Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
MESSAGE de Mgr VIGANÒ
pour la MARCHE NATIONALE pour les CATHOLIQUES
« Notre CHEMIN de GUERRE »
des 29 et 30 septembre à Peoria (Illinois)
https://gloria.tv/post/dkxAQf6NFkG44KYKpfs6ufqh1
Les voici qu’ils sortent au grand jour,
les partisans de la fraternité universelle maçonnique,
pour vomir leur haine pour le très saint Rosaire.
Chers amis,
Le président de Our Warpath, Joseph Rigi, m’a invité à prendre la parole lors de cette première Marche Nationale pour les Catholiques, organisée en la fête de saint Michel Archange – que l’Église célèbre le 29 septembre – pour rassembler sous la bannière de la Croix, l’armée de ceux qui, en vertu du sacrement de la Confirmation, sont devenus des soldats du Christ. Puissiez-vous donc tous recevoir mon salut, mes encouragements et l’assurance de mes prières.
Dans une société qui a renoncé à se battre et sans idéaux, dans laquelle le pacifisme hypocrite des lâches renonce à ses armes face à la violence du tyran, vous êtes appelés, en tant que vrais Catholiques, à témoigner de l’Évangile et à indiquer au monde ce Royaume des Cieux qui se conquiert par l’héroïsme de la vertu et par l’amour de Dieu et du prochain. Dans vos mains vous tenez ce Chapelet que certains considèrent comme un symbole de « radicalisme religieux » (ici), dans le but de vous désarmer et d’affaiblir votre défense. Mais c’est précisément cette peur de la couronne du Saint Rosaire qui doit nous conduire à la serrer avec encore plus de conviction.
Les voici, enfin ! Les voici qu’ils sortent au grand jour, les partisans de la fraternité universelle maçonnique, pour vomir leur haine pour le très saint Rosaire, que nous appelons dans la prière à la Vierge de Pompéi « tour du salut dans les assauts de l’enfer, port sûr dans le naufrage commun ». Et il ne pouvait en être autrement : dans une guerre qui engage le monde spirituel et le monde matériel, nous avons une fois de plus la confirmation que derrière le mirage mondialiste il n’y a que la tyrannie de Satan et de ses satellites.
« L’État est laïc », disent-ils. Comme s’il était possible pour l’homme contemporain de nier l’autorité de Dieu et de refuser de soumettre les individus, les familles, les sociétés et les nations à Sa Seigneurie. Mais cet État, qui se dit laïc, est en réalité irréligieux et impie, car s’il choisit de professer l’athéisme ou l’indifférentisme religieux, il offense en fait la Majesté divine en l’abaissant au niveau des idoles et des superstitions ; il fait violence à la Vérité, la plaçant au même niveau que les mensonges et l’erreur ; il trompe malicieusement les gens, leur faisant croire que nous pouvons être croyants en privé et laïcs en public sans renier Celui qui nous a créés non pas pour « nous réaliser » ou pour « marcher ensemble », mais pour adorer, servir, rendre gloire et obéir à notre Créateur et Rédempteur, à qui chacun de nous appartient et sans qui nous n’aurions pas été créés et sauvés.
Cet « État laïc », impie et anti-catholique, ne considère pas la prière du Saint Rosaire comme une « superstition papiste » – ce sont les accusations génériques des anticléricaux et des « libres penseurs » – mais comme une arme réelle, dont la puissance le terrifie. Il déteste la Messe Catholique, mais pas sa parodie conciliaire. Il déteste la doctrine catholique, mais pas le « magistère » de Santa Marta. Il déteste la morale catholique, mais loue Bergoglio pour ses interventions en faveur de la sodomie, du climat et de l’immigration. Il déteste la prière, et en particulier le Rosaire, qui entraîne à la tête de notre petite armée la Nikopéia, Celle qui remporte les victoires, Celle qui, invoquée par les Chrétiens comme Reine du Saint Rosaire, a permis à la flotte de Lépante de vaincre les adeptes de Mahomet. Cet « État laïc » seulement en paroles, mais intrinsèquement rebelle à Notre Seigneur, sait quel est le pouvoir surnaturel de la Grâce, quel est le pouvoir de la prière et du jeûne, quelle est la valeur infinie du Saint Sacrifice de la Messe. C’est pourquoi il veut empêcher toute manifestation publique de la Religion, et qualifier d’extrémistes – de « traditionalistes radicaux » – les Catholiques qui brandissent l’arme invincible du Rosaire ou qui s’agenouillent devant Dieu, et non pour Black Lives Matter. Il n’est pas surprenant que les serviteurs de l’Ennemi partagent avec lui cette aversion furieuse : chaque Ave Maria qui monte au Ciel pour honorer la Mère de Dieu et lui demander d’intercéder « pour nous pauvres pécheurs », ajoute une fléchette aux carquois des Anges et effrite la puissance précaire du Prince de ce monde ; un prince usurpateur, en réalité, qui s’approprie avec tromperie et corruption l’autorité civile et ecclésiastique, sachant bien que la fin est proche et que sa tyrannie est proche de la défaite.
