, pourraient d’une certaine manière se venger, par exemple en révélant l’implication de personnalités éminentes de la Curie romaine, voire de Bergoglio lui-même.

En contradiction flagrante avec la prétendue prétention de transparence
, le rapport a pris grand soin de ne pas révéler les actes du processus administratif. On peut donc se demander si la défense de McCarrick a pu accepter la condamnation de son client en échange d’une peine ridiculement faible qui laisse en fait l’auteur de crimes aussi graves en totale liberté, tout en empêchant les victimes de contester le « juge » et d’exiger une juste compensation. L’anomalie est certainement évidente, même pour ceux qui ne sont pas experts en droit.

Les intérêts communs de l’Église profonde et de l’État profond

Dans ce réseau de complicité et de chantage, il est également possible de mettre en évidence les liens du « juge » et de l’accusé avec la politique, en particulier avec le Parti démocrate américain, avec la Chine communiste, et plus généralement avec les mouvements et partis mondialistes. Le fait qu’en 2004, McCarrick, alors archevêque de Washington, ait travaillé d’arrache-pied pour empêcher la diffusion de la lettre du préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi de l’époque, le cardinal Joseph Ratzinger, aux évêques des États-Unis concernant l’interdiction d’administrer la Sainte Communion aux hommes politiques qui soutiennent l’avortement, représente sans aucun doute une aide pour les hommes politiques catholiques démocrates autoproclamés, à commencer par John Kerry jusqu’à Joe Biden. Ce dernier, partisan convaincu de l’avortement, a mérité le soutien quasi unanime de la hiérarchie, pouvant ainsi compter sur les voix d’un électorat qui, autrement, aurait été destiné à Trump.

Étranges coïncidences, pour être honnête : d’une part, l’État profond a frappé l’Église et Benoît XVI avec l’intention d’élire un représentant de l’Église profonde comme pape ; d’autre part, l’Église profonde a frappé l’État et l’Empire avec l’intention d’élire un représentant de l’État profond comme président.
Nous laissons au lecteur le soin de juger si les plans des conspirateurs ont atteint leur but

Cette collusion avec la gauche globale est le corollaire nécessaire d’un projet beaucoup plus vaste, dans lequel les cinquièmes colonnes de dissolution qui ont pénétré au cœur de l’Église collaborent activement avec l’État profond en suivant un seul scénario sous une seule direction : les acteurs de cette pièce ont des rôles différents, mais ils suivent la même intrigue sur la même scène.

Analogies avec la pandémie et la fraude électorale

Si l’on y regarde de plus près, la pandémie et la fraude électorale aux États-Unis présentent des similitudes troublantes avec l’affaire McCarrick et avec ce qui se passe dans l’Église. Ceux qui doivent décider s’il faut confiner toute la population à la maison ou l’obliger à se faire vacciner utilisent des outils de détection peu fiables, précisément parce qu’ils parviennent à falsifier les données avec la complicité des grands médias. Peu importe que le virus ait un taux de mortalité similaire à celui de la grippe saisonnière ou que le nombre de décès soit similaire à celui des années précédentes : quelqu’un a décidé qu’il s’agissait simplement d’une pandémie et que l’économie mondiale devait être démolie afin de créer les prémisses du Great Reset.

Les arguments rationnels, les évaluations scientifiques et l’expérience de scientifiques sérieux engagés dans la prise en charge des patients ne valent rien face au scénario qui a été imposé aux acteurs.

Il en va de même pour les élections aux États-Unis : face aux preuves de fraude – qui prennent les contours d’un véritable coup d’État mené par des esprits criminels – les médias insistent pour présenter Joe Biden comme le vainqueur, et les dirigeants mondiaux – y compris le Saint-Siège – sont pressés de reconnaître sa victoire, de discréditer son adversaire républicain et de présenter Trump comme un tyran solitaire sur le point d’être abandonné par sa famille et même par la Première Dame. Peu importe qu’il y ait des dizaines et des dizaines de vidéos sur Internet montrant les irrégularités commises lors du dépouillement des votes, ou qu’il y ait des centaines de témoignages de fraude : les démocrates, les médias et l’ensemble du corps électoral répètent que Biden est le président élu et que Trump devrait se retirer. Car, au royaume du mensonge, si la réalité ne correspond pas au récit, c’est la réalité qu’il faut corriger et censurer. Ainsi, les millions de personnes qui descendent dans la rue pour protester contre le lockdown ou contre la fraude électorale n’existent tout simplement pas, pour la simple raison que les grands médias ne les montrent pas à la télévision et les censurent sur Internet, et que tout ce qu’ils dénoncent comme fake news doit être considéré de façon acritique comme tel.

