BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
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BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.Salvatore Canto, professeur de mathématiques et de physique italien, dans son Blog \"MI-CHA-EL", le 18 mai 2014, a écrit:LE NOMBRE DE LA BÊTE
- I -J'ai toujours été intrigué par le chapitre 13 de l'Apocalypse, celui dans lequel Saint Jean parle des deux bêtes, l'une de la mer, l'Antéchrist et celle de la Terre, le Faux Prophète. En particulier ceux qui sont remarquables pour moi, ce sont les versets qui vont de 16 à 18, ceux qui disent:Source : http://benoit-et-moi.fr/2014-II-1/actualites/666_2.html
«Elle faisait que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur la main droite ou sur le front, et que nul ne pût acheter ou vendre, sans avoir cette marque, càd le nom de la bête ou le nombre (numéro) de son nom. Ici est la SAGESSE! Que celui qui a L'INTELLIGENCE CALCULE le nombre DE LA BÊTE; il représente un nom d'homme et ce nombre est six cent soixante-six» (ndt: le texte en italien diffère légèrement de la traduction du portail catholique français).
Depuis quelque temps, je me demande comment interprèter ces mots, surtout ceux que j'ai soulignés (en majuscules). Clairement, il faudrait connaître le grec ancien, c'est pourquoi j'espère que quelque expert aura le désir et la patience d'aller vérifier pour voir si les hypothèses que je fais peuvent en quelque sorte se rapprocher ou ne pas être totalement incompatibles avec le sens qui se dégage du texte original [que l'on peut trouver en annexe I, ou ici]
Le nombre de la bête? oui, mais à laquelle des deux bêtes est-il fait référence?
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Je partirai des mots: "le nombre de la bête". A quoi se réfère-t-il? La Bête de la mer, qui est l'Antéchrist ou la Bête de la Terre, qui est le faux prophète? Les gens ont toujours pensé que le "666" faisait référence à l'Antéchrist, mais dans le texte, on parle de deux Bêtes et pour moi, il n'est pas clair si ce nombre peut être attribué à la première ou à la deuxième Bête. Et s'il faisait allusion à la deuxième Bête, càd au faux prophète? Il faudrait bien analyser le texte et en grec ...
Et le "Que celui qui a l'intelligence calcule"?
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Tout d'abord, si le "calcule" est un vrai verbe, il ne fait aucun doute que le livre de l'Apocalypse invite le lecteur, s'il a "l'intelligence", à le calculer. Et cela devrait faire taire ceux qui froncent le nez dès que quelqu'un essaie de calculer vraiment ce nombre, à partir évidemment du nom de quelque "suspect". Les tentatives effectuées ont toujours fait référence à la transformation des lettres du nom en nombres qui ont ensuite été additionnés. Une des façons les plus faciles de le faire est de faire correspondre à chaque lettre la place occupée par cette lettre dans la liste alphabétique.
Mais plusieurs problèmes ont surgi, deux des principaux étant les suivants:
1. à l'alphabet de quelle langue doit-on se référer? Au grec, langue dans laquelle a été écrit le livre de l'Apocalypse? à celui de la langue parlée par le 'candidat'? au latin, la langue officielle de l’Église catholique? ou à l'anglaise, langue désormais la plus diffusée au monde?
2. en outre, étant donné que la valeur moyenne de la position dans un alphabet de 26 lettres est d'environ 13 [(1+26)/2=13,5], il faut évidemment beaucoup de lettres pour atteindre le chiffre 666 ... donc le nom de famille ne suffit pas, ... ou alors il faut inventer des calculs plus compliqués.
Ces deux problèmes peut-être résolus d'un seul coup ...
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Que nous soyons dans l'ère de l'"intelligence artificielle" ou du "computer", personne ne peut le nier. Et je me demande: ne serait-ce pas que subtilement, les mots "intelligence" et "calcule" du verset de l'Apocalypse, aussi appelé le Livre de la Révélation, pourraient se référer à notre "intelligence artificielle" actuelle et notre "computer" (qui signifie "machine qui calcule")? Peut-être le livre prophétique veut-il nous dire, (non sans une touche d'ironie subtile mais tragique et résignée?), que notre époque serait celle dans laquelle on calculerait le nombre et où se manifesteraient le Faux Prophète et l'Antéchrist? Et n'est-ce pas aussi qu'avec cela nous serait également suggéré quel "l'alphabet" utiliser pour le calcul, càd un alphabet proche du "computer" ou né avec lui?
Le code ASCII
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Sur internet, certains ont déjà eu l'idée d'utiliser pour le calcul le code ASCII des ordinateurs.
Le code ASCII est constitué par une table dans laquelle ont été classés les symboles, les chiffres et les lettres à chacun desquels correspond un nombre en hexadécimal (système de numération en base 16, et non en base 10 comme le système décimal - celui qu'on utilise dans la vie courante) de façon à faire comprendre à l'ordinateur en lui fournissant ce nombre la lettre, le chiffre ou le symbole qu'il désigne. Dans la pratique, c'est la traduction en nombres, que l'ordinateur peut comprendre, de nos symboles, ceux qui sont utilisés pour communiquer et former le langage humain. Entre autre, étant donné qu'il ne considère que les lettres, ce code est indépendant de la langue utilisée. Lorsque cette table a été créée, plus ou moins au début de l'ère de l'informatique (1961), on rangea chaque lettre, chiffre ou symbole dans une liste avec un ordre établi une fois pour toutes, de sorte qu'à chaque symbole correspond le numéro (ordinal) de sa position dans la liste, formant un nombre écrit en décimal ou hexadécimal. Le tableau contient 128 symboles. Les lettres de l'alphabet partent de la position 65, pour le A, auquel correspond ensuite le numéro d'identification, 65 en décimal (et '41' en hexadécimal). Par exemple, la lettre G est équivalente au nombre décimal 71, juste parce qu'elle est sur la table en position 71 Simple non?
Je reproduis ici pour plus de commodité les correspondances numériques décimales des lettres majuscules de l'alphabet:
A = 65, B = 66, C = 67, D = 68, E = 69, F = 70, G = 71, H = 72, I = 73 , J = 74, K = 75, L = 76, M = 77, N = 78, O = 79, P = 80, Q = 81, R = 82, S = 83, T = 84, U = 85 V = 86, P = 87 X = 88, Y = 89, Z = 90
Effectivement, étant donné que les numéros des lettres vont de 65 à 90, la moyenne est d'environ 78 [(65+90)/2=77,5], et donc 666 est facilement accessible par l'addition des lettres d'un seul nom; en fait pour "voyager" autour de ce résultat, puisque 666: 78 = 8,6 [ndt: ou si l'on veut, 78 x 8,6=666, donc le numéro du mot à huit ou neuf lettres formé avec la "lettre moyenne" M ou N est voisin de 666], il faut donc entre 8 et 10 lettres.
