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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 11:27

'Benoît-et-moi', le 8 mars 2021, a écrit:
DEEP STATE (ÉTAT PROFOND)
et DEEP CHURCH (ÉGLISE PROFONDE) :
MÊME PROGRAMME !
INTERVIEW de Mgr Carlo Maria VIGANÒ
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Le-pap11

Mgr Vigano a accordé le 6 mars une longue interview à Deutsche wirtschafts nachrichten (« Actualités économiques allemandes »), un site consacré, comme son nom l’indique, aux nouvelles économiques. Il y expose (comme l’annonce le « chapeau » de l’article), « sa vision des développements politiques et sociaux actuels », autour du covid et du fameux Great Reset. Une grande partie est plus ou moins constituée de redites par rapport à de précédentes interventions du prélat, mais ici dans le contexte inédit d’un journal non religieux. Inutile de crier au complotisme, les arguments de l’archevêque (dont il faut saluer le courage, il en faut pour ramer ainsi publiquement à contre courant) sont évidemment à lire avant tout à la lumière de la foi, et les rejeter en le faisant passer pour un illuminé n’est tout simplement pas une réponse.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Foto-110

Deutsche wirtschafts nachrichten
– Votre Excellence, comment vivez-vous personnellement la crise du coronavirus ?

Carlo Maria Viganò
– Mon âge, mon statut d’archevêque et mon habitude d’une vie retirée ne sont peut-être pas représentatifs de ce que la majorité des gens doivent endurer; néanmoins, je me suis moi-même trouvé depuis un an dans l’impossibilité de voyager pour rendre visite à des personnes qui ont besoin d’un mot de réconfort. S’il y avait eu une véritable pandémie, je n’aurais eu aucun problème à accepter de bon gré les décisions des autorités civiles et ecclésiastiques, car j’aurais reconnu en elles la volonté de protéger les personnes contre l’infection. Mais pour qu’il y ait pandémie, il faut d’abord que le virus soit isolé, qu’il soit grave et qu’il ne puisse pas être traité à temps, et que les victimes du virus représentent une grande partie de la population. Nous savons cependant que le Sars-CoV-2 n’a jamais été isolé, mais seulement séquencé; qu’il aurait pu être traité à temps, en utilisant les thérapies disponibles, mais qu’au contraire l’OMS et les autorités sanitaires locales ont boycottées, imposant des protocoles absurdes et des vaccins expérimentaux; que le nombre de décès en 2020 est absolument conforme à la moyenne des années précédentes. Ce sont des faits qui sont maintenant acceptés par la communauté scientifique, dans le silence d’omertà des médias.

Nous avons été témoins d’un plan qui n’a rien de scientifique et qui devrait susciter l’indignation universelle. Nous savons, de l’aveu même des personnes concernées, que cette pseudo-pandémie a été planifiée depuis des années, d’abord en sapant les systèmes de santé nationaux et en limitant les plans de lutte contre la pandémie. Nous savons qu’un scénario très précis a été suivi, conçu pour donner une réponse unique dans tous les États membres et pour standardiser le diagnostic, l’hospitalisation, le traitement et, surtout, les mesures de confinement et l’information des citoyens au niveau mondial. Un metteur en scène continue de gérer le Covid-19 dans le seul but d’imposer par la force des restrictions aux libertés naturelles, aux droits constitutionnels, à la libre entreprise et au travail.

Le problème n’est pas le Covid lui-même, mais l’utilisation qui en a été faite pour réaliser le Great Reset que le Forum économique mondial avait annoncé il y a quelque temps et qui est maintenant mis en œuvre point par point, avec l’intention de rendre inévitables ces changements sociaux qui autrement auraient été rejetés et condamnés par la majorité de la population. Comme la démocratie, tellement vantée tant qu’elle pouvait être pilotée grâce à l’influence des médias, n’aurait pas permis de mener à bien ce projet d’ingénierie sociale voulu par l’élite mondialiste, il fallait la menace d’une pandémie – présentée comme dévastatrice par le mainstream – pour convaincre la population mondiale de subir des confinements, des lockdowns, c’est-à-dire de véritables assignations à résidence, l’arrêt des activités, la suspension des cours et même l’interdiction de pratiquer un culte; et tout cela a été réalisé avec la complicité de toutes les parties concernées, en particulier les dirigeants, les responsables de la santé et la hiérarchie de l’Église elle-même.

Les dommages qui en ont résulté et qui continuent à en résulter sont énormes et, à bien des égards, irréparables. Je ressens une douleur indescriptible en pensant aux conséquences dévastatrices de la gestion de cette pandémie: des familles détruites, des enfants et des jeunes dont l’équilibre psychophysique a été affecté et qui ont été privés du droit aux relations sociales, des personnes âgées qu’on a laissé mourir seules dans les maisons de retraite, des cancéreux et des personnes souffrant de maladies graves complètement négligées, des entrepreneurs acculés à la faillite, des fidèles privés des sacrements et de l’assistance à la messe… Mais ce sont les effets d’une guerre, et non d’un syndrome de grippe saisonnière qui, s’il est traité à temps, donne un taux de survie de 99,7% chez des sujets non touchés par des maladies antérieures. Et il est significatif que dans cette course folle vers l’abîme, même les principes de base d’une vie saine soient ignorés, juste pour affaiblir notre système immunitaire: nous sommes confinés chez nous, tenus à l’écart de la lumière du soleil et de l’air frais, pour subir passivement le terrorisme médiatique de la télévision.

Avec quelle sévérité seront-ils jugés, ceux qui ont sciemment interdit des traitements et prescrit des protocoles de traitement manifestement erronés afin d’obtenir un nombre de décès qui légitiment l’alarme sociale et des mesures d’endiguement absurdes? Ceux qui ont délibérément créé les conditions d’une crise économique et sociale mondiale, pour détruire les petites et moyennes entreprises et faire croître les multinationales; ceux qui ont boycotté ou interdit les traitements disponibles au profit des entreprises pharmaceutiques; ceux qui ont présenté des sérums génétiques comme des vaccins, soumettant la population à une expérience dont les résultats sont encore inconnus et dont les effets secondaires sont certainement plus graves que les symptômes mêmes du Covid; ceux qui soutiennent le récit apocalyptique dans les sièges des parlements et dans les rédactions des médias, à quelle punition seront-ils soumis? Et comment les sommets de la hiérarchie catholique, qui se sont rendus complices de cette grotesque farce, se justifieront-ils devant Dieu, lorsqu’ils se présenteront devant Lui pour être jugés ?

D. W.Dans une lettre que vous avez envoyée au président des États-Unis d’alors, Donald Trump, vous faites allusion non seulement à un « État profond » [/Deep State] – terme qui est devenu très courant – mais aussi à une « Église profonde » [/Deep Church]. Pouvez-vous expliquer ce que vous entendez par là ?

Mgr Viganò – L’expression « État profond » rend très bien l’idée d’un pouvoir parallèle, dépourvu de légitimité mais opérant néanmoins dans les affaires publiques pour la poursuite d’intérêts particuliers. Au bien commun que l’État a le devoir de promouvoir, l’État profond oppose le profit de l’élite. De façon analogue, nous ne pouvons pas ne pas reconnaître qu’au cours des dernières décennies, un pouvoir similaire a été consolidé dans la sphère ecclésiale, que j’ai appelée l’Église profonde, et qui fait passer la poursuite de ses propres intérêts avant les fins propres à l’Église du Christ, en premier lieu le salus animarum.

Ainsi, tout comme dans les affaires publiques il existe des pouvoirs occultes qui guident les choix des gouvernements et suivent l’agenda mondialiste, dans l’Église catholique il y a un lobby très puissant qui usurpe l’autorité de la Hiérarchie avec les mêmes objectifs. En substance, l’État et l’Église sont occupés par un pouvoir illégitime qui a pour but ultime leur destruction et l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Et il ne s’agit pas de théories de conspiration ou de politique-fiction: ce qui se passe sous nos yeux le prouve au-delà de tout doute raisonnable, au point que le Secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus a été utilisé pour réprimer la dissidence.

D. W. Dans quelle mesure Deep State et Deep Church se recoupent-ils, au moins dans le monde occidental ?

Mgr Viganò – Le recoupement entre Deep State et Deep Church s’articule sur plusieurs fronts. Le premier est sans aucun doute d’ordre idéologique: la matrice révolutionnaire, anticatholique et fondamentalement maçonnique de la pensée mondialiste est la même, et ne date pas de 2013. Pour être honnête, il suffirait de considérer la concomitance temporelle significative entre la célébration du Concile œcuménique Vatican II et la naissance du mouvement dit étudiant: l’aggiornamento doctrinal et liturgique a représenté pour les nouvelles générations une poussée propulsive qui a eu des répercussions immédiates dans les sphères sociales et politiques.

Le second front réside dans la dynamique interne du Deep State et de la Deep Church: tous deux comptent parmi leurs membres des personnages déviants non seulement intellectuellement et spirituellement, mais aussi moralement. Les scandales sexuels et financiers qui ont impliqué de très hauts représentants à la fois de la politique, des institutions et de la hiérarchie catholique montrent que la corruption et le vice sont d’une part un élément qui les unit, et d’autre part un moyen de dissuasion efficace en raison du chantage commun auquel ils sont tous soumis. Les perversions de politiciens et de prélats connus les obligent à obéir à l’agenda mondialiste même lorsque leur coopération semble déraisonnable, inconsidérée ou contraire aux intérêts des citoyens et des fidèles. C’est pourquoi il y a des dirigeants à la botte de l’élite qui détruisent l’économie et le tissu social de leur pays; c’est pourquoi, symétriquement, il y a des cardinaux et des évêques qui propagent la théorie du gender et un faux œcuménisme au scandale des catholiques: tous deux servent les intérêts de leur maître, trahissant leur mission au service de la nation ou de l’Église.

D’autre part, le projet d’établissement du Nouvel Ordre Mondial ne peut pas ne pas se donner une religion universelle d’inspiration maçonnique, à la tête de laquelle doit se trouver un leader religieux œcuménique, paupériste, écologiste et progressiste. Qui mieux que Bergoglio pour ce rôle, sous les applaudissements de l’élite et l’enthousiasme insensé des masses endoctrinées dans le culte idolâtre de la pachamama ?

D. W. Quelles sont les preuves ou les indices ?

Mgr Viganò – Je pense que la manifestation la plus évidente s’est produite en même temps que la pandémie. L’alignement du sommet de la Hiérarchie sur la gestion insensée de l’urgence Covid – une urgence provoquée à dessein et amplifiée servilement par les médias du monde entier – a été jusqu’à interdire les célébrations liturgiques avant même que l’autorité civile ne le demande; interdire l’administration des Sacrements même aux mourants; de ratifier avec des cérémonies surréalistes la narration mainstream, en répétant ad nauseam tout le lexique du néo-langage: résilience, inclusion, rien ne sera plus jamais pareil, nouvelle Renaissance, build back better, etc.; parrainer comme un « devoir moral » un sérum produit avec du matériel fœtal provenant d’avortements, qui est encore en cours d’essai et dont les effets secondaires à long terme sont inconnus. Et ce n’est pas tout: le Conseil pour un capitalisme inclusif promu par les leaders mondialistes avec la participation du Vatican, donne la ratification officielle au Great Reset du Forum économique mondial, incluant le revenu universel et la transition écologique. À Santa Marta, ils ont même commencé à parler de transhumanisme, ignorant obstinément le caractère anti-chrétien de cette idéologie afin de montrer leur obéissance à la dictature de la pensée unique. Tout cela est horrifiant et on se demande combien de temps encore le Seigneur tolérera un tel affront de la part de ses ministres.

D’autre part, l’insistance obsessionnelle sur l’écologisme malthusien a conduit à la nomination de personnalités notoirement anti-catholiques à l’Académie pontificale pour la vie, partisanes du déclin démographique par la stérilisation, l’avortement et l’euthanasie. Tous, sous la direction d’un prélat à la loyauté bergoglienne avérée, ont complètement déformé les objectifs de l’Académie fondée par Jean-Paul II, en fournissant à l’idéologie dominante un soutien autorisé et prestigieux comme celui de l’homme qui, même s’il l’usurpe, détient toujours l’autorité dans l’Église catholique. Il n’est pas surprenant que la liste des universitaires ait récemment inclus le professeur Walter Ricciardi, un des soi-disant « experts » qui, en Italie, a préconisé jusqu’au bout le lockdown et l’utilisation de masques, en l’absence de toute preuve scientifique de leur efficacité et contre les recommandations mêmes de l’OMS. Hier, il a été rapporté que le médiateur des contrats d’approvisionnement chinois pour l’urgence Covid en Italie, Mario Benotti, a été recommandé par le cardinal Pietro Parolin (…)

Tout cela révèle la connivence de l’État profond et de l’Église profonde, dans une combinaison vile destinée à détruire la souveraineté nationale d’une part et la mission divine de l’Église d’autre part. Des liens inquiétants apparaissent avec la fraude électorale américaine, avec le virus créé dans le laboratoire de Wuhan, et enfin avec les relations commerciales avec la dictature chinoise, principal fournisseur de masques (non conformes aux normes communautaires) à l’Italie et à de nombreux autres pays. Il me semble que nous sommes bien au-delà des simples indices.

D. W.Une objection de ceux qui rejettent une telle chose comme théorie du complot serait la suivante: comment est-il possible que dans pratiquement tous les pays du monde, presque tous les hommes politiques participent à ce jeu? Qui pourrait avoir tant de pouvoir et d’influence qu’il pourrait mettre la moitié du monde à l’isolement ?

Mgr Viganò – Je vais répondre par un exemple. L’Église est une institution supranationale, présente dans le monde entier avec des diocèses, des paroisses, des communautés, des couvents, des universités, des écoles, des hôpitaux. Tous ces organismes reçoivent leurs ordres du Saint-Siège, et lorsque le Pape ordonne une prière ou un jeûne, tous les catholiques du monde obéissent [il vaudrait mieux dire « doivent obéir », ndt]; si un dicastère de la Curie romaine donne des directives, tous les catholiques du monde les suivent [idem]. Le contrôle est capillaire et immédiat, grâce à une structure hiérarchique efficace. La même chose se produit, limitée aux frontières nationales, également dans les États: lorsque le législateur légifère, les organes responsables exécutent.

De la même façon, l’État profond et l’Église profonde fonctionnent ainsi: tous deux se servent d’une structure fortement hiérarchisée, dans laquelle la composante « démocratique » est pratiquement absente. Les ordres sont donnés d’en haut et celui qui les reçoit les exécute immédiatement, conscient que sa propre désobéissance peut déterminer l’échec professionnel, la condamnation sociale et, dans certains cas, même la mort physique. Cette obéissance découle du chantage: je te promeus, je te donne du pouvoir, je te rends riche et célèbre, mais en échange tu fais ce que je te dis. Si tu obéis et fais preuve de loyauté, ton pouvoir et ta richesse augmentent; si tu désobéis, tu es fini. J’imagine que pour les lecteurs allemands, la référence au Faust de Goethe est spontanée.

Les hommes politiques qui dirigent les nations aujourd’hui font tous, à de rares exceptions près, partie de l’État profond. Si ce n’était pas le cas, ils ne seraient pas là où ils sont. Pensons au cas des élections présidentielles américaines du 3 novembre dernier: le président Trump n’étant pas considéré comme aligné sur la pensée unique, il a été décidé de l’évincer par une fraude électorale d’une ampleur sans précédent, et contre la volonté même du peuple. Les procès en cours aux États-Unis confirment la fraude et les irrégularités, et dans les mois à venir, je pense que de nouvelles preuves de cette fraude apparaîtront, qui se trouve avoir amené à la Maison Blanche un démocrate, un catholique progressiste, parfaitement en phase avec le programme du Great Reset. A y regarder de plus près, la démission de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio semblent répondre à la même dynamique et obéir au même lobby de pouvoir.

En Allemagne aussi des rapports sont apparus qui montrent que des données ont été falsifiées dans la gestion de la pandémie afin de légitimer la violation des droits des citoyens. Et malgré le nombre alarmant de personnes qui ont souffert d’effets secondaires ou sont décédées à la suite du soi-disant vaccin, le martèlement constant sur la vaccination obligatoire continue, alors qu’il est maintenant clair qu’elle ne garantit pas l’immunité et n’évitera ni la distanciation sociale ni les masques obligatoires.

Il y a des raisons de croire que la gestion de Covid a été organisée sous une seule « régie » et avec un seul scénario. Il y a quelques jours à peine, le gouverneur de l’État de New York, Andrew Cuomo, a admis qu’il avait reçu de l’Imperial College de Londres, financé par la Fondation Bill & Melinda Gates l’instruction d’admettre des personnes âgées dans les RSA [Résidence sanitaire assistancielle (en italien Residenza sanitaria assistenziale) ; sortes d’EPHAD]- des personnes âgées qui sont mortes à la suite de protocoles de traitement erronés, intubées et sous assistance respiratoire -. Et comme par hasard, les parrainages du « philanthrope » américain concernent de nombreuses instances nationales – même gouvernementales – qui dépendent financièrement d’un particulier qui théorise le dépeuplement de la planète par une pandémie.

Vous me demanderez: qui pourrait avoir autant de pouvoir et d’influence pour pouvoir envoyer la moitié du monde dans l’isolement? Ceux qui disposent d’énormes ressources, comme certaines personnalités connues, parmi lesquelles Bill Gates et George Soros, se distinguent; ceux qui sont capables de financer l’OMS elle-même, en dirigeant ses décisions et en réalisant de très gros bénéfices, étant également actionnaires de sociétés pharmaceutiques.

D. W.Dans votre lettre au président d’alors, Donald Trump, vous parlez d’un affrontement entre les forces de la lumière et les forces des ténèbres. Si vous regardez maintenant l’année 2020, comment cette confrontation a-t-elle évolué jusqu’à présent ?

Mgr Viganò – Comme toujours dans les événements terrestres, la guerre entre le bien et le mal, entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, semble toujours pencher en faveur de ces derniers. Satan, qui est princeps hujus mundi, a de nombreux adeptes très organisés et une infinité de serviteurs. A l’inverse, les bons semblent numériquement inférieurs et mal organisés, souvent anonymes et presque toujours dépourvus de tout pouvoir ou de moyens économiques qui leur permettraient d’agir avec la même efficacité que leurs ennemis. Mais il en a toujours été ainsi, car la victoire n’appartient pas au bien, mais au Christ. Ego vici mundum: c’est moi qui ai vaincu le monde, nous avertit Notre Seigneur. Nous donnons notre pauvre contribution, parfois même héroïque, mais sans la grâce de Dieu nous ne pouvons rien: sine me nihil potestis facere.

L’année 2020 nous a obligé à regarder dans les yeux la Méduse mondialiste, nous montrant à quel point il est facile pour l’État profond d’imposer une tyrannie sanitaire à des milliards de personnes. Un virus non isolé, avec un taux de survie très élevé, a été accepté comme instrumentum regni, avec la complicité des dirigeants, des médias, de la hiérarchie ecclésiastique elle-même. La crise économique déclenchée par les lockdowns doit rendre inévitable l’annulation de la dette et l’établissement d’un revenu universel, en échange de la renonciation à la propriété privée et de l’acceptation du suivi par le passeport santé. Ceux qui refusent le vaccin peuvent être internés dans des camps de détention qui sont déjà prêts dans de nombreux États, dont l’Allemagne. Les violations des droits constitutionnels et religieux seront tolérées par les tribunaux, au nom d’une urgence éternelle qui prépare les masses à la dictature. C’est ce qui nous attend, selon les aveux des auteurs du Great Reset eux-mêmes.

Mais cette succession d’exacerbations, motivées par des raisons désormais risibles et démenties par l’évidence, est en train de fissurer de nombreuses certitudes, auxquelles les masses ont jusqu’à présent donné un assentiment fidéiste souvent proche de la superstition. Les premières accusations de « négationnisme » à l’encontre de ceux qui contestent les absurdités des soi-disant « experts » ont fait comprendre à beaucoup de gens que le Covid se voit présenter les connotations d’une religion précisément pour ne pas être remis en question, car d’un point de vue scientifique il devrait être considéré comme tous les autres coronavirus des années passées. Ces contradictions ouvrent les yeux de nombreuses personnes, même face à la complaisance servile éhontée des médias et à la multiplication de la censure des dissidents sur les réseaux sociaux.

D. W. Que serait le monde si les forces que vous appelez des ténèbres devaient l’emporter ?

Mgr Viganò – Un monde dans lequel l’État profond devait prévaloir réaliserait les pires scénarios décrits par l’Apocalypse, les Pères de l’Église et les mystiques. Un royaume infernal dans lequel tout ce qui rappelle, même de loin, la société chrétienne – de la religion aux lois, de la famille à l’école, de la santé au travail – doit être banni et renversé, perverti. Hétérosexuels persécutés, familles hommes-femmes interdites, enfants nés par mères porteuses, histoire censurée, religion discréditée, honnêteté et discipline bafouées, honneur pointé du doigt comme un concept fasciste, virilité condamnée comme « toxique », maternité déplorée comme « non durable », vieillesse forcée à l’euthanasie, maladie considérée uniquement comme une opportunité de profit, santé considérée avec suspicion. Et il nous faudra aussi voir répudier, après deux siècles d’endoctrinement, la fameuse démocratie au nom de laquelle ceux qui nous gouverneront le feront sans élections, au nom de la santé publique.

Ce n’est que dans le royaume du Christ qu’il peut y avoir la paix et la vraie concorde; dans la tyrannie de Satan, il y a la terreur, la répression, la guerre contre le bien et la licence des vices les plus infâmes.

D. W.Selon vous, que peut-on faire pour éviter une telle évolution ?

Mgr Viganò – Nous devons veiller à ce que ce qui s’est passé jusqu’à présent ne puisse pas atteindre son but final. Nous pouvons et devons dénoncer les tromperies et les mensonges dont nous sommes nourris chaque jour par ceux qui nous considèrent comme des serviteurs stupides et pensent qu’ils peuvent nous soumettre sans aucune réaction de notre part. S’il existe des lois qui protègent les droits naturels des citoyens, nous devons tous élever la voix et protester avec courage, en exigeant du pouvoir judiciaire que les responsables de ce coup d’État mondial soient jugés et condamnés.

Nous ne pouvons pas permettre, sous la menace d’une pandémie fabriquée, que les nations soient prostrées par une crise économique et sociale induite, ni que les peuples soient soumis à des restrictions de leurs libertés en violation de la loi et du bon sens lui-même. Si nous pouvons rester fermes et ne pas reculer face à ces répétitions générales de la dictature, l’État profond se retirera et attendra des temps plus propices, et nous aurons le temps d’éviter l’instauration de la tyrannie. Si nous le laissons faire, nous rendrons ce plan infernal irréversible.

N’oublions pas, en tant que catholiques, que nous avons une très grande responsabilité, tant envers nos pasteurs qu’envers nos dirigeants. Notre obéissance peut et doit échouer lorsqu’on nous demande d’obéir à des lois injustes ou contraires au Magistère immuable de l’Église. Si notre opposition est aussi ferme et courageuse qu’au temps des Martyrs, nous aurons fait notre part pour obtenir du Ciel ces grâces qui peuvent changer la destinée de l’humanité et retarder la persécution des derniers temps.

C’est pourquoi nous prions avec confiance la Sainte Vierge, Reine des victoires et Secours des chrétiens, afin qu’elle soit notre chef de file dans cette bataille historique. Que le glorieux Archange Michel soit à ses côtés, chassant Satan et les autres mauvais esprits en enfer, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo.

Source : Duc in Altum
& Traduction 'Benoît-et-moi'
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez !
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Gilbert Chevalier
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Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 15:50

PÂQUES, COVID et TYRANNIE MONDIALISTE :
le MESSAGE de Mgr VIGANÒ
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Vigano15

Si iniquitates observaveris, Domine :
Domine, quis sustinebit ?

Si vous examinez avec rigueur nos péchés, Seigneur;
Seigneur, qui pourra subsister en votre présence ?
Ps 129: 3
Mors et vita duello
conflixere mirando.

L’année dernière, par une décision aussi incompréhensible que misérable, pour la première fois de l’ère chrétienne, la hiérarchie catholique a imposé des limites à la célébration de Pâques, à la suite de la narration dominante de la pandémie. Beaucoup de fidèles, contraints par des mesures de confinement aussi manifestement inutiles que contre-productives, ont pu s’unir spirituellement au Saint Sacrifice, en assistant aux fonctions liturgiques par ordinateur. Un an plus tard, rien n’a changé par rapport à l’époque, et on entend répéter une fois de plus qu’il faut se préparer à un nouveau confinement afin de permettre à la population d’être soumise à un sérum génétique expérimental, imposé par le lobby pharmaceutique malgré qu’ils ne savent pas quels effets secondaires à long terme il peut y avoir. De nombreux pays commencent à interdire leur utilisation, en raison des décès suspects consécutifs à l’inoculation; tandis que, malgré la campagne acharnée du terrorisme médiatique, les traitements de base se révèlent efficaces et capables de réduire drastiquement le nombre d’hospitalisations et, par conséquent, le nombre de décès.

