News au 5 juillet 2019

fr.news  4 juillet 2019

La "réforme" de François signifie une centralisation radicale

Le brouillon de "Praedicate Evangelium", document de François sur une réforme de la Curie romaine, envisage la centralisation totale du pouvoir au Secrétariat d’État.

Cela signifie qu'à l'avenir, l'Église sera dirigée par des diplomates, des hommes politiques et des juristes canoniques, et non par des personnes qui se soucient de la foi.

Le projet dit qu'aucun département curial ne peut plus émettre de décrets sans être « spécifiquement approuvé » par le Pape.

L'avocat canonique Ed Condon appelle cela sur CatholicNewsAgency.com (2 juillet) une « recentralisation historique du pouvoir romain en la personne du pape ».

Une autre proposition du projet est que les laïcs peuvent être à la tête de n'importe lequel des dicastères [alors impuissants] de la Curie romaine.


[Soyons clair : la curie est définitivement abolie et l'Antéchrist prend tous les pouvoirs. C’est simple, non ?]

François à propos du fait de jeter des reliques : « Je » ne vis pas au Palais Apostolique, « Je » n'utilise jamais cette chapelle, « Je » ne dis jamais la messe ici

L'archevêque grec-orthodoxe Job Getcha de Telmessos, un Canadien, a parlé à EcuPatria.org (1er juillet) de la rencontre au cours de laquelle le pape François lui a remis les reliques de saint Pierre.

Lorsque Getcha est entrée dans la chapelle du Palais Apostolique le 29 juin, François lui a expliquée que Paul VI voulait garder une partie des reliques de saint Pierre dans sa chapelle privée.

François a ensuite raconté que « pendant la prière de la veille au soir », il avait eu la pensée suivante :

« Je ne vis plus au Palais Apostolique, je n'utilise jamais cette chapelle, je ne sers jamais la Sainte Messe ici, et nous avons des reliques de Saint Pierre dans la basilique elle-même, alors il vaudrait mieux qu'elles soient conservées à Constantinople » [où il n'y a presque aucun fidèle].

Selon François, les reliques sont un don pour l'Église de Constantinople, pour « mon frère le Patriarche Bartholomée ».

« Ce don ne vient pas de moi, c'est un don de Dieu », s'est-il vanté avec véhémence.


[Plus de détails ici : https://gloria.tv/track/Zv41FLgUJyXy2fyk7iMSfnZG3 ]

Le cardinal Burke explique pourquoi il a pris l'argent d'un évêque déshonoré

Le cardinal Raymond Burke a expliqué au CatholicHerald.co.uk pourquoi il a accepté de l'argent de l'évêque à la retraite de Wheeling-Charleston, Michael Bransfield, qui est accusé de « harceler » les séminaristes et les prêtres homosexuels mais nie tout acte fautif.

M. Bransfield est également accusé d'inconduite financière parce qu'il a utilisé l'argent du diocèse pour envoyer des "cadeaux" aux prélats. Le nom de Burke figure sur une liste de bénéficiaires. De tels dons sont une coutume de longue date parmi les évêques américains.

Burke explique que les "cadeaux" étaient soit des compensations pour des rencontres avec des prêtres de Wheeling-Charleston, soit des cadeaux de Noël, et qu'il les utilisait pour des dons de bienfaisance. Burke ne connaît pas bien Bransfield.

Burke a reçu environ 9 700 $. A titre de comparaison : le cardinal pro-gay Kevin Farrell a reçu 29 000 $ de Bransfield pour la rénovation de son appartement romain seulement.


[Pour plus de détails sur Bransfield, voir ici : https://catholique.forumactif.com/t36p30-l-affaire-vigano#3761 ]

Le curé de la paroisse de Stromboli : « C'était comme être en enfer » (vidéo)

Le volcan de l'île de Stromboli, en Italie, a connu une éruption très puissante le 3 juillet. Deux explosions majeures se sont produites vers 17 h. Le Stromboli a été en éruption presque continue pendant les 2.000 dernières années.

Un randonneur italien a été tué après avoir été frappé par des débris volants, un Brésilien a été blessé.

Le curé de la paroisse de Stromboli, le Père Giovanni Longo, a dit à AgenSir.it (3 juillet) : « C'était comme être en enfer avec la pluie de feu qui venait du ciel. »

Beaucoup de gens se sont réfugiés dans l'église locale [car pendant une tempête, il n'y a pas d'athées].


[Lors du déluge de feu, ce sera bien autre chose !!!]

Nouvelles révélations de Viganò : François protège personnellement le « réseau homosexuel ».