Vous pouvez vous amuser à calculer le nombre correspondant à des noms de candidats possibles, choisis parmi des personnalités publiques... par exemple OBAMA est trop court, le total est de 352 (O = 79, B = 66, A = 65, M = 77, A = 65), POUTINE idem, car il donne 400 (et HOLLANDE... 583, SARZOZY 563)...
Et pour Bergoglio?
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L'idée vient spontanément de calculer le nombre également pour des personnalités publiques ecclésiastiques dans le présent ou le passé. Quel est le nombre qui correspond à Bergoglio? Le nom contient 9 lettres et le calcul a déjà été fait sur le Réseau.
C'est la découverte de ce résultat qui m'a inspiré cet article, car il est surprenant.
Le montant total, vous pouvez l'obtenir vous-même, en prenant votre calculette:
(B) 66 + (E) 6 9 + (R) 82 + (G) 71 + (O) 79 + (G) + 71 (L) 76 + (I) + 73 (O) 79
Combien cela fait-il ? Vous êtes surpris vous aussi, non ?
À ce stade, cependant, je tiens à faire quelques précisions nécessaires:
1. Le résultat en lui-même n'a pas de signification, il faut le prendre avec des pincettes, il pourrait simplement s'agir d'un hasard, car il y a beaucoup de mots, combinaisons de 8, 9, 10 lettres, qui peuvent donner ce total, alors cela peut être juste une singulière (mais surprenante) coïncidence;
2. personne ne peut être sûr que la méthode de calcul est celle qui est décrite, c'est seulement une hypothèse d'algorithme et rien ne dit que c'est précisément ce à quoi se réfère le Livre prophétique: il serait téméraire et présomptueux de dire le contraire;
3. une personne doit être jugée par les mesures prises et les choses qu'elle dit, certainement pas par la «traduction» en nombre de son nom;
4. pour d'autres personnages aussi - (y compris Ratzinger, il suffit de faire un petit tour sur le Réseau pour s'en apercevoir) - des calculs ont été réalisés et interprétés selon le goût de chacun, prétendant qu'ils étaient l'Antéchrist ou des faux prophètes.
Il faut donc beaucoup de prudence, on ne jette pas la pierre sur n'importe qui, sinon on manque à la Charité; je crois et j'espère que le résultat est juste une coïncidence et que François, également aidé par nos prières, se révélera être un bon Pape. Mais il est inutile de le nier, ceux qui prétendent que Bergoglio est, comment dire ... un pape problématique?, après cette découverte auront une flèche de plus à leur arc ...
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(*) Précisions supplémentaires de Mi-cha-el
Le calcul nous dit que nous devons exclure à la fois les noms de moins de 8 lettres, parce qu'ils sont trop courts pour donner 666, et ceux de plus de 10 lettres, parce qu'ils sont trop longs, donnant un total supérieur à 666. Les mots avec 8 lettres donnent un résultat entre 520 (= 65 x 8 ) et 720 (= 90 x 8 ), les mots de 9 lettres un résultat entre 585 (= 65 x 9) et 810 (= 90 x 9), et ceux de 10 entre 650 et 900 (...).
J'ai essayé d'utiliser une feuille de calcul Excel pour calculer le "nombre" des 199 cardinaux (électeurs ou non). Les noms de famille, je les ai pris sur le site officiel du Vatican (les noms sont écrits en majuscules pour le calcul). Il s'est trouvé seulement 48 noms de 8, 9, 10 lettres et parmi eux seulement BERGOGLIO et TURCOTTE ont donné comme résultat 666 (ainsi, 2 cardinaux sur 200, soit 1%).
En extrapolant (quoique avec une certaine prudence, puisque je n'ai considéré qu'un échantillon de 200 personnes), compte tenu de la répartition aléatoire des noms, couvrant, entre autre, tous les continents, nous pourrions dire que, statistiquement, la probabilité qu'un nom donne comme résultat 666 est d'environ 1% ...
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... et ma conclusion [de "Benoît-et-moi"] :
C'est indéniablement troublant, et ceux qui haussent les épaules manquent de curiosité, ce qui est un obstacle rédhibitoire à la recherche de la vérité.
D'un évènement qui a une probabilité de 1%, on peu dire qu'il est "rare", ou très improbable.... mais pas impossible! Après tout, dans la liste des cardinaux, ils étaient deux à le réaliser.
Et puis tous les membres de la famille Bergoglio, et même tous ceux qui portent ce nom ont aussi "666" pour numéro.
Cela devient plus intéressant (et encore plus troublant) si l'on "croise" les évènements. Le total 666 à lui seul peut n'avoir aucune signification particulière (l'Apocalypse ne dit pas que le nombre 666 caractérise seulement la Bête, mais que c'est celui de la Bête). Croisé à l'évènement qu'il appartient au pape régnant il devient nettement plus extraordinaire.
En réalité, c'est le croisement entre un évènement somme toute banal (on arrive à un total de 666 en faisant une addition sur les codes associés aux lettres d'un mot: mes lecteurs n'ont qu'à essayer d'en inventer avec la table ASCII, c'est très facile) et un autre nettement plus exceptionnel (le fait d'être Pape: imaginons qu'il y a eu 265 papes en 2000 ans!!) qui rend la chose vraiment très.... troublante.
Un exercice intéressant serait de prendre la liste des Papes, sous leur patronyme (fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%C3%A9ta…) et de calculer leur "nombre" (exercice assez compliqué concernant les Papes les plus anciens, dont les noms ne sont pas clairs).
Si j'ai le temps un jour, je le ferais .
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Annexe I: texte en grec
17. καὶ ἵνα μή τις δύνηται ἀγοράσαι ἢ πωλῆσαι εἰ μὴ ὁ ἔχων τὸ χάραγμα, τὸ ὄνομα τοῦ θηρίου ἢ τὸν ἀριθμὸν τοῦ ὀνόματος αὐτοῦ.
18. ὧδε ἡ σοφία ἐστίν· ὁ ἔχων νοῦν ψηφισάτω τὸν ἀριθμὸν τοῦ θηρίου, ἀριθμὸς γὰρ ἀνθρώπου ἐστίν· καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτοῦ ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ
Annexe II: la table ASCII
Ici: ascii.jpg
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Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.Salvatore Canto, professeur de mathématiques et de physique italien, dans son Blog \"MI-CHA-EL", le 4 novembre 2014, a écrit:LE NOMBRE DE LA BÊTE
- II -Ceci est la suite du post précédent avec le même titre que celui que j'ai écrit et publié le 18 mai 2014. Ce que je me demandais, c'était si, par hasard, le nombre 666, dont parle l'Apocalypse de saint Jean l'Apôtre, ne pouvait pas se référer précisément au "nom" de l'Antéchrist, comme on l'a toujours cru, mais à celui de son précurseur, à savoir le Faux Prophète.