En tant que catholiques, nous sommes appelés à comprendre combien, pendant plus d’un an, toute l’humanité a été forcée de subir au nom d’une urgence qui – selon les données officielles en main – a causé un certain nombre de morts qui n’est pas différent de celui des années précédentes. Nous sommes appelés à comprendre, avant même de croire : parce que si le Seigneur nous a doté d’une intelligence, il l’a fait pour que nous l’utilisions pour reconnaître et juger la réalité qui nous entoure. Dans l’acte de foi, le baptisé ne renonce pas à sa propre raison dans un fidéisme acritique, mais accepte plutôt ce que le Seigneur lui révèle, s’inclinant devant l’autorité de Dieu, qui ne nous trompe pas et qui est la Vérité elle-même.

Notre capacité d’intus legere des événements nous préserve, à la lumière de la Grâce, de nous engager sur la voie de cette sorte d’irrationnel imprudence dont font preuve ceux qui jusqu’à hier célébraient la science comme l’antidote nécessaire à la «superstition religieuse» et qui aujourd’hui célèbrent les soi-disant «experts» en tant que nouveaux prêtres de la pandémie
, niant les principes les plus élémentaires de la médecine moderne. Et si pour le chrétien un véritable fléau est un appel salutaire à la conversion et à la pénitence pour les fautes des individus et des nations, pour les initiés de la religion de la santé, on dit que le syndrome de la grippe traitable est le cri de la Terre-Mère violée par l’humanité – un belle-mère Nature, vers laquelle beaucoup se tournent avec les mots de Leopardi : Pourquoi ne gardes-tu pas si tu le promets, pourquoi trompes-tu les enfants qui croient en toi ? Nous nous rendons compte que la cruauté tribale, la force primitive comme un virus planétaire qui voudrait nous exterminer, ne réside pas dans la Nature, dont le Créateur est l’admirable architecte, mais plutôt dans une élite soumise à l’idéologie mondialiste, qui d’une part veut imposer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial, et d’autre part, pour maintenir le pouvoir, récompense généreusement ceux qui se mettent à son service. Les rebelles, ceux qui résistent, sont à l’inverse anéantis dans leurs possessions, privés de liberté, contraints de subir des tests peu fiables et des vaccins inefficaces au nom d’un bien supérieur qu’ils doivent accepter sans aucune possibilité de dissidence ou de critique.

Il y a quelques jours, une femme, estimant qu’elle paraîtrait douée de bon sens, disait qu’il faut se soumettre à l’usage du masque et à la distanciation sociale non seulement en raison de leur efficacité, mais aussi pour soutenir nos dirigeants politiques, en espoir d’un assouplissement des mesures adoptées jusqu’à présent : « Si nous mettons le masque et nous faisons vacciner, peut-être qu’ils arrêteront et nous laisseront vivre à nouveau», a-t-elle commenté. En réponse à cette observation, un homme âgé a répondu qu’une personne juive en Allemagne dans les années 1930 aurait pu penser que porter l’étoile de David cousue sur sa veste satisferait en quelque sorte les délires d’Hitler, évitant des violations bien pires et se sauvant de la déportation. Face à cette calme objection, la femme qui lui parlait était ébranlée, comprenant la similitude inquiétante entre la dictature nazie et la folie pandémique de notre temps; entre la manière dont la tyrannie pouvait être imposée à des millions de citoyens en tirant parti de leur peur, alors comme maintenant. Les citoyens allemands se sont laissés persuader d’obéir, de ne pas réagir contre la violation des droits des citoyens allemands dont le seul crime était d’être juifs, et eux-mêmes sont devenus des informateurs sur les «criminels» auprès de l’autorité civile. Et je me demande : quelle différence y a-t-il entre la dénonciation d’un voisin qui cache une famille juive et la dénonciation zélée de ceux qui reçoivent des amis chez eux en violation d’une disposition inconstitutionnelle qui limite la liberté des citoyens ? Dans les deux cas, les dénonciateurs ne respectent-ils pas la loi et les normes, alors que ces mêmes normes violent les droits d’une partie de la population qui a été criminalisée, hier sur une base raciale et aujourd’hui sur une base de santé ? N’avons-nous rien appris des horreurs du passé ?

La voix de l’Église appelle la Divine Majesté à retirer « flagella tuae iracundiae, quae pro peccatis nostris meremur [le fléau de votre colère, que nous méritons pour nos péchés]». Ces fléaux se sont manifestés au cours de l’Histoire par des guerres et des famines; aujourd’hui, ils se manifestent par la tyrannie du mondialisme, capable de faire plus de victimes qu’une guerre mondiale et de détruire les économies nationales plus que n’importe quel tremblement de terre. Nous devons comprendre que si le Seigneur doit permettre aux créateurs de l’urgence Covid de réussir, ce sera certainement pour notre plus grand bien. Parce qu’aujourd’hui le peu qui reste dans notre société qui est encore inspiré par la civilisation chrétienne, et que jusqu’à hier nous considérions comme normal et tenu pour acquis, est désormais interdit : exercer nos libertés fondamentales, aller à l’église pour prier, sortir avec nos amis, dîner avec nos proches, pouvoir ouvrir une boutique ou un restaurant et gagner sa vie honnêtement.

Si cette pseudo-pandémie est un fléau, il n’est pas difficile de comprendre quels sont les péchés pour lesquels le Ciel nous punit : crimes, avortements, meurtres, homicides, divorces, violences, perversions, vices, vols, tromperies, trahisons, mensonges, profanations et cruauté. Tant les péchés publics que les péchés des individus. Les péchés des ennemis de Dieu ainsi que les péchés de ses amis. Les péchés des laïcs et les péchés du clergé, des humbles comme des chefs, des gouvernés comme de ceux qui gouvernent, des jeunes comme des vieux, des hommes comme des femmes.

Ils se trompent lorsqu’ils croient que la violation de nos droits naturels que nous subissons n’a aucune signification surnaturelle et que notre part de responsabilité en nous rendant complices de ce qui se passe n’est pas pertinente. Jésus-Christ est le Seigneur de l’Histoire, et quiconque voudrait bannir le Prince de la Paix du monde qu’Il a créé et racheté avec Son Sang Très Précieux ne veut pas accepter la défaite inexorable de Satan, l’éternel perdant. Et ainsi, dans un délire qui a tous les traits d’ hybris, ses serviteurs se déplacent comme si la victoire du mal était désormais certaine, alors qu’en réalité elle est forcément éphémère et momentanée. Le Némésis qui est en cours de préparation pour eux nous rappellera le peuple d’Israël après la traversée de la mer Rouge, et que Pharaon n’aurait rien pu faire si cela n’avait pas été permis par Dieu.

La Pâques chrétienne, la vraie Pâques dont la Pâque de l’Ancien Testament n’était qu’une figure, est accomplie sur le Golgotha, sur le bois béni de la Croix. Jésus-Christ est l’autel parfait, le prêtre et la victime de ce sacrifice. L’Agnus Dei , signalé par le Précurseur sur les bords du Jourdain, a pris sur lui les péchés du monde pour s’offrir en victime humaine et divine au Père, rétablissant dans Son Sang l’ordre violé par notre premier Parent. C’est là, au Calvaire, qu’a eu lieu la véritable Grande Réinitialisation, grâce à laquelle la dette inextinguible des enfants d’Adam a été annulée par les mérites infinis de la Passion du Rédempteur, nous rachetant de l’esclavage du péché et de la mort.

Sans nous repentir de nos péchés, sans l’intention de modifier notre vie et de la conformer à la volonté de Dieu, nous ne pouvons espérer que les conséquences de nos péchés, qui offensent la Divine Majesté et ne peuvent être apaisées que par pénitence, disparaîtront. Notre Seigneur nous a montré le chemin royal de la croix: «Le Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous puissiez suivre ses traces » (1 P 2, 21). Prenons chacun notre croix, renonçant à nous-mêmes et suivant le Divin Maître. Approchons-nous de la Sainte Pâques en sachant que nous sommes toujours sous le regard du Seigneur : « Tu t’es égaré comme des brebis, mais maintenant tu es retourné vers le berger et le gardien des âmes » (1 P 2, 25). Et rappelons-nous que sur les dies irae nous l’aurons tous certainement comme notre juge, mais grâce au baptême, nous avons mérité le droit de le reconnaître comme frère et ami.

Nous demandons au Juge suprême, en utilisant les paroles de la Sainte Écriture : « Discerne causam meam de gente non sancta, ab homine iniquo et doloso erue me [Distinguez ma cause de la nation qui n’est pas sainte, délivrez-moi de l’homme injuste et trompeur]  ». Au Père Miséricordieux qui en Son Divin Fils nous a fait héritiers de la gloire éternelle, nous adressons avec humilité les paroles de David : « Amplius lava me ab iniquitate mea, et a peccato meo munda me [Lave-moi de plus en plus de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché]. » Nous demandons à l’Esprit Consolateur: « Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium [Accordez la récompense de la vertu, accordez la délivrance du salut, accordez la joie éternelle].»

Si nous voulons vraiment que cette soi-disant pandémie s’effondre comme un château de cartes – comme cela s’est toujours produit pour des fléaux bien pires, lorsque le Seigneur a décrété leur fin – rappelons-nous de Lui reconnaître, et à Lui seul, cette Seigneurie universelle que nous trahissons chaque fois que nous péchons, refusant d’obéir à sa sainte loi et nous rendant ainsi esclaves de Satan. Si nous désirons la paix du Christ, c’est le Christ qui doit régner, et c’est son royaume que nous devons désirer, à commencer par nous-mêmes, notre famille, notre cercle d’amis et de connaissances, notre communauté religieuse. Adveniat regnum tuum. Si au contraire nous permettons à la tyrannie haineuse du péché et de la rébellion contre Christ de s’établir, la folie de Covid ne sera que le début de l’enfer sur terre.

Préparons-nous donc à la confession et à la communion pascale avec cet esprit de réparation et d’expiation pour nos propres péchés ainsi que pour ceux de nos frères, des hommes de l’Église et de ceux qui nous gouvernent. La vraie et sainte «nouvelle Renaissance» à laquelle nous devons aspirer devrait être la vie de grâce, l’amitié avec Dieu et la constance avec sa Très Sainte Mère et les saints. Le vrai « rien ne sera comme avant » doit être celui que nous disons lorsque nous nous levons du confessionnal avec la résolution de ne plus pécher, offrant notre cœur au Roi eucharistique comme un trône où Il prend plaisir à habiter, Lui consacrant tous nos actions, nos pensées et notre souffle.
Que ce soient nos vœux pour la prochaine Pâques de la Résurrection, sous le regard bienveillant de Notre Reine et Dame, Co-Rédemptrice et Médiatrice de toutes Grâces.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

9 mars 2021

Sources : Catholic Family News

& https://www.medias-presse.info/paques-covid-et-tyrannie-mondialiste-le-message-de-mgr-vigano/141124/
Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 18:40

La VÉRITÉ au-dessus de la PEUR :
le COVID-19, le VACCIN et le GREAT RESET !
INTERVENTION de Mgr VIGANÒ pour ce SOMMET

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Image_11

Mgr Viganò le 25 mars 2021, en envoyant une première ébauche de son intervention, a écrit:Cette lettre reflète dans une large mesure l’intervention que je vais donner aux participants du prochain sommet «La vérité sur la peur: Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation», du 30 avril au 1er mai 2021, organisé par Patrick Coffin. Cet événement vital met en vedette plus de 20 des meilleurs médecins, chercheurs et avocats du monde, et offrira une approche scientifique et sensée de la pseudo-pandémie. Toutes les personnes ont droit au consentement éclairé.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Vigano16

Ce que nous avons appris jusqu’à présent sur la pseudo-pandémie nous donne l’image d’une réalité inquiétante et d’une conspiration criminelle encore plus inquiétante ourdie par des esprits égarés. Cette réalité n’est cependant pas prise en considération par ceux qui, hypnotisés par l’endoctrinement médiatique, s’obstinent à considérer une grave grippe saisonnière comme un fléau pandémique, les traitements connus comme inefficaces, et les prétendus vaccins reconnus inutiles et nocifs comme rien moins que miraculeux.

La réputation des entreprises pharmaceutiques

Nous savons que les géants de l’industrie pharmaceutique – Astra Zeneca, Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson – non seulement n’ont pas suivi les protocoles ordinaires de test des médicaments, mais qu’ils ont une longue histoire de condamnations pour avoir précédemment causé de graves dommages à la population, en distribuant des vaccins dont il a été révélé qu’ils provoquaient des maladies invalidantes.

Les conflits d’intérêts

Nous connaissons les conflits d’intérêts macroscopiques qui existent entre les entreprises pharmaceutiques et les organismes chargés de leur contrôle: dans de nombreux cas, les employés de ces entreprises sont passés par les entités qui doivent approuver et autoriser l’utilisation des médicaments, et il est difficile d’imaginer que ceux-ci – qui continuent souvent à avoir des liens professionnels avec Big Pharma – aient la liberté de procéder à une évaluation juste et prudente. En effet, nous venons de voir récemment avec le cas d’Astra Zeneca en Europe que la nocivité évidente du soi-disant vaccin – qui a conduit certaines nations à suspendre sa distribution – n’est pas considérée comme une raison suffisante par l’EMA (Agence européenne des médicaments) pour en interdire l’adoption. Les récentes découvertes sur les effets secondaires graves ont été conçues pour exclure la majorité des cas et surtout pour ignorer délibérément la relation de cause à effet entre l’inoculation du vaccin et ses effets secondaires à court ou long terme.

L’immunité face aux effets secondaires

On sait qu’au mépris de tout principe juridique et de la protection de la population, les entreprises pharmaceutiques ont exigé une immunité totale pour les dommages pouvant survenir aux patients, à qui l’on demande de signer une décharge avec leur consentement éclairé. Ainsi, en plus des profits scandaleux tirés de la vente des vaccins, les multinationales pharmaceutiques garantissent leur propre impunité pour une opération criminelle, menée avec la complicité des institutions internationales et des gouvernements.

Le secret sur les clauses contractuelles

Nous savons que les clauses contractuelles des accords passés par les Nations et par l’Union européenne avec ces entreprises pharmaceutiques sont inaccessibles et secrètes : même les parlementaires et les représentants politiques ne sont pas autorisés à voir les clauses qu’ils ont dû approuver dans une boîte scellée. Et nous savons que ces mêmes entreprises pharmaceutiques non seulement n’assument aucune responsabilité pour les effets secondaires, mais déclarent également ne pas garantir leur efficacité à fournir une immunité contre le virus.

L’origine chinoise du virus

On sait que le virus du SRAS-CoV-2 a très probablement été produit en laboratoire, avec la complicité de la dictature chinoise. La Chine étant l’un des principaux financeurs de l’OMS après la Fondation Bill & Melinda Gates, elle a pu empêcher toute enquête sur l’origine du virus ou les premiers stades de sa propagation.

La complicité du personnel de santé

Nous savons que toutes les nations, à de très rares exceptions près, ont immédiatement adopté les protocoles sanitaires les plus absurdes provenant de l’OMS, à commencer par la décision malheureuse de ne pas traiter les malades dès l’apparition des premiers symptômes, et de les soumettre à une ventilation profonde une fois que le syndrome grippal a dégénéré en pneumonie aiguë bilatérale. Et cela s’est produit avec l’exécrable complicité du personnel soignant – des médecins au personnel hospitalier – provoquant des milliers de morts non pas à cause du Covid, comme nous le disent les grands médias, mais à cause d’un traitement erroné.

Délégitimation et boycott des traitements disponibles

Nous connaissons également la campagne furieuse contre l’efficacité des traitements déjà existants, depuis l’utilisation de plasma hyperimmune jusqu’à l’utilisation de médicaments que de nombreux médecins, tout en violant les normes sanitaires imposées pendant ces mois, ont jugé de leur devoir d’administrer à leurs patients, avec succès. Et il n’est pas difficile de comprendre que le faible coût des traitements, le fait que beaucoup d’entre eux ne sont pas soumis à des brevets, et surtout leur efficacité immédiate dans le traitement représentent pour les entreprises pharmaceutiques et leurs complices une raison plus que suffisante pour s’y opposer et les discréditer, jusqu’à en interdire l’usage.

Un projet planifié depuis des années

Nous savons que pour mener à bien cette opération criminelle – puisqu’il faut parler de crime contre Dieu et contre l’humanité, et non d’un simple destin malheureux – il a fallu des années de planification, menées de manière systématique, afin d’affaiblir les plans nationaux de lutte contre la pandémie, de réduire drastiquement le nombre de lits dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs, de créer une masse d’employés aveugles, sourds et muets, qui ne sont plus médecins et qui placent leur propre sécurité sur le lieu de travail avant leur devoir de soigner les malades. Le serment d’Hippocrate a été violé au nom du profit des entreprises pharmaceutiques et de la poursuite d’un projet d’ingénierie sociale.

L’implication du système de santé

On sait que pour obtenir la complicité des médecins et des scientifiques, on a eu recours non seulement au système de corruption et de conflits d’intérêts qui existe depuis des décennies, mais aussi à la distribution de prix et de primes en espèces. Pour donner un exemple, en Italie, un médecin spécialiste reçoit 60 euros par heure pour administrer des vaccins dans les centres de vaccination ; les médecins généralistes reçoivent des primes pour chaque patient qu’ils ont vacciné ; un lit en soins intensifs est payé environ 3000 euros par jour par le Service national de santé. Il est évident que ni les médecins généralistes, ni le personnel hospitalier, ni les agences régionales de santé n’ont intérêt à se priver d’énormes revenus, après que la santé publique ait été démolie au cours de la dernière décennie au nom de la réduction du gaspillage imposée par l’Union européenne. Pour donner une idée, l’Italie a reçu 72 invitations de Bruxelles à fermer tous les petits hôpitaux qui, aujourd’hui, sous le prétexte de la pandémie, ont été rouverts et financés avec des fonds que l’UE alloue à titre de prêt avec des contraintes et des conditionnalités qui, en d’autres moments, auraient été jugées inacceptables. Pourtant, ces hôpitaux ont bien fonctionné, permettant d’offrir un service étendu aux citoyens, et ils ont pu éviter la propagation de la maladie.

Le rôle fondamental des médias

Nous savons que les Nations ont accordé des financements aux médias, comme contribution à l’information sur le Covid. En Italie, le gouvernement de Giuseppe Conte a alloué des sommes importantes pour que le système d’information national donne une version alignée de la pandémie, et a censuré toute voix dissidente. La diffusion des données sur les infections et les décès a été grossièrement manipulée, suggérant que toute personne ayant un résultat positif au test doit être considérée comme malade, même si les asymptomatiques ne sont pas contagieux – de l’aveu même de l’OMS et des organismes analogues aux États-Unis, au Canada, en Australie, etc. Et à côté de ces financements gouvernementaux, dans de nombreux cas, le conflit d’intérêts avec les entreprises pharmaceutiques a pu également interférer dans les choix des diffuseurs et des journaux, d’une part parce que BigPharma représente l’un des principaux acheteurs d’espaces publicitaires, et d’autre part parce qu’elle est présente dans le conseil d’administration des sociétés d’information. Il est difficile de croire que le rédacteur en chef d’un journal, même s’il est persuadé que la pandémie est une fraude, oserait aller à l’encontre du PDG ou priver le journal des bénéfices publicitaires de Pfizer ou Johnson & Johnson.

La responsabilité des réseaux sociaux

On sait qu’en plus de la complicité des médias, la machine infernale des réseaux sociaux, de Facebook à Twitter, de Google à YouTube, a mobilisé une opération de censure éhontée et scandaleuse, jusqu’à effacer les profils d’éminents scientifiques et de journalistes reconnus, au seul motif qu’ils n’obéissaient pas aux diktats de la narration du covid. Même dans ce cas, il n’est pas surprenant de découvrir les relations économiques et de parenté existant entre ces colossales multinationales, qui sont devenues au fil du temps les propriétaires de l’information et les arbitres de qui a le droit à la liberté d’expression et de qui ne l’a pas.

Cui prodest
? – Qui profite ?

Nous savons aussi qui sont les premiers bénéficiaires de la pandémie, en termes économiques : les usuriers des banques, qui ont le pouvoir de maintenir à flot les entreprises idéologiquement alignées, et en même temps de faire échouer les petites entreprises qui constituent un obstacle gênant à l’établissement du Nouvel Ordre Mondial. Ces petites entreprises, répandues surtout sur le Vieux Continent et en particulier en Italie, constituent le tissu social et l’identité économique de nombreuses nations. Leur large diffusion dérange les multinationales de la grande distribution, d’Amazon à JustEat, qui, pendant la période de lockdown, ont augmenté leurs profits de manière scandaleuse, au détriment des activités commerciales normales, car ce livre que nous avions l’habitude d’acheter à la librairie du coin doit maintenant être commandé en ligne, tout comme le déjeuner, le toner de l’imprimante et le détergent pour lave-vaisselle. Cette « nouvelle économie » s’est imposée avec arrogance en quelques semaines seulement l’année dernière, grâce à la fermeture simultanée des magasins et aux ordres de rester à la maison qui ont été imposés aux citoyens.

Éducation

Nous savons que la nécessité d’endoctriner les jeunes générations ne pouvait pas exclure de ce plan l’enseignement scolaire et universitaire, qui est aujourd’hui dispensé via « l’enseignement à distance » avec des conséquences psychologiques très graves pour les enfants et les jeunes. Cette opération jette aujourd’hui les bases pour qu’un jour l’enseignement offert via internet puisse être unifié, décidant quels professeurs sont autorisés à donner des cours et ce qu’ils doivent dire, et je ne serai pas surpris si bientôt cette forme d’enseignement aligné comprend un nombre de plus en plus restreint de professeurs: un seul professeur d’histoire pour tous les élèves d’une nation, avec un programme étroitement défini et contrôlé. Il ne s’agit pas d’une réalité lointaine, lorsque chaque élève sera obligé de se connecter en ligne et ne pourra plus faire appel à un professeur de sa propre école, mis à la retraite ou retiré de l’enseignement parce qu’il ne se conforme pas aux ordres du pouvoir. Nous ne pouvons pas non plus être surpris si les nouveaux enseignants sont des hologrammes qui élaborent des algorithmes, ou des intelligences artificielles inquiétantes qui endoctrinent des millions de jeunes dans la théorie du genre, la doctrine LGBT, et toutes les aberrations morales que nous avons anticipées ces dernières années.

Les promoteurs de la pandémie

Nous savons qui sont les théoriciens de la pandémie comme instrumentum regni, de Bill Gates à George Soros, dans un réseau de complicité d’intérêts si vaste et organisé que toute mesure d’opposition est pratiquement impossible. À leurs côtés, nous trouvons le répertoire le plus inquiétant d’organisations dites philanthropiques et de lobbies de pouvoir, comme le Forum économique mondial avec Klaus Schwab, l’OMS et toutes ses branches nationales, la Commission trilatérale, le groupe Bildeberg, le Conseil pour le capitalisme inclusif dirigé par Lady Lynn Forester de Rothschild sous la direction spirituelle de Bergoglio et, plus généralement, la phalange de multinationales, de banques et de groupes de pouvoir qui font partie de ce dôme de conspirateurs. Ne soyez pas surpris si, en parfaite cohérence avec leurs plans, les sectes et les mouvements satanistes mondiaux se mobilisent également, à commencer par l’Église de Satan qui exalte l’avortement comme rituel propitiatoire pour la fin de la pandémie, exactement comme BigPharma exige des pseudo-vaccins produits avec des fœtus avortés.

Assujettissement de la hiérarchie catholique

Enfin, nous savons – et c’est certainement l’aspect le plus choquant – qu’une partie de la hiérarchie catholique est également présente dans ce plan, qui trouve en Jorge Mario Bergoglio un prédicateur obéissant du récit de la pandémie et le principal sponsor de la vaccination qu’il n’a pas hésité à définir comme « un devoir moral », malgré les très graves préoccupations éthiques et religieuses qu’elle soulève. Bergoglio est même allé jusqu’à se faire interviewer par le vaticaniste Domenico Agasso, dans une conversation contenue dans un livre intitulé Dio e il mondo che verrà, pour recommander aux masses l’administration du sérum génétique et fournir une caution autorisée et funeste à l’idéologie du globalisme. Et depuis mars 2020, le Saint-Siège s’est montré parfaitement aligné sur le plan mondialiste en ordonnant la fermeture des églises et la suspension de la célébration et de l’administration des sacrements. Si cela ne s’était pas réellement produit, et qu’au contraire une forte condamnation de ce projet antihumain et antichristique avait eu lieu, les plus hautes instances de l’Église auraient eu du mal à accepter de soumettre les multitudes à des limitations absurdes de leurs libertés naturelles, au nom d’un asservissement non seulement idéologique mais évidemment aussi économique et social.

N’oublions pas que, en contrepartie de la perte de fidèles dans les églises et de la réduction drastique des offrandes pour les Conférences épiscopales qui en résulte, il doit nécessairement exister une forme alternative de financement qu’il ne nous faudra pas longtemps pour découvrir. Je pense que ni la Chine communiste, ni Rothschild, ni Bill et Melinda Gates (qui, comme je l’ai appris de source autorisée, ont ouvert un compte à l’IOR, la banque du Vatican), ni le réseau des partis démocratiques autoproclamés – la gauche internationale – obéissant à l’idéologie mondialiste, ne sont étrangers à cette opération.