L’asservissement d’une partie de la hiérarchie

Il n’est donc pas surprenant que la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, suivie comme une horloge par Vatican News et un appel téléphonique affectueux de Bergoglio à Biden, se soit empressée de donner la preuve de sa fidélité au système : ces ecclésiastiques sont intrinsèquement impliqués et doivent scrupuleusement s’en tenir au rôle qui leur a été donné. Ils ont fait de même, au niveau mondial, en soutenant les restrictions dues au Covid avec la fermeture des églises, en ordonnant la suspension de la célébration des messes et en invitant même les fidèles à obéir aux autorités civiles. L’archevêque de Washington s’est permis de critiquer la visite officielle du Premier Couple au sanctuaire de Saint Jean-Paul II et s’est exprimé, avec d’autres évêques et clercs, en faveur du mouvement BLM : une telle abnégation pour la cause lui a valu le chapeau rouge de cardinal ces jours-ci même. Et ce n’est pas une coïncidence si l’adhésion à l’agenda mondialiste vient de personnes qui sont totalement compromises dans leur soutien aux mouvements LGBTQ, à commencer par Cupich, Tobin, Wuerl, McElroy et Stowe. Le silence assourdissant du Saint-Siège et de l’épiscopat mondial face aux problèmes éthiques posés par les vaccins qui seront bientôt distribués et qui contiennent des cellules provenant de fœtus humains avortés est assez significatif. A Dieu ne plaise que les spéculations des compagnies pharmaceutiques sur la pandémie voient aussi l’Église profonde comme bénéficiaire de généreux « dons » – comme cela s’est déjà produit avec l’accord entre la Chine et le Vatican.

Les vices et la corruption trouvent l’église profonde et l’État profond unis dans un cloaque de crimes répugnants, dans lequel les sans défense et les enfants sont victimes d’exploitation, de violence et de harcèlement commis par des personnages qui, en même temps, promeuvent l’avortement, l’idéologie de genre et la liberté sexuelle des mineurs, y compris les changements de sexe.

L’immigration clandestine également – qui est soutenue afin de déstabiliser les nations et d’annihiler leurs identités – trouve le soutien tant de la gauche que de l’église de Bergoglio, malgré le fait qu’elle soit directement liée au trafic de mineurs, à l’augmentation de la criminalité et à la destruction du tissu social. En vérité, elle est soutenue précisément pour cette raison, tout comme il y a eu un désir d’encourager la crise politique lors des élections américaines, la crise économique par la manipulation criminelle de la pandémie, et peut-être aussi la guerre religieuse par le biais des attaques islamiques et des profanations d’églises dans toute l’Europe.

La nécessité d’une vue d’ensemble

Il est également très déconcertant de constater que, dans ce cadre parfaitement cohérent, de nombreux prélats – sinon la quasi-totalité – se limitent à analyser les événements qui affectent l’Église catholique presque comme s’ils n’existaient que dans la sphère ecclésiale, comme s’ils n’avaient aucun rapport avec les événements politiques et sociaux qui se déroulent au niveau mondial. Il y a des évêques qui formulent quelque timide prise de position face aux paroles de Bergoglio en faveur de la légalisation des unions civiles, ou face aux incohérences et aux falsifications qui ressortent du rapport McCarrick; mais aucun d’entre eux, même s’il est animé de bonnes intentions, n’ose dénoncer l’évidence des faits, à savoir l’existence d’un pactum sceleris entre la partie déviante de la Hiérarchie – l’Église profonde, précisément – et la partie déviante de l’État, du monde de la finance et de l’information. Il est pourtant si évident qu’il a fait l’objet d’une analyse par de nombreux intellectuels, pour la plupart laïques.

La perte de crédibilité

Ce point doit être dénoncé haut et fort : le rapport élaboré par la Secrétairerie d’État est une tentative indécente et maladroite de donner un semblant de crédibilité à une bande de pervers et d’hommes corrompus au service du Nouvel Ordre Mondial. Ce qui est surréaliste, c’est que cette opération de mystification éhontée a été menée, non pas par l’accusé, mais par ceux qui devraient le juger, et avec lui, paradoxalement, qui devraient se juger eux-mêmes, leurs frères, leurs amis, et ceux à qui ils ont garanti l’impunité, des promotions et des carrières.