Le chapitre 13 de l'Apocalypse, dans lequel saint Jean parle des deux Bêtes, celle de la mer, c'est-à-dire de l'Antichrist et celle de la terre, c'est-à-dire le Faux Prophète, dans les versets de 16 à 18 dit mot pour mot : « Il fit en sorte que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque à la main droite et au front ; et que nul ne puisse acheter ou vendre sans avoir une telle marque, à savoir le nom de la Bête ou son chiffre. C'est là que réside la sagesse. Si vous avez de l'intelligence, calculez le nombre de la Bête : elle représente le nom d'un homme. Et ce chiffre est de six cent soixante-six. »
La question que je me posais, et qui est restée sans réponse, est de savoir si le verbe 'Il fit en sorte...' avait pour sujet l'Antéchrist ou son Faux Prophète et donc si 666 faisait référence à l'un ou l'autre (ou peut-être aux deux ?)...
En analysant l'invitation claire « qui a l'intelligence calcule le nombre de la Bête », j'ai émis l'hypothèse que les mots « calcul » et « intelligence » pouvaient en quelque sorte se référer à l'intelligence artificielle et donc à notre ordinateur et à notre époque (qui est précisément celle des ordinateurs). Et comme au fil des siècles - suivant l'invitation du Livre Prophétique et ne faisant donc rien d'illégal, cela est dit pour ceux qui sont prêts à déchirer leurs vêtements parce qu'on essaie de faire ces calculs - on a essayé de calculer, en utilisant différents alphabets et calculs, le nombre de certains noms d'anti-chrétiens "suspects", il m'est apparu que peut-être l'alphabet le plus approprié pourrait être précisément celui de base des ordinateurs (selon le code ASCII) et que le calcul était une simple addition à l'ordinateur selon l'indice de l'Apocalypse elle-même.
Ce code, que vous pouvez consulter avec ce Lien, est né dans la seconde moitié du siècle dernier (19 siècles après l'écriture de l'Apocalypse) et est un simple tableau qui traduit les lettres et les symboles en chiffres, chaque lettre majuscule ou minuscule de l'alphabet a en fait été attribué à un numéro, et seulement celui, qui l'identifie uniquement. Lors de la création de ce tableau, chaque lettre ou symbole de cette liste a été fixé dans un ordre établi une fois pour toutes, et chaque caractère a été associé au numéro (ordinal) de sa position dans la liste elle-même. Le tableau contient 128 symboles et les lettres de l'alphabet commencent à partir de la position 65, avec le A, auquel correspond ce numéro d'identification, le nombre 65 à la décimale. Par exemple, la lettre G est équivalente au chiffre 71, précisément parce qu'elle occupe la position 71 dans le tableau. C'est simple, n'est-ce pas ? A titre d'exemple, je rapporte ici les correspondances numériques des lettres majuscules de l'alphabet :
A = 65, B = 66, C = 67, D = 68, E = 69, F = 70, G = 71, H = 72, I = 73, J = 74, K = 75, L = 76, M = 77, N = 78, O = 79, P = 80, Q = 81, R = 82, S = 83, T = 84, U = 85, V = 86, W = 87, X = 88, Y = 89, Z = 90.
Je tiens à souligner que je n'ai pas été l'inventeur du calcul des noms des candidats possibles avec l'utilisation du code ASCII, en fait l'écriture de mon premier post sur le sujet partait précisément du fait que j'avais trouvé sur Internet un calcul basé sur ce code fait sur le nom de Bergoglio et qui m'avait beaucoup surpris puisqu'il était 666. En fait, en ajoutant les valeurs numériques des lettres du nom BERGOGLIO (écrites en majuscules) vous obtenez :
(B) 66 + (E) 69 + ((R) 82 + (G) 71 + (O) 79 + (G) 71 + (L) 76 + (I) 73 + (O) 79 = 666.
Entre autres choses, par une étrange coïncidence, les trois premiers chiffres des chiffres relatifs aux lettres B (66) et E (69) lus ci-dessous ne forment qu'un 666.....
Dans le même post, cependant, j'avais invité à la prudence et à ne pas déduire, d'une manière imprudente et hâtive, de quelque chose qui ne pouvait être qu'une simple coïncidence que le nom Bergoglio était exactement ce à quoi l'Apocalypse voulait faire référence....
En fait dans un commentaire un lecteur m'a fait remarquer que le nom BENEDETTO calculé avec le même algorithme fait 666 et commence avec les trois chiffres 666 à cause des lettres B et E qui sont le même incipit du nom BERGOGLIO. Il est vrai, cependant, que BENEDETTO est un nom acquis (récemment par le Pape Ratzinger, mais il a aussi été utilisé par d'autres Papes) et n'est donc pas parfaitement identifiable comme l'est plutôt BERGOGLIO, qui est le nom de famille très spécifique d'une personne, mais tant et si bien que la coïncidence des deux 666 est là et est assez évidente.
Ce dernier résultat m'a amené à me demander, entre autres, si ce fait ne pouvait pas aussi signifier quelque chose, comme vouloir indiquer que les deux papes sont impliqués, malgré eux, dans l'ère apocalyptique....
En vérité, il m'est venu cependant immédiatement après un autre doute, je me suis demandé en fait si le fait d'obtenir le résultat 666 pour un nom de famille générique est une chose très facile ? Je suis ensuite parti d'un exemple pratique pour voir combien ce résultat était fréquent dans une liste de "nombreux" noms de famille. Il m'est donc venu à l'esprit de considérer si parmi les Cardinaux de la Sainte Église Romaine, électeurs et non, tirés du Site Officiel du Vatican, et que l'on trouve avec ce Lien où les noms de famille sont écrits en majuscules, il n'y avait évidemment pas d'autre nom que Bergoglio quand celui-ci était cardinal...
Eh bien, le calcul obtenu, montrant avec un copier-coller sur une feuille Excel les noms des 199 cardinaux m'a donné 666 seulement pour le cardinal Turcotte. En fait, comme je viens de le découvrir, grâce à un lecteur attentif, le nom TURCOTTE ne donne 666 que si vous insérez dans le calcul aussi un 'espace' après le nom, que j'avais certainement inséré sans m'en rendre compte, sinon il fait seulement 634 qui est donc le vrai nombre à associer à ce nom. Alors, quelle est la conclusion ? Parmi les 200 noms de cardinaux, couvrant les cinq continents, seul BERGOGLIO donne le numéro 666 en code ASCII. Par conséquent, les 120 cardinaux électeurs du dernier conclave ont inconsciemment élu au trône papal le seul cardinal dont le nom de famille est 666 en code ASCII et c'est Bergoglio ! Quelle coïncidence surprenante (et troublante) !
Source : https://mi-chael.blogspot.com/2014/11/il-numero-della-bestia-2-parte.html
Dernière édition par Gilbert Chevalier le Lun 25 Mai - 22:37, édité 1 fois
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La Bête de l'Apocalypse siège au Vatican : les deux cornes de l'agneau qui parle comme le dragon
Joseph85, sur le FC, le 19 septembre 2018, a écrit:À propos du chiffre 666,
nombre de la Bête de l'ApocalypseTous les Pères ou quasi tous, beaucoup de Saints, se sont interrogés sur le chiffre mystérieux du nombre de la Bête que Saint Jean indique dans son Apocalypse. Comme d'habitude, les esprits railleurs se rient de tout cela : je ne suis pas de leur nombre.