Le Great Reset envisage même l’instauration d’une Religion universelle œcuménique, écologique et malthusienne, qui voit en Bergoglio son chef naturel, comme l’a récemment reconnu la Maçonnerie. L’adoration de la pachamama au Vatican, l’accord d’Abu Dhabi, l’encyclique Fratelli tutti et le prochain sabbat d’Astana [où, en juin 2021, devrait se tenir le Congress of Leaders of World and Traditional Religions en présence du Pape et du Patriarche moscovite Kirill, cf. Asia News, ndt] vont tous dans ce sens, complétant l’inexorable processus de dissolution de l’Église qui a commencé avec le Concile Vatican II.

Si quelque chose ne fonctionne pas, on peut l’utiliser pour autre chose

Il faut reconnaître que l’illogisme apparent de ce que nous voyons se produire – boycott des traitements préventifs, thérapies erronées, vaccins inefficaces, confinements sans utilité, utilisation de masques absolument inutiles – prend tout son sens dès que l’on comprend que le but déclaré – vaincre la prétendue pandémie – est un mensonge, et que le but réel est la planification d’une crise économique, sociale et religieuse en utilisant comme outil une pseudo-pandémie habilement provoquée. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut comprendre la simultanéité et l’univocité des dispositions adoptées par les différentes nations, la narration alignée des médias et le comportement des dirigeants politiques. Il y a un seul scénario sous une seule direction, qui utilise la collaboration et la complicité des politiciens et des gouvernants, des médecins et des scientifiques, des évêques et des prêtres, des journalistes et des intellectuels, des acteurs et des influenceurs, des multinationales et des banquiers, des employés publics et des spéculateurs. Les profits et les gains y contribuent, car ils achètent et assurent la loyauté des subordonnés, mais cette guerre – ne l’oublions jamais ! – est une guerre idéologique et religieuse.

Deux mondes opposés

Cette crise sert à créer les conditions nécessaires pour rendre inévitable le Great Reset, c’est-à-dire le passage du monde basé sur la civilisation gréco-romaine et le christianisme à un monde sans âme, sans racines, sans idéaux. En pratique, c’est le passage du Royaume du Christ au Royaume de l’Antéchrist, d’une société vertueuse qui punit les méchants à la société impie et méchante qui punit les bons. Cette idée détestable d’ « égalité » qui nous a été inculquée par les libres penseurs a été utilisée pour mettre sur un pied d’égalité le bien et le mal, le beau et le laid, sous le prétexte de reconnaître la liberté d’expression ; aujourd’hui, elle sert à promouvoir le mal, l’injustice et ce qui est mauvais, et même à les rendre obligatoires, afin de délégitimer et d’interdire le bien, la justice et la beauté. Conformément à cette vision, l’œcuménisme aussi – qui a été initialement introduit dans l’enceinte sacrée par le Concile sous le prétexte de ramener les hérétiques et les schismatiques – montre aujourd’hui sa charge antichristique, en incorporant toutes les fausses religions dans un panthéon mais en proscrivant la Religion Catholique Romaine Apostolique, parce qu’elle est la seule vraie et qu’en tant que telle elle est inconciliable avec l’erreur doctrinale et la déviation morale. Nous devons donc comprendre que, si nous assistons passivement aux changements en cours et que nous nous laissons imposer l’idéologie mondialiste dans toutes ses formes les plus abjectes, nous serons bientôt considérés comme des criminels, hostes publici parce que nous sommes fidèles à un Dieu jaloux qui ne tolère pas le mélange avec les idoles et la prostitution. La supercherie de la liberté, de l’égalité et de la fraternité propagée par la Maçonnerie consiste précisément à usurper la primauté de Dieu pour la donner à Satan, avec le prétexte apparent – qui est de toute façon erroné et immoral – de placer Dieu et Satan sur le même plan de manière à permettre une prétendue liberté de choix qui moralement n’existe pas. Mais le but final, le vrai et inavouable, est fondamentalement théologique, car l’auteur de la rébellion est toujours le même, l’éternel Vaincu.

Nemo propheta in patria

Bien sûr, ce que nous voyons se produire aujourd’hui sous nos yeux aurait pu être compris et prédit depuis des années, si l’on avait seulement prêté attention à ce que les théoriciens du Great Reset déclaraient impunément. En réalité, ceux qui ont dénoncé ce plan, qui est actuellement en cours, ont été traités de théoriciens du complot, ridiculisés ou passés pour des fous, ostracisés par l’information mainstream et criminalisés, chassés des chaires universitaires et de la communauté scientifique. Aujourd’hui, nous comprenons la clairvoyance des alarmes qui ont été lancées et la puissance du mécanisme d’organisation mis en place par nos adversaires. Au nom de la liberté, nous nous sommes habitués à nous voir privés du droit de parler et de penser, et l’effort de pathologisation de la dissidence afin de légitimer les camps de détention et de limiter les mouvements sur la base du passeport sanitaire est déjà en cours.

Dissonance cognitive

Face à la réalité, il est toutefois difficile de comprendre la raison pour laquelle l’ensemble de la population mondiale s’est laissé convaincre de l’existence d’un virus pandémique qui n’a pas encore été isolé et a accepté docilement des limitations à la liberté individuelle qui, en d’autres temps, auraient conduit à une révolution et à des barricades dans les rues. Ce qui est encore plus incompréhensible, ce n’est pas tant l’absence d’une réaction sociale et politique véritable et appropriée que l’incapacité à voir la réalité dans toute son évidence crue. Mais cela est dû, comme nous le savons, à l’action scientifique de manipulation des masses qui a inévitablement conduit au phénomène que la psychologie sociale appelle « dissonance cognitive », c’est-à-dire la tension ou le malaise que nous ressentons face à deux idées opposées et incompatibles. Le psychologue et sociologue Leon Festinger a démontré que ce malaise nous amène à élaborer ces convictions de trois manières, afin de réduire l’incongruité psychologique que la dissonance détermine : changer d’attitude, changer de contexte, ou changer de comportement. Les gens ordinaires, incapables de comprendre ou même de reconnaître une quelconque rationalité dans ce que les médias disent de manière obsessionnelle sur le covid, acceptent l’absurdité d’un virus grippal présenté comme plus dévastateur qu’ebola, parce qu’ils ne veulent pas accepter que leurs dirigeants politiques mentent sans vergogne, dans le but d’obtenir la destruction sociale, économique, morale et religieuse d’un monde que quelqu’un a décidé de faire disparaître. Ils ne savent pas comment accepter que le mensonge puisse passer pour la vérité, que les médecins ne guérissent pas et tuent même leurs patients, que les autorités civiles n’interviennent pas pour arrêter les crimes et les violations flagrantes, que les politiciens obéissent tous à un lobby sans visage, que Bergoglio veut démolir l’Église du Christ pour la remplacer par une parodie maçonnique infernale. Ainsi, par cette volonté de ne pas accepter la tromperie et donc de ne pas vouloir prendre position contre elle et contre ceux qui la promeuvent, ils se réfugient dans le récit mainstream commode, suspendant leur jugement et laissant les autres leur dire quoi penser, même si c’est irrationnel et contradictoire. Des milliards de personnes se sont volontairement faites esclaves, victimes sacrificielles du Moloch mondialiste, en se laissant persuader de l’inévitabilité d’une situation aussi surréaliste et absurde. Ou mieux encore : l’absurdité de ce que nous voyons et de ce qu’on nous dit semble donner plus de force aux raisons de ceux qui, après deux cents ans de révolution au nom d’une prétendue liberté, acceptent la tyrannie comme un fait normal et montent à la potence avec la résignation de ceux qui sont convaincus, après tout, qu’ils sont coupables d’une manière ou d’une autre.

La consternation n’est pas moindre devant le comportement de ceux qui, au mépris de toute évidence scientifique, pensent pouvoir résoudre cette crise en déplorant l’inefficacité de la distribution des vaccins, ou remédier aux dégâts du lockdown en garantissant des subventions aux entreprises et aux travailleurs. En bref, ils voudraient pouvoir choisir d’être exécutés par pendaison ou par guillotine, sans émettre la moindre objection quant à la légitimité de la sentence. Et ils s’énervent dès que quelqu’un formule des objections, l’accusant de théorie du complot ou de négationnisme, proclamant qu’ils sont en faveur des vaccins et donnant des attestations de fidélité à l’idéologie dominante. Et ils ne se rendent pas compte que, précisément en allouant des subventions aux entreprises lésées par le lockdown, ils légitiment le revenu universel théorisé par le Great Reset et qui est aussi fortement souhaité par le Vatican ; ils ne se rendent pas compte qu’il ne peut y avoir de vaccin contre un virus mutant, et que l’antigène qui garantirait l’immunité contre une grippe saisonnière ne peut exister tant que le virus n’a pas été isolé et non simplement séquencé. Ils nous rappellent ceux qui, dans la sphère catholique, déplorent les dérives doctrinales et morales de Bergoglio, sans comprendre qu’elles sont en parfaite cohérence avec les fondements idéologiques du Concile. Là aussi, on le voit, la rationalité est annulée pour faire place à la  » dissonance cognitive  » et accepter l’absurde.

L’homme n’est pas un robot

Il y a cependant un élément que les conspirateurs n’ont pas pris en compte : la faiblesse humaine d’une part, et la puissance de Dieu d’autre part. La faiblesse humaine fera que certains des complices de cette conspiration ne seront pas totalement obéissants aux ordres qui leur ont été donnés, ou bien ils penseront qu’ils peuvent tirer un avantage personnel de la pseudo-pandémie en dénonçant la tricherie et la corruption ; certains penseront d’abord à leur propre intérêt, d’autres imposeront l’obligation du vaccin à n’importe qui, mais ils auront quelques scrupules lorsqu’il s’agira de vacciner leur propre enfant ou leur parent âgé ; certains craindront que la farce pandémique ne les implique d’une manière ou d’une autre dans le scandale, et ils commenceront à avouer et à parler ; d’autres seront utilisés puis brutalement écartés, ce qui éveillera en eux le désir de vengeance et les conduira à révéler les dessous du plan. Petit à petit, ce colosse aux pieds d’argile s’effondrera, inexorablement, sur ses propres mensonges et ses propres crimes.

Un avertissement salutaire

D’autre part, il y a la puissance de Dieu. Certains d’entre nous, au début, ont cru que la pandémie était réelle et, avec un esprit surnaturel, ont pensé qu’il s’agissait en quelque sorte d’une punition divine pour les graves péchés des individus et des nations: ils ont appelé à des actes de réparation et à des prières pour demander à Dieu la fin du fléau. Face à l’évidence qu’il n’y a pas de pandémie et que les décès ont été délibérément provoqués pour exagérer les effets sur la population, nous devons considérer le Covid comme un fléau, non pas en soi, mais pour tout ce qu’il a révélé : le plan de Satan pour l’établissement du Nouvel Ordre Mondial, qui doit conduire au règne de l’Antéchrist. Le Seigneur nous montre, avec la sévérité d’un Père, qu’il veut encore admonester ses enfants et l’humanité égarée sur les conséquences du péché. Il nous montre quel monde nous attend si nous ne savons pas nous convertir, abandonner la voie de la perdition et revenir à Lui, à l’obéissance à sa sainte Loi et à la vie de la Grâce.

La réponse des catholiques

Mais pour que les nations reviennent à Dieu, il faut que leurs membres lui appartiennent déjà. Pour que le Christ soit le Roi des nations, il doit d’abord régner dans nos âmes, nos familles et nos communautés, et il doit surtout régner dans la Sainte Église, sur ses ministres, sur le Pape et sur les évêques. Tant que le Dieu vivant et vrai est outragé d’être placé à côté des idoles et des démons, nous ne pouvons espérer que la Miséricorde Divine mette fin à ce fléau et vainque l’ennemi.

Que cette période de préparation pour la Sainte Pâques soit pour nous tous un temps de sainteté : dans la pénitence, le jeûne et le sacrifice, nous devons venir au pied de la Croix et contempler dans la Passion de Notre Sauveur son acte de victoire sur le Mal. En faisant crucifier le Rédempteur sur le bois de la Croix, Satan a marqué sa propre défaite, qui doit encore être rendue définitive à la fin des temps mais qui est la plus certaine et inexorable. (1)

Revenons à Dieu ! Revenons à la Foi, pure et entière, sans compromis avec la mentalité du monde. Revenons à la morale chrétienne, à la sainteté de vie, à la pureté des mœurs Le nombre des justes retiendra la main droite du Tout-Puissant et permettra à l’Église d’affronter le calvaire de sa persécution finale avec la même dignité que son chef l’a précédée, car la Croix est la voie royale qui conduit à la gloire de la Résurrection. La voie large et confortable est celle que nous voyons aujourd’hui, et malheureusement nous savons très bien où elle mène. Que la puissante protection de la Très Sainte Vierge, Notre Dame et Reine, nous assiste en ces moments décisifs : qu’Elle soit Notre Général dans ce combat spirituel, avec Saint Michel Archange et toute la Cour céleste.

(1) Paragraphe présent dans l'ébauche du 25 mars


Source : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/05/20/vigano-la-pandemie-le-soupcon-dune-troublante-conspiration-criminelle/
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 19:05

DISCOURS PRONONCÉ par Mgr VIGANÒ
lors du SOMMET
"La VÉRITÉ contre de la PEUR"

En note, Mgr Viganò a écrit:La plateforme numérique dans laquelle devait se dérouler ce sommet (30 avril – 1 mai) a subi une attaque, un sabotage de la part du « régime », qui l’a mise hors service et qui a forcé les organisateurs a repousser d’une semaine l’évènement. Par ailleurs, le site américain LifeSiteNews a été définitivement banni de YouTube pour avoir mis en ligne une vidéo avec mon intervention du 25 mars. Mala tempora currunt…
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Mgr_vi15

Le COVID :
un PLAN INFERNAL et la PERSÉCUTION des DERNIERS TEMPS

Venite, faciamus nobis civitatem et turrim, cujus culmen pertingat ad cœlum.
Viens, faisons-nous une ville et une tour, dont le sommet atteindra le ciel (Gn 11, 4)
« Un temps vient où les hommes deviendront fous,
et quand ils voient quelqu’un qui n’est pas fou, ils l’attaqueront en disant :
Vous êtes fou, vous n’êtes pas comme nous »
(Saint Antoine le Grand)

Je suis très reconnaissant au Dr Patrick Coffin de l’opportunité qui m’a été donnée de participer au sommet mondial « La vérité surmonte la peur : le Covid-19, le vaccin et le Great Reset [la grande réinitialisation] ». Alors que je me prépare à prendre la parole, je veux saluer chacun des participants et bénir leur engagement au service de la vérité, surtout en ces heures de grande confusion, d’obscurcissement des esprits et des consciences.

Vous avez certainement pris note de ma déclaration du 25 mars, par laquelle je voulais en quelque sorte lancer cet événement et anticiper les questions, en traitant certaines d’entre elles de manière plus articulée. Ce que je vais vous dire maintenant touche d’autres aspects et entend en quelque sorte compléter ma déclaration précédente.

Les médias, les politiciens, les dirigeants de grandes entreprises, et même les prêtres et les évêques nous parlent de manière obsessionnelle d’un monde connecté, dans lequel les facultés du corps humain sont amplifiées par une série d’appendices technologiques qui nous permettent de parler à notre automobile, d’allumer la lumière du salon en parlant à un cylindre en plastique, d’obtenir des informations sur le trafic routier grâce à Alexa, de commander des sushis depuis notre téléphone portable et de savoir que le lait de notre réfrigérateur approche de sa date de péremption. Selon eux, ce monde représente l’accomplissement et le progrès de l’humanité. Beaucoup des merveilles qui nous attendent sont déjà disponibles. D’autres sont imminentes, déjà brevetées et prêtes à être mises sur le marché.

Imaginons un instant que l’un d’entre nous, par hasard, se soit isolé de tout cela au début de l’année dernière. Imaginons qu’il ait décidé de se retirer dans un chalet de montagne afin d’écrire un livre, ou qu’il soit entré dans un monastère pour une période de méditation et de prière. Pas de télévision, pas de journaux, pas de médias sociaux, pas de nouvelles de dernière minute sur son téléphone portable. Seulement les rythmes de la nature, le chant des oiseaux, le souffle du vent, le grondement du torrent de montagne, le tintement de la cloche. Jusqu’au moment où, après plus d’un an, cet ami chanceux a mis fin à sa période d’isolement et est retourné dans le monde, persuadé qu’il le trouverait tel qu’il l’avait laissé.

Qu’est-ce que cette personne, qui était loin pendant que nous étions tous enfermés dans nos maisons à cause des confinements imposés par presque tous les gouvernements du monde, va trouver à son retour ?

Eh bien, notre ami va découvrir que pendant qu’il se consacrait à son roman ou à la méditation des Pères de l’Église, le monde est littéralement devenu fou. Un syndrome grippal, qui, selon les données officielles, provoque presque le même nombre de décès chez les personnes âgées et faibles que n’importe quelle autre grippe saisonnière normale, a été utilisé comme prétexte pour semer la terreur au sein de la population, grâce à la complicité des politiciens, des médias, des médecins et des forces de l’ordre. Il se verra entouré de personnes qui portent des masques même à l’extérieur, parce que quelqu’un a dit que cela empêcherait l’infection. Lorsqu’il retournera dans sa ville natale et voudra faire des courses, il constatera qu’il est expulsé de l’épicerie parce qu’il ne porte pas cette muselière ridicule, et il ne pourra pas aller manger au restaurant sans être soumis à un test par écouvillonnage qui, jusqu’à l’année dernière, était indiqué comme inefficace à des fins de diagnostic. Il s’entendra dire que cette « pandémie » a causé des millions de morts, même si en 2020, dans toutes les nations du monde, le nombre de morts était en gros exactement le même que les années précédentes. Et il entendra aussi dire que, à cause d’un virus de la grippe qui mute notoirement comme n’importe quel autre coronavirus, les autorités mondiales ont acheté des milliards de doses de vaccins qui, de l’aveu général, ne servent à rien, puisqu’ils ne garantissent pas l’immunité et ont même des effets secondaires graves, que personne ne veut reconnaître.

Notre ami sera déconcerté d’apprendre que, lors de la première flambée d’infections dans un endroit reculé de Chine, au lieu de bloquer les vols et les contacts avec les pays étrangers, certains ont crié au « racisme » et ont pris soin de montrer leur solidarité en allant manger des rouleaux de printemps au restaurant chinois local, avec une ribambelle de photographes et de journalistes à leurs trousses. Il apprendra dans les journaux que de nombreuses nations, depuis plus d’une décennie, ont affaibli la santé publique, fermé des hôpitaux et abandonné leurs plans de lutte contre la pandémie comme dépassés. Et il ne comprendra pas pourquoi les traitements efficaces et les soins à domicile ont été bannis, au profit de l’attente de l’aggravation de l’état des personnes infectées, afin de les hospitaliser dans des unités de soins intensifs et de les faire mourir sous des ventilateurs pour respiration profonde. Il sera choqué quand on lui dira que les morts ont été privés d’autopsie et soumis à une crémation sans aucun service funéraire religieux, comme si ceux qui les ont laissés mourir ne voulaient pas laisser de traces de leurs méfaits.

Vous pouvez imaginer combien l’absurdité de tout cela semble incompréhensible, pour une personne qui n’est pas bombardée quotidiennement par les nouvelles terroristes des médias. Et combien incompréhensible est la passivité et l’obéissance résignée des masses aux diktats des autorités civiles et religieuses. Car notre ami découvrira qu’à l’église aussi les choses ont changé : l’eau bénite n’est plus là, les agenouilloirs ont disparu pour faire place à des chaises espacées par des panneaux indiquant où s’asseoir, combien de personnes peuvent entrer, et que la communion doit être reçue dans la main pour des raisons d’hygiène. Il apprendra que non seulement les curés et les évêques se sont adaptés à la folie collective, mais qu’ils y ont même contribué personnellement, allant dans certains cas jusqu’à exiger des tests et des vaccins pour ceux qui veulent assister aux offices. Ils lui montreront la fameuse vidéo de Bergoglio tout seul sur la place Saint-Pierre, ou l’interview dans laquelle il promeut les vaccins comme un « devoir moral », même s’ils sont produits avec des matériaux provenant de fœtus avortés. Et ils lui diront que la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s’est empressée de déclarer ces vaccins moralement licites.

Lorsqu’il parlera avec des amis dont il n’a pas eu de nouvelles depuis plus d’un an, notre ami apprendra qu’on leur a interdit de sortir, de se réunir pour les fêtes, de célébrer Pâques et Noël, d’aller à la messe, de se confesser, de recevoir les sacrements ; que l’État a imposé des fermetures et des couvre-feux, fermant les magasins et les restaurants, les musées et les gymnases, les écoles et les bibliothèques. Tout est fermé, par peur d’un virus de la grippe qui pourrait être guéri – qui peut être guéri – avec des traitements que l’OMS et d’autres « experts » ont interdits, ordonnant plutôt « l’attente vigilante ». Et s’il demande pourquoi personne n’a protesté, il entendra que les manifestations de dissidence ont également été interdites et réprimées par la police à coups de matraque. On lui dira que, dans certains pays, des centres de détention ont été construits pour ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, tandis qu’une application a été rendue obligatoire pour suivre les déplacements des citoyens, et qu’aujourd’hui on théorise l’utilisation d’une puce sous-cutanée qui détecterait la positivité au virus ou servirait de passeport vaccinal, grâce auquel il serait possible de voyager en avion ou d’aller au restaurant.

Et tout cela a été possible grâce au silence des magistrats, tandis que des comités scientifiques anonymes donnaient des ordres à tout le monde avec des protocoles absurdes et inefficaces. Des millions de personnes assignées à résidence auraient dû réduire le nombre d’infections, alors qu’en réalité, les pays dans lesquels les assignations n’ont pas été imposées ont connu moins de décès. Des millions de personnes contraintes de ne pas travailler, réduites à la misère par des décisions illégitimes et inconstitutionnelles, ont obéi, attendant des aumônes ridicules promises mille fois et qui n’arrivent jamais. Des millions, voire des milliards de personnes ont subi les décisions de quelques « philanthropes » qui ont réussi à imposer des vaccins produits par des entreprises pharmaceutiques dont ils sont les principaux actionnaires, avec l’approbation d’organismes de contrôle qu’ils financent principalement. Aucun conflit d’intérêt, aucun crime contre l’humanité, aucune violation des libertés naturelles et des droits fondamentaux des citoyens. Tout s’est déroulé sans heurts, comme dans un film dystopique.

Eh bien, cher ami, ce à quoi notre ami est confronté est le monde fantaisiste souhaité par le Great Reset, par les partisans du Nouvel Ordre Mondial, par les adeptes de la secte mondialiste. Un monde transhumain, dans lequel des algorithmes nés d’esprits malades et diaboliques décident si vous pouvez sortir de chez vous, quels traitements doivent être administrés, quelles activités peuvent être poursuivies, et quelles personnes ont le droit de travailler. Et tandis que nous étions emprisonnés sans barreaux dans nos maisons, croyant aux publicités folles de la télévision et des médias sociaux, dans l’obscurité, ils installaient partout des tours 5G, afin de rendre possible la percée technologique censée connecter tout le monde et tout ce qui existe, des mixeurs aux iPads, des voitures électriques à l’enseignement à distance. Avec l’obligation perpétuelle de maintenir une « distance sociale » et de se faire vacciner tous les six mois, même si tout va bien, au nom d’une pandémie dont on ne voit pas les dégâts, sauf dans le récit médiatique et dans sa gestion malheureuse par les politiciens et les médecins du régime.

Notre ami n’est pas médecin, mais comme il n’a pas vécu cette année et demie de délire sanitaire bombardé par les nouvelles grand public sur sa télévision, son ordinateur et son téléphone portable, il est en mesure de saisir la folie de ce qui nous est arrivé à tous, ainsi que le plan criminel qui a été perpétré par l’élite. Il ne lui échappera pas non plus – comme il ne nous échappe pas – que la hiérarchie catholique a joué un rôle dans l’imposition du récit officiel, utilisant l’autorité de l’Église pour ratifier un crime monstrueux, une fraude colossale contre Dieu et l’homme.

Si nous faisons une comparaison entre la façon dont nous vivions en janvier 2020 et celle dont nous sommes réduits à vivre aujourd’hui, nous ne pouvons que reconnaître le succès de ce plan infernal, accepté par la majorité des gens comme inévitable. Il y a ceux qui, incapables d’accepter l’irrationalité intrinsèque des dispositions adoptées par leurs gouvernants, suspendent tout jugement et se livrent à leurs bourreaux. D’autres, tentant de trouver un sens surnaturel à la folie collective, prient Dieu pour la fin d’une peste inexistante ou s’adaptent aux nouvelles liturgies païennes du Covid. D’autres encore, plus combatifs, ne parviennent pas à se résigner à la monstruosité de ce qui se passe et espèrent une intervention divine.