La crédibilité des auteurs du Rapport peut être démontrée par la condamnation modérée d’un prélat organique au système, que Bergoglio lui-même a envoyé comme interlocuteur du Saint-Siège auprès de la dictature communiste chinoise, et qui en même temps a effectué des missions officielles au nom du Département d’État américain, fréquentant les Clinton, les Obamas, les Biden et les Démocrates. Cette crédibilité peut également être confirmée par le fait qu’un homosexuel corrompu, un agresseur de jeunes hommes et d’enfants, un corrupteur du clergé et des séminaristes, a été simplement privé de la dignité de cardinal et de l’état clérical sans aucune peine de prison et sans être excommunié pour les délits dont il s’est souillé, y compris le crime de « sollicitatio ad turpia » en confession, l’un des crimes les plus horribles qu’un prêtre puisse commettre. Dans ce « procès », aussi sommaire qu’omis, la dimension spirituelle de la culpabilité était totalement absente : le coupable n’a pas été soumis à l’excommunication, qui est une sanction éminemment médicinale ordonnée en vue du salut éternel, ni n’a été exhorté à faire pénitence, à se racheter publiquement et à réparer.

Une commission indépendante

Lorsque les procès de Nuremberg se sont tenus après la Seconde Guerre mondiale contre les crimes du nazisme, le tribunal était présidé par un juge russe qui était chargé de juger l’invasion de la Pologne que l’Allemagne, comme nous le savons, avait entreprise précisément avec la Russie. Il me semble qu’il n’y a pas beaucoup de différence entre cela et ce que nous voyons se produire aujourd’hui dans la tentative de faire porter la responsabilité de l’affaire McCarrick sur Jean-Paul II, Benoît XVI et le soussigné. Le seul qui, dans le récit de la Secrétairerie d’État, ne peut être touché par aucun soupçon, par aucune accusation – même si elle n’est qu’indirecte – ou par aucune ombre de dissimulation, devait évidemment être l’Argentin.

Il semblerait opportun de constituer une commission indépendante – comme l’avait déjà souhaité la Conférence épiscopale américaine en novembre 2018 et comme l’avait alors fermement bloqué la Congrégation pour les évêques sur ordre du Bergoglio – qui enquêterait sur cette affaire sans influences extérieures et sans dissimuler de preuves décisives. Je doute cependant que les espoirs improbables de la conférence des évêques américains soient entendus, car parmi ceux qui seront élevés au rang de cardinal lors du prochain consistoire figure l’archevêque de Washington, l’exécuteur des ordres de Sainte Marthe, qui rejoint les plus fidèles serviteurs Cupich et Tobin.

Si la lumière était vraiment faite sur toute l’affaire, tout le château de cartes construit au cours de ces années s’effondrerait, et la complicité des membres de la Hiérarchie au plus haut niveau apparaîtrait également, ainsi que leurs liens avec les démocrates américains et la gauche mondiale.
En bref, il y aurait confirmation de ce que beaucoup n’osent pas encore admettre, à savoir le rôle joué par l’Église profonde, depuis l’élection de Jean XXIII, dans la création des prémisses théologiques et du climat ecclésial qui permettraient à l’Église d’être le serviteur du Nouvel Ordre Mondial et de remplacer le Pape par le faux prophète de l’Antéchrist. Si cela ne s’est pas encore complètement produit, nous devons rendre grâce à la seule Providence.

Honnêteté intellectuelle

J’imagine que les modérés – aussi silencieux aujourd’hui face au Covid qu’ils déplorent la fraude électorale ou la farce du rapport McCarrick – sont horrifiés par la simple mention de la remise en cause du Concile Vatican II. Les Démocrates aussi sont horrifiés d’entendre les critiques des lois grâce auxquelles les États-Unis en sont venus à voir la volonté des électeurs subvertie. Les soi-disant experts de la santé sont horrifiés de voir contestées leurs affirmations qui contrastent avec la vérité scientifique et avec les preuves épidémiologiques. Les partisans de l’accueil des immigrants illégaux sont horrifiés lorsqu’on leur montre le taux de meurtres, de viols, de violences et de vols commis par ces mêmes immigrants illégaux. Les partisans du lobby gay sont horrifiés lorsqu’il est démontré que les délits criminels de nature prédatrice commis par des religieux impliquent un pourcentage très élevé d’homosexuels. Dans ce déchirement général de vêtements, je voudrais rappeler qu’il suffirait d’avoir un peu d’honnêteté intellectuelle et un peu de jugement critique pour regarder les preuves en face, même si c’est douloureux.

Le lien entre hérésie et sodomie

Ce lien intrinsèque entre déviation doctrinale et déviation morale est apparu clairement à l’occasion du choc frontal avec ceux qui couvrent l’affaire McCarrick : les personnes impliquées sont presque toujours les mêmes, avec les mêmes vices contre la foi et la morale. Ils se défendent, se couvrent et se promeuvent mutuellement, parce qu’ils font partie d’un véritable « lobby », compris comme un groupe détenant un pouvoir capable d’influencer l’activité du législateur et les décisions du gouvernement ou des autres organes administratifs à leur propre avantage.