Récemment il est paru sur internet une interprétation qui doit être prise en compte. Ceci est paru en langue italienne aux liens suivants : https://mi-chael.blogspot.com/2014/05/il-numero-della-bestia.html & https://mi-chael.blogspot.com/2014/11/il-numero-della-bestia-2-parte.html [version française ci-dessus]. Les esprits forts se récrieront comme d'habitude : le Père de Montfort disait la même chose des grands esprits de son temps. Pour moi, je vais résumé en quelques lignes ces deux articles afin d'avoir une idée plus précise de la chose.
1) Le langage informatique n'appartient qu'à l'époque moderne, disons pour schématiser, depuis les années 1960. Ce langage, comme tous les langages, a son code propre, et ce code a été appelé ASCII. On en trouvera l'explication dans les articles susnommés.
2) D'après le code ASCII qui est le langage des ordinateurs, on peut nombrer tel ou tel nom. Ce procédé fut employé par les saints Docteurs par rapport aux langues. Mais aujourd'hui, nous sommes dans l'ère numérique qui est la langue de notre époque, la langue de l'intelligence artificielle qui devient omniprésente un peu partout maintenant.
3) Dans la langue informatique, BERGOGLIO et BENEDETTO, respectivement pape François et Benoît XVI, font 666 dans la somme des chiffres correspondants aux lettres majuscules, et six-six-six quant aux trois premiers chiffres (B = 66 & E = 69).
4) Bergoglio fut le seul cardinal au conclave de 2013 arrivant à ce chiffre de 666 en langage informatique.
5) Benoît XVI égalant 666 en langage informatique garda ce nom de Benoît même après sa démission, alors qu'il aurait dû reprendre son nom de cardinal Ratzinger.
6) Ratzinger prit le nom de Benoît en 2005 à la surprise de tous, car l'on pensait plutôt à un Jean-Paul III dans la continuité de ses prédécesseurs.
7) Le 11 février 2013, Benoît XVI fit une fausse renonciation (que Socci remarqua, comme il remarqua l'élection selon lui invalide de Bergoglio au conclave du fait d'une irrégularité de scrutin) dans le sens qu'il se réservait la partie passive du Ministère pétrinien, ce qui est inédit mais ce qu'a très bien expliqué celui qui est au service du Passif et de l'Actif, savoir de Benoît et de François, et j'ai nommé Georg Gänswein toujours en poste en ce 19 septembre 2018, fête de Notre-Dame de La Salette, sous les auspices de laquelle je termine ce billet.
Source : https://www.leforumcatholique.org/message.php?num=853686
Dernière édition par Gilbert Chevalier le Lun 25 Mai - 22:41, édité 1 fois
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Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
Où sont dévoilées les deux cornes de la Bête de la terre
(à lire très attentivement)>>> Le CAS d'un PAPE HÉRÉTIQUE : comme François l'est, concluez.\"Benoît-et-moi", le 22 mai 2016, a écrit:Le pas historique du 11 février 2013Lors de la présentation du livre « Oltre la crisi della Chiesa »,
TRÈS IMPORTANT exposé de Mgr Gänswein.
Traduction complète en français
Benoît XVI, la fin de l'ancien, le début du nouveau,
l'analyse de Georg Gänswein
http://www.acistampa.com/story/bendetto-xvi-la-fine-del-vecchio-linizio-del-nuovo-lanalisi-di-georg-ganswein-3369
Ma traduction
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Dans l'une des dernières conversations que le biographe du Pape, Peter Seewald, de Münich, put avoir avec Benoît XVI, en prenant congé, il lui demanda «Vous êtes la fin de l'ancien ou le début du nouveau?». La réponse du Pape fut brève et sûre: «L'un et l'autre», répondit-il.
L'enregistreur avait déjà été éteint; Voilà pourquoi ce dernier échange de mots ne se trouve dans aucun des livres-entretien de Peter Seewald, même dans le fameux "Lumière du monde". Ils ne se trouvent que dans une interview qu'il accorda au Corriere della Sera le lendemain de la déclaration de renonciation de Benoît XVI, dans laquelle le biographe se souvint de ces mots-clés qui apparaissent d'une certaine manière comme maxime sur le livre de Roberto Regoli.
En fait, je dois admettre qu’il est peut-être impossible de résumer de façon aussi concise le pontificat de Benoît XVI. Et celui qui le dit, c'est quelqu'un qui, au fil des ans, a eu le privilège de faire de près l'expérience de ce Pape comme un classique "homo historicus", l'homme occidental par excellence qui a incarné la richesse de la tradition catholique comme aucun autre; et - en même temps - a eu l'audace d'ouvrir la porte à une nouvelle phase, pour ce tournant historique qu'il y a cinq ans, personne n'aurait imaginé. Depuis lors, nous vivons dans une période historique qui dans l'histoire bimillénaire de l’Église est sans précédent.
Comme à l'époque de Pierre, aujourd'hui encore l’Église une, sainte, catholique et apostolique continue d'avoir un unique Pape légitime. Et pourtant, depuis maintenant trois ans, nous vivons avec deux successeurs de Pierre vivant parmi nous - qui ne sont pas dans un rapport de concurrence l'un avec l'autre, et pourtant tous les deux avec une présence extraordinaire! Nous pourrions ajouter que l'esprit de Joseph Ratzinger a déjà marqué auparavant de façon décisive le long pontificat de saint Jean-Paul II, qu'il a fidèlement servi pendant près d'un quart de siècle comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Beaucoup continuent à percevoir aujourd'hui encore cette nouvelle situation comme une sorte d'état d'exception voulu par le Ciel.
Mais est-ce déjà le moment de faire un bilan du pontificat de Benoît XVI? En général, dans l'histoire de l’Église, ce n'est qu' ex post que les Papes peuvent être jugés et situés correctement. Et comme preuve de cela, Regoli lui-même mentionne le cas de Grégoire VII, le grand pape réformateur du Moyen-Age, qui au terme de sa vie mourut en exil à Salerne - en ayant échoué, de l'avis de beaucoup de ses contemporains. Pourtant, précisément Grégoire VII fut celui qui, au milieu des controverses de son temps, modela de manière décisive le visage de l’Église pour les générations qui suivirent. Le professeur Regoli semble donc aujourd'hui d'autant plus audacieux, en tentant de tracer déjà un bilan du pontificat de Benoît XVI encore en vie.
La quantité de matériel critique qu'il a examiné et analysé dans ce but, est puissante et impressionnante. En effet, Benoît XVI est et reste extraordinairement présent avec ses écrits: à la fois ceux produits comme pape - les trois livres sur Jésus de Nazareth et les seize (!) volumes d'enseignement qu'il nous a livrés dans son pontificat - et comme professeur Ratzinger ou Cardinal Ratzinger, dont les œuvres pourraient remplir une petite bibliothèque.