Si seulement nous avions le bon sens de penser de manière autonome, d’utiliser la rationalité dont nous avons été dotés par le Père Éternel, nous comprendrions immédiatement que cette horreur n’est rien d’autre que le « monde à l’envers » voulu par l’Ennemi éternel du genre humain, l’enfer sur terre tant désiré par les serviteurs de Satan, le Nouvel Ordre Infernal qui est le prélude à l’avènement de l’Antéchrist et à la fin des temps. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons comprendre l’apostasie des plus hauts niveaux de l’Église, tous choisis pour faire preuve d’obéissance à l’idéologie mondialiste, au point de renier le Christ sur la Croix et de préférer les lourdes chaînes de Lucifer au doux joug du Christ.

S’il y a un « Great Reset » dont l’humanité a vraiment besoin, il ne peut se produire que dans le retour à Dieu, dans une véritable conversion des individus et de la société au Christ-Roi, que nous avons trop longtemps laissé détrôner au nom d’une liberté perverse qui permet et légitime tout sauf le Bien. Ce Great Reset, cette « grande remise à zéro », s’est accomplie sur le Golgotha, au moment où Satan a cru mettre à mort le Fils de Dieu et empêcher la Rédemption, alors qu’en réalité il signait sa propre défaite définitive. Ce dont nous sommes témoins aujourd’hui n’est qu’un douloureux contrecoup de la bataille entre le Christ et Satan, entre la progéniture de la Femme revêtue de lumière dont parle le Livre de l’Apocalypse et le lignage maudit de l’ancien Serpent.

Ainsi, à l’approche de la persécution de la fin des temps, nous avons la certitude surnaturelle que même cette pandémie grotesque, misérable prétexte à l’établissement d’une synarchie antihumaine et antichristique, est vouée à la défaite, car le Christ a déjà vaincu l’éternel Vaincu par une victoire écrasante et inexorable. Forts de la certitude de cette victoire historique, dont nous verrons peut-être très bientôt le triomphe, nous devons lutter sous la bannière du Christ-Roi et sous la protection de la Reine des Victoires, à qui le Seigneur a donné le pouvoir d’écraser la tête du Malin.

Si nous revenons au Christ, en commençant par nous-mêmes et nos familles, nous réussirons non seulement à ouvrir les yeux pour comprendre l’absurdité de ce qui se passe autour de nous, mais nous saurons aussi comment lutter efficacement avec les armes invincibles de la Foi. « Omne, quod est ex Deo, vincit mundum : et haec est victoria, quae vincit mundum, fides nostra. – Car quiconque est engendré par Dieu vainc le monde : et voici la victoire qui vainc le monde, notre foi » (1 Jn 5,4). Alors, la nouvelle tour de Babel, le château de cartes de la Covid, la farce des vaccins et la fraude du Great Reset s’écrouleront inexorablement, manifestant dans leur nature diabolique le plan meurtrier de l’Adversaire et de ses serviteurs.

Regardons la Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel, la Sainte Église, qui, dans la vision de saint Jean, apparaît « comme une épouse parée pour son époux » (Ap 21, 2). Écoutons la voix forte qui annonce : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et il n’y aura plus ni mort, ni tristesse, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Ap 21, 4). Notre « grande remise à zéro » est accomplie en Notre Seigneur : « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5) ; « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin » (Ap 21, 6). Que toute la Cour céleste nous assiste et nous protège dans cette bataille historique, dans laquelle nous avons la gloire de servir sous les insignes du Christ Roi et de Marie Reine.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque, Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
8 mai 2021

Traduction revue et corrigée par Mgr Viganò
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 22:27

Francesca de Villasmundo, sur Médias-Press-Info le 24 avril 2021, a écrit:
Mgr VIGANÒ DÉNONCE le VATICAN BERGOGLIEN
« SERVITEUR du NOUVEL ORDRE MONDIAL »

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Confer10

Lucide quant aux abus de l’Eglise officielle en tous domaines, l’archevêque Carlo Maria Vigano, prélat italien issu de la sphère conciliaire, a eu l’honnêteté au cours de ses années d’analyse et d’étude de la crise de l’Eglise, d’en arriver à la conclusion que la source du problème remontait au concile Vatican II lui-même, et non uniquement à des causes secondaires telles une interprétation erronée et progressiste des textes conciliaires ou à un « concile des médias » opposé au vrai concile. A la suite de Mgr Lefebvre, le premier archevêque à avoir combattu Vatican II dans sa globalité et dénoncé la hiérarchie néo-moderniste et néo-protestante qui en est issue, l’ancien nonce apostolique du Saint-Siège a évoqué lui-aussi sans peur, et maintes fois, dans ces interventions écrites ou publiques, la « secte conciliaire » qui détient les rênes à Rome.

La 5e Conférence internationale du Vatican (dont MPI a parlé ici) intitulée En explorant l’esprit, le corps et l’âme. Comment l’innovation et les nouveaux systèmes de distribution améliorent la santé humaine ne pouvait pas le laisser indifférent : la brochette d’intervenants sorti tout droit de plus pur sérail mondialiste, arc-en-ciel et anticatholique, aurait de quoi interpeller même le plus accommodant des afficionados bergogliens.

Dans une tribune publiée par le site américain Lifesitenews, le 20 avril 2021, Mgr Vigano, avec des mots qui rappellent les fortes dénonciations énoncées en son temps par Mgr Lefebvre, -on pense à sa critique implacable de justesse de la première rencontre inter-religieuse d’Assise-, condamne cette Conférence qui manifeste, souligne-t-il, la renonciation par le Saint-Siège de sa « mission surnaturelle » pour devenir « le serviteur du Nouvel Ordre Mondial et du globalisme maçonnique dans un contre-magistère antichristique ». Il parle aussi de « la superposition sur la véritable Église d’une secte de modernistes hérétiques et dépravés qui ont l’intention de légitimer l’adultère, la sodomie, l’avortement, l’euthanasie, l’idolâtrie et toute perversion de l’intellect et de la volonté » et d’une « véritable Église est maintenant éclipsée, niée et discréditée », « trahie même par celui qui occupe le plus haut trône. »

« Du 6 au 8 mai 2021, aura lieu la cinquième Conférence internationale du Vatican, intitulée Explorer l’esprit, le corps et l’âme. Unissez-vous pour prévenir et unissez-vous pour guérir. Une initiative mondiale de soins de santé : comment l’innovation et les nouveaux systèmes de prestation améliorent la santé humaine. L’événement est organisé par le Conseil Pontifical pour la Culture, la Fondation Cura, la Fondation Science et Foi et Stem for Life.

Michael Haynes de LifeSiteNews a rendu compte des sujets à traiter et des participants, dont le tristement célèbre Anthony Fauci, dont les conflits d’intérêts scandaleux ne l’ont pas empêché de prendre en charge la gestion de la pandémie aux États-Unis; Chelsea Clinton, adepte de l’Église de Satan et fervente défenseur de l’avortement; le gourou du Nouvel Âge Deepak Chopra; Dame Jane Goodall, environnementaliste et experte en chimpanzés; les PDG de Pfizer et Moderna; des représentants de Big Tech; et toute une série d’avorteurs, de malthusiens et de mondialistes connus du grand public. La conférence a recruté cinq journalistes éminents comme modérateurs, qui proviennent exclusivement de médias de gauche tels que CNN, MSNBC, CBS et Forbes.

Cette conférence – en collaboration avec le Conseil pour le capitalisme inclusif de Lynn Forester de Rothschild, le Pacte mondial sur l’éducation et le Panthéon interreligieux qui se tiendra en juin à Astana, au Kazakhstan – est la énième confirmation scandaleuse d’un départ inquiétant de l’actuelle Hiérarchie, et en particulier ses plus hauts membres romains, issus de l’orthodoxie catholique. Le Saint-Siège a délibérément renoncé à la mission surnaturelle de l’Église, se faisant le serviteur du Nouvel Ordre Mondial et du globalisme maçonnique dans un contre-magistère antichristique. Les mêmes Dicastères romains, occupés par des gens idéologiquement alignés avec Jorge Mario Bergoglio et protégés et promus par lui, continuent maintenant sans retenue dans leur travail implacable de démolition de la foi, de la morale, de la discipline ecclésiastique et de la vie monastique et religieuse, dans un effort aussi vain que sans précédent pour transformer l’Épouse du Christ en une association philanthropique asservie aux Grandes Puissances. Le résultat est la superposition sur la véritable Église d’une secte de modernistes hérétiques et dépravés qui ont l’intention de légitimer l’adultère, la sodomie, l’avortement, l’euthanasie, l’idolâtrie et toute perversion de l’intellect et de la volonté. La véritable Église est maintenant éclipsée, niée et discréditée par ses propres pasteurs, trahie même par celui qui occupe le plus haut trône.

Le fait que l’Église profonde ait réussi à élire son propre membre pour mener à bien ce plan infernal en accord avec l’État profond n’est plus un simple soupçon, mais un phénomène sur lequel il est désormais essentiel de s’interroger et d’éclairer. La soumission de la Cathedra veritatis aux intérêts de l’élite maçonnique se manifeste dans toutes ses preuves, dans le silence assourdissant des Sacrés Pasteurs et dans la stupéfaction du Peuple de Dieu, abandonné à lui-même.

Démonstration supplémentaire de cette libido serviendi dégénérée du Vatican vers l’idéologie mondialiste est le choix des orateurs pour donner des témoignages et des conférences : partisans de l’avortement, de l’utilisation du matériel fœtal dans la recherche, du déclin démographique, de l’agenda LGBT pan-sexuel, et enfin et surtout, du récit sur le Covid et les soi-disant vaccins. Le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, est certainement l’un des principaux représentants de l’Église profonde et du progressisme moderniste, ainsi qu’un partisan du dialogue avec la tristement célèbre secte maçonnique et un promoteur de la célèbre Cour des Gentils. Il n’est donc pas surprenant que parmi les organisateurs de l’événement figure la Fondation Stem for Life, qui se définit fièrement comme « une organisation non confessionnelle, non partisane et exonérée d’impôts, dont l’objectif est de créer un mouvement visant à accélérer le développement des thérapies cellulaires ».

En y regardant de plus près, le sectarisme et l’esprit partisan de la Conférence du Vatican sont mis en évidence par le sujet qu’elle aborde, les conclusions qu’elle cherche à tirer, ses participants et ses sponsors. Même l’image choisie pour promouvoir la Conférence est extrêmement éloquente : un gros plan de la fresque de Michel-Ange de la Création au plafond de la Chapelle Sixtine, dans laquelle la main de Dieu le Père tend la main vers la main d’Adam, mais les deux mains couvertes de gants chirurgicaux jetables, rappelant les règles de la nouvelle « liturgie de la santé » et laissant entendre que le Seigneur lui-même pourrait propager le virus.

Dans cette représentation sacrilège, l’ordre de la Création est subverti en anti-création thérapeutique, dans laquelle l’homme se sauve et devient l’auteur fou de sa propre « rédemption » de santé. Au lieu de la cuve purificatrice du Baptême, la religion Covid propose le vaccin, porteur du handicap et de la mort, comme seul moyen de salut. Au lieu de la foi en la révélation de Dieu, nous trouvons la superstition et l’assentiment irrationnel à des préceptes qui n’ont rien de scientifique à leur sujet, avec des rites et des liturgies qui imitent la vraie religion dans une parodie sacrilège.

Ce choix d’illustration a une sonnerie aberrante et blasphématoire, car il utilise une image bien connue et évocatrice pour insinuer et promouvoir un récit faux et tendancieux qui dit qu’en présence d’une grippe saisonnière, dont le virus n’a toujours pas été isolé selon les postulats de Koch et qui peuvent être efficacement guéris à l’aide des traitements existants, il est nécessaire d’administrer des vaccins qui sont reconnus inefficaces et qui sont encore en phase d’expérimentation, avec des effets secondaires inconnus, et dont les producteurs ont obtenu un bouclier criminel d’immunité pour leur distribution. Les victimes immolées sur l’autel de la santé Moloch, des enfants démembrés au troisième mois de grossesse afin de produire le sérum génique aux milliers de personnes qui ont été tuées ou mutilées, n’arrêtent pas la machine infernale de Big Pharma, et il est à craindre une résurgence du phénomène au cours des prochains mois.

On se demande si le zèle de Bergoglio pour la diffusion du sérum génique n’est pas aussi motivé par des raisons économiques de base, en compensation des pertes subies par le Vatican et les diocèses suite au verrouillage et à l’effondrement de la fréquentation des fidèles à la messe et aux sacrements. En revanche, si le silence de Rome sur la violation des droits humains et religieux en Chine a été payé par la dictature de Pékin avec des prébendes substantielles, rien n’empêche la réplication de ce schéma à grande échelle en échange de la promotion des vaccins par le Vatican.

La Conférence prendra bien évidemment soin de ne pas mentionner, même indirectement, l’enseignement perpétuel du Magistère sur des questions morales et doctrinales de la plus haute importance. À l’inverse, l’éloge sycophantique de la mentalité mondaine et de l’idéologie dominante sera la seule voix, avec le répertoire œcuménique amorphe inspiré par le Nouvel Âge.

Je note qu’en 2003 le même Conseil Pontifical pour la Culture a condamné la méditation du yoga et, plus généralement, la pensée New Age comme étant incompatible avec la foi catholique. Selon le document du Vatican, la pensée New Age « partage avec un certain nombre de groupes internationaux influents l’objectif de remplacer ou de transcender des religions particulières afin de créer un espace pour une religion universelle qui pourrait unir l’humanité. Étroitement lié à cela, il y a un effort très concerté de la part de nombreuses institutions pour inventer une éthique mondiale, un cadre éthique qui refléterait la nature globale de la culture, de l’économie et de la politique contemporaines. De plus, la politisation des questions écologiques colore certainement toute la question de l’hypothèse Gaia ou du culte de la Terre-Mère. »(2.5). Il va sans dire que les cérémonies païennes par lesquelles la basilique Saint-Pierre a été profanée en l’honneur de l’idole de pachamama s’inscrivent parfaitement dans cette « politisation des questions écologiques » dénoncée par le document du Vatican de 2003, et qui est aujourd’hui au contraire promue sine glossa par le dénommé magistère bergoglien, à commencer par Laudato Sì et Fratelli Tutti.

À La Salette, Notre-Dame nous a avertis : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist. » Ce ne sera pas la Sainte Église, indéfectible par les promesses du Christ, qui perdra la Foi : ce sera la secte qui occupe le Siège du Très Bienheureux Pierre et que nous voyons aujourd’hui propager l’anti-évangile du Nouvel Ordre Mondial. Il n’est plus possible de se taire, car aujourd’hui notre silence ferait de nous des complices des ennemis de Dieu et du genre humain. Des millions de fidèles sont dégoûtés par les scandales innombrables des pasteurs, par la trahison de leur mission, par la désertion de ceux qui, par ordre sacré, sont appelés à témoigner du Saint Evangile et non à soutenir l’établissement du royaume de l’Antéchrist.

Je prie mes Frères dans l’épiscopat, les prêtres, les religieux, et d’une manière particulière les fidèles laïcs qui se voient trahis par la Hiérarchie, d’élever la voix pour exprimer avec un esprit de véritable obéissance à Notre Seigneur, Chef du Corps mystique, une dénonciation ferme et courageuse de cette apostasie et de ses auteurs. J’invite chacun à prier pour que la Divine Majesté soit émue de compassion et intervienne à notre aide. Que la Très Sainte Vierge, terribilis ut castrorum acies ordinata, intercède devant le Trône de Dieu, compensant par ses mérites l’indignité de ses enfants qui l’invoquent avec le titre glorieux d’Auxilium Christianorum.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque,

20 avril 2021,

Feria Tertia infra Hebdomadam II »

(Traduction de Francesca de Villasmundo)

Plus que jamais les mots prophétiques de Mgr Lefebvre se concrétisent : vingt ans après le Concile, à cause de ce Concile et de son esprit moderniste, protestant, évolutif, progressiste, et apostat, il voyait déjà « les étapes se précipiter, aller encore plus vite » pour « en arrive[r] à la destruction totale de l’Église ». Le texte de Mgr Vigano, traduit ci-dessus, illustre cette destruction accomplie en un demi-siècle d’apostasie promue par l’Eglise post-concile, et par tous les papes conciliaires qui furent à sa tête, de Paul VI à François, Jean-Paul II et sa rencontre d’Assise et Benoit XVI et son étrange théologie inclus. Chacun de ces papes a posé, d’une manière ou d’une autre, sa pierre angulaire à la transformation de « l’Épouse du Christ en une association philanthropique asservie aux Grandes Puissances » et à la propagation de « l’anti-évangile du Nouvel Ordre Mondial », François mettant sa touche finale à l’ouvrage… d’auto-démolition de l’Eglise.

Source :
https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-denonce-le-vatican-bergoglien-serviteur-du-nouvel-ordre-mondial/142023/
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 22:37

SUPPLIQUE à la TRÈS SAINTE VIERGE
de Mgr Carlo Maria VIGANÒ
au SUJET de la TYRANNIE SANITAIRE
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Notre-67

Depuis plus d’un an, le monde entier est pris en otage par une élite qui, sous le prétexte de la pandémie, entend créer les conditions du Great Reset [Grande Réinitialisation] et de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial. Cette dernière révolution, planifiée par les ennemis de Dieu et de l’humanité, est certainement une œuvre infernale et, en tant que telle, doit être combattue en utilisant les armes spirituelles de la prière, du jeûne et de la pénitence. J’invite les fidèles catholiques à réciter quotidiennement le Saint Rosaire pendant le mois consacré à la Sainte Vierge, en y ajoutant cette supplication. Que la Médiatrice de toutes les grâces, la Reine des Victoires, nous secoure de son patronage en ces temps d’apostasie, en nous accordant la vertu de force pour savoir résister au mal et en obtenant la conversion des pécheurs.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque


AUGUSTE Dame et Reine du Ciel, tournez votre regard vers nous, vos enfants, en cette heure de ténèbres et d’affliction. Ne dédaignez pas d’entendre et d’exaucer notre humble et confiante prière, à l’heure où les forces de l’Ennemi se multiplient dans un assaut infernal contre Dieu, contre son Église et contre la famille humaine.

Vous qui êtes un modèle et un exemple d’humilité et d’obéissance à la volonté de Dieu, éclairez nos gouvernants afin qu’ils se souviennent que l’autorité qu’ils exercent appartient au Seigneur et qu’ils devront répondre devant Lui, le juste Juge, du bien qu’ils ont omis et du mal qu’ils ont commis. Vous qui êtes la Vierge fidèle, apprenez à ceux qui administrent les affaires publiques à honorer les obligations morales de leurs fonctions, en refusant toute connivence avec le vice et l’erreur.

Vous qui, par votre intercession devant le Trône de Dieu, guérissez les maux de l’âme et du corps et qui êtes invoquée à juste titre comme Santé des Malades, guidez les médecins et le personnel soignant dans leur profession, en les aidant dans le soin des malades et dans l’assistance aux plus faibles, et en leur donnant le courage de s’opposer à ceux qui voudraient leur imposer de donner la mort et de provoquer la maladie par des traitements inappropriés ou des médicaments nocifs. Demandez au divin Médecin des âmes, Notre-Seigneur, d’éveiller dans leur conscience le sentiment de leur rôle et de leur devoir de promouvoir la vie et la santé du corps.

Vous qui, dans la fuite en Égypte, avez sauvé votre divin Fils du massacre d’Hérode, sauvez nos enfants des menaces morales et matérielles qui planent sur eux ; protégez les enfants de la véritable peste du péché et du vice, et des plans criminels de la dictature idéologique qui veut les terrasser dans leur corps et leur esprit. Donnez de la force aux parents et aux éducateurs, afin qu’ils puissent s’opposer à l’essai sur nos enfants d’une drogue expérimentale dangereuse et moralement illicite. Rendez vaines les tentatives de ceux qui s’attaquent à leur innocence en essayant de les pervertir dès leur plus jeune âge en corrompant leurs mœurs et en égarant leur intelligence.

Vous qui avez été consolée par la présence de votre Fils dans le passage à la vie éternelle, soyez proche des malades, des personnes âgées et des mourants, surtout de ceux qui, à cause de règles inhumaines, affrontent la mort dans la solitude d’un lit d’hôpital et dans la privation des sacrements. Apportez-leur du réconfort, en leur inspirant le repentir de leurs péchés et le désir d’offrir leurs souffrances en réparation des péchés commis, afin qu’ils puissent fermer les yeux avec la consolation de l’amitié avec Dieu.

Vous qui êtes invoquée comme Mère du Sacerdoce, éclairez nos Pasteurs, afin qu’ils ouvrent les yeux devant la menace actuelle, qu’ils soient des témoins cohérents du Christ votre Fils, des défenseurs courageux du troupeau que le Seigneur leur a confié, des adversaires valeureux de l’erreur et du vice. Délivez-les, Vierge très sainte, de tout respect humain et de toute connivence avec le péché. Enflammez-les de l’amour de Dieu et du prochain, éclairez leur esprit et stimulez leur volonté.

Vous, devant qui fuient les démons de l’enfer, détruisez les plans diaboliques de cette tyrannie haineuse, la tromperie de la pandémie, les mensonges des ouvriers de l’iniquité. Laissez la lumière de la vérité briller par-dessus le mensonge, comme la vraie lumière du Christ brille par-dessus les ténèbres de l’erreur et du péché. Confondez vos ennemis, et humiliez sous vos pieds la tête orgueilleuse de ceux qui osent défier le Ciel et veulent établir le royaume de l’Antéchrist.

Vous qui, par un décret divin, êtes Médiatrice de toutes les grâces et notre Corédemptrice, obtenez-nous la grâce de voir triompher votre Cœur Immaculé, auquel nous nous consacrons, ainsi que nos familles, nos communautés, la Sainte Église, notre Patrie et le monde entier.
Ainsi soit-il.

13 mai 2021

In Ascensione Domini
In Apparitione B.M.V. Immaculatæ

Traduction revue et approuvée par Mgr Viganò

Source :
https://www.medias-presse.info/supplique-a-la-tres-sainte-vierge-de-mgr-carlo-maria-vigano-au-sujet-de-la-tyrannie-sanitaire/142601/

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Message par Gilbert Chevalier Mer 24 Nov - 23:23

Mgr VIGANÒ :
« Le MENSONGE, EMBLÈME du DIABLE.
Il est de notre DEVOIR
de DÉVOILER la SUPERCHERIE de ce GRAND RESET »
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Beauco10

Ex parte diabolo. Considérations sur le Grand Reset.
Vos ex patre Diabolo estis,
et desideria patris vestri vultis facere.
Jn 8, 44


Je tiens à remercier de tout cœur le cher Professeur Massimo Viglione pour m’avoir invité à participer – pour ainsi dire à distance – à la conférence qu’il a organisée en tant que Président de la Confédération des Triarii. J’adresse également mes salutations les plus chaleureuses à chacun des illustres participants à cet événement. Permettez-moi de vous exprimer ma plus profonde estime et mes remerciements les plus fervents pour le témoignage courageux, les contributions éclairantes et l’engagement inlassable dont vous faites preuve depuis Février de l’année dernière. Je vous encourage à ne pas reculer dans cette bataille mortelle que nous sommes tous appelés à mener en cette heure de l’histoire, sombre comme jamais auparavant. «Enfin, puisez votre énergie dans le Seigneur et dans la vigueur de sa force. Revêtez l’équipement de combat donné par Dieu, afin de pouvoir tenir contre les manœuvres du diable. Car nous ne luttons pas contre des êtres de sang et de chair, mais contre les Dominateurs de ce monde de ténèbres, les Principautés, les Souverainetés, les esprits du mal qui sont dans les régions célestes. Pour cela, prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon» (Ep 6,10-13). La brève réflexion que je vais vous proposer est en quelque sorte une anticipation en forme réduite de mon intervention au sommet de Venise qui se tiendra le 30 mai prochain, organisé par le professeur Francesco Lamendola, et auquel certains d’entre vous participeront.

En 1932, lorsque Staline décida d’éliminer des millions d’Ukrainiens dans le génocide qui fut l’Holodomor, il planifia une famine en saisissant les denrées alimentaires, en prohibant le commerce, en interdisant les voyages, en censurant ceux qui rapportaient la vérité. Ce crime contre l’humanité, récemment reconnu par de nombreux États dans le monde, fut mené selon des méthodes qui ne sont pas différentes de celles adoptées lors de la soi-disant « urgence pandémique » pour le Grand Reset.

Un paysan ukrainien de l’époque aurait pu se demander : «Pourquoi Staline n’envoie-t-il pas des provisions, au lieu d’interdire l’ouverture des magasins et tout mouvement ? Ne se rend-il pas compte que de cette façon, nous allons tous mourir de faim ?». Pourtant, un observateur non soumis à la propagande communiste lui aurait répondu : «Parce que Staline veut éliminer tous les Ukrainiens, et il met cela sur le compte d’une famine qu’il a sciemment provoquée dans ce but». Le paysan aurait commis la même erreur que ceux qui, aujourd’hui, en présence d’une prétendue pandémie, se demandent pourquoi les gouvernements ont sabordé préventivement la santé publique, affaibli les plans nationaux de lutte contre les pandémies, interdit des traitements efficaces, administré des thérapies nocives, voire mortelles, et obligent maintenant les citoyens, sous la menace de prolonger les confinements, les couvre-feux et des pass sanitaires anticonstitutionnels, pour subir des vaccins qui non seulement ne confèrent aucune immunité, mais entraînent également de graves effets secondaires à court et à long terme et favorisent la propagation de formes plus résistantes du virus.