Dans le domaine ecclésiastique, ce lobby œuvre pour annuler la condamnation morale de la sodomie, et il le fait avant tout à son propre avantage, puisqu’il est composé principalement de sodomites. Il s’adapte à l’agenda politique en légitimant les revendications des mouvements LGBTQ, promus par des politiciens qui ne sont pas moins livrés au vice. Et le rôle joué par l’Église catholique au cours des dernières décennies est également évident – ou mieux encore, par sa partie déviante sur le plan moral et doctrinal – en ouvrant la fenêtre d’Overton sur l’homosexualité, de telle sorte que le péché contre nature que l’Église a toujours condamné a été en quelque sorte désavoué par l’évidence des scandales de plus en plus émergents. S’il y a quarante ans, il était horrifiant d’apprendre qu’un prêtre avait abusé d’un petit garçon, depuis quelques années, la chronique nous informe de la descente de la gendarmerie du Vatican dans l’appartement du secrétaire du cardinal Coccopalmiero, dans le palais du Saint-Office, où une fête était organisée par le clergé avec de la drogue et des prostitués. De là, il y aura un pas relativement petit pour légitimer la pédophilie, comme le voudraient certains politiciens : les prémisses faites par la théorisation des prétendus « droits sexuels » des mineurs, l’imposition de l’éducation sexuelle dans les écoles primaires sur recommandation des Nations unies, et les tentatives de faire passer des lois dans les parlements pour abaisser l’âge du consentement vont toutes dans le même sens. Une personne naïve – en supposant qu’il soit encore possible de parler de naïveté – dira que l’Église ne pourra jamais dire qu’elle est favorable à la corruption des enfants, car cela serait en contradiction avec le Magistère catholique ininterrompu. Je me limite à rappeler ce qui a été dit il y a quelques années seulement à propos du soi-disant « mariage » homosexuel – ou de l’ordination des femmes, du célibat ecclésiastique ou de l’abolition de la peine de mort – et ce qui, inversement, est affirmé aujourd’hui en toute impunité, sous les applaudissements du monde entier.

La « filière » McCarrick

Ce qu’il faut noter dans le rapport, ce n’est pas tant ce qu’il contient que ce qu’il passe sous silence et ce qu’il cache sous une montagne de documents et de témoignages, aussi horribles soient-ils. De nombreux journalistes et de nombreux ecclésiastiques étaient au courant de la vie scandaleuse de « l’homme au chapeau rouge », mais ils le considéraient néanmoins comme machiavéliquement utile aux intérêts du Parti Démocrate expression de l’État profond et de l’expression catholique progressiste de l’Église profonde. Comme l’écrivait le « Washingtonian » en 2004 : « Avec un catholique controversé dans la course à la présidence [John Kerry], le cardinal est considéré par beaucoup comme l’homme du Vatican à Washington – et il pourrait jouer un grand rôle dans la sélection du prochain pape » . Un rôle que McCarrick a fièrement revendiqué dans le discours qu’il a prononcé le 11 octobre 2013 à l’université de Villanova, et qui aujourd’hui, avec le cardinal Farrell promu par la nomination de Bergoglio au rôle de Camerlingue de la Sainte Eglise romaine, pourrait se réaliser une fois de plus.

Compte tenu des relations de fidélité qui se sont consolidées entre les membres de la « mafia lavande », il est au moins raisonnable de penser que McCarrick est toujours en mesure d’intervenir dans l’élection du pape, non seulement grâce à son réseau d’amis et de complices, dont certains sont des cardinaux électeurs, mais aussi en jouant un rôle actif dans les procédures du conclave et sa préparation.


Serait-on surpris si, après avoir constaté la fraude électorale lors de l’élection présidentielle aux États-Unis, « quelqu’un » tentait même de manipuler l’élection du Souverain Pontife ? N’oublions pas que, comme l’ont déjà constaté plusieurs partis, lors du quatrième vote du deuxième jour du dernier conclave, une irrégularité est apparue dans le décompte des voix, à laquelle il a été remédié par un nouveau vote, en dérogation aux dispositions de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis promulguée par Jean-Paul II en 1996.

Il est cependant significatif que, si d’une part McCarrick est désormais évincé de ses fonctions et réside dans une localité secrète (où il peut poursuivre sans être dérangé son activité para-diplomatique au nom de l’État profond et de l’Église profonde sous l’apparence anonyme d’un laïc), d’autre part tous ceux qui ont fait carrière dans l’Église grâce à McCarrick sont toujours à leur place et ont même été promus : toutes les personnes qu’il a favorisées en raison d’un style de vie et d’intentions communes ; tous les maîtres-chanteurs en raison des secrets qu’ils ont appris à connaître grâce à leur position ; tous ceux qui sont prêts à sortir des noms et des circonstances et des dates si quelqu’un ose les toucher. Certains pourraient encore être contraints d’obéir à McCarrick, s’il peut les maintenir sous chantage ou les corrompre avec l’énorme argent dont il dispose, même maintenant qu’il n’est plus prince de l’Église.