Le monde de la Grande Réinitialisation et de l’Agenda 2030, le monde de Davos et de l’ONU, l’OMS et la finance usurière semblent avoir gagné. Après le départ de Benoît XVI et la fraude électorale aux élections présidentielles américaines, deux figures du katèchon ont disparu, une autorité spirituelle et une autorité temporelle qui pouvaient s’opposer à l’avènement de l’Antéchrist. À leur place, deux personnages totalement inconciliables avec le rôle qu’ils jouent (c’est le moins qu’on puisse dire) choisi l’un par la Mafia de Saint-Gall et l’autre par l’État profond américain et l’élite du NWO. Ils sont également unis par le choix d’amis et de collaborateurs corrompus et pervers. L’Église catholique est aujourd’hui éclipsée par l’église profonde et l’État est éclipsé par l’État profond. Tous deux utilisent leur autorité contre le but pour lequel elle est instituée : le salus animarum pour l’Église et le bonum commune pour l’État. Et nous trouvons significativement alliés les chefs d’État et de l’Église dans la destruction des deux : ils se rencontrent, se louent, s’achètent et se vendent réciproquement ; ils se prostituent mutuellement à l’élite dans l’espoir de ne pas être anéantis quand ils ne seront plus nécessaires. Et pour se montrer dévoués au Léviathan mondialiste, ils détruisent tout ce qui rappelle la société née de la Civilisation chrétienne.
Nous sommes le « groupe témoin » du monde traditionnel dans une société mondialiste, tout comme les non-soumis au sérum génique sont le « groupe témoin » qui désavoue le récit de la pandémie. Qu’est-ce que le groupe témoin ? Il s’agit d’un groupe de sujets qui, au cours d’une expérimentation, sont maintenus dans les mêmes conditions que ceux examinés, mais ne subissent pas le traitement qui fait l’objet de l’essai. La fonction du « groupe témoin » est d’exclure toute explication alternative des résultats, et assurer que les données du groupe expérimental sont effectivement dues à la variable testée et non à des influences externes inconnues.
C’est pourquoi ils veulent nous effacer, nous rendre invisibles, nous censurer : notre existence même est un terme de comparaison qui révèle la fraude et dénonce ses coupables. Résistez donc : en tant que Catholiques et en tant qu’Américains ! Résistez comme vous l’avez fait en refusant la vaccination obligatoire, car votre état de santé, le fait que vous ne souffriez pas de myocardite, que vous ne soyez pas restés stériles, que vous ne souffrez pas de maladies soudaines est la preuve de la corrélation entre l’inoculation du sérum expérimental et les effets indésirables.
Le Sanhédrin bergoglien et l’autorité publique sont une fois de plus d’accord pour envoyer Notre Seigneur à mort, pour le même « crime » qu’autrefois : avoir affirmé sa propre Royauté. Ceux qui reconnaissent Jésus-Christ comme Roi sont les ennemis de l’État profond et de l’église profonde, puisque tous deux refusent de se soumettre à Son empire et d’obéir à Sa Loi, et ils savent très bien que là où Christ règne, il n’y a pas de place pour les mauvais pasteurs ni pour les mauvais dirigeants.
À la fin de la Sainte Messe, après le Dernier Évangile, nous récitons la prière à saint Michel Archange, l’invoquant comme « Prince des Milices Célestes » et le suppliant de repousser en enfer Satan et les autres mauvais esprits qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Dans la prière qui la précède, le prêtre demande l’intervention de Dieu pro libertate et exsaltatione Sanctæ Matris Ecclesiæ, pour la liberté et le triomphe de la Sainte Mère Église : pour cela nous prions le glorieux Archange ; pour cela nous vénérons la Mère de Dieu avec la prière du Saint Rosaire et avec des dévotions pieuses ; pour cela, les prêtres célèbrent la Sainte Messe tous les jours, déversant sur ce monde égaré les Grâces infinies de la Passion de Notre Seigneur.
Américain ! Catholiques américains ! Si le droit civil reconnaît le droit de défendre votre patrie avec des armes, la loi du Seigneur vous oblige à mener cette bataille épocale avec les armes spirituelles que la Sainte Église met à votre disposition : un arsenal inépuisable. Empoignez le Saint Rosaire, agenouillez-vous – vous aussi, hommes et garçons ! – et montrez votre force, votre courage, votre honneur de chrétiens en priant : ce ne seront pas nos forces humaines qui vaincront l’Ennemi, mais la formidable phalange des Anges et des Saints, derrière la bannière de la Croix tenue par l’Archange Michel et sous la protection de la Vierge Auxilium Christianorum. On nous demande seulement de prendre parti et de remplir notre devoir selon notre état.
Priez, faites pénitence, jeûnez. Vivez dans la Grâce de Dieu en vous confessant souvent et en faisant la Sainte Communion. Ne cessez jamais de vous tenir liés à Notre-Dame avec la Sainte Couronne du Rosaire : si dans le passé l’Europe a été sauvée de l’invasion musulmane grâce à cette prière, à plus forte raison le monde sera sauvé, si de toutes les parties de la terre ne cessent de s’élever au Ciel les paroles simples et saintes de l’Ave Maria.
Je vous bénis tous.
+ Carlo Maria Viganò, Archevêque
29 septembre 2022
(Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò)
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
Mgr VIGANÒ à Michael J. MATT
lors de la Catholic Identity Conference :
Le SIÈGE APOSTOLIQUE
est OCCUPÉ par un ENNEMI du CHRIST !
https://gloria.tv/post/BRZsFoT2vzEU29RJB3VG2nFnk
Alors : s’il y a conspiration,
pourquoi devrais-je me taire ?