Chercher une logique dans ce que nous disent les grands médias, les dirigeants, les virologistes et les soi-disant “experts” est pratiquement impossible, mais ce caractère absurde disparaît comme par magie et rentre dans la rationalité la plus cynique si seulement nous renversons notre point de vue. C’est-à-dire que nous devons abandonner l’idée que nos gouvernants agissent pour notre bien et, plus généralement, que nos interlocuteurs sont honnêtes, sincères et animés par des principes bons.

Bien sûr, il est plus facile de penser que la pandémie est réelle, qu’il existe un virus mortel qui fauche des millions de victimes et que les gouvernements et les médecins devraient être appréciés pour l’effort déployé face à un événement qui les a tous pris au dépourvu, ou que “l’ennemi invisible” est en fait terrassé par le prodigieux vaccin que les entreprises pharmaceutiques, dans un pur esprit humanitaire et sans intérêt économique quelconque, ont produit en très peu de temps. Et puis il y a les parents, les amis et les collègues qui nous regardent comme si nous étions fous, qui nous traitent de “conspirationnistes” ou, comme quelques intellectuels conservateurs commencent à le faire avec moi, nous accusent d’exaspérer le ton d’une confrontation qui, si elle était modérée, aiderait à comprendre les termes du problème. Et aussi, si nos amis fréquentent la paroisse, nous les entendrons nous dire que même François a recommandé les vaccins, dont le professeur Untel a affirmé qu’ils sont moralement acceptables même s’ils sont produits avec des fœtus avortés, puisque – nous rappelle-t-il – ceux qui critiquent maintenant le vaccin contre le Covid ont accepté ceux qui ont été administrés jusqu’à présent, même si ceux-ci sont obtenus par des avortements.

Le mensonge séduit beaucoup de monde, même parmi les conservateurs et les traditionalistes eux-mêmes. Même nous, parfois, avons du mal à croire que les ouvriers d’iniquité sont si bien organisés, qu’ils ont réussi à manipuler l’information, à soumettre les politiciens au chantage, à soudoyer les médecins, à intimider les commerçants, à forcer des milliards de personnes à porter une inutile muselière et à considérer le vaccin comme le seul moyen d’échapper à une mort certaine. Pourtant, il suffit de lire les directives que l’OMS a rédigées en 2019 sur le “Covid-19” à venir, pour comprendre qu’il n’y a qu’un seul scénario sous une seule direction, avec des acteurs s’en tenant au rôle qui leur est assigné et une claque de plumitifs qui déforment éhontément la réalité.

Examinons l’ensemble de l’opération de l’extérieur, en essayant d’identifier les éléments récurrents : le caractère inavouable du projet criminel de l’élite ; la nécessité de le dissimuler sous des idéaux acceptables ; la création d’une situation d’urgence pour laquelle l’élite a déjà prévu la solution, qui en d’autres circonstances aurait été jugée inacceptable. Qu’il s’agisse d’une augmentation des fonds alloués à l’armement ou d’un renforcement des contrôles immédiatement après l’attaque des Twin Towers, de l’exploitation des ressources énergétiques de l’Irak sous prétexte que Saddam Hussein possédait des armes chimiques et bactériologiques, ou de la transformation de la société et du travail à la suite d’une pandémie : par derrière, il y a toujours un prétexte, une cause apparente, quelque chose de faux qui cache la réalité. Un mensonge, en somme ; une fraude.
Le mensonge est la marque de fabrique des auteurs des Grands Resets des siècles derniers : la pseudo-réforme protestante, la Révolution française, le Risorgimento italien, la Révolution russe, les deux guerres mondiales, la révolution industrielle, Mai 68 et la chute du mur de Berlin. A chaque fois, si vous remarquez, la raison apparente de ces révolutions n’a jamais correspondu à la raison réelle.

Dans cette longue succession de Grands Resets organisées par la même élite de conspirateurs, même l’Église Catholique n’a pas réussi à s’échapper. Pensez-y : que nous ont dit les liturgistes du Concile lorsqu’ils ont voulu nous imposer la messe réformée ? Que le peuple ne comprenait pas, qu’il fallait rendre la liturgie compréhensible, pour permettre une plus grande participation des fidèles. Et au nom de cette prophétie, de ce faux prétexte, ils n’ont pas traduit la messe apostolique, mais en ont inventé une autre, parce qu’ils voulaient effacer le principal obstacle doctrinal au dialogue œcuménique avec les protestants, en endoctrinant les fidèles avec la nouvelle ecclésiologie de Vatican II.

Comme toutes les fraudes, celles qui sont orchestrées par le diable et ses suppôts sont basées sur de fausses promesses qui ne seront jamais tenues, en échange desquelles nous cédons un certain bien qui ne nous sera pas rendu. Au Jardin d’Eden, la perspective de devenir comme des dieux a conduit à la perte de l’amitié avec Dieu et à la damnation éternelle, que seul le sacrifice rédempteur de notre Seigneur pouvait réparer. Et Satan tenta aussi notre Seigneur, comme d’habitude par un mensonge : «Je te donnerai toute cette autorité, ainsi que la gloire de ces royaumes, parce qu’elle m’a été livrée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi» (Luc 4, 6-7). Mais rien de ce que Satan a offert à notre Seigneur n’était vraiment à lui, et il ne pouvait pas le donner à qui il voulait, et encore moins à Celui qui est le Seigneur et le Maître de tous. La tentation du diable est fondée sur la tromperie : que pouvons-nous attendre de Celui qui est «meurtrier dès le commencement» (Jn 8,44), «menteur et père du mensonge» (ibid.) ?

Avec la pandémie, on nous a progressivement dit que l’isolement, les confinements, les masques, les couvre-feux, les messes en streaming, l’enseignement à distance, le télétravail, les fonds de l’Europe, les vaccins, les pass vaccinaux nous permettraient de sortir de l’urgence. En croyant à ce mensonge, nous avons renoncé à des droits et à des modes de vie dont on nous prévient qu’ils ne reviendront jamais : «Rien ne sera plus comme avant» . La “nouvelle normalité” représentera toujours une concession; pour l’obtenir nous accepterons la privation de libertés que nous tenions pour acquises, et nous ferons des compromis sans comprendre le caractère insensé de notre acquiescement et l’obscénité des exigences de ceux qui nous commandent, nous donnant des ordres si absurdes qu’ils exigent vraiment une abdication totale de la raison et de la dignité. A chaque étape, un nouveau tour de vis, un pas de plus vers l’abîme : si nous ne nous arrêtons pas dans cette course au suicide collectif, nous ne reviendrons jamais en arrière.

Il est de notre devoir de dévoiler la supercherie de ce Grand Reset, car elle remonte à tous les autres assauts qui, tout au long de l’histoire, ont cherché à contrecarrer l’œuvre de la Rédemption et à établir la tyrannie de l’Antéchrist. Car c’est bien cela, en fait, que visent les architectes du Grand Reset. Le Nouvel Ordre Mondial – en consonance significative avec le Novus Ordo conciliaire – renverse le cosmos divin pour répandre un chaos infernal, dans lequel tout ce que la civilisation a laborieusement construit au cours des millénaires sous l’inspiration de la Grâce est renversé et perverti, corrompu et effacé.

Il est nécessaire pour chacun de nous de bien comprendre que ce qui se passe n’est pas le fruit d’une malheureuse suite d’événements fortuits, mais répond à un plan diabolique – en ce sens que derrière tout cela il y a le Malin – qui, au cours des siècles, poursuit une seule et unique fin : détruire l’œuvre de la Création, contrecarrer la Rédemption et effacer toute trace de Bien sur la terre. Et pour obtenir cette fin, le dernier pas est l’établissement d’une synarchie dans laquelle commandent quelques tyrans sans visage, assoiffés de pouvoir, dévoués au culte de la mort et du péché, à la haine de la vie, de la vertu et de la beauté parce que c’est en elles qui brille la grandeur de ce Dieu, contre lequel ils crient encore aujourd’hui leur infernal «Non serviam». Les membres de cette secte maudite ne sont pas seulement Bill Gates, George Soros ou Klaus Schwab, mais ceux qui complotent dans l’ombre, depuis des siècles, pour abattre le Royaume du Christ : les Rotschild, les Rockefeller, les Warburg et ceux qui, aujourd’hui, en sont venus à s’allier avec les dirigeants de l’Église, en utilisant l’autorité morale du Pape et des Evêques pour convaincre les fidèles de se faire vacciner.

Nous savons que le mensonge est l’emblème du diable, la marque de fabrique de ses serviteurs, le signe de reconnaissance des ennemis de Dieu et de l’Église. Dieu est la Vérité, le Verbe de Dieu est vrai et Lui-même est Dieu : dire la vérité, la crier sur les toits, révéler la tromperie et ses auteurs est une œuvre sacrée et le catholique – comme toute personne ayant conservé un minimum de dignité et d’honneur – ne peut échapper à ce devoir.

Chacun de nous a été conçu, voulu et créé pour rendre gloire à Dieu et pour faire partie du grand plan de la Providence : depuis l’éternité, le Seigneur nous a appelés à partager avec Lui l’œuvre de la Rédemption, à coopérer au salut des âmes et au triomphe du Bien. Chacun de nous a aujourd’hui la possibilité de choisir de se ranger du côté du Christ ou contre le Christ, de lutter pour la bonne cause ou de se faire complice des ouvriers d’iniquité. La victoire de Dieu est absolument certaine, comme est certaine la récompense qui attend ceux qui font le choix de se ranger du côté du Roi des rois ; et certaine est la défaite de ceux qui servent l’Ennemi, certaine sa damnation éternelle.

Cette supercherie va s’effondrer, s’effondrer inexorablement ! Efforçons-nous tous, avec un zèle renouvelé, de rendre à notre Roi cette couronne que ses ennemis lui ont arrachée. Je vous exhorte à faire régner Notre Seigneur dans vos âmes, dans vos familles, dans vos communautés, dans l’État, dans le travail, dans les écoles, dans les lois et les tribunaux, dans les arts, dans l’information, dans tous les domaines de la vie privée et publique.

Nous venons de célébrer les apparitions de la Vierge Immaculée aux Pastoureaux de Fatima : nous nous souvenons de l’avertissement de la Vierge sur les dangers et les châtiments qui attendent le monde s’il ne se convertit pas et ne fait pas pénitence. «Ce genre de démons ne peut être chassé que par la prière et le jeûne» (Mt 17, 20), dit le Seigneur. En attendant qu’un Pape obéisse pleinement aux demandes de la Mère de Dieu en consacrant la Russie à son Cœur Immaculé, consacrons-nous à Elle, nous et nos familles, en persévérant dans la vie de Grâce sous la bannière du Christ Roi. Que notre très sainte Mère et Reine, Marie Très Sainte, règne aussi avec Lui.

+ Carlo Maria Viganò, archevêque

15 Mai 2021
Samedi après l'Ascension

Source : https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-il-est-de-notre-devoir-de-devoiler-la-supercherie-de-ce-grand-reset/142943/
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 25 Nov - 13:52

'Benoît-et-moi', le 23 Mai 2021, a écrit:
Une LONGUE INTERVIEW de Mgr VIGANÒ
par Maike HICKSON
sur le GREAT RESET,
avec une note d’ESPOIR
à la LUMIÈRE de NOTRE-DAME de FATIMA


«En conclusion, [le COVID-19] est un prétexte pour donner un semblant de légitimité aux restrictions aux libertés naturelles et aux droits individuels fondamentaux, de manière à créer une crise économique et sociale qui rende irréversible le Great Reset. »
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Mgr_vi10

Il aborde de nombreux aspects du Great Reset, ses liens avec la Chine, ses relations avec les principaux acteurs mondiaux – Forum économique mondial (WEF), groupe Bilderberg, Rockefeller, etc. – et surtout sa matrice maçonnique: il s’agit rien de moins que de remplacer le christianisme par une domination mondiale maçonnique présentant de nombreuses similitudes avec les expériences communistes du passé (qui survivent aujourd’hui à travers la Chine) mais avec de nouveaux oripeaux. Comme toujours, chez Mgr Vigano, il y a deux niveaux de lecture: celui purement profane, pour lequel chacun, croyant ou pas, peut se sentir concerné. Et celui religieux, qui intéresse hélas de moins en moins de personnes, en particulier parmi les catholiques, pour qui les notions de vie éternelle et de Révélation sont à reléguer au rayon des accessoires de musée.

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Vigano10

Maike Hickson, le 19 mai 2021 sur Life site News, a écrit:Dans cette longue interview, Mgr Viganò aborde de nombreux aspects du Great Reset, ses liens avec la Chine, ses relations avec les principaux acteurs mondiaux – Forum économique mondial (WEF), groupe Bilderberg, Rockefeller, etc. – et sa matrice « maçonnique ». Il s’agit de remplacer le christianisme par une domination mondiale maçonnique, similaire à celle des expériences communistes antérieures dans le monde. Ce qui relie les anciennes expériences à cette nouvelle expérience internationale, c’est clairement – nous dit l’archevêque – la franc-maçonnerie.

Mgr Viganò présente le discours d’un ancien franc-maçon français, le Dr Pierre Gilbert, qui, il y a vingt-cinq ans, avait prédit l’apparition d’une maladie qui serait ensuite utilisée à des fins politiques. Il existe une déclaration très intéressante et révélatrice de Pierre J. Gilbert (ndt: le lien aboutit au message habituel: Cette vidéo n’est plus disponible, car le compte YouTube associé a été clôturé, ce qui est tout aussi révélateur!!) datant de 1995, qui énumère toutes les étapes que nous voyons se dérouler sous nos yeux aujourd’hui avec la farce tragique du Covid, de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de la fameuse secte il y a vingt-cinq ans.

Mais à la lumière de ces nouvelles inquiétantes, l’archevêque italien ne nous laisse pas sans espoir ; il fait remarquer que ces éléments révolutionnaires se retournent souvent les uns contre les autres et qu’il ne croit donc pas que le temps soit encore venu pour le Great Reset avec ses fondements maléfiques. Le fait que l’un des principaux chefs de file de cet agenda-corona, Bill Gates, soit actuellement très critiqué pour sa proximité avec le délinquant sexuel déjà notoire à l’époque, Jeffrey Epstein, est un signe que cela pourrait être le cas. De plus en plus d’informations sont actuellement mises au jour, et ces informations sapent sérieusement la crédibilité de Gates.

Viganò a confiance dans les paroles de Notre-Dame de Fatima selon lesquelles la consécration de la Russie aura lieu tardivement, mais elle viendra, et il y aura alors « un temps de paix ».

Mea est ultio, et ego retribuam in tempore, in quo labetur pes eorum !
Juxta est dies perditionis, et adesse festinat sors eorum.

La vengeance est mienne, et je leur rendrai la monnaie de leur pièce en temps voulu, pour que leur pied glisse !
Le jour de la destruction est proche, et leur temps se hâte d’arriver.

Deut 32:35

Maike Hickson : Que signifie le Great Reset ?


Mgr Viganò : « Le Great Reset » est une expression inventée il y a quelques années par l’élite maçonnique qui domine le monde. Il s’agit d’une sorte de révolution globale décidée par cette élite pour « réinitialiser » l’ensemble du tissu social, en imposant aux masses une série de changements destinés à les préparer au règne de l’Antéchrist, lesquels, en l’absence d’événements calamiteux, seraient difficiles à adopter démocratiquement avec leur consentement. Les idéaux d’un monde meilleur, du respect de l’environnement, de la fraternité entre les peuples et de l’inclusion ne sont qu’une manière hypocrite et trompeuse d’opérer cette révolution et de la masquer par une prétendue noblesse d’intention qui cache en pratique les véritables objectifs de l’élite: de leur propre aveu, « rien ne sera plus comme avant ».

Maike Hickson : Qui sont les personnes clés derrière le Great Reset ? Que savons-nous de leurs convictions personnelles ?


Mgr Viganò : L’élite qui promeut le Great Reset est constituée des principales organisations mondiales, du Forum économique mondial de Klaus Schwab aux Nations unies, de la Commission trilatérale au groupe Bilderberg, avec le soutien de leurs serviteurs dans les gouvernements, la haute finance, les entreprises et les médias. Ce processus se poursuit depuis des siècles, sous l’impulsion des grandes dynasties du capital telles que les Rothschild et les Rockefeller, qui s’ingèrent lourdement dans la politique des nations grâce à leur richesse incommensurable.

La matrice est essentiellement maçonnique, tant dans les principes qu’elle exprime que dans la haine qu’elle manifeste à l’égard de la religion, et plus encore de Notre Seigneur Jésus-Christ. Si l’on considère les revendications promues par les partisans du Great Reset, on peut les faire remonter à la triade de la Révolution française et de la franc-maçonnerie: liberté, égalité et fraternité. Tout catholique instruit par le Magistère des Pontifes romains sait ce que la subversion infernale implique dans ces principes : la liberté signifie la rébellion contre la souveraineté de Dieu et sa sainte loi; l’égalité place tous les hommes au même niveau, le plus bas, en niant les différences et l’individualité de chacun, et surtout en annulant la distinction fondamentale entre ceux qui reconnaissent le Christ comme seul Dieu et Seigneur et ceux qui le rejettent; enfin, la fraternité cherche à établir une société dans laquelle les hommes peuvent être frères sans aucune référence à la paternité divine de Dieu ou à l’appartenance à la famille des rachetés dans le Christ.

Considérons une chose importante : l’homme est fait à l’image de Dieu en ce sens qu’il reflète, dans ses facultés, les attributs de la Sainte Trinité: la puissance du Père, la sagesse du Fils, l’amour du Saint-Esprit. Le Great Reset veut renverser cette correspondance connaturelle de l’homme avec son Créateur, Seigneur et Rédempteur dans une parodie blasphématoire: désarticuler sa mémoire, déformer son intellect et tordre sa volonté.

Tout ce qui est fait au nom de l’idéologie mondialiste a ce but inavoué mais très évident: nous ne devons plus nous souvenir de notre passé et de notre Histoire, nous ne devons plus savoir reconnaître le Bien et le Mal, nous ne devons plus désirer la vertu et rejeter le vice; en effet, nous sommes pousser à condamner le Bien comme intolérant et à approuver le Mal comme rédemption et libération de la morale chrétienne. Et si Dieu est rejeté comme Père, il ne doit plus y avoir de paternité même dans l’ordre naturel, car la paternité naturelle est un miroir de la paternité divine. C’est pourquoi il y a cette haine théologique contre la famille naturelle et contre la vie à naître. Si Dieu n’est pas mort pour nous sur la Croix, il ne doit plus y avoir de souffrance, plus de douleur, plus de mort, parce que dans la douleur nous sommes capables de comprendre le sens du sacrifice et de l’accepter par amour de Celui qui a versé son sang pour nous. Si Dieu n’est pas Amour, il ne doit plus y avoir d’amour parmi les hommes mais seulement de la fornication et de la satisfaction des plaisirs, car si nous désirons le bien des autres, nous sommes amenés à partager avec eux le don le plus précieux que nous ayons, la Foi, et nous ne pouvons pas les abandonner à la chute dans l’Abîme au nom d’un concept pervers de liberté. Ils ne sont pas athées, ils ne nient pas l’existence de Dieu, mais ils le détestent, tout comme Lucifer le déteste.

Maike Hickson : Est-ce une bataille entre le Bien et le Mal, selon vous ?


Mgr Viganò : Le Great Reset n’est pas seulement la dernière phase avant l’établissement du royaume de l’Antéchrist, mais il a acquis toutes les connotations d’une vraie religion, empruntant sa langue, créant des cérémonies, nommant ses propres prêtres. Le caractère rituel de la pandémie actuelle est assez évident, surtout dans la façon dont on a voulu donner au vaccin une valeur sacramentelle, au point d’utiliser des prêtres et des évêques – jusqu’au Pape lui-même – pour le promouvoir, jusqu’à prêcher qu’il est indispensable pour le salut, en l’identifiant comme un « devoir moral » pour chaque croyant. Ainsi, en interdisant le Saint Sacrifice au vrai Dieu et en interdisant l’administration des vrais Sacrements, la nouvelle religion du Covid s’est imposée avec de nouveaux rituels hygiéniques et de nouveaux sacrements de santé.

La foi du disciple du Covid dans le récit médiatique est une parodie grotesque de l’acte de foi exigé du catholique, à la différence que les dogmes de la religion sanitaire auxquels il faut adhérer inconditionnellement sont totalement irrationnels, déraisonnables et illogiques ; il n’y a pas d’adhésion à une vérité qui transcende la raison mais plutôt à un dogme qui la contredit, démontrant que, comme toutes les fausses religions, le Covid franchit la limite de la superstition. Ceux qui croient au Covid se retrouvent donc dans la position de devoir prouver leur soumission à leurs ministres sacrés, même face à des concepts qui répugnent à la science médicale et au bon sens: le port du masque est obligatoire même s’il ne protège pas de la contagion; le vaccin est imposé même s’il ne confère aucune immunité, les traitements non approuvés par le sanhédrin sont interdits même si leur efficacité est évidente. Et il faut ajouter : plus l’ordre donné est absurde, plus le disciple a le sentiment d’être membre de la secte par le fait même d’obéir.

Il est déconcertant que ceux qui abdiquent aujourd’hui la raison face aux proclamations des virologues-pontifes se prétendent « rationalistes » et partisans convaincus de la science contre toutes sortes de fidéismes dogmatiques. D’autre part, lorsque les gens ne croient pas en Dieu, ils finissent par ne plus croire en rien.

Maike Hickson : Étant donné que le Forum économique mondial (WEF) soutient les politiques de lockdown rigoureuses mises en œuvre pour le Covid, il semble que la crise corresponde parfaitement à leurs plans et qu’elle soit un outil utile pour le Great Reset. Voyez-vous un lien entre le WEF et les responsables de la crise du Covid ?


Mgr Viganò : Je pense avoir été l’un des premiers évêques à dénoncer le lien intrinsèque entre la pseudo-pandémie et les intentions du Great Reset. Il existe une déclaration très intéressante et révélatrice de Pierre J. Gilbert datant de 1995, qui énumère toutes les étapes que nous voyons se dérouler sous nos yeux aujourd’hui avec la tragique mascarade du Covid, de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de la tristement célèbre secte il y a vingt-cinq ans. A l’époque, sa dénonciation a été taxée d’absurde et de conspirationniste, mais aujourd’hui elle s’avère vraie dans toute sa réalité crue et terrible, montrant que le plan du Great Reset ordonnée par les ennemis de Dieu ne se limite pas aux aspects purement économiques qu’il utilise comme outil pour maintenir le monde de la finance attaché à lui, mais qu’il s’étend à l’essence même de nos vies en tant qu’individus et membres de la société, afin d’effacer toute trace de christianisme. Derrière tout cela se cache le Malin, qui compte aujourd’hui sur un groupe de partisans très organisés.

Nous devrions nous libérer une fois pour toutes du récit absurde des médias mainstream selon lequel le Covid-19 est un virus mortel face auquel les nations doivent s’organiser pour faire face à une pandémie d’urgence inattendue et difficile à contenir.

Tout d’abord, selon d’éminents experts, le Covid serait le résultat de manipulations effectuées dans un laboratoire de Wuhan;

En second lieu, ce virus, qui n’est pas mortel en soi, pouvait être combattu efficacement avec les médicaments existants et des thérapies peu coûteuses, alors que l’OMS a donné des directives erronées et trompeuses, en suggérant des protocoles aux résultats dévastateurs, en empêchant les soins à domicile, et en cas de complications en imposant des thérapies pour un syndrome respiratoire plutôt que circulatoire.

Elle a en outre ordonné l’enregistrement de tous les décès comme étant dus au Covid, quelle que soit la véritable cause du décès, décourageant les autopsies et allant même jusqu’à recommander la crémation des cadavres.

Sur la base de ces chiffres gonflés, les médias ont créé une alarme sociale, une action de véritable terrorisme envers toute la population, imposant des fermetures injustifiées, des masques inutiles et une distanciation sociale. Pour détecter la positivité présumée du virus, on a utilisé des écouvillons et des tests totalement inappropriés à des fins de diagnostic et qui donnent des résultats facilement falsifiables, comme l’a signalé leur créateur. Enfin, on a promu l’utilisation d’un prétendu vaccin, qui est en fait un sérum génétique, certainement inefficace en termes d’immunité virale et dont les effets secondaires à court terme sont largement prouvés, alors que les effets à long terme restent à voir. Il s’agit d’un vaccin qui, ayant été produit pour combattre un virus mutant, est appelé à être renouvelé périodiquement sur la base de « variants » fantômes du covid; un vaccin que les connaissances de base en médecine déconseillerait d’administrer au milieu d’une pandémie, car il pourrait entraîner des formes de résistance immunologique. Dans ce schéma criminel, la science s’est transformée en ésotérisme, les médecins en sorciers, et les dissidents en hérétiques à excommunier ou à soumettre à un traitement médical obligatoire.