La « filière » que ce cardinal a lancée est aujourd’hui capable – comme on le voit – d’interférer et d’œuvrer dans la vie de l’Église et de la société, avec l’avantage d’avoir déchargé les péchés de toute la « mafia lavande » sur un bouc émissaire commode et de pouvoir apparaître aujourd’hui comme étrangère aux allégations d’abus.
Mais il suffit de franchir la Porta Angelica pour tomber sur des personnages inavouables, dont certains ont été appelés au Vatican pour les sauver des enquêtes qui les attendaient à l’étranger ; d’autres sont même des habitués de Sainte Marthe ou y exercent des fonctions de direction, consolidant le réseau de connivences et de complicités sous le regard indulgent du Prince. D’autre part, l’accent mis sur le rôle moralisateur de Bergoglio se heurte à la dure réalité que rien n’a jamais vraiment changé derrière les hauts murs Léonins, compte tenu de la protection dont jouissent, entre autres, Peña Parra et Zanchetta.

L’absence de condamnation de la sodomie

Certains commentateurs ont souligné à juste titre un fait décourageant : les crimes pour lesquels McCarrick a été cité à comparaître ne concernent que l’abus de mineurs, tandis que ses relations contre-nature avec des adultes consentants sont tranquillement acceptées et tolérées, comme si les actes immoraux et sacrilèges d’un clerc n’étaient pas à déplorer, mais seulement son imprudence à ne pas avoir su les garder dans le secret du foyer. Cela aussi devra être expliqué par les responsables, surtout en considération de la volonté de plus en plus claire de Bergoglio d’appliquer une approche pastorale laxiste – selon la méthode éprouvée d’Amoris Laetitia – en dérogation à la condamnation morale de la sodomie.

Les coupables et les victimes des scandales

Le paradoxe qui ressort des scandales du clergé est que le dernier souci du cercle magique de Bergoglio est de rendre justice aux victimes, non seulement en les dédommageant (ce qui, d’ailleurs, n’est pas fait par les auteurs mais par les diocèses, en utilisant les biens donnés par les fidèles) mais aussi en punissant les responsables de manière exemplaire. Il faut punir non seulement les délits reconnus comme des crimes pénaux par les lois de l’État, mais aussi les délits moraux, par lesquels des adultes ont été conduits à commettre un péché grave par des ministres sacrés. Qui va guérir les blessures de l’âme, les taches sur la pureté de tant de jeunes, y compris aussi des séminaristes et des prêtres ? En revanche, il semble que ceux qui ont été découverts et exposés à l’exécution publique se considèrent comme de véritables victimes : ils ont le sentiment d’avoir été entravés dans leurs intérêts, leur trafic et leurs intrigues. Par contre, ceux qui ont dénoncé des scandales, qui demandent justice et vérité, sont considérés comme coupables, à commencer par les prêtres qui sont transférés ou privés du soin des âmes parce qu’ils ont osé informer leur évêque des perversions d’un de leurs frères.

La sainte église est victime des crimes de ses ministres

Mais il y a une autre victime complètement innocente de ces scandales : la Sainte Eglise. L’image de l’Épouse du Christ a été ternie, humiliée et discréditée, car ceux qui ont commis ces crimes ont agi en exploitant la confiance placée dans la robe qu’ils portent, en utilisant leur propre rôle de prêtre ou de prélat pour piéger et corrompre les âmes. Parmi les responsables de ce discrédit de l’Église, il y a aussi ceux qui, au Vatican, dans les diocèses, dans les couvents, dans les écoles catholiques et dans les organisations religieuses – nous pensons, par exemple, aux scouts – n’ont pas éradiqué ce fléau dans l’œuf, mais l’ont même caché et nié. Il est désormais évident que cette invasion d’homosexuels et de pervers était planifiée et voulue : ce n’était pas un événement fortuit qui s’est produit uniquement par omission des contrôles, mais plutôt un plan précis d’infiltration systématique de l’Église afin de la démolir de l’intérieur. Et ceux à qui le Seigneur a confié la gouvernance de son Épouse devront en répondre devant Lui.

Mais dans tout cela, nos adversaires oublient que l’Église n’est pas un ensemble de personnes sans visage qui obéissent aveuglément à des mercenaires, mais plutôt un Corps Vivant avec une Tête Divine : Notre Seigneur Jésus-Christ. Penser pouvoir tuer l’Épouse du Christ sans que l’Épouse n’intervienne est une illusion que seul Satan pourrait croire possible. En effet, il se rendra compte que c’est précisément en la crucifiant, en la couvrant de crachats et de coups de fouet comme le Sauveur a été crucifié il y a deux mille ans, qu’il signe sa propre défaite définitive. O mors, ero mors tua: morsus tuus ero, inferne [O mort, je serai ta mort : enfer, je serai ta morsure].