Et s’il n’y en a pas,
pourquoi se soucient-ils tant des paroles d’un Archevêque âgé ?
1- Beaucoup de catholiques croient aujourd’hui que la Sainte Mère l’Église traverse la pire crise de l’Histoire, qui dépasse même celle de l’hérésie arienne. Pensez-vous que cela soit ainsi ?
Mgr Viganò : Je ne peux pas dire si cette crise est la pire à laquelle l’Église devra faire face d’ici la fin des temps ; c’est certainement la pire à ce jour, tant pour la proportion dévastatrice de l’apostasie que pour la narcotisation du bas Clergé et des fidèles envers la Hiérarchie. En d’autres occasions, la persécution a été plus féroce, mais elle a trouvé une résistance chez les Évêques et une opposition chez les Catholiques, qui pouvaient considérer le Siège de Pierre comme le phare de la Vérité et un obstacle à l’établissement du royaume de l’Antéchrist. Aujourd’hui, le katèchon a disparu, au moins temporairement, et le Siège apostolique est occupé par un ennemi déclaré de l’Église du Christ.
Jamais dans l’Histoire nous n’avons été témoins d’une trahison systématique de la Foi, de la Morale, de la Liturgie et de la discipline ecclésiastique, favorisée et même promue par l’Autorité suprême de l’Église elle-même, dans le silence complice de la Hiérarchie et dans l’acceptation acritique de nombreux clercs et fidèles. La gravité de cette situation est exacerbée par le fait que le travail de dissolution de l’église profonde avance en synchronisation avec l’action subversive de l’État profond dans les nations, faisant des fidèles catholiques l’objet d’une double attaque, en tant que fidèles et en tant que citoyens.
Ces deux réalités, désormais indiscutables, ont en commun la haine inextinguible de Satan envers le Christ, son Église, sa Sainte Loi, envers la Civilisation chrétienne. Cette tromperie est si évidente qu’elle ne peut plus être qualifiée de « théorie du complot ».
Si nous y réfléchissons, il est troublant que les protagonistes de ce plan criminel – tant dans les gouvernements que dans l’Église – soient issus de cet environnement radical chic dans lequel le progressisme conciliaire « catholique », le pacifisme, l’écologisme, l’homosexualité et tout le répertoire de la gauche woke sont nés et ont grandi depuis les années soixante. Comme je l’ai déjà dit, les évêques individuels et toute la Hiérarchie de ces dernières décennies devront répondre devant Dieu et l’Histoire de leur complicité dans cette crise, et même d’en avoir été en quelque sorte les inspirateurs et les partisans, abdiquant le rôle de l’Église de Domina Gentium.
2- Qu’est-ce qui a convaincu Votre Excellence d’adhérer à la contre-révolution catholique traditionnelle ?
Mgr Viganò : Quel fils regarderait impassiblement l’humiliation de sa mère, laissant ses serviteurs l’exposer à l’infamie et à la vitupération, la dépouiller de la triple couronne et des vêtements royaux, voler ses bijoux et vendre ses biens, la forcer à vivre avec des voleurs et des prostituées, même lui enlever son titre royal et l’abandonner à la dégradation ? Et quel citoyen d’une nation glorieuse la laisserait être détruite par des dirigeants traîtres et des fonctionnaires corrompus, sans se lever, sans prendre les armes pour lui rendre l’honneur qui lui a été enlevé ?
Si cela est valable dans l’ordre de la nature, c’est encore plus vrai et pressant quand il s’agit de la Sainte Église, assaillie par des ennemis qui la frappent non seulement dans les choses temporelles mettant à l’encan les églises, les objets et les meubles sacrés – comme ils l’ont toujours fait à travers l’Histoire – mais aussi dans ses biens surnaturels, dans les trésors dont le divin Roi l’a dotée pour la sanctification des âmes, dans les richesses incorruptibles de sa doctrine et de sa liturgie. Des ministres corrompus l’ont exposée au scandale, ont falsifié son enseignement, dispersé son armée et démoli les murs qui la défendaient des incursions ennemies. Les âmes qui, grâce à l’Église, ont été protégées et accompagnées sur le chemin terrestre vers l’éternité, ont été refoulées et perdues : des âmes pour lesquelles Notre Seigneur a versé son Sang et que ses ministres infidèles ont abandonnées et chassées de l’enceinte sacrée.
Rester là et regarder l’outrage dont notre Sainte Mère Église est objet n’est pas moins grave que d’avoir été parmi la foule qui a assisté à la Passion et à la Crucifixion de Notre Seigneur, parmi les cris et les crachats des voyous ; parce que nous sommes enfants de Dieu comme nous sommes enfants de l’Église qui, par les mérites de Jésus-Christ, nous restaure dans la Grâce et fait de nous des héritiers du Royaume des Cieux.