Et ainsi, cette œuvre de Regoli ne manque pas de notes de bas de la page, aussi nombreuses que les souvenirs qu'elle éveille en moi. Parce que j'étais présent lorsque Benoît XVI, à la fin de son mandat, déposa l'anneau du pécheur, comme c'est l'usage au lendemain de la mort d'un pape, même si dans ce cas, il était encore en vie! J'étais présent quand pourtant, il décida de ne pas renoncer au nom qu'il avait choisi, comme l'avait fait en revanche le pape Célestin V quand le 13 Décembre 1294, quelques mois après le début de son ministère, il était redevenu Pietro de Morrone.
Par conséquent, depuis le 11 Février 2013, le ministère papal n'est plus celui d'avant. Il est et reste le fondement de l'Eglise catholique; et pourtant, c'est un fondement que Benoît XVI a profondément et durablement transformé dans son pontificat d'exception (Ausnahmepontifikat), à propos duquel le sobre cardinal Sodano, réagissant avec simplicité et immédiateté après la surprenante déclaration de renoncement, profondément ému et presque saisi d'égarement, s'était exclamé que cette nouvelle avait résonné parmi les cardinaux réunis «comme un coup de tonnerre dans un ciel serein». C'était le matin de ce même jour où, dans la soirée, un éclair kilométrique avec un incroyable fracas frappa la pointe de la coupole de Saint-Pierre posée sur la tombe du Prince des Apôtres. Rarement le cosmos a accompagné de manière plus dramatique un tournant historique. Mais le matin de ce 11 Février, le doyen du Collège des cardinaux Angelo Sodano conclut sa réponse à la déclaration de Benoît XVI avec une première et tout aussi cosmique évaluation du pontificat, quand enfin il dit: «Bien sûr, les étoiles dans le ciel continueront toujours à briller, tout comme brillera toujours au milieu de nous l'étoile de Votre pontificat».
Tout aussi brillante et éclairante est l'exposition complète et bien documentée que fait don Regoli des différentes phases du pontificat. Surtout du début de celui-ci, dans le conclave d'Avril 2005, dont Joseph Ratzinger, après l'une des plus courtes élections dans l'histoire de l'Eglise, sortit élu après seulement quatre tours de scrutin, à la suite d'une lutte dramatique entre le "Parti du sel de la terre", autour des cardinaux Lopez Trujillo, Ruini, Herranz, Rouco Varela ou Medina et le soi-disant "Groupe de Saint-Gall" autour des cardinaux Danneels, Martini, Silvestrini ou Murphy-O'Connor; groupe que récemment, le cardinal de Bruxelles, Danneels en personne, a défini sur le ton de la plaisanterie comme "une espèce de mafia-club". L'élection était certainement aussi le résultat d'un affrontement, dont la clef avait pratiquement été fournie par le cardinal Ratzinger lui-même, en tant que doyen, dans l'homélie historique du 18 Avril 2005 à Saint-Pierre; et précisément là où à «une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien que comme définitif et qui n'a comme seule mesure que le 'moi' et ses désirs» il avait opposé une autre mesure: «le Fils de Dieu et vrai homme» comme «la mesure du véritable humanisme». Cette partie de l'intelligente analyse de Regoli se lit aujourd'hui presque comme un roman à suspense (giallo) palpitant d'il n'y pas trop longtemps; alors qu'au contraire la «dictature du relativisme» s'exprime depuis quelque temps de manière irrésistible à travers les nombreux canaux des nouveaux moyens de communication qu'en 2005, on pouvait à peine imaginer.
Déjà le nom que le nouveau pape se donna sitôt élu représentait un programme. Joseph Ratzinger ne devint pas Jean-Paul III, comme peut-être beaucoup l'auraient souhaité. Au lieu de cela, il se rattacha à Benoît XV - le grand pape inécouté et infortuné de la paix, des terribles années de la Première Guerre mondiale - et à saint Benoît de Nursie, patriarche du monachisme et patron de l'Europe. Je pourrais paraître comme grand témoin pour affirmer qu'au cours des années précédentes, le cardinal Ratzinger n'avait jamais rien fait pour accéder à la plus haute charge de l'Eglise catholique.
Au contraire, il rêvait déjà vivement d'une condition qui lui permettrait d'écrire dans la paix et la tranquillité, quelques derniers livres. Tout le monde sait que les choses allèrent différemment. Durant l'élection, ensuite, dans la chapelle Sixtine, je fus témoin qu'il vécut l'élection comme un "véritable choc" et éprouva "un trouble" et qu'il se sentit "comme étourdi" dès qu'il réalisa que "le couperet" de l'élection allait tomber sur lui. Je ne révèle ici aucun secret parce que ce fut Benoît XVI lui-même qui l'avoua publiquement à la première audience accordée aux pèlerins qui étaient venus d'Allemagne. Et il n'est donc pas surprenant que Benoît XVI ait été le premier pape qui immédiatement après son élection, invita les fidèles à prier pour lui, un fait qu'une fois de plus ce livre nous rappelle.
Regoli décrit les différentes années de ministère de manière captivante et émouvante, rappelant la maestria et la sûreté avec laquelle Benoît XVI exerça son mandat. Et qui émergèrent quelques mois après son élection, quand il invita pour une conversation privée à la fois son vieil adversaire acharné Hans Küng, et Oriana Fallaci, la grande dame agnostique et combative d'origine juive des médias laïcs italiens; ou quand il nomma Werner Arber, Suisse évangélique et prix Nobel, comme premier président non-catholique de l'Académie pontificale des sciences sociales. Regoli ne manque pas de mentionner l'accusation de manque de connaissances des hommes qui, souvent, a été adressée au génial théologien dans les souliers du Pêcheur; capable d'évaluer génialement des textes et des livres difficiles, et qui pourtant, en 2010, confia avec franchise à Peter Seewald combien il trouvait difficiles les décisions sur les personnes parce que "personne ne peut lire dans le cœur de l'autre". Comme c'est vrai!
A juste titre, Regoli qualifie 2010 d'"année noire" pour le Pape, et précisément en relation avec l'accident mortel tragique de Manuela Camagni, l'une des quatre Memores appartenant à la petite "famille pontificale". Je peux sans aucun doute le confirmer. En comparaison avec ce malheur, les sensationnalismes médiatiques de ces années - depuis l'affaire de l'évêque traditionaliste Williamson jusqu'à une série d'attaques de plus en plus malveillantes contre le pape - tout en ayant un certain effet, ne touchèrent pas le cœur le pape autant que la mort de Manuela , si soudainement arrachée à notre environnement. Benoît n'était pas un "pape acteur", et encore moins un "pape automate" insensible; sur le trône de Pierre aussi, il était et il est resté un homme; ou, comme le dirait Conrad Ferdinand Meyer, il n'a pas été un "livre ingénieux", mais "un homme avec ses contradictions". C'est ainsi que j'ai pu moi-même le connaître et l'apprécier quotidiennement. Et c'est ainsi qu'il est resté jusqu'à aujourd'hui.