+ Carlo Maria Viganò, archevêque
21 novembre 2020
Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

Sources : https://www.aldomariavalli.it/2020/11/24/monsignor-vigano-mccarrick-capro-espiatorio-la-sua-filiera-e-ancora-attiva-il-rapporto-e-figlio-della-menzogna/
& Traduction 'Benoît-et-moi'

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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 20:54

'Benoît-et-moi', le 2 mai 2021, a écrit:
ENCORE un MOTU PROPRIO !
R
ÉFORME DÉMOCRATIQUE ?
Non, AUTOCRATIQUE !
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Le-pap10

A l’instar de Super Joe (Biden), le Pape légifère à tout va – à coup de motu proprio. Depuis son élection, il en a publié 42, dont trois au cours du dernier mois (par comparaison, durant ses 8 ans de Pontificat, Benoît XVI en a promulgué 12!): après ceux sur la transparence dans la gestion des finances du Vatican, et les dépenses du personnel, le dernier, en date du 30 avril, concerne « les organismes judiciaires de l’État de la Cité du Vatican ». Que signifie cette frénésie législative? Le commentaire (pas vraiment tendre) de Mgr Vigano.

Aldo Maria Valli a écrit:
Hier, 30 avril, François a publié un nouveau motu proprio. La mesure, qui introduit des changements en matière de compétence des organes judiciaires de l’État de la Cité du Vatican, abroge la norme de l’ordre judiciaire du Vatican en vertu de laquelle seule la Cassation, avec le consentement préalable du pontife lui-même, pouvait juger les évêques et les cardinaux en matière pénale. Ainsi, désormais, au nom de « l’égalité entre tous les membres de l’Église et de leur égale dignité et position, sans privilèges », les cardinaux et les évêques accusés de délits pénaux par les magistrats du Vatican, s’ils sont envoyés en procès, seront jugés par le Tribunal de l’État de la Cité du Vaticancomme tous les autres et non par une Cour de cassation présidée par un cardinal.

Sur la mesure, voici le commentaire que m’a envoyé Mgr Carlo Maria Viganò.

Selon la énième mesure, promulguée par celui qui gouverne collégialement et synodalement à coup de motu proprio, les cardinaux de la Sainte Église romaine pourront être soumis à un procès et être jugés par des laïcs.

Il est inutile de chercher une justification aux décisions improvisées de Bergoglio, qui a déjà infiltré dans les dicastères romains et le synode des évêques pas mal de laïcs, ou du moins de religieux non cléricaux, au nom de la synodalité, de la démocratisation et de l’égalité de genre.

Il est tout aussi inutile de faire appel au Code de droit canonique, auquel le Pontife romain peut déroger à volonté.

Il est inutile de déplorer la subversion hiérarchique qui permet à un membre de l’Église apprenante (Chiesa discente) de juger un membre de l’Église enseignante (Chiesa docente).

Ceux qui croient que les normes et les réformes bergogliennes sont motivées par des intentions justes et ont pour but le bien du corps ecclésial sont à côté de la plaque. Si l’on a seulement l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que le but de ces innovations est la démolition de l’Église catholique et la centralisation tyrannique du pouvoir, on comprend leur parfaite cohérence et efficacité. Soumettre les prélats à un tribunal composé de laïcs, nommés par le premier locataire de Sainte Marthe, c’est retirer la juridiction aux pasteurs et la concentrer dans une seule entité, laissant l’apparence de démocratie, de collégialité et d’implication des laïcs dans le gouvernement de l’Église. Un paradoxe astucieux : Bergoglio impose des réformes apparemment démocratiques qui répugnent à la constitution monarchique de l’Église du Christ, dans le seul but réel de diviser et de se réapproprier tout le pouvoir qu’il prétend vouloir combattre. Un mouvement de centralisation pour pouvoir punir ou absoudre qui il veut à volonté, s’assurer de la servilité des courtisans et promouvoir une curie de flatteurs, corrompus et soumis au chantage.

Omne regnum divisum contra se desolabitur: et omnis civitas vel domus divisa contra se, non stabit
 (Mt 12, 25) [«Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne résistera pas»].