Au début, il y a soixante ans, il semblait que c’était l’Église elle-même – après les événements tragiques de la Seconde Guerre Mondiale et les horreurs des dictatures – qui voulait presque se dépouiller de son passé pour atténuer en quelque sorte l’abîme entre ce qu’elle était restée et ce qu’était devenu le monde. Cette spoliation apparaissait comme un geste d’indulgence pour la société bouleversée par les révolutions et la fin des monarchies catholiques, sur la vague de cette démocratie que nous croyions pouvoir être chrétienne, tout en sachant bien que ses « valeurs » étaient substantiellement opposées à la vision transcendante du pouvoir propre au credo catholique. Peu d’entre nous, dans ces années-là, ont compris que la révolution conciliaire subvertirait l’ordre divin, renverserait le kosmos en jetant l’Église dans le chaos, donnerait libre cours à l’hérésie, démolirait l’orthodoxie, accepterait la corruption des mœurs en remplacement de la vertu et de l’honnêteté.
Ce processus subversif – evertere en latin signifie précisément renverser – a amené au sommet de la Hiérarchie ceux qui n’auraient jamais dû y être admis, et a emblématiquement chassé ou marginalisé ceux qui jusque-là étaient estimés et respectés. Ce fut le destin de tant d’évêques et d’une infinité de prêtres, de clercs, de religieux et de religieuses, à qui la Révolution a été imposée, la présentant comme un aggiornamento qui aurait dû donner lieu à ce « printemps conciliaire » annonciateur d’un renouveau de la Foi chez les peuples prostrés par un siècle de conflits sanglants.
Beaucoup ont cru de bonne foi que ce que le cardinal Suenens avait présenté avec enthousiasme comme « le 1789 de l’Église » n’était qu’une phase transitoire d’ajustement, à partir de laquelle le corps ecclésial renaîtrait plus fort et plus conscient. Ce ne fut pas le cas, comme nous le savons et comme nous l’avons constaté. La révolution conciliaire n’a pas été différente de celles qui ont fait tomber les royaumes temporels et démoli la société chrétienne : au contraire, elle représente l’accomplissement nécessaire d’un plan subversif conçu par un esprit diabolique qui frappe d’abord le corps mortel mais doit ensuite nécessairement frapper l’âme immortelle, et qui pour atteindre cet objectif dévaste d’abord la société civile et continue ensuite implacable contre la société religieuse.
Depuis le 13 mars 2013, la tumeur conciliaire a muté en métastases désastreuses. En tant qu’Évêque, en tant que Successeur des Apôtres, face à cette immense dégradation et humiliation de l’Église, j’ai dû élever la voix et prendre une position claire. J’exhorte mes Confrères à se réveiller à leur tour de la torpeur qui a fait d’eux des spectateurs silencieux de cette passio Ecclesiæ, et des complices de l’Ennemi. Levez-vous de vos chaires et criez la vérité sur les toits ! Et que les Évêques dits « conservateurs » cessent de défendre à tout prix le Concile Vatican II qui est la cause principale de ce massacre d’âmes qui crie vengeance au Ciel. Prenez position, avant d’être submergés par la ruine commune.
3- Célébrez-vous encore occasionnellement la Nouvelle Messe ?
Mgr Viganò : Non, je ne célèbre plus le Novus Ordo depuis déjà quelques années, et je ne vois pas comment je pourrais revenir sur mes pas en acceptant de le célébrer même de temps en temps.
Je dois ma « conversion » à la Messe apostolique et à mon amour particulier pour le vénérable rite ambrosien, parce que j’y ai trouvé tout ce qui, pendant des décennies, avait été soustrait à mon Sacerdoce, le privant de sa source de doctrine, mais encore plus de spiritualité et d’ascétisme que l’on ne trouve que dans le Saint Sacrifice. Dans la Messe catholique, le célébrant est alter Christus non seulement en offrant en la personne du Christ, Souverain Prêtre, la Victime Immaculée à la Majesté du Père, mais aussi en étant mystiquement lui-même l’image du Christ Victime. Dans cette union intime avec Notre Seigneur réside l’âme même du Sacerdoce, le principe vital de l’apostolat, la regula fidei de la prédication, le pouvoir de la Grâce pour la sanctification des âmes. Et puisque sans Sacerdoce et sans Messe l’Église ne peut subsister, nous pouvons comprendre l’opposition farouche à la Messe et au Sacerdoce traditionnel par les ennemis du Christ, reconnaissant l’importance de notre choix et la nécessité de rester fidèles à ce trésor inestimable.
Revenir au rite montinien, après avoir reçu la Grâce de suivre le Seigneur sur le chemin du Calvaire grâce à la Messe traditionnelle, représenterait pour moi une trahison qui, contrairement à ceux qui ne connaissent pas ce rite vénérable, serait encore plus grave.
Et je voudrais rappeler ici que la question de la Messe de toujours ne s’épuise pas en une évaluation formelle et pour ainsi dire rationnelle. Elle représente la manière la plus parfaite dont le Corps Mystique rend hommage à la Très Sainte Trinité, mais aussi la voix avec laquelle l’Épouse s’adresse à l’Époux divin. Si, dans l’ordre naturel, une mariée ne peut concevoir quoi que ce soit qui diminue son amour pour l’époux, et de surcroît considère comme une offense de le diminuer ou de le mettre au même niveau que les autres hommes, avec quel courage une âme sacerdotale amoureuse de Dieu devrait-elle tolérer que les perfections de l’Époux soient réduites au silence ou niées pour ne pas offenser ses ennemis ? La Charité n’est pas tolérante, parce qu’elle ne connaît aucune mesure, elle ne conçoit pas de compromis. Il y a quelques jours à peine, à l’occasion du énième panthéon œcuménique au Kazakhstan, Bergoglio dénonçait le fondamentalisme comme nuisible au dialogue entre les religions et à la fraternité universelle : rien de plus étranger à la foi, rien de plus clairement cohérent avec la pensée maçonnique qui promeut la Religion de l’Humanité.