Les mêmes erreurs – par exemple, la décision d’enfermer les personnes âgées dans des maisons de retraite, répandant ainsi la contagion et exterminant des milliers de personnes fragiles après avoir affaibli leur système immunitaire – ont été commises à des moments différents et dans des contextes différents, même en présence de précédents sans équivoque, suivant un plan commun. Il est clair qu’il y a un seul scénario sous une seule direction, avec des acteurs jouant le rôle qui leur a été assigné.

Je voudrais ajouter, comme preuve supplémentaire de ce que je dis depuis un an, que les nations qui n’ont pas appliqué les mesures de confinement et les traitements imposés par l’OMS sont celles qui ont signalé le moins de décès; et certaines nations qui n’ont pas accepté les diktats des organisations mondiales ont subi des coups d’état, des tentatives de corruption, ou ont été éliminées: je pense par exemple à la Biélorussie ou à la Tanzanie, pour ne citer que deux des cas les plus importants [et n’oublions pas la « défaite » suspecte de Donald Trump et le harcèlement médiatique contre Bolsonaro, ndt]. Sans oublier que les statistiques officielles sur le nombre total de décès en 2020 sont presque partout inférieures à la moyenne des dernières années : si le Covid était une véritable pandémie, on devrait retrouver des chiffres similaires à ce qui s’est passé entre 1918 et 1920 avec la grippe espagnole.

En conclusion, le Covid est un prétexte pour donner une apparence de légitimité aux restrictions des libertés naturelles et des droits fondamentaux de l’individu, afin de créer une crise économique et sociale permettant de rendre le Great Reset irréversible. L’état d’épuisement économique actuel des pays européens – en particulier ceux de tradition catholique comme l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et la Pologne – les oblige à se soumettre au chantage de l’UE et à se faire dépouiller par les multinationales américaines, chinoises, allemandes et françaises… Parallèlement au détricotage du tissu économique, il a été décidé de concentrer les bénéfices dans quelques multinationales, telles qu’Amazon, Just Eat, Ikea et d’autres – parmi lesquelles la grande distribution – qui ont énormément profité de la fermeture des petites et moyennes entreprises et des restaurants. Sans parler des bénéfices des entreprises pharmaceutiques, derrière lesquelles se trouvent des fonds d’investissement dirigés par Microsoft, Amazon et Facebook, entre autres.

Un autre secteur qui a énormément profité du lockdown est celui de la pornographie: la multinationale Mindgeek a augmenté son chiffre d’affaires, en contribuant à corrompre des millions de jeunes et d’adultes contraints par l’urgence pandémique de rester à la maison, par le biais d’offres promotionnelles et d’abonnements gratuits, grâce auxquels le nombre de ses clients a énormément augmenté et, par conséquent, le prix des publicités tierces. Pensez que ce site reçoit plus de trafic en ligne qu’Amazon, Twitter et Facebook (cf. rep.repubblica.it) avec 3,5 milliards de visiteurs par mois (cf. www.corriere.it). Comme on peut le constater, la pandémie offre une opportunité précieuse à ceux qui cultivent les vices et les perversions des masses pour mieux les manipuler.

Maike Hickson : Concrètement, apparemment, l’Occident a imité une politique de verrouillage qui a d’abord été utilisée par la Chine, un pays totalitaire. Cela ne nous montre-t-il pas à quel point nous, Occidentaux, sommes déjà influencés par la Chine? Comment expliquer autrement que l’Occident imite les méthodes chinoises ?


Mgr Viganò : La dictature communiste chinoise est certainement l’un des protagonistes de la tragique farce pandémique: il existe un réel soupçon qu’elle a produit le virus, et la certitude qu’elle le propage à l’étranger, en interdisant les vols intérieurs mais en autorisant les vols internationaux. La Chine aussi profite certainement de la crise économique, dans le sillage de laquelle les groupes financiers chinois acquièrent des infrastructures, des entreprises stratégiques, des hôtels et des propriétés prestigieuses, à commencer par l’Italie. Pékin est conscient que l’instauration du Nouvel Ordre Mondial obtenu par le Great Reset entraînera une « communautarisation » de l’idéologie libérale, et en profite pour étendre son pouvoir dans le monde, également grâce aux cinquièmes colonnes qu’il finance dans diverses nations: c’est exactement ce qu’Edward Luttwak a dénoncé ces derniers jours, en affirmant que les ministres et sous-secrétaires italiens sont à la solde de la Chine (cf. www.liberoquotidiano.it).

Maike Hickson : Votre voix a été l’une des premières à nous avertir que le Coronavirus est utilisé à des fins politiques. Je me souviens qu’au tout début, en mars de l’année dernière, j’ai été fortement influencée par des personnes comme le Dr Richard Hattchet, un immunologue qui a déclaré que « c’est la maladie la plus effrayante que j’aie jamais rencontrée de toute ma carrière », a comparé le Coronavirus à la situation de la Seconde Guerre mondiale et a salué le succès et « l’incroyable série d’interventions » entreprises par les communistes chinois à Wuhan. Je réalise aujourd’hui qu’il travaille sur un vaccin contre ce virus et qu’
il est financé pour cela par vingt millions de dollars de la Fondation Bill et Melinda Gates. Cet exemple pourrait-il expliquer comment nous en sommes venus à accepter des restrictions aussi sévères dans nos vies et y a-t-il vraiment eu une collaboration de différentes forces pour nous effrayer ?

Mgr Viganò : La Fondation Bill & Melinda Gates figure parmi les principaux sponsors du virus et, dans le même temps, comme je l’ai mentionné précédemment, Microsoft est le principal actionnaire du fonds spéculatif Blackrock, qui finance Pfizer, Moderna et Astra Zeneca. En outre, la Fondation est un sponsor majeur de l’OMS et a des ramifications dans de nombreuses organisations sanitaires nationales et internationales. Nous savons que, dans de nombreux discours, Bill Gates a théorisé l’utilisation de la pandémie pour réduire la population mondiale, et qu’il détient le brevet des systèmes de suivi (monitoring) de la santé de la population, ainsi qu’un système de paiement qui s’interface avec la puce de suivi. Dire que Gates est un philanthrope, c’est comme dire que Jack l’Éventreur était un fan d’anatomie.

Je voudrais rappeler, confirmant le conflit d’intérêt des institutions internationales vis-à-vis de leurs sponsors, que Bill Gates et George Soros ont donné environ 1,4 million d’euros au Conseil de l’Europe entre 2004 et 2013 et environ 690 000 euros entre 2006 et 2014, réalisant « une véritable privatisation des organisations internationales et, ce qui est pire, des droits de l’homme « (cf. www.iltimone.org), comme le dénonce l’avocat français Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice.

L’objectif de Gates, Soros et d’autres « magnats » engagés dans l’agenda mondialiste est la décimation de la population mondiale, l’asservissement des masses et la concentration du pouvoir et de la finance entre les mains de quelques criminels qui visent la domination du monde et la préparation de la venue de l’Antéchrist. Face à ce plan infernal, l’instrumentalisation du virus Covid-19 pour imposer des vaccins qui rendent malades de façon chronique des milliards de personnes est parfaitement cohérente avec leurs affirmations et avec la complicité malheureuse des dirigeants religieux et politiques du monde entier, y compris Jorge Mario Bergoglio qui, comme on le sait, a trahi les catholiques chinois avec l’accord de Pékin, livrant les laïcs et la hiérarchie aux mains de la secte schismatique aux ordres du Parti communiste, en échange de généreux financements.

Maike Hickson : Vous avez dit récemment dans une interview que « le secrétaire général des Nations unies a récemment déclaré que le virus était utilisé pour supprimer la dissidence ». Pouvez-vous nous en dire plus sur les propos du Secrétaire général ?


Mgr Viganò : Les déclarations du Secrétaire général des Nations unies peuvent être comprises à la fois comme une accusation et comme un avertissement aux nations de ne pas supprimer la dissidence, ainsi que comme une reconnaissance des intentions réelles de l’élite. Disons que cette déclaration confirme l’évidence des faits, notamment en ce qui concerne la volonté d’imposer le passeport vaccinal et avec lui la vaccination de masse, ou la discrimination à l’encontre de ceux qui n’acceptent pas de se faire vacciner. Je n’exclus pas la possibilité que cet aveu puisse également servir à apaiser les dissidents en leur faisant croire que l’ONU est étrangère au plan mondialiste.

Maike Hickson : Est-il possible que nous soyons déjà à un point où les élites mondiales travaillant pour un Global Reset sont effectivement alignées sur la Chine, indépendamment de la domination dictatoriale de la Chine sur son peuple ?


Mgr Viganò : La dictature chinoise est le paradigme de ce qui attend le monde entier si l’alliance entre libéraux et communistes est définitivement scellée. La Chine montre que la dictature est la seule forme possible pour imposer le Great Reset aux masses, reproduisant, sous une forme adaptée à la situation actuelle, ce que Mao Tsé-Toung a fait avec la Grande Révolution Culturelle dans les années 1960. Néanmoins, je pense qu’à un moment donné, les objectifs du Great Reset et ceux de la Chine ne coïncideront plus, notamment lorsqu’il s’agira d’abolir la dette des nations dont la Chine perçoit d’énormes intérêts: elle se verrait privée du jour au lendemain d’un pouvoir économique sur les autres nations qu’elle n’est pas prête à abandonner, à moins qu’une alternative tout aussi rentable financièrement et politiquement ne soit proposée.

Maike Hickson : Étant donné que nous avons imité les règles de lockdown de la Chine, devons-nous nous attendre à ce que l’Occident soit lui aussi de plus en plus enclin à imiter la suppression par la Chine de la dissidence politique et des groupes religieux, en particulier les catholiques et les chrétiens en général ?


Mgr Viganò : Il me semble clair, comme je viens de le dire, que le modèle de dictature actuellement en vigueur en Chine devra être appliqué également aux nations auxquelles on veut imposer le Great Reset: la dissidence civile, politique et religieuse n’est ni envisagée ni tolérée, surtout lorsqu’elle démontre la conspiration grotesque du Nouvel Ordre Mondial contre les peuples du monde avec des arguments valables et des preuves claires. Les indices sont présents depuis longtemps en Occident et dans les nations « libres »: censure impitoyable sur les réseaux sociaux, assujettissement total des médias mainstream, contrôle exagéré de la vie des individus, suivi des mouvements et, enfin et surtout, ce que l’on appelle le « crédit social », qui a déjà été adopté en Chine et que certains suggèrent d’utiliser chez nous aussi.

Le crédit social permet d’attribuer à chaque citoyen un score destiné à indiquer sa fiabilité aux yeux de l’État, à partir des informations détenues par le gouvernement sur la base de l’analyse des big data concernant la condition économique et sociale de ses citoyens. Il s’agit essentiellement d’une forme de surveillance de masse visant à classer les individus et les entreprises, avec la possibilité d’exclure les individus et les organisations de la vie sociale chaque fois qu’ils ne répondent pas aux paramètres décidés par le gouvernement. Chaque citoyen est récompensé ou puni en fonction de son comportement. Parmi les types de sanctions figurent l’interdiction de prendre l’avion, l’exclusion des écoles privées, le ralentissement de la connexion Internet, l’exclusion des emplois de prestige, l’interdiction de réserver des séjours à l’hôtel et, enfin, l’inscription sur une liste d’interdiction publique. Si l’on considère les mesures qui sont prises grâce à la pandémie concernant le « passeport vaccinal », il me semble que le modèle chinois est déjà mis en œuvre un peu partout.

En ce qui concerne la répression de la dissidence religieuse, il faut noter que Bergoglio a montré qu’il veut remplacer l’Église catholique par une structure œcuménique et mondialiste qui ne conserve que le nom ou la « marque » de l’Époux du Christ. Ce n’est pas un hasard si, même dans les milieux catholiques, on assiste à une délégitimation de plus en plus forte de ceux qui ne sont pas disposés à renoncer à la Foi au nom de la soumission à l’idéologie dominante; et, sur le front opposé, le Saint-Siège se garde bien de condamner les doctrines hétérodoxes promues par diverses Conférences épiscopales, à commencer par celles d’Allemagne, de Belgique et de Hollande. En fait, la base idéologique de ces doctrines – par exemple, la bénédiction des couples homosexuels ou l’indifférentisme religieux promu par le soi-disant dialogue œcuménique – se trouve dans le « magistère » de Bergoglio et est conforme à l’approche hérétique initiée par Vatican II, qui a lancé le processus de dissolution de la société traditionnelle qui a suivi la révolution de 1968 en Europe et en Amérique et, comme nous l’avons dit, la révolution culturelle en Chine.

Maike Hickson : À la lumière d’une possible collaboration croissante entre les élites mondiales de la Grande Réinitialisation et la Chine, œuvrant en faveur d’une société moins libre, que pensez-vous de l’avertissement de Notre-Dame de Fatima selon lequel, sans une consécration appropriée de la Russie, celle-ci répandrait ses erreurs dans le monde entier, le communisme étant sa principale erreur ?


Mgr Viganò : La non-consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie a conduit à la propagation du communisme dans le monde entier; aujourd’hui, nous voyons le communisme allié à l’autre ennemi juré du christianisme, le libéralisme. Cette alliance infernale doit conduire à l’établissement du Nouvel Ordre et à l’avènement de l’Antéchrist. Mais n’oublions pas que la Vierge a dit qu’avant la persécution finale, le monde connaîtra une période de paix. Je pense que le Great Reset et le projet satanique du Nouvel Ordre sous la Synarchie maçonnique n’ont pas encore réussi à s’imposer, bien que nous en soyons très proches. J’espère et je prie pour que la Providence utilise cette pseudo-pandémie pour nous montrer le monde dystopique qui nous attend si nous ne revenons pas à Dieu, si nous continuons à l’offenser et à violer ses commandements, si nous renions la royauté divine de Notre Seigneur, préférant vivre sous la tyrannie du Mal. De nombreuses personnes qui, jusqu’à hier, étaient encore convaincues de la bonté du projet mondialiste et de sa compatibilité avec la Foi, commencent à comprendre à quel point il est anti-humain et anti-Christ. Tout n’est peut-être pas perdu, si nous comprenons qu’il n’y a de paix que là où le Christ est reconnu comme Roi: pax Christi in regno Christi. Ceux qui croient pouvoir construire une société prospère et pacifique sans poser ses fondations sur le roc de Notre Seigneur connaîtront la même fin que ceux qui ont voulu construire la tour de Babel au mépris de Dieu. Dextera tua, Domine, magnificata est in fortitudine : dextera tua, Domine, percussit inimicum – Ta main droite, Seigneur, est magnifiée en force : ta main droite, Seigneur, a tué l’ennemi (Ex 15,6).

Maike Hickson : Que pouvons-nous faire, nous catholiques, pour arrêter un processus aussi effrayant dans le monde entier et restaurer nos libertés constitutionnelles qui ont été entravées et limitées au nom d’une crise sanitaire ?


Mgr Viganò : La violation des « libertés constitutionnelles » n’est qu’un aspect du problème: avant cela, il y a la violation de la Loi de Dieu, au nom de laquelle l’avortement, l’euthanasie, la sodomie et les pires perversions sont appelés « droits », alors qu’ils représentent en fait un défi à la Majesté de Dieu. Ne l’oublions pas: Deus non irridetur – on ne se moque pas de Dieu (Ga 6,7) – on ne peut pas jouer avec Dieu, et encore moins le défier. Pour arrêter cette course infernale vers l’abîme, nous n’avons qu’une seule solution: changer notre vie en nous convertissant radicalement; évangéliser par la parole et par l’exemple ceux qui ne croient pas; prier le Seigneur, en lui demandant de faire en sorte que la hiérarchie de l’Église redevienne témoin du Christ et non esclave du monde; invoquer la Sainte Vierge, en lui demandant de nous accorder un Pape saint et craignant Dieu, qui se portera comme nouveau prophète dans cette Ninive qu’est le monde moderne, en admonestant les puissants de la terre comme Jean Paul II savait encore le faire sur des questions fondamentales comme le respect de la vie de la conception à la mort naturelle ou la famille.

Cessons de croire que nous pouvons nous passer de Dieu, de penser qu’il suffit de suivre n’importe quel credo pour être sauvé, ou que le Dieu unique qui s’est révélé à nous et a sacrifié son Fils unique pour notre salut peut être mis sur le même plan que les idoles fausses et mensongères, à commencer par la maudite pachamama.

Essayons plutôt de faire régner le Christ avant tout dans nos cœurs et, par conséquent, dans nos familles, afin qu’il règne aussi dans nos sociétés. Si nous savons être le sel de la terre (Mt 5,13) pour la restauration du Royaume de Notre Seigneur, la société ne peut qu’en bénéficier; si, par contre, nous suivons le plan infernal du Great Reset au nom d’une impossible fraternité entre le Bien et le Mal, nous serons inexorablement destinés à la condamnation d’être piétinés par les hommes (ibid.), avec les ennemis de Dieu.

Carlo Maria Viganò, archevêque
9 avril 2021

Sources : Life site News
& http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2021/05/23/une-longue-interview-de-mgr-vigano-par-maike-hickson/

Gilbert Chevalier
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Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Empty Re: Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ

Message par Gilbert Chevalier Jeu 25 Nov - 14:23

Le GREAT RESET :
Le DERNIER GRAND MENSONGE !
par Mgr Carlo Maria VIGANÒ
Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Le-gra10

Lazare, veni foras! Jn 11, 43

Ce premier Festival de la Philosophie [1] est dédié à Mgr Antonio Livi, dont nous gardons tous un souvenir ému et reconnaissant, tant pour son témoignage de foi que pour sa rare érudition dans les disciplines théologiques. Le savant prélat romain m’est uni de manière particulière par son chemin de « conversion » à la Tradition, qui l’a conduit, quelques années avant moi, à la célébration assidue de la vénérable Liturgie apostolique, en parfaite cohérence avec la doctrine qu’il connaissait parfaitement. Tous deux, nous nous sommes retrouvés à redécouvrir les trésors de la Messe de notre Ordination, avec la consolation de redécouvrir aussi notre Sacerdoce dans sa plénitude. Si nous voulons nous souvenir dignement de Monseigneur Livi aujourd’hui, je pense que nous ne pouvons pas passer sous silence l’École du « Bon Sens » dont il a été l’initiateur et qui, en ce moment, représente une occasion d’approfondir notre compréhension de la réalité actuelle : les grands bouleversements de cette dernière année, la soi-disant pandémie et, plus généralement, la crise dans laquelle se trouvent le monde et l’Église. Le manque de « bon sens » chez les individus a en grande partie rendu possible cet assaut contre Dieu, contre l’Église et contre le genre humain que représente le Great Reset et l’idéologie qu’il exprime. L’irrationalité, l’abdication de la raison, l’annihilation du jugement critique et la négation de l’évidence sont le véritable virus pandémique de notre temps, qui dans la rébellion contre Dieu manifeste un délire d’omnipotence et dans la folie collective révèle la juste némésis de ce misérable défi. Saint Paul nous exhorte à une foi rationnelle, rationabile obsequium (Rm 12,1), dans laquelle la foi et la raison, comme deux ailes, nous font monter vers la contemplation de la Vérité, c’est-à-dire de Dieu lui-même. Ainsi, l’avertissement de l’Apôtre implique également une saine distance par rapport à la pensée du monde : nolite conformari huic sæculo (Rm 12, 2), un avertissement que nous nous sentons partager de manière particulière aujourd’hui, face à la folie du monde. Je vous remercie donc tous, en particulier le cher professeur Francesco Lamendola, l’organisateur de la conférence, Andrea Comett, les éminents orateurs – parmi lesquels je vois beaucoup de visages amicaux – et les modérateurs. Si vous avez déjà eu l’occasion d’écouter mon discours du 15 mai dernier à la Confédération des Triarii, vous remarquerez qu’il s’agissait d’une version abrégée de ce que je m’apprête à développer plus amplement. J’espère que la vidéo de ce discours sera soumise à la même censure de la part de YouTube, car la précédente, après sa suppression, a été diffusée et vue par encore plus de personnes, grâce au tollé suscité à juste titre par le bâillon des grands médias.

Un précédent important

Lorsque Staline a décidé en 1932 d’éliminer des millions d’Ukrainiens dans le cadre du génocide de l’Holodomor, il a planifié une famine comme un outil d’ingénierie sociale permettant de nationaliser les terres agricoles et d’allouer ensuite les bénéfices à l’industrie. Staline écrivit : « Pour éliminer les koulaks en tant que classe, la politique de limitation et d’élimination de groupes isolés de koulaks ne suffit pas ; […] il faut briser la résistance de cette classe par une bataille ouverte et la priver des sources économiques de son existence et de son développement » (Josef Staline, Questioni di leninismo, Rome, 1945). Staline fait alors saisir le blé, les betteraves, les pommes de terre, les légumes et toute sorte de nourriture ; il interdit toute forme de commerce – cela vous rappelle quelque chose ? – et confisca les ressources financières des Ukrainiens. Les enfants fuyant les campagnes sont arrêtés et déportés dans des fermes collectives appelées « kolkhozes » et dans des orphelinats, où ils meurent de malnutrition. Le Comité central interdit les déplacements – une sorte de confinement ante litteram – et accuse ceux qui dénoncent le massacre des Ukrainiens d’être l’ennemi du peuple. Les négateurs de l’Holodomor – en utilisant le terme dans son sens propre – soutiennent que le génocide de 1932-1933 en Ukraine soviétique n’a jamais eu lieu ou qu’il s’est produit sans préméditation. La censure du régime a contribué à cacher une tragédie qui est aujourd’hui reconnue par de nombreux pays comme un crime contre l’humanité et qui, à l’analyse de sa méthode et de son objectif, était aussi un exemple de Great Reset.

Si un Ukrainien s’était demandé comment il était possible que le gouvernement russe, confronté à une famine, n’ait pas aidé la population en envoyant de la nourriture mais ait plutôt interdit toute activité commerciale et tout mouvement, aggravant ainsi la situation, il aurait commis la même erreur que beaucoup aujourd’hui qui, en présence d’une prétendue pandémie, se demandent pourquoi les gouvernements ont préventivement sapé la santé publique, affaibli les plans nationaux de pandémie, interdit des traitements efficaces et administré des traitements nocifs, voire mortels, et forcent maintenant les citoyens – en utilisant le chantage des confinements perpétuels, des ordres de rester à la maison et des pass sanitaires inconstitutionnels – à se soumettre à des vaccins qui non seulement ne garantissent aucune immunité, mais entraînent de graves effets secondaires à court et à long terme, tout en contribuant à la propagation de formes plus résistantes du virus.

Changer de point de vue

Chercher une quelconque logique dans ce que nous disent les grands médias, nos gouvernants, les virologues et les soi-disant « experts » est un défi ardu qui disparaît comme par enchantement et se transforme en rationalité la plus cynique si nous avons seulement l’honnêteté intellectuelle de renverser notre point de vue. Nous devrions donc renoncer au postulat réconfortant qui nous dit que nos dirigeants agissent pour notre bien, et plus généralement à l’idée que nos interlocuteurs sont honnêtes, sincères et animés de bons principes.

Croyez-moi, je comprends qu’il serait plus facile de se complaire dans l’illusion que « tout ira bien » et que cette pandémie est vraiment une énorme catastrophe à laquelle aucun d’entre nous n’était préparé. Il est beaucoup plus facile de penser que les dirigeants du monde doivent être jugés avec une indulgence reconnaissante, en leur pardonnant des erreurs que n’importe qui dans la même position aurait pu faire dans la lutte contre « l’ennemi invisible ». Il est réconfortant de croire que les multinationales pharmaceutiques et les agences sanitaires internationales n’ont rien d’autre à cœur que notre bien, et qu’elles ne pourraient jamais distribuer, uniquement pour des calculs économiques, des médicaments expérimentaux qui finiront par nous rendre tous malades chroniques ou par nous exterminer. Et il est incroyablement difficile et psychologiquement épuisant de faire face à la lutte domestique quotidienne que nous devons endurer avec nos parents et amis, nos connaissances et nos collègues de travail, simplement parce que nous considérons que le récit [officiel] de la Covid est absurde. Être considérés comme des « théoriciens du complot » ou des « négationnistes » et faire l’objet de pitié, de mépris ou de condamnation sociale est un sort ingrat, surtout lorsque les personnes qui croient au mensonge mondial nous sont chères. Et il est encore plus ingrat de se sentir discriminé et ostracisé même au sein de notre communauté ecclésiale, d’autant plus quand on voit l’aplatissement idéologique au récit dominant de la part des évêques et des plus hauts échelons de la Hiérarchie.

La réalité est bien différente, et ne pas vouloir l’accepter nous fait tomber dans cette dissonance cognitive que la psychologie sociale a largement étudiée. La réalité n’est pas seulement différente, elle est aussi diamétralement opposée à ce que l’on nous dit, et il vaudra mieux pour nous que nous voulions la comprendre, la reconnaître, l’affronter et la combattre de toutes nos forces. Aussi parce que le modus operandi avec lequel des affaires similaires ont été menées au cours de l’histoire est sensiblement le même.

Mettons-nous à la place des partisans du Great Reset.