+ CMV

Source : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/05/02/encore-un-motu-proprio/
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Message par Gilbert Chevalier Sam 20 Nov - 21:03

PASSIO ECCLESIAE –
MÉDITATION sur la PASSION et la MORT du CHRIST,
par Mgr Carlo Maria VIGANÒ

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 10 Vendre10

C’est votre heure, l’empire des ténèbres, Lc 22, 53

Les textes de la liturgie du Triduum sacré nous frappent, comme un coup de fouet, par la crue brutalité des supplices auxquels le Sauveur a été soumis par la volonté du Sanhédrin, sur ordre du Procureur romain. La foule, sous l’influence des grands prêtres, appelle le sang innocent du Fils de Dieu sur elle-même et sur ses propres enfants, reniant en quelques jours le triomphe à lui offert lors de son entrée à Jérusalem. Les acclamations et les hosannas se transforment en « crucifiez-le », et les branches de palmiers en fouets et en bâtons. Que les foules peuvent décevoir : capables de rendre les honneurs avec la même conviction avec laquelle elles décrètent peu après la sentence de mort.

Qui sont les protagonistes et les responsables de cette condamnation ? Judas, apôtre parmi les Douze, voleur et traître, qui pour trente deniers a livré le Maître aux autorités ecclésiastiques pour le faire arrêter. Le Sanhédrin, l’autorité religieuse de l’Ancienne Loi, encore en vigueur au moment de la Passion. Les faux témoins, rémunérés ou en quête de notoriété, qui accusent Notre-Seigneur, se contredisant les uns les autres. Le peuple, ou plutôt la masse prête à manifester dans la rue qui se laisse diriger par quelques-uns, manipulateurs habiles. Le procurateur Ponce Pilate, représentant de l’empereur en Palestine, qui prononce une sentence injuste, mais avec l’autorité officielle. Et tous les sous-fifres sans nom qui traite un innocent avec une cruauté inouïe, pour la seule raison qu’on attendait cela d’eux : gardes du Temple, soldats du Sanhédrin, militaires romains, populaces violentes.

Notre-Seigneur est condamné à mort alors que son innocence avait été reconnue par le Magistrat légitime : Accipite eum vos et crucifigite ; ego enim non invenio in eo causam. Pilate ne veut pas se mettre à dos les grands prêtres, ni avoir affaire à la foule qu’ils peuvent manipuler en faisant appel à leur haine des Romains, qui occupent militairement la Palestine. Il sait le mépris dans lequel les lévites et les anciens du peuple le tiennent, le considérant un païen dont il faut se tenir éloigné, au point de ne pas vouloir se contaminer en entrant dans le prétoire : ils restent à l’extérieur, veillant à ce que le pouvoir temporel qui les opprime devienne leur complice pour condamner leur Messie pour blasphème, c’est-à-dire pour un crime de nature religieuse. Plutôt, pour envoyer un homme innocent à la mort sans condamnation. Innocens ego sum a sanguine justi hujus, dit Pilate. Ainsi, l’autorité civile, par lâcheté face à l’arrogance et au chantage d’un soulèvement, renonce à rendre la justice ; ainsi, l’autorité spirituelle, pour ne pas perdre le pouvoir qu’elle avait monopolisé, cache les prophéties, s’obstine à ne pas reconnaître le Messie promis malgré les confirmations continuelles de Sa divinité, et conspire pour tuer Jésus-Christ parce que, disant la vérité, il s’est proclamé Dieu. Les princes des prêtres menacent Pilate : Si hunc dimittis, non es amicus Cæsaris, et vont jusqu’à se soumettre au pouvoir impérial pour envoyer leur Roi à la mort : Non habemus regem, nisi Cæsarem. Mais n’était-ce pas Hérode, le roi de Judée ?

Même sur la Croix – où le Seigneur entonne l’antienne de son propre Sacrifice avec les mots du psalmiste : Deus meus, Deus meus : ut quid me dereliquisti ? – ceux qui connaissaient par cœur les Saintes Écritures font semblant de ne pas reconnaître dans ce cri solennel le dernier avertissement à la Synagogue, présage de l’abolition du sacerdoce lévitique et de la destruction imminente du Temple, quarante ans plus tard, par les mains de Titus. Dans le psaume 21, David prédit ce que les Juifs avaient sous les yeux et qu’ils n’étaient plus capables de comprendre à cause de leur aveuglement, et cet avertissement nous l’entendons aujourd’hui répété dans les Impropères de la liturgie du Vendredi Saint, incrédules devant l’infidélité du peuple élu et le cœur brisé par la répétition, non moins déchirante, de l’infidélité du nouvel Israël, de ses pontifes, de ses ministres.

Il n’y a pas un seul mot, dans la liturgie du Triduum pascal, qui ne sonne comme une accusation douloureuse et souffrante ; l’accusation du Seigneur qui voit s’accomplir dans la trahison de Judas et de son peuple l’acte par lequel les pouvoirs religieux et civils s’allient contre le Seigneur et son Christ : Astiterunt reges terrae, et principes convenerunt in unum, adversus Dominum, et adversus Christum ejus.