Bien que je comprenne la position difficile de tant de mes Confrères – évêques et prêtres – je ne peux que les exhorter à faire preuve d’une plus grande cohérence en cela, embrassant sans réserve et avec un véritable esprit surnaturel la Messe de toujours, qui constitue à elle seule l’arme la plus puissante contre la crise que traverse l’Église : nul ne peut servir deux maîtres.
4- Est-il exact de dire que l’obéissance – en tant que vertu naturelle (plutôt que théologale) – doit d’abord être au service de la Foi et que, en tant que telle, obéir à nos prélats modernistes en position d’autorité pourrait être un péché ?
Mgr Viganò : L’obéissance est une vertu naturelle, à laquelle s’oppose la désobéissance (par défaut) et la servilité (par excès). Mais l’obéissance n’est pas due à quiconque, mais seulement à ceux qui sont constitués en autorité, et dans les limites qui légitiment l’exercice de celle-ci. Dans l’Église, l’obéissance est ordonnée à sa fin ultime, c’est-à-dire le salut des âmes dans l’unité de la Foi catholique. L’autorité établie pour garder la Foi ne peut pas légiférer contre elle, précisément parce qu’elle tire son pouvoir de la même source, c’est-à-dire Dieu, suprême Législateur, qui ne peut pas être en contradiction avec Lui-même. Obéir à un ordre illégitime pour plaire à ceux qui exercent l’autorité corrompt l’obéissance, qui n’est plus obéissance mais servilité.
Je voudrais également souligner que ceux qui exigent aujourd’hui une obéissance aveugle, prompte et absolue de la part des fidèles sont les mêmes qui, lorsque l’autorité est exercée par les bons, se retournent contre elle. Ceux qui font un gâchis de tout le Magistère au nom du Concile Vatican II et du chemin synodal sont les mêmes qui déchirent leurs vêtements devant ceux qui refusent d’accepter la révolution permanente d’Amoris Lætitia et de Traditionis Custodes. Le problème, comme nous le voyons, réside dans la crise de l’autorité, qui n’accepte pas de se soumettre – la première – à l’autorité suprême de Dieu.
5- Mais comment répondez-vous à ceux qui remarquent que le Christ a été obéissant jusqu’à la mort, et que c’est ce à quoi nous sommes tous appelés ?
Mgr Viganò : Notre Seigneur n’a pas obéi au Sanhédrin, ni aux Grands Prêtres et aux anciens du peuple, qui Lui ont ordonné de ne pas se professer Fils de Dieu et qui, pour cette raison, L’ont condamné à mort. Notre Seigneur a obéi au Père, en buvant jusqu’à la lie la coupe amère de la Passion : non sicut ego volo, sed sicut tu. C’est la véritable vertu de l’obéissance, car elle ne suit les ordres de l’autorité terrestre que si elle agit aux fins qui la légitiment. Tout comme ce n’était pas au Sanhédrin de remettre en question la divinité du Christ, mais plutôt en connaissant les Écritures, de reconnaître en Lui le Messie promis ; de même ce n’est pas à la Hiérarchie d’exiger l’obéissance dans les questions qui s’opposent à la Foi ou à la Morale. Nous aussi, suivant l’exemple du Christ et fortifiés par l’avertissement de saint Pierre, nous répétons : Nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5, 29).
6- François a déclaré que les traditionalistes « rejettent Vatican II ». Étant donné que le 14 février 2013, le pape Benoît XVI a déclaré que le Concile avait été détourné par les médias – causant ainsi des dommages incalculables à l’Église et « banalisant la liturgie » – tous les catholiques ne devraient-ils pas « rejeter le Concile » tel qu’il a été présenté au monde, selon Benoît, par les médias ?
Mgr Viganò : Tout d’abord, il faut préciser que la contribution médiatique au récit conciliaire n’est que partielle et marginale par rapport à la valeur clairement subversive de Vatican II, voulue par ses auteurs. Il n’y a pas un fantomatique « Bon Concile » qui aurait été « trahi » par les modernistes : il a été conçu dans la forme de manière à l’empêcher d’être catholique dans la substance, déguisant les pièges qu’il contenait (et qu’il révélerait bientôt) derrière les verbiages et les concepts équivoques. Si les médias avaient détourné le Concile contre l’intention des Pères et des Papes qui le voulaient, pourquoi face aux déviations répétées véhiculées par la presse aucun d’entre eux n’a réitéré la doctrine catholique ? Si la banalisation de la liturgie dans la période post-conciliaire n’était que la faute des médias, pourquoi aucun évêque n’a-t-il jamais proposé la célébration du Novus Ordo dans la continuité du Vetus, mais a plutôt tiré parti des innovations du rite montinien pour le promouvoir ? Si l’ancienne liturgie ne constituait pas une menace pour la nouvelle, pourquoi cette persécution impitoyable de ceux qui voulaient continuer à célébrer selon la forme ancienne ?