Regoli observe cependant qu'après la dernière encyclique, Caritas in veritate du 4 Décembre 2009, un pontificat dynamique, innovant et avec une forte charge du point de vue œcuménique, liturgique et canonique, était soudainement apparu "ralenti", bloqué, enlisé. Bien qu'il soit vrai que, dans les années qui ont suivi, le vent contraire augmenta, je ne peux pas confirmer ce jugement. Ses voyages au Royaume-Uni (2010), en Allemagne et à Erfurt, la ville de Luther (2011), ou dans le Moyen-Orient en feu - chez les chrétiens inquiets du Liban (2012) - ont tous été des jalons œcuméniques des dernières années. Sa conduite résolue pour la solution du problème des abus a été et reste une orientation décisive sur la façon de procéder. Et quand, avant lui, y a-t-il jamais eu un pape qui - avec sa très lourde tâche - a également écrit des livres sur Jésus de Nazareth, qui seront peut-être eux aussi considérés comme son legs le plus important?
Il n'est pas nécessaire que je m'arrête ici sur la façon dont lui, qui avait été tellement frappé par la mort subite de Manuela Camagni, plus tard, a également souffert de la trahison de Paolo Gabriele, qui était aussi un membre de la même "famille pontificale". Et pourtant, il est bon que je dise très clairement une fois pour toutes que Benoît, à la fin, n'a pas démissionné à cause du malheureux et mal conseillé camérier, ou à cause des "gourmandises" en provenance de son appartement, qui dans ladite "affaire Vatileaks" circulèrent à Rome comme de la fausse monnaie, mais furent prises par le reste du monde comme d'authentiques lingots d'or. Aucun traître ou corbeau, aucun journaliste, n'auraient pu le pousser à cette décision. Ce scandale était trop petit pour une chose aussi grande, et encore plus grand le pas mûrement réfléchi, d'une importance historique millénaire, que Benoît XVI a accompli.
L'exposition de ces événements par Regoli mérite d'être examinée, aussi parce qu'il n'avance pas la prétention de sonder et d'expliquer complètement ce dernier et mystérieux pas; n'enrichissant ainsi pas davantage le pullulement des légendes avec de nouvelles hypothèses qui ont peu ou rien à voir avec la réalité. Et moi aussi, témoin immédiat de ce pas spectaculaire et inattendu de Benoît XVI, je dois avouer que pour moi, il me revient toujours à l'esprit le célèbre et génial axiome avec lequel au Moyen Age, Jean Duns Scot a justifié le décret divin pour la conception immaculée la Mère de Dieu: “Decuit, potuit, fecit”.
Autrement dit: c'était une chose appropriée car elle était raisonnable. Dieu pouvait, et donc il l'a fait. J'applique l'axiome à la décision de la démission de la façon suivante: c'était approprié, parce que Benoît XVI était conscient qu'il n'avait plus la force nécessaire pour la charge très lourde. Il pouvait le faire, parce que depuis longtemps déjà, il avait réfléchi à fond, du point de vue théologique, à la possibilité de papes émérite pour l'avenir. Alors il l'a fait.
La démission historique du pape théologien a représenté un pas en avant principalement pour le fait que le 11 Février 2013, parlant en latin devant les cardinaux surpris, il a introduit dans l’Église catholique la nouvelle institution du "pape émérite", déclarant que ses forces n'étaient plus suffisantes "pour exercer correctement le ministère pétrinien". Le mot clé dans cette déclaration est 'munus petrinum', traduit - comme c'est le cas la plupart du temps - par "ministère pétrinien". Et pourtant, munus, en latin, a une multiplicité de significations: il peut signifier service, devoir, conduite ou don, et même prodige. Avant et après sa démission Benoît a entendu et entend sa tâche comme participation à un tel "ministère pétrinien". Il a quitté le trône pontifical et pourtant, avec le pas du 11 Février 2013, il n'a pas abandonné ce ministère. Il a au contraire intégré l'office personnel dans une dimension collégiale et synodale, presque un ministère en commun, comme si, en faisant cela, il voulait répéter encore une fois l'invitation contenue dans la devise que le Joseph Ratzinger d'alors se donna comme archevêque de Münich et Freising et qu'ensuite il a naturellement maintenue comme évêque de Rome: "cooperatores veritatis", qui signifie justement "coopérateurs de la vérité". En effet, ce n'est pas un singulier, mais un pluriel, tiré de la troisième lettre de Jean, dans lequel il est écrit au verset 8: «Nous devons accueillir ces personnes pour devenir coopérateurs de la vérité".
Depuis l'élection de son successeur François le 13 Mars 2013, il n'y a donc pas deux papes, mais de facto un ministère élargi - avec un membre actif et un membre contemplatif. C'est pour cela que Benoît XVI n'a renoncé ni à son nom, ni à la soutane blanche. C'est pour cela que l'appellation correcte pour s'adresser à lui est encore aujourd'hui "Sainteté". Et c'est pour cela qu'il ne s'est pas retiré dans un monastère isolé, mais à l'intérieur du Vatican - comme s'il avait fait seulement un "pas de côté" pour faire place à son successeur et à une nouvelle étape dans l'histoire de la papauté, qu'avec ce pas, il a enrichie de la "centrale" de sa prière et de sa compassion placée dans les jardins du Vatican.
Ce fut "le pas le moins attendu dans le catholicisme contemporain", écrit Regoli, et pourtant une possibilité sur laquelle le cardinal Ratzinger avait déjà réfléchi publiquement le 10 Août 1978 à Münich, dans une homélie à l'occasion de la mort de Paul VI. Trente-cinq ans plus tard, il n'a pas abandonné l'Office de Pierre - chose qui lui aurait été tout à fait impossible à la suite de son acceptation irrévocable de l'office en Avril 2005. Par un acte de courage extraordinaire, il a au contraire renouvelé cette charge (y compris contre l'avis de conseillers bien intentionnés et sans doute compétents) et avec un dernier effort, il l'a renforcée (comme je l'espère). Cela, seule l'histoire pourra le prouver. Mais dans l'histoire de l'Eglise, il restera que, dans l'année 2013, le célèbre théologien sur le Trône de Pierre est devenu le premier "Papus emeritus" de l'histoire. Depuis lors, son rôle - je me permets de le répéter encore une fois - est tout à fait différent de celui, par exemple, du saint pape Célestin V, qui, après sa démission en 1294, a voulu redevenir ermite, devenant au contraire prisonnier de son successeur, Boniface VIII (auquel aujourd'hui nous devons dans l’Église l'institution d'années jubilaires).