Notre-Seigneur dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï le premier. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait en propre ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que le maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi. » Par cet avertissement, le Sauveur nous rappelle que sa très sainte Passion doit également s’accomplir dans le Corps mystique – S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi – tant chez les individus au cours des âges que dans l’Église en tant qu’institution à la fin des temps. La correspondance entre la Passion du Christ et la Passion de l’Église est significative.

Cette correspondance me semble d’autant plus évidente en cette heure de ténèbres, où le pouvoir du nouveau Sanhédrin infidèle et corrompu s’allie au pouvoir temporel pour persécuter Notre-Seigneur et tous ceux qui lui sont fidèles. Aujourd’hui encore, les grands prêtres, assoiffés de pouvoir et désireux de plaire à l’empire qui les tient sous sa coupe, ont recours à Pilate pour faire condamner les catholiques, les accusant de blasphème pour ne pas vouloir accepter la trahison de leurs chefs. Les Apôtres et les Martyrs d’hier revivent dans les Apôtres et les Martyrs d’aujourd’hui, qui pour l’instant n’ont pas le privilège du martyre sanglant, mais celui de la persécution, de l’ostracisme, de la dérision. Nous retrouvons Judas, qui vend les bons bergers au Sanhédrin ; nous retrouvons les faux témoins, les crapules, les instigateurs des masses, les gardes du temple et les soldats du prétoire ; nous retrouvons Caïphe qui déchire ses vêtements, Pierre qui renie le Seigneur et les Apôtres qui fuient et se cachent ; Nous retrouvons ceux qui couronnent l’Église d’épines, ceux qui la giflent et la raillent, ceux qui la flagellent et l’exposent aux moqueries ; ceux qui jettent sur elle la croix des scandales de ses ministres, des péchés de ses fidèles ; aujourd’hui aussi, il y a ceux qui trempent l’éponge dans le vinaigre et ceux qui percent le flanc de l’Église avec une lance ; aujourd’hui aussi, il y a un vêtement sans couture et ceux qui le jouent au sort. Mais comme hier, aujourd’hui aussi, la Mère de l’Église et un Apôtre resteront au pied de la croix, témoins de la passio Ecclesiæ comme ils furent autrefois témoins de la passio Christi.

Que chacun de nous, en ces heures de silence et de recueillement, s’examine. Demandons-nous si nous voulons être, dans l’action liturgique de ces derniers temps, parmi ceux qui, ne serait-ce que par conformisme, ont regardé ailleurs, ont secoué la tête, ont craché sur le Seigneur alors qu’il allait vers le Calvaire. Demandons-nous si, dans cette représentation sacrée, nous aurons le courage d’essuyer le visage sanglant du Christ dans l’image dévastée de l’Église, si nous saurons comme le Cyrénéen aider l’Église à porter sa croix, si comme Joseph d’Arimathie, nous lui offrirons un lieu digne où la déposer jusqu’à sa résurrection. Demandons-nous combien de fois nous avons giflé le Christ en prenant le parti du Sanhédrin et des grands prêtres, combien de fois nous avons fait passer le respect humain avant notre foi, combien de fois nous avons accepté trente deniers pour trahir et livrer le Roi-Sauveur, dans ses bons ministres, aux princes des prêtres et aux anciens du peuple.

Lorsque l’Église criera son Consummatum est sous un ciel noir, alors que la terre tremblera et que le voile du temple se déchirera de haut en bas, ce qui manque dans les afflictions du Christ (Col 1, 24) sera accompli dans le Corps mystique. Nous attendrons la descente de la croix, la déposition dans le sépulcre, le silence absorbé et mort de la nature, la descente aux enfers. Il y aura aussi les gardiens du temple pour veiller à ce que le pusillus grex ne se relève pas, et il y aura ceux qui diront que ses partisans sont venus pour le voler.

Viendront aussi pour la sainte Église le Samedi Saint ; l’Exultet, et l’Alleluja, après la douleur, la mort et les ténèbres de la tombe. Scimus Christum surrexisse a mortuis vere : nous savons que son Corps mystique ressuscitera aussi avec lui, au moment même où ses ministres penseront que tout est perdu. Et ils reconnaîtront l’Église, comme ils ont reconnu Notre-Seigneur, in fractione panis.

C’est ce que je souhaite, du plus profond de mon cœur, pour cette Sainte Pâques et pour les temps qui viennent.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque
2 avril 2021, Vendredi Saint, Feria VI in Parasceve

Traduction de Francesca de Villasmundo

Source :
https://www.medias-presse.info/passio-ecclesiae-meditation-sur-la-passion-et-la-mort-du-christ-par-mgr-carlo-maria-vigano/141851/
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