En cela, Bergoglio a parfaitement raison : les catholiques qui veulent rester fidèles à la Tradition rejettent Vatican II précisément parce qu’il est étranger et opposé à la Tradition, qui est la norme de la Foi. Et cela confirme non seulement la catholicité de la Liturgie traditionnelle, mais aussi l’extranéité de la liturgie réformée au développement harmonieux que le culte a connu au cours des siècles, d’où sa non-catholicité substantielle.
Les catholiques ont donc non seulement le droit, mais aussi le devoir d’exiger que l’Église vénère la Très Sainte Trinité de la manière la plus parfaite, et non avec un rite adultéré, né d’esprits doctrinalement et moralement déviants, conçu pour plaire aux hérétiques et diminuer la Foi. Il ne s’agit pas d’« inventer » une liturgie plus catholique que celle du Novus Ordo, mais de réparer le très grave vulnus causé à l’Église par la suppression d’un rite bimillénaire pour le remplacer par une déplorable contrefaçon. Restaurer la Liturgie catholique et interdire la liturgie réformée sera une étape inévitable dans la restauration de l’Église.
7- Il semble au moins plausible que le pape Bergoglio ait été installé sur la Chaire de Pierre pour saper la théologie de la papauté. Quand nous critiquons François, ne contribuons-nous pas à ce même agenda concernant la papauté ?
Mgr Viganò : Ceux qui ont réussi à faire élire Bergoglio au Conclave de 2013 savaient très bien qu’il obtiendrait comme résultat principal de son installation sur le Trône de Pierre le discrédit de la Papauté et l’humiliation de l’Église catholique, ainsi que la propagation d’hérésies, d’erreurs morales et de scandales très graves. En effet, c’est précisément dans l’action constante de cet individu, dans l’impitoyable œuvre de démolition de ces dix dernières années, que la Papauté a connu l’assaut le plus grave et le plus puissant, mené par celui qui doit son autorité sur le corps ecclésial précisément à la papauté. Une action extérieure n’aurait pas eu les mêmes résultats. Il faut dire aussi que la renonciation de Benoît XVI et le monstrum canonique auquel il a donné naissance avec la « papauté émérite » ont porté un coup mortel à l’Église, permettant de mener à bien le plan contre elle qui prévoyait l’élection d’un pape qui soutiendrait l’agenda de l’élite.
Critiquer Bergoglio pour ce qu’il est en train de faire à l’Église ne fait pas le jeu de ses instigateurs, de la Mafia de Saint-Gall ou de l’élite maçonnique mondialiste qui l’a voulu là-bas. L’indignité de l’Argentin par rapport au Trône de Pierre est, d’autre part, un signe clair de l’action préméditée et malveillante de ceux qui savent bien que le moyen le plus efficace de démolir une institution consiste dans le travail de discrédit effectué par ceux qui en elle détiennent la plus haute autorité. Ce n’est pas différent de ce qui se passe aujourd’hui dans la sphère civile, dans laquelle toute la classe politique et dirigeante est corrompue et soumise aux intérêts criminels de la même élite anti-chrsitique, qui d’une part corrompt les âmes avec la propagande LGBTQ + et la théorie du genre, d’autre part utilise des évêques corrompus – comme cela se produit en Belgique avec les « bénédictions » des unions homosexuelles – pour amener les paroles de Bergoglio aux conséquences extrêmes, en commençant par le « Qui suis-je pour juger ? ».
Je voudrais clarifier une implication extrêmement grave (et inévitable) de cette légitimation progressive de la doctrine LGBTQ + et de l’idéologie du genre dans la vie de l’Église. Nous savons que le Magistère de l’Église condamne les actes contre la nature comme « intrinsèquement pervers » : ils sont mauvais ; celui qui les commet pèche gravement et s’il ne se repent pas, son âme est destinée à la damnation éternelle. L’Écriture Sainte – l’Ancien et le Nouveau Testament – nous le dit sans équivoque. Au contraire, les paroles de Bergoglio et les actes de ses complices visent à éliminer toute condamnation morale de la sodomie et de la pratique du changement de sexe. Mais que se passera-t-il quand, dans quelques années, il y aura des « fidèles » transsexuels qui demanderont à être admis dans les Ordres sacrés ? Je n’ajoute rien d’autre : je vous laisse le soin de comprendre l’abîme qui s’ouvre devant nous.
Quant à ceux qui s’obstinent à distinguer entre ce que dans le « magistère » bergoglien est contraignant et ce qui ne l’est pas, je pense qu’il n’est pas nécessaire de répéter que cette approche formelle peut peut-être sauver l’infaillibilité papale, mais certainement pas l’image de l’Église, et en même temps démontre la totale extranéité de Bergoglio à la Papauté : elle est instinctivement perçue même par les simples fidèles comme le rejet d’un organe transplanté dans un organisme qui ne le reconnaît pas comme propre. Le sensus fidei leur fait comprendre ce que l’analyse de ses déclarations hérétiques confirme au théologien ou au canoniste. Le fameux « Buonasera » depuis le balcon de la Loggia de Saint Pierre le 13 mars 2013 représente le compendium de cette aliénation irrémédiable.
8- Vous avez acquis une reconnaissance internationale pour vous être prononcé contre la Grande Réinitialisation. Que dites-vous à vos détracteurs qui prétendent que vous vous engagez dans des théories du complot et que vous devriez simplement dire vos prières et vous taire ?