Un pas comme celui accompli par Benoît XVI, jusqu'à ce jour, il n'y en avait jamais eu. Il n'est donc pas surprenant que par certains, il ait été perçu comme révolutionnaire, ou au contraire, entièrement conforme à l'Évangile; tandis que d'autres encore y voient la papauté sécularisée comme jamais auparavant, et ainsi plus collégiale et fonctionnelle ou même simplement plus humaine et moins sacrée. Et d'autres encore sont d'avis que Benoît XVI, avec ce pas, a presque - pour parler en termes théologiques et historico-critiques - démythisé la papauté.
Dans cette photo panoramique du pontificat, Regoli expose clairement tout cela, comme jamais personne auparavant. La partie peut-être la plus émouvante de la lecture a été pour moi le passage où, dans une longue citation, il rappelle la dernière audience générale du pape Benoît XVI le 27 Février 2013, quand, sous un ciel inoubliablement limpide et clair le pape qui d'ici peu allait démissionner résuma ainsi son pontificat:
« Cela a été un bout de chemin de l’Église qui a eu des moments de joie et de lumière, mais aussi des moments pas faciles ; je me suis senti comme saint Pierre avec les Apôtres dans la barque sur le lac de Galilée : le Seigneur nous a donné beaucoup de jours de soleil et de brise légère, jours où la pêche a été abondante ; il y a eu aussi des moments où les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Église, et le Seigneur semblait dormir. Mais j’ai toujours su que dans cette barque, il y a le Seigneur et j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas la mienne, n’est pas la nôtre, mais est la sienne. Et le Seigneur ne la laisse pas couler ; c’est Lui qui la conduit, certainement aussi à travers les hommes qu’il a choisis, parce qu’il l’a voulu ainsi. Cela a été et est une certitude, que rien ne peut troubler».
Je dois admettre qu'à relire ces mots, les larmes pourraient presque encore me monter aux yeux, et d'autant plus pour avoir vu en personne et de près à quel point l'adhésion du Pape Benoît XVI aux paroles de saint Benoît - que "rien n'est à placer avant l'amour du Christ", nihil amori Christi praeponere, comme il est dit dans la règle transmise par le pape Grégoire le Grand - a été inconditionnelle, pour lui et pour son ministère. J'en fus alors témoin, mais je reste toujours fasciné par la précision de cette dernière analyse, place Saint-Pierre, qui résonnait si poétique, mais qui était rien moins que prophétique. En effet, ce sont des mots auxquels aujourd'hui encore, François pourrait immédiatement souscrire et souscrirait certainement. Ce n'est pas aux papes, mais au Christ, au Seigneur Lui-même et à personne d'autre, qu'appartient le vaisseau de Pierre fouetté par les vagues d'une mer tempétueuse, quand toujours et encore nous avons peur que le Seigneur soit endormi et ne se soucie pas de nos besoins, alors qu'il lui suffit d'un mot pour arrêter toutes les tempêtes; quand, au contraire, , plus que les hautes vagues et le hurlement du vent, c'est notre incrédulité, notre peu de foi et notre impatience qui nous font constamment tomber dans une panique.
Ainsi, ce livre jette encore une fois un regard consolant sur l'imperturbabilité et la sérénité tranquilles de Benoît XVI, au timon de la barque de Pierre dans les années dramatiques 2005-2013.
Source : http://benoit-et-moi.fr/2016/benot-xvi/le-pas-historique-du-11-fevrier-2013.html
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Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
L’Apocalypse.
Ce livre du Nouveau Testament est signé par l'apôtre Jean. Il est alors en résidence surveillée à l'île de Patmos. Jean est assailli par toutes sortes de visions qui le dépassent et pour lesquelles, le vocabulaire semble manquer.
L’apocalypse de saint Jean n’est pas un livre de catastrophes mais un livre écrit en période de catastrophes, ce qui n’est pas la même chose. Il s’adresse à des chrétiens persécutés. L’empire romain est de plus en plus menaçant. Les persécution , encouragées par l’empereur Domitien se multiplient. Les chrétiens en souffrent et finissent par désespérer : quand Jésus viendra-t-il mettre un terme à toutes ces épreuves ?
En écrivant ce livre, saint Jean leur adresse aux croyants un message de réconfort et un appel à l’espérance. Il les invite à tenir bon dans les épreuves en faisant confiance à Jésus Christ. Le diable peut encore agir sur cette terre. Mais Dieu va manifester sa puissance en détruisant les forces du mal. Devant le danger, les Eglises ne doivent ni se renier, ni perdre leur ferveur, ni céder aux séductions des idoles. Aujourd’hui, elles souffrent à cause des idoles, mais demain, elles règneront avec lui.
Ce livre dépeint Jésus sous un jour différent des Evangiles et des lettres du Nouveau Testament. Jésus est celui qui a vaincu le mal en triomphant une première fois de la mort. Il le vaincra définitivement pour permettre aux croyants l’accès au Royaume de Dieu. Le mot Apocalypse ne signifie pas « fin des temps » ni « catastrophe » mais « Révélation ». Dieu vaincra tous les obstacles et toutes les forces du mal.
Le vocabulaire utilisé est parfois obscur pour ceux qui ne connaissent pas l’Ancien Testament ni la littérature juive de l’époque.Jean se sait surveillé. Pour des raisons de sécurité, il doit coder son texte en employant des symboles que seuls les coutumiers des textes bibliques peuvent comprendre. Il mentionne par exemple des bêtes qui dominent le monde. Derrière cette image, se cachent des puissances politiques (Rome et son empereur). L'apôtre ne peut les désigner clairement sans risque pour sa sécurité
Nous devons accueillir ce livre comme une bonne nouvelle et bannir toutes les interprétations catastrophiques, notamment celles des sectes (Témoins de Jéhovah et autres…) Ce livre annonce la joie céleste face à la victoire définitive du Christ dans la Jérusalem nouvelle. Il se termine par un dernier cri d'espérance de Jean et des croyants : "Seigneur, viens bientôt !"
Verset clé : "Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance. Car c'est toi qui as créé toutes choses, elles sont venues à l'existence parce que tu l'as voulu." (Apocalypse 4, 11)
Ce livre du Nouveau Testament est signé par l'apôtre Jean. Il est alors en résidence surveillée à l'île de Patmos. Jean est assailli par toutes sortes de visions qui le dépassent et pour lesquelles, le vocabulaire semble manquer.
L’apocalypse de saint Jean n’est pas un livre de catastrophes mais un livre écrit en période de catastrophes, ce qui n’est pas la même chose. Il s’adresse à des chrétiens persécutés. L’empire romain est de plus en plus menaçant. Les persécution , encouragées par l’empereur Domitien se multiplient. Les chrétiens en souffrent et finissent par désespérer : quand Jésus viendra-t-il mettre un terme à toutes ces épreuves ?