Partons du point de vue de ceux qui ont organisé ce complot plutôt que de ceux qui le subissent sans le savoir. Si nous nous mettons à la place d’un Bill Gates, d’un George Soros ou d’un Klaus Schwab, il ne sera pas difficile de comprendre que si nous déclarons sans vergogne que nous avons décidé de décimer la population mondiale au moyen d’un sérum génétique, il est fort probable que nous n’obtiendrons pas le consentement des masses ni le soutien des institutions, car faire connaître notre plan criminel provoquerait une révolte et surtout dévoilerait nos cartes.

En réalité, nous avons même déclaré nos plans à plusieurs reprises ; nous les avons inscrits dans les actes de nos congrès ; nous les avons réitérés dans des interviews et des réunions institutionnelles ; nous les avons même fait graver sur les Georgia Guidestones. Peut-être l’aveu de ce dessein criminel a-t-il semblé trop effronté, et ceux qui se sont sentis menacés ont préféré regarder ailleurs, blâmant plutôt ceux qui ont tiré la sonnette d’alarme, ignorés comme Laocoon [2].

Et c’est ainsi que nous décidons de raconter la « belle fable » de l’engagement mondial, de l’éco-durabilité, de l’inclusivité, de la résilience face à un virus que nous avons probablement créé nous-mêmes dans un laboratoire de Wuhan financé par nous, en le présentant comme une pandémie mortelle qui nécessite la prise de mesures immédiates justifiées par l’urgence sanitaire. Et comme il ne peut pas vraiment y avoir d’urgence puisqu’il s’agit simplement d’un syndrome grippal, d’un coronavirus presque normal, comme cela se produit toutes les autres années, nous devons demander aux fonctionnaires de l’OMS – une entité financée presque entièrement par nous et par notre alliée la dictature communiste chinoise – de donner des directives interdisant les traitements, créant un nombre élevé de décès imputables à la Covid, et conduisant les patients à la mort en leur imposant une ventilation forcée. Il est évident que les laboratoires pharmaceutiques, dont nous sommes actionnaires à travers le fonds d’investissement Black Rock, ont tout intérêt à produire des vaccins sans la période d’expérimentation habituelle, car en même temps que l’on interdit les traitements, on peut aussi déroger aux lois protégeant la santé publique et autoriser la distribution expérimentale des vaccins – ou plutôt des sérums génétiques. Et pour sceller le pactum sceleris avec le régime chinois, on fait pleuvoir des commandes de masques, de tests sur écouvillons, de ventilateurs et de fournitures médicales, même si l’on sait qu’ils sont inutiles et ne respectent pas les normes sanitaires. Pendant ce temps, nos « experts » – qui sont presque toujours d’anciens employés ou dont nous sponsorisons les instituts et les cabinets de conseil – sèment la panique dans les médias avec des projections et des prévisions aussi absurdes que terrifiantes, tandis que les journalistes et les animateurs de télévision se prostituent à leur nouveau patron, renonçant à l’éthique professionnelle et à leur devoir de respecter la vérité à tout prix. Mais nous savons bien que l’argent et la célébrité peuvent facilement acheter la collaboration flagorneuse et le silence complice de beaucoup, surtout s’ils nous doivent leur position, si nous sommes actionnaires des journaux pour lesquels ils travaillent ou les principaux acheteurs de leurs espaces publicitaires. Dans le même temps, nous veillons à ce que des fonds publics soient alloués pour financer les médias, évidemment avec l’attente implicite qu’ils promeuvent le récit officiel et censurent toute voix dissidente.

Les soins de santé sont également entre nos mains, et ce depuis des années ! Nous avons progressivement détruit le système de santé publique, en utilisant notre personnel dans les gouvernements nationaux, dans l’Union européenne et dans les organisations internationales ; et après l’avoir détruit, nous avons déploré son inefficacité et recommandé qu’il soit remplacé par des soins de santé privés, dont nous sommes actionnaires. Ce qui reste de la santé publique est néanmoins établi sur un modèle commercial qui place le profit avant la prestation de services, et de toute façon c’est toujours l’État qui rembourse les dettes des entreprises de santé. Nous savons bien que les profits à tirer de la pandémie sont très tentants pour beaucoup, au point de rester silencieux face à des hospitalisations inutiles ou qui conduiront même à la mort du patient à cause des traitements que nous avons mentionnés au lieu de lui donner des soins à domicile. Trois mille euros par jour pour un lit de soins intensifs pour un patient Covid légitime ainsi l’alarme sociale, car ces lits sont peu nombreux – nous avons vu leur nombre réduit ces dernières années grâce à des politiciens complaisants – et pour les augmenter en pleine urgence pandémique, l’État dépense des sommes exorbitantes sans appels d’offres. Si nous parvenons ensuite à faire croire, par des tests sur écouvillons, qu’un pourcentage très élevé de la population est positif au virus, nous garantirons la persistance de l’état d’urgence, et avec lui les mesures de verrouillage et de confinement qui détruisent l’économie. Et c’est exactement ce que nous voulons : anéantir les petites entreprises, en obligeant la population à acheter en ligne tout ce qu’elle ne peut plus acheter dans le magasin familial local, en faisant de l’argent même sur le dos de la pizzeria ou du restaurant qui, pour survivre, est obligé de recourir à des sociétés de livraison dont nous nous sommes assurés d’être actionnaires. Enfin, pour que cet assaut soit complet, nous augmentons l’immigration clandestine grâce à nos fondations et ONG « humanitaires », augmentant ainsi la criminalité, détournant les fonds des citoyens qui sont plutôt destinés à faire face aux coûts de l’immigration, et faisant que l’Europe soit envahie par des vagues de musulmans qui réclament des droits. Leur présence nous permet de briser inexorablement le tissu social et religieux des nations, au nom de l’« accueil » et en faisant appel au sentiment de culpabilité, au danger du racisme et à la rhétorique de la bienveillance que nous avons même réussi à faire accepter à l’Église catholique. Évidemment, la déstabilisation sociale que nous avons créée nous permet de promulguer des lois contre la discrimination et la haine raciale, en réprimant la dissidence de ceux qui se sentent envahis et menacés. Enfin, grâce à la dette de l’État due à la pandémie et à l’urgence sociale que nous avons artificiellement créée, nous sommes en mesure d’imposer le versement de fonds du Fonds monétaire international, de la Banque centrale européenne et de l’Union européenne, en mettant la population dans le nœud de la dette et en la contraignant à investir ces fonds selon des critères et des « conditionnalités » qui ne servent qu’à rendre encore plus irréversible la transformation de la société, de la communauté technologique et de l’« économie verte » : c’est le Great Reset.

Nous avons d’abord réussi à créer la peur d’un « ennemi invisible » et à faire taire les voix discordantes des scientifiques, des intellectuels et des simples citoyens ; ensuite, nous avons réussi à faire croire que le salut du monde dépendait des vaccins ; maintenant, nous sommes en mesure de faire chanter des milliards d’êtres humains, à qui l’on dira que s’ils veulent revenir à une certaine forme d’assouplissement des restrictions imposées, ils devront accepter le « pass sanitaire » pour voyager à l’étranger, aller au stade ou faire du shopping. La pression que nous avons exercée sur les masses est telle que beaucoup accepteront ces formes de contrôle. Bientôt, ils tendront la main pour se faire implanter une puce sous-cutanée qui nous permettra de mener notre plan à son terme.

Tout cela est désormais une réalité : aussi bien le passeport vaccinal, qui ne sera pas nécessairement limité à Covid, que les paiements électroniques en lieu et place de l’argent liquide. « Personne ne pouvait acheter ou vendre sans avoir la marque » (Ap 13,17). Ainsi, il suffira d’appuyer sur un bouton pour radier une personne de la vie sociale – et c’est nous qui l’appuierons.

Et comme une insulte à la civilisation que nous détestons, nous forçons les masses à se nourrir de cafards et de larves, en vantant leurs propriétés nutritionnelles et leur faible impact sur l’environnement, tandis que nous nous réservons les viandes de choix. Nous leur demandons de renoncer à la propriété privée en échange du revenu universel, avec lequel ils peuvent nous payer la location de leur logement de 30 mètres carrés, évidemment sans émissions. Nous les envoyons se promener sur des scooters électriques fabriqués en Chine tandis que nous roulons dans des voitures de luxe polluantes, que nous nous promenons sur des yachts coûteux et que nous voyageons en hélicoptère. Et pendant que des quinquagénaires licenciés se font embaucher comme livreurs, nous recevons des milliards de dividendes de nos entreprises basées dans des paradis fiscaux. Nous avons atteint un tel niveau d’asservissement des masses que nous n’avons aucune raison de craindre une quelconque révolte, qui de toute façon serait réprimée à coups de matraque, dans le silence des médias et de notre alliée la gauche.

Même si la farce de la pandémie n’a pas les effets escomptés en raison d’événements imprévus, nous avons déjà préparé la prochaine étape : l’urgence climatique comme prétexte pour imposer la « transition écologique » et le « développement durable ». Ou alors, on déclenchera un énième conflit au Moyen-Orient afin de provoquer des attentats terroristes dans nos villes et de semer la panique dans la population. Et si ces méthodes éprouvées ne réussissent pas, nous pourrons inventer – pourquoi pas ? – une attaque extraterrestre, à propos de laquelle certains de nos amis commencent à ouvrir la fameuse fenêtre d’Overton : quoi de mieux qu’un extra-terrestre comme « ennemi invisible » pour alimenter la peur collective, après des décennies de films dans lesquels on montre des invasions de créatures venues de l’espace ? D’autre part, les masses croient tout ce que les médias grand public leur racontent – comme nous l’avons vu ces derniers mois – aussi absurde et irrationnel que cela puisse être. Si vous le voyez à la télévision, cela doit être vrai !

Le modus operandi du Great Reset

Et maintenant, cessant de nous mettre à la place de Gates et Soros, observons toute l’opération de l’extérieur, en cherchant à identifier les éléments récurrents. Le premier, comme je l’ai dit précédemment, est le caractère inavouable du dessein criminel de l’élite et la nécessité de le dissimuler sous des idéaux acceptables. Le deuxième est la création d’une situation d’urgence – dans le passé, il pouvait s’agir d’une guerre armée, aujourd’hui d’une guerre bactériologique ou d’un conflit financier – qui rend inévitable le recours aux solutions que l’élite a préparées et planifiées. Le troisième élément consiste en la solution apparente qui permet la mise en œuvre de ces « réformes » et limitations des libertés individuelles qui, en temps normal, seraient inacceptables et illégitimes. Cela divisera la société en interne, créant de nouveaux ennemis du peuple et le détournant des véritables architectes du conflit.

Si nous pensons à l’attaque du 11 septembre 2001, nous comprenons que le modus operandi est essentiellement le même, comme cela s’est également produit avec la guerre du Golfe ou la guerre civile libyenne. La menace terroriste a été utilisée comme une prophase, c’est-à-dire comme une cause apparente, comme un faux prétexte pour autoriser des investissements dans l’industrie militaire, le renforcement des contrôles sur la population, des bouleversements politiques, et pour s’approprier les ressources énergétiques en Irak et en Libye et empêcher l’indépendance économique des nations des anciennes colonies françaises d’Afrique occidentale et centrale. La déstabilisation ainsi réalisée a alimenté le plan de substitution ethnique en Europe et a en même temps privé l’Afrique des jeunes générations qui auraient pu la rendre prospère et autonome. Il a également frappé les communautés catholiques des anciennes colonies en alimentant le fanatisme islamique, condition préalable à des conflits sanglants, et exporte maintenant ces conflits vers une Europe déchristianisée qui assiste inerte à l’incendie quotidien de ses églises, tandis qu’une jeune Suédoise irascible est utilisée par le système comme prédicatrice apocalyptique du changement climatique et du réchauffement de la planète.

À la base de ce modus operandi, il y a toujours un mensonge, qui sert à cacher les véritables intentions de l’élite et nous fait accepter comme inévitables ces changements qui, dans des conditions de relative normalité, auraient entraîné des révoltes difficiles à étouffer. La culpabilisation des dissidents, la criminalisation de ceux qui n’acceptent pas de se soumettre au vaccin, la psychiatrisation des « négateurs » ou des « théoriciens du complot » prennent forme ces derniers mois avec la formation de camps de détention, l’interdiction de voyager sans contrôle sanitaire et surtout grâce au martèlement médiatique. La diffusion de la technologie 5G, qui dans de nombreux pays est passée inaperçue en raison des confinements, permettra de suivre la population au moyen d’« apps » ou d’une puce sous-cutanée en connexion constante avec internet.

Le Great Reset a de nombreux précédents

Le mensonge est donc la marque constante des architectes des différents Great Resets des derniers siècles. La pseudo-réforme protestante a été un Great Reset, qui a frappé l’unité de foi de l’Europe, créant une déchirure dont les conséquences désastreuses sont encore visibles aujourd’hui. La Révolution française a été un Great Reset, tout comme le Risorgimento italien, ainsi que la Révolution russe. Les deux guerres mondiales ont été des Great Resets, tout comme la révolution industrielle, la révolution de 1968 et la chute du mur de Berlin. A chaque fois, si vous remarquez, la raison apparente de ces révolutions n’a jamais correspondu à la vraie. La vente d’indulgences comme prétexte à la révolte de Luther suscita la convoitise des princes allemands pour les biens des monastères et des diocèses et obtint la propagation de l’hérésie dans le monde entier et l’affaiblissement de la papauté, première défense de la chrétienté. En France, la pauvreté du peuple fut un prétexte pour la suppression de la Monarchie et l’établissement d’une République maçonnique et anti-chrétienne. La division des États italiens et l’aspiration à un idéal d’unité nationale furent le prétexte à la destruction des royaumes et des duchés et à l’annexion des États pontificaux au Royaume d’Italie, dont la monarchie était soumise aux Loges et fut à son tour annulée par elles dès que la tâche fut accomplie. L’oppression des paysans russes fut le prétexte à l’élimination du tsar et à l’instauration de la dictature communiste. La revendication des nationalités individuelles a été le prétexte de la Première Guerre mondiale afin de détruire l’Empire austro-hongrois et de perpétuer les conflits ethniques. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le nazisme – d’abord financé puis combattu – a été un prétexte pour coloniser l’Europe et la soumettre économiquement et culturellement au capitalisme libéral américain et au communisme russe, l’affaiblissant ainsi. La condition des ouvriers a été le prétexte pour les exploiter dans les usines et nourrir le Moloch du capitalisme moderne. Le désir de liberté des jeunes a été le prétexte pour corrompre leur intelligence et leur volonté, pour briser la famille traditionnelle avec le divorce, annuler la maternité avec les contraceptifs et l’avortement, et frapper le concept même d’autorité. La fin du bloc soviétique et de ses pays satellites a été le prétexte pour répandre le capitalisme libéral et le consumérisme et corrompre moralement un peuple épuisé par soixante-dix ans de dictature communiste, dont l’opposition farouche au Nouvel Ordre Mondial est la raison des attaques récentes et continues contre le président Poutine.

Le Great Reset concerne également l’Église

Dans cette longue série de Great Resets organisées par la même élite de conspirateurs, même l’Église catholique n’a pas réussi à y échapper. Elle aussi, avec Vatican II, a vu une plus grande compréhension de la liturgie par le peuple donnée comme prétexte pour détruire la messe apostolique, annuler la langue sacrée et profaner les rites. Et le désir d’unité avec les hérétiques et les schismatiques a été le prétexte pour inaugurer l’œcuménisme conciliaire, qui a jeté les bases idéologiques de l’apostasie actuelle. La démocratisation de l’Église, au nom d’une prétendue plus grande participation des laïcs, n’a servi que de prétexte pour miner progressivement le pouvoir papal et parlementer le pouvoir des évêques, qui sont aujourd’hui réduits à de simples exécutants des décisions des Conférences épiscopales.

Les mensonges des différents Great Resets


Comme toutes les escroqueries, celles qui sont ourdies par le diable et ses serviteurs reposent sur de fausses promesses qui ne seront jamais tenues, en échange desquelles nous renonçons à un certain bien qui ne nous sera jamais restitué. En Eden, la perspective de devenir comme des dieux a conduit à la perte de l’amitié avec Dieu et à l’exclusion du salut éternel, que seul le Sacrifice rédempteur de Notre Seigneur a pu réparer. La révolution contre les monarchies catholiques a été obtenue par la promesse faite aux classes inférieures, qui n’a jamais été tenue, de leur offrir la prospérité et un allègement fiscal. Ceux qui ont cru à cette tromperie ont vu leur monde s’effondrer et se sont retrouvés beaucoup plus opprimés qu’avant. La révolution industrielle a été acceptée parce qu’elle promettait de nouveaux emplois dans les usines, mais ceux qui ont quitté la campagne ou le magasin familial se sont retrouvés exploités à la chaîne, arrachés aux rythmes traditionnels du village et entassés dans les mornes périphéries des grandes métropoles.

Avec la pandémie, on nous a dit peu à peu que l’isolement, le confinement, les masques, les couvre-feux, les « messes en direct », l’enseignement à distance, le « travail à distance », les fonds de relance, les vaccins, les « pass sanitaires » nous permettraient de sortir de l’urgence et, croyant à ce mensonge, nous avons renoncé aux droits et aux modes de vie dont on nous avait prévenu qu’ils ne reviendraient jamais : « Rien ne sera plus jamais comme avant. » La « nouvelle normalité » nous sera encore présentée comme une concession qui nous obligera à accepter la privation de libertés que nous tenions pour acquises, et en conséquence, nous ferons des compromis sans comprendre l’absurdité de notre conformité et l’obscénité des exigences de ceux qui nous commandent, nous donnant des ordres si absurdes qu’ils exigent véritablement une abdication totale de la raison et de la dignité. À chaque pas, il y a un nouveau tour de vis et un pas de plus vers l’abîme : si nous ne nous arrêtons pas dans cette course au suicide collectif, nous ne reviendrons jamais en arrière.

Le mensonge, donc. Un mensonge que nous trouvons également dénoncé dans l’Écriture Sainte : si le Serpent avait dit à Adam et Ève qu’en mangeant le fruit de l’arbre ils perdraient la vie immortelle et tous les dons que Dieu leur avait accordés, nous serions encore en Éden. Mais que pouvons-nous attendre de celui qui est « meurtrier dès le commencement », « menteur et père du mensonge » (Jn 8, 44). N’est-ce pas grâce au mensonge et au faux témoignage que Notre Seigneur a été condamné, accusé par le Sanhédrin d’avoir dit aux gens de ne pas payer l’impôt à César ? N’est-ce pas par la tromperie et le chantage que les Grands Prêtres ont poussé Pilate à faire crucifier le Fils de Dieu, menaçant Pilate de se dresser contre l’empereur romain s’il le déclarait innocent ?

Le Great Reset est la dernière étape avant le Nouvel Ordre Mondial.

Il est de notre devoir de révéler la supercherie de ce Great Reset, car il continue tous les autres assauts qui, au cours de l’histoire, ont tenté d’annuler l’œuvre de la Rédemption et d’établir la tyrannie de l’Antéchrist. Car c’est en réalité l’intention des architectes du Great Reset. Le Nouvel Ordre Mondial – un nom qui fait significativement écho au Novus Ordo conciliaire – renverse le cosmos divin pour répandre un chaos infernal, dans lequel tout ce que la civilisation a laborieusement construit au cours des millénaires sous l’inspiration de la Grâce est renversé et perverti, corrompu et annulé.

Chacun d’entre nous doit comprendre que ce qui se passe n’est pas le fruit d’une malheureuse suite de hasards, mais correspond plutôt à un plan diabolique – dans le sens où le Malin est derrière tout cela – qui, au fil des siècles, poursuit un seul et unique objectif : détruire l’œuvre de la Création, annuler la Rédemption, annuler toute trace de Bien sur la terre. Et pour y parvenir, l’étape finale est l’établissement d’une synarchie où le commandement est assuré par quelques tyrans sans visage, assoiffés de pouvoir, livrés au culte de la mort et du péché, à la haine de la Vie, de la Vertu et de la Beauté, parce qu’en elles brille la grandeur de ce Dieu contre lequel ils crient encore leur infernal « non serviam ». Les membres de cette secte maudite ne sont pas seulement Bill Gates, George Soros ou Klaus Schwab, mais aussi ceux qui, depuis des siècles, complotent dans l’ombre pour renverser le Royaume du Christ : les Rothschild, les Rockefeller, les Warburg, et ceux qui, aujourd’hui, se sont alliés au plus haut niveau de l’Église, en utilisant l’autorité morale du Pape et des Évêques pour convaincre les fidèles de se faire vacciner.

La corruption de l’autorité est la prémisse nécessaire du Great Reset.

Outre la prise de conscience du mensonge criminel de l’ensemble du système, nous devons également prendre acte de la corruption de l’autorité et de l’échec du modèle social, politique et religieux né de la Révolution. La démocratie moderne s’est révélée être, une fois de plus, une tromperie par laquelle on a voulu évincer le Christ-Roi de sa seigneurie sur les individus et sur les sociétés, sous le prétexte apparent de donner au peuple un pouvoir qui a été en fait usurpé par une élite antichrétienne et antichristique. Quand on affirme que l’autorité ne vient pas de Dieu mais qu’elle réside dans le peuple ; quand la Religion n’est pas considérée comme un principe transcendant surnaturel mais comme un sentimentalisme immanent amorphe ou une variante de l’anthropologie ; quand la morale perd son lien avec la Loi éternelle inscrite par Dieu dans la nature humaine et s’adapte aux modes, rien n’empêche les gouvernants comme les gouvernés d’être malhonnêtes et de poursuivre simplement leurs intérêts particuliers, car il n’y a plus de bien et de mal, de récompense et de punition, de paradis et d’enfer. Tout repose alors sur une conception pervertie de la liberté corrompue en licence : on peut trahir, voler, tuer, mentir sans hésitation, sans cette crainte de Dieu qui, en d’autres temps, était capable de freiner notre inclination au mal : sinon par amour du Créateur et du Rédempteur, du moins par crainte du châtiment que notre conduite mauvaise entraînerait inexorablement.

Nous nous trouvons face à une classe politique sans idéaux, dans laquelle le bonum commune a d’abord été remplacé par des programmes politiques qu’ils utilisaient pour obtenir le consentement, et aujourd’hui par la simple soumission de ceux qui nous gouvernent aux intérêts qui les font élire, les paient et exigent leur obéissance absolue aux exigences du Nouvel Ordre Mondial. Nous en sommes arrivés au point où même le vote, autrefois exalté comme la plus haute expression de la démocratie, est considéré comme une fioriture gênante, à n’accorder que si les responsables sont certains de pouvoir le faire plier en leur faveur, et lorsqu’il est exprimé autrement, il peut être modifié ou ignoré : la fraude électorale colossale des élections présidentielles américaines en est un exemple frappant.

Mais si les politiciens et les dirigeants mondiaux sont soumis à l’élite mondialiste et ne poursuivent pas le bien des citoyens, le contrat social échoue, et l’autorité dont ils se croient dotés est perdue, puisqu’elle n’a pas de ratification, ni d’En Haut – puisque le principe surnaturel et le lien d’autorité ont été annulés – ni d’en bas. Et ce n’est rien d’autre qu’une dictature infâme et une tyrannie odieuse – une tyrannie qui ne peut être renversée en faisant appel aux principes révolutionnaires qui l’ont déterminée, mais en revenant à reconnaître qu’« il n’y a d’autorité que de Dieu » (Rm 13, 1), et que la « laïcité » de l’État est un blasphème, puisqu’elle nie les droits souverains du Créateur et Rédempteur sur ceux qu’Il a créés et rachetés.

Une crise de l’autorité qui concerne aussi la Hiérarchie

Cette autorité qui, depuis la Révolution française, a été usurpée au Seigneur et attribuée à la volonté populaire, était restée intacte dans une certaine mesure au sein de l’Église. Jusqu’à il y a soixante ans, elle proclamait la royauté du Christ non seulement sur ses sujets, sur les sociétés et les nations, mais surtout sur elle-même, reconnaissant Notre Seigneur comme la Tête du Corps mystique et le Pape comme son Vicaire sur terre. Vatican II a déplacé la Royauté du Christ vers une clé eschatologique, et l’Église s’est ainsi retrouvée victime de cette même déception démocratique dans laquelle les sociétés civiles étaient tombées près de deux siècles plus tôt. En affaiblissant la doctrine du péché, en rendant unique la moralité de chaque situation et en reconnaissant la légitimité de l’erreur et des fausses religions, l’Église catholique s’est détrônée de ses propres mains, se réduisant à devoir mendier l’approbation et la légitimation des puissants de ce monde, aux ordres desquels elle s’est soumise. Ce n’est pas un hasard si Bergoglio a archivé parmi les titres du passé celui de « Vicaire du Christ » : si l’Église est remplacée par une ONG qui prêche la « théologie verte », promeut le capitalisme inclusif des Rothschild et organise des conférences sur les vaccins avec Anthony Fauci, celui qui la préside n’exerce pas l’autorité au nom du Christ mais finit par être une marionnette complice dans les mains du marionnettiste : Celui qui usurpe sur terre mon lieu, mon lieu, mon lieu qui est vacant  de la présence du Fils de Dieu,  a fait de ma sépulture un cloaque de sang et de puanteur ; pour cela le pervers  qui tomba du Ciel, en bas se plaît [3].