Mgr Viganò : Je dis mes prières de toute façon, et je ne vois pas pourquoi je devrais manquer à mon devoir d’Évêque et de Successeur des Apôtres, en gardant le silence sur des questions qui sont étroitement liées et complémentaires. Tant que mes critiques visaient la dissimulation des scandales de l’alors cardinal McCarrick ou les déviations doctrinales de Vatican II, l’étiquette de lefebvriste suffisait à me diaboliser devant les fidèles ; mais depuis que j’ai détecté la cohérence entre le coup d’État mondial mené par l’État profond avec l’urgence pandémique d’abord, et ensuite avec l’urgence énergétique, et l’acte non moins subversif de l’élection de Bergoglio organisée par l’église profonde, voici que l’étiquette de théoricien du complot devait être ajoutée invariablement, pour me discréditer devant ceux qui écoutent mes paroles. Le risque, selon eux, est le même : qu’il y ait quelqu’un qui commence à raisonner avec sa propre tête et comprenne qu’il a été victime d’une fraude colossale, au détriment de la vie matérielle avec l’Agenda de Davos, et au détriment de la vie spirituelle avec Vatican II et l’Agenda Bergoglio.
Je voudrais aussi comprendre pourquoi devraient être considérés comme des « théories du complot » les plans subversifs d’organisations privées supranationales – de véritables mafias organisées et enracinées dans les ganglions du pouvoir – qui sont annoncés par leurs propres partisans bien à l’avance et qui représentent l’accomplissement des délires dystopiques de la secte maçonnique. Si la mafia déclare publiquement qu’elle veut exterminer une partie de la population, que je la vois s’organiser pour le faire, et j’assiste à la mise en œuvre de ce projet d’extermination exactement comme annoncé, ce n’est pas moi qui invente des théories du complot, mais la mafia qui se sent si sûre de son succès qu’elle n’a même pas à le cacher, qu’elle a la présomption de pouvoir nous convaincre – en nous considérant comme inférieurs – que notre extermination est désirable et bonne. En fait, il en va de même pour l’idéologie verte de la matrice néo-malthusienne, qui considère l’être humain comme un parasite de la planète : les décisions prises par l’ONU, par l’Union Européenne et par les différents gouvernements sont basées sur le faux prétexte du réchauffement climatique pour légitimer la décarbonisation et l’introduction forcée d’énergies dites durables. Mais c’est précisément un mensonge, une excuse pour forcer les masses à se soumettre à un contrôle total et pour garantir à l’élite un pouvoir et des gains disproportionnés. Et si nous y réfléchissons, même les partisans du Concile ont indiqué comme faux prétexte l’aggiornamento [la mise à jour] de l’Église, alors que le but inconfessable était plutôt sa destruction.
L’État profond et l’église profonde sont les deux faces d’une même fausse pièce de monnaie, parce qu’ils répondent tous deux au même esprit infernal qui hait Dieu à la fois dans la Création et dans la Rédemption, et qui se déchaîne à la fois contre la vie du corps et contre celle de l’âme. Le système, malgré son délire satanique, démontre son efficacité tant que les personnes restent isolées et livrées à elles-mêmes. Inversement, la conscience de ne pas être seul et de partager la même vision du monde et la même Foi ouvre les yeux de beaucoup, leur donne le courage et la force de s’opposer, révèle publiquement la tromperie et unit la résistance. Cela est vrai dans la sphère civile et dans la sphère ecclésiale : ce n’est pas un hasard si la farce pandémique a réuni l’État profond et l’église profonde dans un récit surréaliste et criminel qui a scandalisé les citoyens et les fidèles.
Alors : s’il y a conspiration, pourquoi devrais-je me taire ? Et s’il n’y en a pas, pourquoi se soucient-ils tant des paroles d’un Archevêque âgé ?
9- Pouvez-vous nous dire quelque chose sur le rôle de notre Reine et du Saint Rosaire en cette période de bouleversements, où beaucoup pourraient perdre l’accès à la Messe elle-même ?
Mgr Viganò : Cet entretien se termine par une référence à la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu et notre Mère, la Toute-Puissante par la grâce. Dans cette lutte d’époque entre la Femme et l’ancien Serpent, le Saint Rosaire est l’arme la plus puissante avec laquelle nous devons apporter notre contribution en tant que milites Christi, en vertu de la Confirmation que nous avons reçue.
Beaucoup d’entre vous ont faim de Vérité et soif de sainteté, biens éternels qui sont mis à notre disposition par le Saint Sacrifice de la Messe que vous avez pu savourer grâce à la résistance de quelques prélats et clercs, et à la décision providentielle de Benoît XVI avec Summorum Pontificum. D’autres ne savent pas ce à quoi ils renoncent parce que ce trésor spirituel leur a été caché et volé pendant trop longtemps, mais s’ils le découvraient ils ne pourraient plus s’en passer. Il est donc de notre devoir, en tant que Catholiques et membres vivants du Corps mystique, d’exiger la restitutio in integrum de la Messe apostolique, et il est du devoir de l’Autorité non seulement de l’accorder comme privilège, mais de lui reconnaître plein droit de citoyenneté dans l’Église.
Mais pour que cela se produise, il est nécessaire que nous tous nous rendions tous dignes de cette grâce par une vie de sainteté et par un témoignage courageux de la Foi dans laquelle nous avons été baptisés. Ce sera la pratique des vertus et la prière constante du Saint Rosaire qui nous fortifieront sur ce chemin et feront émouvoir avec compassion notre Avocate, afin que, dans le rétablissement du culte public de l’Église du Christ, nous puissions voir une anticipation de la gloire éternelle qui nous est préparée.