Les parties de l'interview du 10 juin, du Washington Post de l'archevêque Carlo Maria Viganò, qui ont été censurées par le journal oligarchique, ont été publiées sur LifeSiteNews.com (3 juillet).

Viganò accuse le pape François de couvrir personnellement deux cas d'abus.

Le premier cas concerne les enfants de chœur de la basilique Saint-Pierre, élèves du pré-séminaire (lycée) Pie X du Vatican, dirigé par le diocèse de Côme, en Italie. Trois séminaristes, dont Kamil Jarzembowski, colocataire d'une victime présumée, auraient été témoins de nombreux incidents d'agression sexuelle.

Viganò sait que l'enquête a été bloquée par l'évêque de Côme Diego Coletti et par les cardinaux Comastri et Coccopalmerio. Jarzembowski a été expulsé du séminaire, seuls les deux autres témoins sont partis.

L'agresseur présumé, Gabriele Martinelli, a été ordonné prêtre en juillet 2017 malgré les accusations qui n'ont jamais fait l'objet d'une enquête.

La deuxième affaire de Viganò est la promotion par François de l'Archevêque Edgar Peña Parra comme suppléant à la Secrétairerie d’État malgré un dossier détaillé l'accusant d'avoir séduit deux mineurs séminaristes en septembre 1990.

Viganò a vu le document où le recteur du grand séminaire de Maracaibo, le Père Enrique Pérez, Venezuela, qui s'est occupé de l'affaire, a confirmé l'incident après avoir été interrogé par la Secrétariat d’État du Vatican.

Peña Parra a également été impliquée dans la mort mystérieuse en août 1992 de deux jeunes hommes par une décharge électrique au lac Maracaibo. Les deux accusations ont été rapportées à la Secrétairerie d'État en 2002, sous la direction de Jean-Paul II.

Néanmoins, le secrétaire d'État Parolin ne s'est pas opposé à la nomination de Peña Parra comme son suppléant.

Déjà en janvier 2011, alors que Benoît XVI était pape, Parolin, alors nonce apostolique à Caracas, ne s'opposait pas à la nomination de Peña Parra comme archevêque et nonce apostolique au Pakistan.

Viganò témoigne en outre que Parolin connaît les noms d'un certain nombre de prêtres de la Curie impliqués dans la fornication sexuelle.

Selon Viganò, Peña Parra est étroitement liée au Cardinal Maradiaga, pro-gay du conseil de François, et à son auxiliaire homosexuel déshonoré, l'évêque Juan José Pineda.

Viganò interprète la politique du Pape François comme « la protection d'un réseau homosexuel ».


[Version française ici : https://gloria.tv/track/DBgon82vTwC63W3ruV2Vi177L ]

en.news  5 juillet 2019

Choc : Damian Thompson démissionne de son poste de rédacteur en chef du Catholic Herald

Damian Thompson, rédacteur en chef du Catholic Herald a annoncé (Twitter, 4 juillet) que « les nouveaux propriétaires » et lui « ne sont pas d'accord sur l'orientation future de la société ».

Le Catholic Herald appartient à l'homme d'affaires britannique Rocco Forte, un catholique non pratiquant, et à la princesse allemande Michael of Kent. Les deux font partie intégrante de l'establishment britannique.

Pour expliquer sa position, Thompson a fait référence à son interview avec Raymond Arroyo la semaine dernière sur EWTN où il critiquait le prochain synode amazonien et appelait à « annuler ce misérable "synode" ».

Thompson fera des podcasts hebdomadaires pour The Spectator, où il est rédacteur en chef adjoint, et sera « libre de vous dire ce que je pense vraiment ».

Son « premier tweet en homme libre » critique François au sujet des nouvelles révélations de Viganò :

« Il est maintenant évident que le pape François est profondément impliqué dans de terribles scandales. Ma préoccupation n'est pas théologique : c'est le spectacle d'un pape corrompu, quelque chose que je n'aurais jamais cru voir de mon vivant. »

« Nous arrivons maintenant au point où le pape François devrait faire l'objet d'une enquête. Plusieurs mystères troublants l'entourent. Certains d'entre eux sont liés à son comportement de pape, d'autres à sa vie antérieure en Argentine.
J'ai parlé face à face avec le cardinal Nichols des scandales liés à François, expliquant que l'intégrité du Pape a été mise en doute. J'ai dit : « Vous êtes un cardinal. Vous devriez poser des questions. » Je ne peux pas répéter sa réponse, mais j'ai été impressionné par sa politesse. »
https://twitter.com/holysmoke/status/1147212912249004033

[Il a eu raison ! Ainsi pourra-t-il dire ce qu'il veut en homme libre.]