Dans cette crise de l’autorité – qui concerne aussi bien le pouvoir temporel que le pouvoir spirituel – une grande responsabilité doit être attribuée aux soi-disant modérés, qui apparaissent comme la cinquième colonne volontaire ou involontaire au sein du corps social. Parmi eux, il faut compter la quasi-totalité des représentants des oppositions parlementaires des différentes nations – l’opposition italienne en premier lieu – et les partis dits de centre-droit. Même ceux qui critiquent les règles illégitimes et anticonstitutionnelles promulguées par les gouvernements actuels sous le prétexte de la pandémie ne remettent pas le moins du monde en question les bases idéologiques du capitalisme de marché qui a aujourd’hui fusionné avec le communisme dans une alliance qui aurait été inconcevable en d’autres temps. Et ils ne remettent pas en cause ces bases parce qu’ils sont d’accord avec elles.

L’erreur des « modérés » 

La même erreur de déplorer les effets sans reconnaître et combattre les causes est commise par les catholiques conservateurs, qui tout en comprenant l’apostasie des dirigeants de la Hiérarchie sous le règne de Bergoglio, n’osent pas admettre que s’ils en sont venus à rendre un culte idolâtre à la Pachamama, cela a été rendu possible grâce à Dignitatis Humanæ, que le sabbat d’Astana est l’application cohérente de Nostra Ætate, et que le chemin synodal allemand – c’est-à-dire la déclaration de schisme sans sa condamnation officielle par le Saint-Siège – est la conclusion logique de Gaudium et Spes. Et il n’est pas nécessaire de démontrer que les documents conciliaires ne sont rien d’autre que la traduction des principes révolutionnaires et maçonniques dans le contexte ecclésial.

Nous savons cependant que le mensonge est l’emblème du diable, le signe distinctif de ses serviteurs, la marque des ennemis de Dieu et de l’Église. Dieu est Vérité ; le Verbe de Dieu est vrai, et Lui-même est Dieu. Dire la vérité, la crier sur les toits et dévoiler la tromperie est une œuvre sacrée, et aucun catholique – ni aucune personne ayant conservé une once de décence et d’honneur – ne peut se soustraire à ce devoir.

La réponse des bons

Chacun de nous a été désiré, pensé et créé pour rendre gloire à Dieu et pour faire partie d’un grand dessein de la Providence. De toute éternité, le Seigneur nous a appelés à participer avec Lui à l’œuvre de la Rédemption, à coopérer au salut des âmes et au triomphe du Bien. Chacun de nous a aujourd’hui la possibilité de choisir de se ranger du côté du Christ ou contre le Christ, de lutter pour la cause du bien ou de se rendre complice des ouvriers d’iniquité. La victoire de Dieu est certaine, aussi certaine que la récompense qui attend ceux qui font le choix d’entrer sur le champ de bataille aux côtés du Roi des rois ; et la défaite de ceux qui servent l’Ennemi est également certaine, tout comme leur damnation éternelle.

Voulez-vous perdre le bien suprême qui a été préparé pour vous, uniquement pour avoir une vie tranquille et ne pas vous distinguer de la foule, par lâcheté et par respect humain, en échangeant l’éternité contre un bien apparent et éphémère ? Je vous exhorte à être des témoins du Christ, des champions courageux de la Vérité et du Bien : sur les bancs du Parlement, dans les services hospitaliers, sur les chaises des écoles et des universités, depuis l’autel et la chaire, au travail, au bureau, au magasin, en famille, dans vos engagements quotidiens et, oui, même dans les douleurs et les épreuves. Soyez les dignes héritiers des saints qui vous ont précédés, en vous souvenant que vous devrez répondre de votre silence, de votre complicité et de votre coopération avec le mal : si vous pouvez échapper à la condamnation des hommes, vous ne pourrez pas échapper au jugement de Dieu ; tout comme vous serez récompensés pour le bien que vous aurez fait et dont vous aurez rendu témoignage.

Cette génération rebelle et apostate peut être combattue avec la contribution de tous : du médecin qui dénonce enfin les traitements nocifs imposés par les protocoles criminels au policier qui refuse d’appliquer des règles illégitimes ; du parlementaire qui vote contre les lois injustes au magistrat qui ouvre un dossier pour crimes contre l’humanité ; du professeur qui apprend aux étudiants à penser par eux-mêmes au journaliste qui révèle les tromperies et les conflits d’intérêts des puissants ; du père qui défend ses enfants contre la fureur vaccinale au fils qui protège son parent âgé sans l’abandonner dans une maison de retraite ; du citoyen qui revendique le droit aux libertés naturelles à l’artisan et au restaurateur qui n’acceptent pas l’oppression de ceux qui les empêchent d’ouvrir leur commerce ; du grand-père qui avertit ses petits-enfants des dangers de la dictature au jeune qui ne se laisse pas séduire par les modes et les influenceurs.

Rendons au Christ Roi la Couronne qui lui a été arrachée par la Révolution.

Et quand cette farce se sera effondrée – car elle s’effondrera inexorablement, et elle s’effondrera bientôt – engagez-vous tous, avec un zèle renouvelé, pour que la Couronne que ses ennemis lui ont arrachée soit rendue à Notre Roi. Faites régner Notre Seigneur dans vos âmes, dans vos familles, dans vos communautés, dans la Nation, dans le travail, dans l’éducation, dans les lois et les tribunaux, dans les arts, dans l’information, dans tous les domaines de la vie privée et publique. Que notre très sainte Mère et Reine, Marie Très Sainte, qui nous a maintes fois avertis des dangers et des châtiments qui attendent le monde s’il ne se convertit pas et ne fait pas pénitence. Que Jésus-Christ règne dans la Sainte Église, chassant les indignes, les fornicateurs et les mercenaires.

Ce n’est que là où le Christ règne qu’il y a la paix et la concorde véritables : pax Christi in regno Christi. À Lui, le commencement et la fin de toutes choses, l’Alpha et l’Oméga, que chacun de nous et la famille humaine élèvent une prière confiante et fervente, lui demandant de nous conserver dans sa grâce, de nous fortifier dans la vertu et de faire de nous des témoins courageux de l’Évangile, afin que nous puissions ainsi atteindre la béatitude éternelle au Ciel.

+ Carlo Maria Viganò, Archevêque

30 Mai 2021
En la Fête de la très-sainte Trinité


NOTES :
[2]  — Laocoon, le prêtre d’Apollon, avertit les Troyens de « se méfier des Grecs porteurs de cadeaux » lorsqu’ils veulent accepter le cheval de Troie.
[3]  — Quelli ch’usurpa in terra il luogo mio, — il luogo mio, il luogo mio, che vaca — ne la presenza del Figliuol di Dio, — fatt’ha del cimitero mio cloaca — del sangue e de la puzza; onde ’l perverso — che cadde di qua sù, là giù si placa. [Dante, Divine Comédie, le Paradis XXVII, 22 et sq.]

Source :
https://www.medias-presse.info/le-great-reset-le-dernier-grand-mensonge-par-mgr-carlo-maria-vigano/143539/

Gilbert Chevalier
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Message par Gilbert Chevalier Jeu 25 Nov - 14:58

Le BRAS de DIEU n'est PAS RACCOURCI :
L'OCCIDENT est au BORD de la RUINE
en raison de l'APOSTASIE
et de la "CANCEL CULTURE".

DISCOURS d'OUVERTURE
de l'ARCHEVÊQUE Carlo Maria VIGANÒ
à la CONFÉRENCE du DOCUMENT de VENISE

17 juillet 2021

Les ÉCRITS de Mgr VIGANÒ - Page 12 Mgr_vi16

Chers amis,

Loué soit Jésus-Christ.

Cette conférence a le privilège d'être basée dans une ville au passé glorieux, dans laquelle ses dirigeants ont su appliquer avec sagesse le bon gouvernement de tout règne temporel qui trouve dans la religion ses principes inspirateurs et informateurs.

La République "Sérénissime" unifiait tous les aspects positifs de la monarchie, de l'aristocratie et de la démocratie, dans un système destiné et conçu pour favoriser la pratique de la religion, le bien-être honnête de ses citoyens, le développement des arts et de l'artisanat, la promotion du commerce et des échanges culturels, la gestion attentive des affaires publiques et l'administration prudente de la justice.

Tant que Venise a respecté sa haute vocation, elle a prospéré dans tous les domaines
. Lorsque le dernier de ses doges (gouverneurs) se laissa corrompre par la franc-maçonnerie et par la fausse philosophie du mouvement des Lumières, elle sombra en quelques années, condamnée à être envahie, pillée et dépouillée de ses trésors.

De l'histoire de la Sérénissime, nous pouvons tirer une grande leçon pour les temps présents et un avertissement sévère pour le sort de notre pays et des nations en général. Ce qui indique la déchéance d'un empire, c'est la trahison des idéaux qui ont fait sa grandeur, la perversion de l'autorité, la corruption du pouvoir, la résignation du peuple.

Jamais comme à notre époque nous n'avons vu que le destin du monde entier, et en particulier de l'Europe et des nations occidentales, est irrémédiablement marqué par tous ces éléments qui sont le prélude à sa chute et à sa ruine.

La trahison des idéaux, de la culture, de la civilisation, du savoir et des arts trouve sa cause dans l'apostasie de la foi, dans le fait d'avoir rejeté deux millénaires de christianisme et de vouloir en supprimer jusqu'au souvenir historique avec la "culture annulée".


Ce qui s'est formé à l'époque chrétienne à partir du sang des martyrs, du témoignage des confesseurs, de l'enseignement des docteurs de l'Église, du magistère des papes et de tout un système de charité laborieuse qui a imprégné tous les domaines de la vie est aujourd'hui rejeté avec l'embarras gêné de ceux qui sont liés au pouvoir.

La perversion de l'autorité a fait que les gouvernants, tant dans la sphère civile que dans la sphère religieuse, ne remplissent pas la fonction pour laquelle elle existe, s'écartant du bien commun, de sorte que, après avoir rejeté le droit divin des souverains et revendiqué l'origine populaire du pouvoir de l'État républicain, au nom des prétendus droits de l'homme et du citoyen, la nouvelle classe politique révolutionnaire s'est montrée prête à se vendre au plus offrant, rebelle à Dieu et à ceux qu'elle prétend représenter.

Les étonnantes promesses de démocratie, de liberté et de souveraineté populaire ont été brisées en l'absence de morale civique, de sens du devoir ou d'esprit de service. Née comme une application sociale des principes révolutionnaires inspirés par la franc-maçonnerie, la notion d'"État moderne" s'est révélée être une autre tromperie colossale à l'égard des masses, à laquelle a également été arrachée la consolation d'une justice divine qui modérerait les excès du tyran. C'est le cri méchant du "Crucifige" (condamnation) perpétué dans le temps.

Après 200 ans, nous comprenons comment cette fraude a été ourdie pour faire croire aux masses qu'elles peuvent déterminer, sur la base de la simple majorité numérique, ce qui est bon et ce qui est mauvais sans tenir compte de la loi naturelle et des commandements dont le Seigneur est le sage auteur.

Cette tour impie de Babel montre l'effondrement de ses fondations au moment même où elle semble la plus puissante et la plus destructrice, et c'est là une source d'espoir pour nous.

L'idole de l'égalité s'effondre également, négation blasphématoire de l'individualité et de l'unicité de chaque homme au nom d'un nivellement par le bas où la diversité est considérée avec suspicion, l'autonomie de jugement est stigmatisée comme antisociale, les compétences intellectuelles sont une faute, l'excellence professionnelle une menace, et le sens du devoir un obstacle haineux.

Dans cette prison grise sans barreaux tangibles, la liberté d'expression n'est reconnue qu'au péché, au vice, au crime, à l'ignorance et à la laideur, car ce qu'il y a d'unique en chaque homme, ce qui le rend spécial, ce qui l'élève au-dessus de la masse informe est une démonstration intolérable de la toute-puissance de Dieu, de la sagesse infinie de sa création, de la puissance de sa grâce, de la beauté incomparable de son œuvre.


Le mythe de la fausse science s'effondre également, rebelle comme son inspirateur à l'harmonie du cosmos divin. L'humble recherche des règles qui régissent la création a été remplacée par la présomption luciférienne de démontrer d'une part l'inexistence de Dieu et son inutilité pour le salut de l'humanité, et d'autre part la divinisation insensée de l'homme qui se considère maître du monde alors qu'il ne peut en être que le gardien, selon les règles éternelles établies par le Créateur. Là où la sage conscience de sa propre fragilité avait permis de grandes découvertes pour le bien de l'humanité, aujourd'hui l'orgueil de la raison donne naissance à des monstres assoiffés de pouvoir et d'argent, même au prix de la décimation de la population mondiale.

Les fausses idéologies du libéralisme et du communisme s'effondrent, déjà affligées d'énormes désastres politiques, sociaux et économiques et aujourd'hui, unies et alliées comme des fantômes d'elles-mêmes dans le projet fou du nouvel ordre mondial. Les paroles prophétiques des Papes sur ces fléaux des nations sont confirmées par l'observation que les deux étaient les deux faces d'une même pièce, la pièce de l'inégalité sous le couvert de l'équité, et la pièce de l'appauvrissement des peuples sous les espèces de la juste distribution des richesses, de l'enrichissement de quelques-uns avec la promesse de plus grandes opportunités pour le plus grand nombre.

Les partis politiques s'effondrent également, tout comme la prétendue opposition entre la droite et la gauche, enfants de la Révolution et tous deux instrumentalisés pour l'exercice du pouvoir.
Ayant renoncé aux idéaux qui les inspiraient encore, au moins nominalement, jusqu'aux dernières décennies du XXe siècle, les partis se sont transformés en entreprises, finissant par créer un fossé infranchissable entre l'agenda qui les veut et les besoins réels des citoyens. En l'absence de principes inspirateurs et de valeurs non négociables, ces partis se sont tournés vers leurs nouveaux maîtres, vers ceux qui les financent, vers ceux qui décident de leurs candidats et les orientent vers l'action, imposent leurs choix et, si la rhétorique attribuait au peuple souverain le pouvoir de désigner celui qui le représentait dans les parlements et reconnaissait dans le vote la plus haute expression de la démocratie, aujourd'hui, ceux qui gouvernent regardent avec suspicion et agacement ceux qui voudraient les évincer et les chasser par le seul vote.

L'illusion s'effondre qu'il puisse y avoir une justice là où les lois des états ne sont pas inspirées par le bien commun mais par le maintien d'un pouvoir corrompu et la dissolution de l'état social, et où la loi de Dieu est bannie par les tribunaux, l'injustice est en vigueur, l'honnêteté est punie, le crime et le délit sont récompensés.
Là où la justice n'est pas rendue au nom de Dieu, les magistrats peuvent légiférer contre le bien en se faisant les ennemis de ceux qu'ils devraient protéger et les complices de ceux qu'ils devraient condamner.

Le leurre de la liberté d'information s'effondre, montrant la multitude désolante de serviteurs et de courtisans prêts à taire la vérité, à censurer la réalité, à subvertir les critères du jugement objectif au nom de l'intérêt partisan, du désir de s'enrichir, de l'ivresse d'une visibilité éphémère.
Mais si le journaliste, le rédacteur et l'essayiste n'ont plus un principe immuable qui les inspire et qui trouve dans le Dieu vivant et vrai le paramètre infaillible pour comprendre et interpréter ce qui est éphémère, la liberté devient licence, la soumission au pouvoir devient la règle et le mensonge devient la norme universelle.

Tout un monde de contre-vérités s'effondre, de tromperies, de malhonnêteté, d'horreurs et de laideur, qui depuis plus de deux siècles nous a imposé comme modèle tout ce qui est anti-humain, anti-divin et anti-christique. C'est le royaume de l'antéchrist où le transhumanisme défie le ciel et la nature, dans le cri éternel de l'ennemi, "Non serviam" (je ne servirai pas). Mais ce que nous voyons aujourd'hui se dérouler sous nos yeux constitue l'essence d'un projet fou et infernal, ontologiquement voué à l'échec, et il ne s'agit pas seulement d'un déclin, comme cela s'est produit maintes fois au cours de l'histoire pour de nombreux empires aujourd'hui ensevelis sous les cendres et les décombres du temps, c'est la fin d'une époque qui s'est rebellée contre le principe premier de l'univers, contre la nature des choses, contre le but ultime de l'homme. Une époque qui s'est rebellée contre Dieu, qui a présumé pouvoir le dominer et le renverser, qui a prétendu et exige encore aujourd'hui de pouvoir le blasphémer, l'éliminer, non seulement du présent et du futur, mais aussi du passé. Une époque façonnée par les serviteurs de l'ennemi de Dieu et de l'humanité issus des sectes maçonniques, des lobbies du pouvoir inféodés au mal.

On pourrait penser qu'il s'agit d'une vision résolument apocalyptique du présent et de ce qui nous attend, une vision des derniers temps, dans laquelle les rares personnes qui resteront fidèles au bien seront bannies, persécutées et tuées, tout comme notre Seigneur a été persécuté et tué, ainsi que la foule innombrable des martyrs au début de l'ère chrétienne. Face à cette folie, les réponses des idéologies humaines ne suffisent pas, tout comme un regard dénué de transcendance ne suffit pas.

L'épithète d'"apocalyptique" qui nous est adressée par ceux qui nous attribuent également l'étiquette de "négationniste" ou de "théoricien de la conspiration", dénote une vision terrestre dans laquelle la rédemption représente une option parmi d'autres, avec le marxisme ou d'autres philosophies. Mais que dois-je prêcher en tant qu'évêque, sinon Jésus-Christ et Lui-même crucifié ?

Mais mes paroles en cette occasion ne veulent pas être des paroles de désespoir ni inspirer la peur de l'avenir qui semble se préparer pour nous. C'est vrai, ce monde rebelle et asservi au diable, surtout chez ceux qui le gouvernent avec le pouvoir et l'argent, nous fait la guerre et se prépare à une bataille acharnée et impitoyable, tandis qu'il entend rassembler autour de lui le plus grand nombre possible d'alliés, même parmi ceux qui préfèrent ne pas combattre, par peur ou par intérêt. A chacun d'eux, il promet une récompense, il assure une récompense qui rembourse leur asservissement à la cause ou du moins l'abstention de combattre dans le camp adverse. Des promesses de succès, de richesse, de pouvoir qui ont toujours attiré et corrompu beaucoup de gens à travers l'histoire.

Il y a toujours 30 pièces d'argent prêtes pour le traître, et ce qui est plus significatif, c'est qu'alors que l'ennemi déclare ouvertement son hostilité, ceux qui devraient être nos alliés et même nos généraux persistent à l'ignorer, à la nier, à déposer les armes face à la menace imminente. Au nom d'un pacifisme insensé, ils sapent la vraie paix, qui est la tranquillité de l'ordre et non la reddition lâche et rebelle à ceux qui veulent nous détruire.

C'est en cela, comme je l'ai déjà dit, que consiste la véritable perversion de l'autorité. Ayant échoué dans le but pour lequel elle existe, avec la complicité des soi-disant modérés, des tièdes, que Notre Seigneur vomira de sa bouche.

Permettez-moi de vous exhorter à ne pas baisser les bras, à ne pas vous laisser séduire par ceux qui, poussés par le désir de ne pas voir compromis leur rôle de prétendus médiateurs dans la perpétuation d'un système corrompu et corrupteur, s'obstinent à ne pas vouloir reconnaître la gravité de la situation actuelle et à délégitimer quiconque la dénonce comme un "théoricien du complot".

S'il existe une menace concrète pour le salut des personnes et de l'humanité, s'il y a un esprit derrière ce projet articulé et organisé, si l'action de ceux qui le mettent en pratique vise clairement à faire le mal, la raison et la foi nous poussent à découvrir leurs auteurs, à dénoncer leurs desseins, à empêcher leur exécution parce que, si face à cette menace nous restons inertes et si nous essayons de la nier, nous deviendrions complices et coopérateurs du mal et nous manquerions à notre devoir de vérité et de charité envers nos frères.

Mais s'il est vrai qu'il y a indiscutablement cette menace qui pèse sur les bons, sur les honnêtes, sur les personnes qui restent encore fidèles à Notre Seigneur, il est également vrai que cette menace, par sa nature même, est destinée à la défaite la plus flagrante et la plus dévastatrice parce qu'elle ne met pas en cause seulement les hommes, mais Dieu lui-même, toute la cour céleste, les armées d'anges et de saints, et toute la création.

Oui, même la nature, œuvre merveilleuse de Dieu, se rebelle contre cette violence et entre la victoire finale du bien, qui est la plus certaine, et ce présent de ténèbres, nous restons avec nos choix et nous laisserons Dieu compter ses bons serviteurs.

Ne pensons pas que, dans ce conflit d'époque, nous devons seulement nous organiser avec des moyens humains ; ne nous laissons pas convaincre que la puissance impressionnante de notre ennemi est une raison suffisante pour nous laisser vaincre et anéantir.
Chers frères et sœurs, nous ne sommes pas seuls, précisément parce qu'il s'agit d'une guerre contre la majesté de Dieu, Il ne refusera pas d'entrer en campagne à nos côtés, nous laissant seuls pour lutter contre un adversaire qui a osé défier nul autre que le Tout-Puissant, le Seigneur des armées rangé en bataille, au nom duquel les fondements de l'univers tremblent.

Plaçons-nous plutôt à ses côtés, sous la glorieuse bannière de la croix, très sûrs d'une victoire inimaginable, d'une récompense qui fait pâlir toutes les richesses de la terre. Car le prix auquel nous avons droit est immortel et éternel, la gloire du ciel, la félicité éternelle, la vie sans fin et la présence de la Sainte Trinité. Une récompense qui, dans la réalisation du but pour lequel nous avons été créés - rendre gloire à Dieu - recompose le désordre du péché dans l'économie de la rédemption.

Les armes que nous devons aiguiser en ce temps pour être prêts à la bataille qui s'annonce sont la vie dans la grâce de Dieu, la fréquence des sacrements, la fidélité à l'immuable "depositum fidei", la prière, surtout le saint Rosaire, l'exercice constant des vertus, la pratique de la pénitence et du jeûne, les œuvres de charité corporelles et spirituelles, pour gagner à Dieu nos frères éloignés ou tièdes.


Écoutons l'avertissement de l'Apôtre : " Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister au jour mauvais et rester debout après avoir passé toutes les épreuves. Tenez ferme, ceignez votre taille de la vérité, revêtez la cuirasse de la justice et ayez pour chaussures à vos pieds le zèle de répandre l'Évangile de paix. Tiens toujours dans ta main le bouclier de la foi, avec lequel tu peux éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut et l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu".

Ces paroles, que saint Paul adresse aux fidèles de la ville d’Éphèse, sont aussi et surtout valables pour nous en ce temps où nous devons comprendre que notre combat n'est pas contre des créatures faites de sang et de chair, mais contre les principautés et les pouvoirs, contre les dominateurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui vivent dans les régions célestes.

Cet événement de Venise a été voulu par ses organisateurs comme un moment de réflexion et un acte fondateur d'un mouvement de renaissance spirituelle et sociale. Un appel spirituel aux armes, pour ainsi dire, pour compter et apprendre à se connaître mais surtout pour témoigner courageusement de cette foi qui, seule, est une prémisse nécessaire et indispensable à la paix et à la prospérité de notre chère patrie.

Je l'ai dit, je le dis maintenant et je le répète : "Pax Christi in Regno Christi".

De même qu'en célébrant la victoire de Lépante sur les Turcs, le Sénat vénitien rendit des honneurs publics à la Vierge Reine des Victoires, à laquelle il reconnut le mérite de la défaite de l'ennemi de la chrétienté, de même aujourd'hui nous devons avoir le courage de redécouvrir dans l'Évangile du Christ et dans la fidélité à ses commandements l'élément fondateur de toute action, personnelle et collective, sociale et ecclésiale qui veut aspirer au succès et être bénie par Dieu.

Les ruines de la société anti-humaine et anti-chrétienne qui a souillé les derniers siècles de l'histoire sont un avertissement sévère pour ceux qui se leurrent en construisant une maison sans la placer sous la protection du Seigneur : "Nisi Dominus ædificaverit domum, in vanum laboraverunt qui ædificant eam. Nisi Dominus custodierit civitatem, frustra vigilat qui custodit eam" (Psaume 126, 1).

Cette maison, cette ville ne peut renaître et ressusciter que si ce Roi divin et cette Reine omnipotente y règnent par grâce, eux qui furent les vrais Souverains de la glorieuse République de Venise, devant laquelle le Doge et les Magistrats sont représentés à genoux, témoignage dévoué de l'ordre religieux et social chrétien.

Que cette conscience soit le moteur de toutes vos et de nos actions futures.

A vous tous, et à tous ceux qui sauront se rassembler sous les insignes du Christ et de la Vierge, je donne de tout cœur ma Bénédiction paternelle :

In nomine + Patris, et + Filii, et Spiritus + Sancti. Amen.


L'archevêque Carlo Maria Viganò

Sources : LifeSiteNews
&
https://gloria.tv/post/YJ8kshWonKhw2hF8XZYyGrVAm

Gilbert Chevalier
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