Pittsburgh, 2 octobre 2022
(Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò)
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INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(dernier trimestre 2022)
1- MESSAGE au Comité "Liberi in Veritate" à l'occasion de la "Semaine de la victoire du 7-13 octobre 2022"
2- Une Hiérarchie apostate ! (8 octobre 2022)
3- Lettre au Cardinal Ladaria contre les injections-Covid (18 octobre 2022)
4- Intervention pour le 60ème anniversaire du Concile Vatican II (26 octobre 2022)
5- Réponse indirecte à Ratzinger sur Vatican II (30 octobre)
6- Réponse à une religieuse sur le mystère de la Passion de l’Église (4 novembre 2022)
7- Les deux Cités (5 novembre 2022)
8- Lettre ouverte à Mgr Franco Giulio Brambilla, évêque de Novara sur l’application de Traditionis Custodes (18 novembre 2022)
9- Réflexions sur la crise mondiale actuelle (20 novembre 2022)
10- Méditation du Temps de l’Avent : L’Incarnation du Verbe de Dieu inaugure la Seigneurie du Christ sur l’Église et les Nations (17 décembre 2022)
11- Déclaration contre Trump-LGBT (20 Décembre 2022)
12- Déclaration concernant les sanctions canoniques imposées au Père Frank A. Pavone (22 Décembre 2022)
13- Mgr Carlo Maria VIGANÒ nous adresse ses meilleurs vœux de Noël (25 décembre 2022)
14- Message pour la fin de l’année civile (31 décembre 2022)
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INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(janvier 2023)
1- Homélie à l’occasion de la mort du Pape Benoît XVI (5 janvier 2023)
2- Homélie en la fête de l’Épiphanie de Notre Seigneur Jésus-Christ (6 janvier 2023)
3- Homélie pour le dimanche de la Sainte Famille dans l’Octave de l’Épiphanie (8 janvier 2023)
4- Homélie en la fête de la Chaire de saint Pierre à Rome (18 janvier2023)
5- Le fil sur lequel le Concile est suspendu : une réponse à Reid, Cavadini, Healy et Weinandy (21 janvier 2023)
6- Homélie en la fête de la Conversion de Saint Paul Apôtre (25 janvier 2023)
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INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(février 2023)
1- Homélie en la fête de la Purification de la Très Sainte Vierge Marie (2 février 2023)
2- Homélie pour le Dimanche de la Sexagésime (12 février 2023)
3- La nouvelle religion d’État : quelques observations sur le culte mondialiste (16 février 2023) :
4- En ce qui concerne le fichage des Catholiques par l’Autorité civile (19 février 2023)
5- Homélie du Mercredi des Cendres (22 février 2023)
6- Quelques précisions pour rétablir la vérité sur la situation du monastère “Marie Temple du Saint-Esprit” de Pienza 1/3 (26 février 2023)
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INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(avril 2023)
1- Homélie du dimanche des Rameaux (2 avril 2023)
2- Quelques précisions pour rétablir la vérité sur la situation du monastère “Marie Temple du Saint-Esprit” de Pienza 3/3- Nouveaux développements (5 avril 2023)
3- Méditation pour le Vendredi Saint dit de Parascève (7 avril 2023)
4- Homélie du dimanche de Pâques : “Les maîtres de ce monde vivent du mensonge” (9 avril 2023)
5- Communiqué à propos des déclarations récentes sur le cas d’Emanuela Orlandi (14 avril 2023)
6- Sermon pour le dimanche in Albis (16 avril 2023)
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(mai 2023)
1- Entretien avec Arkady Mamontov pour Rossyia 24 TV
2- Homélie du jeudi de l’Ascension (18 mai 2023)
3- Homélie du samedi dans l’Octave de l’Ascension : nous ne sommes pas « malades de la nostalgie » (20 mai 2023)
4- Homélie en la solennité de la Pentecôte (28 mai 2023)
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(juin 2023)
1- Déclaration sur la messe célébrée dans la paroisse de la Très-Sainte-Trinité de Washington pour les militants « catholiques » du mouvement LGBTQ+ (14 juin 2023)
2- Message de Mgr Viganò au participants du congrès Roma Pain Days (15 juin 2023)
3- Message aux participants à la procession eucharistique en réparation des outrages blasphématoires de la secte LGBT (16 juin 2023)
4- Déclaration sur la scandaleuse persécution des religieuses du Carmel de la Très Sainte Trinité d’Arlington, Texas, USA (24 juin 2023)
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Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ
INTERVENTIONS de Mgr VIGANÒ
(juillet 2023)
1- Communiqué sur la naissance de l’association Exsurge Domine pour aider les prêtres et les religieux victimes des purges bergogliennes (1er juillet 2023)
2- Le prochain conclave ? Une provocation (14 juillet 2023)
3- Orwell et Huxley l’avaient rêvé : la Dystopie c'est aujourd'hui ! avec la participation exceptionnelle de Mgr Viganò
4- Conférence pour la cinquième université d’été de Civitas : “Pour ou contre Notre-Seigneur Jésus-Christ” (29 juillet 2023)
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