En écrivant ce livre, saint Jean leur adresse aux croyants un message de réconfort et un appel à l’espérance. Il les invite à tenir bon dans les épreuves en faisant confiance à Jésus Christ. Le diable peut encore agir sur cette terre. Mais Dieu va manifester sa puissance en détruisant les forces du mal. Devant le danger, les Eglises ne doivent ni se renier, ni perdre leur ferveur, ni céder aux séductions des idoles. Aujourd’hui, elles souffrent à cause des idoles, mais demain, elles règneront avec lui.
Ce livre dépeint Jésus sous un jour différent des Evangiles et des lettres du Nouveau Testament. Jésus est celui qui a vaincu le mal en triomphant une première fois de la mort. Il le vaincra définitivement pour permettre aux croyants l’accès au Royaume de Dieu. Le mot Apocalypse ne signifie pas « fin des temps » ni « catastrophe » mais « Révélation ». Dieu vaincra tous les obstacles et toutes les forces du mal.
Le vocabulaire utilisé est parfois obscur pour ceux qui ne connaissent pas l’Ancien Testament ni la littérature juive de l’époque.Jean se sait surveillé. Pour des raisons de sécurité, il doit coder son texte en employant des symboles que seuls les coutumiers des textes bibliques peuvent comprendre. Il mentionne par exemple des bêtes qui dominent le monde. Derrière cette image, se cachent des puissances politiques (Rome et son empereur). L'apôtre ne peut les désigner clairement sans risque pour sa sécurité
Nous devons accueillir ce livre comme une bonne nouvelle et bannir toutes les interprétations catastrophiques, notamment celles des sectes (Témoins de Jéhovah et autres…) Ce livre annonce la joie céleste face à la victoire définitive du Christ dans la Jérusalem nouvelle. Il se termine par un dernier cri d'espérance de Jean et des croyants : "Seigneur, viens bientôt !"
Verset clé : "Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance. Car c'est toi qui as créé toutes choses, elles sont venues à l'existence parce que tu l'as voulu." (Apocalypse 4, 11)
lesemeur- Messages : 9
Date d'inscription : 08/02/2019
Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
Ton analyse de l’Apocalypse est à côté de la plaque et complètement farfelue.
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
\"Benoît-et-moi", le 11 mars 2019 a écrit:Papauté émérite
Une interview par La Bussola de Roberto Regoli, auteur en 2016 de "Oltre la Crisi della Chiesa": pour lui, il est urgent que l’Église réglemente cette nouveauté introduite par Benoît XVI, qui, dit-il, a des précédents, mais pas d'équivalents dans son histoire
>>> Voir à ce sujet sur mon site:
¤ Le discours "historique" de Mgr Gänswein lors de la présentation de "Oltre la crisi della chiesa":
¤ Dossier complet sur la "papauté bicéphale" et les réactions au livre de Roberto Regoli et au discours ci-dessus
¤ Je signale en particuler l'article du P. Scalese (11/6/2016) "Il n'y a qu'un seul Pape", qui renvoie à un autre article du même auteur, "Pape émérite?", écrit à chaud, au moment où le choix de Benoît XVI avait été annoncé. (11/3/2013)
>>> Et aussi: Les mystères du Pape émérite (éditorial de Riccardo Cascioli du 28 février dernier)
PRÉAMBULE
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On se souvient que Benoît XVI avait été agacé par le contenu d'une interview - critique à l'égard des conditions de son renoncement - accordée par le cardinal Brandmüller au Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), au point qu'il lui avait écrit, le 9 novembre 2017 une lettre très ferme de mise au point (ici: Les deux lettres de Benoît XVI), d'un ton inhabituel chez lui. Il s'y expliquait notamment sur son choix de se faire appeler "Pape émérite" (à noter: la lettre n'était pas destinée à la publication, c'est une indiscrétion qui l'a rendue publique...). Je crois qu'il est important d'avoir cette lettre à l'esprit :Dans votre récent entretien avec le FAZ, vous dites que j'ai créé, avec la construction du pape émérite, une figure qui n'existe pas dans toute l'histoire de l'Église. Bien sûr, vous savez très bien que les papes se sont retirés, quoique très rarement. Qu'étaient-ils après? Pape émérite ? Ou quoi d'autre?
Comme vous le savez, Pie XII a laissé des instructions au cas où il aurait été capturé par les nazis : qu'à partir du moment de sa capture il ne serait plus pape mais cardinal. Si ce simple retour au cardinalat avait été possible, nous ne le savons pas. Dans mon cas, cela n'aurait certainement pas eu de sens de simplement réclamer un retour au cardinalat. J'aurais alors été constamment exposé au public comme l'est un cardinal - et même encore plus, parce que dans ce cardinal on aurait vu l'ex-pape. Cela aurait pu entraîner, intentionnellement ou non, des conséquences difficiles, en particulier dans le contexte de la situation actuelle. Avec le Pape émérite, j'ai essayé de créer une situation dans laquelle je suis absolument inaccessible aux médias et dans laquelle il est très clair qu'il n'y a qu'un seul Pape. Si vous connaissez un meilleur moyen et donc si vous pensez pouvoir condamner ce que j'ai choisi, je vous prie de m'en parler.
Le cardinal Brandmüller l'a sans doute rassuré par écrit, et Benoît XVI lui a écrit une seconde lettre, plus policée, datée du 17 novembre, qui commençait par ces mots :De votre aimable lettre du 15 novembre, je suppose que je peux conclure qu'à l'avenir, vous ne ferez plus de commentaires publics sur la question de ma démission, et je vous en remercie (la suite ici: Les deux lettres de Benoît XVI).
On peut donc supposer que le Saint-Père ne va pas apprécier cette interview par la Bussola de don Roberto Regoli, auteur d'un ouvrage aussi important que "Oltre la crisi della Chiesa" paru en 2016 (non traduit en français à ce jour, me semble-t-il), dont nous avons largement traité dans ces pages. Mais lui dont la curiosité intellectuelle est insatiable ne peut pas se formaliser si, tout en respectant sa décision, les gens qui l'apprécient s'interrogent sur la signification de son renoncement.
* * * * *Regoli : "Pape émérite ? Un rôle qui doit être clarifié"
À six années de distance, la manière dont Benoît XVI a renoncé à l'exercice de son pontificat en établissant la figure du Pape émérite - rôle qui n'a jamais été défini - fait encore discuter: «Ni Benoît XVI avant sa démission, ni François après, n'ont réglementé cet acte. C'est une lacune non négligeable», dit dans cette interview à La Nuova BQ Don Roberto Regoli, historien et auteur d'une étude sur le pontificat de Ratzinger. «Actuellement Benoît XVI et François ont toujours envoyé des signaux de cordialité mutuelle», mais à l'avenir, avec d'autres protagonistes «des problèmes de conflits possibles de sommets ou même de schismes pourraient survenir».---
Plus de six ans se sont écoulés depuis l'annonce qui a changé l'histoire de l'Église. Le renoncement de Benoît XVI continuera pendant longtemps encore à à être matière à discussion pour les historiens, les canonistes et les théologiens. A cela s'ajoute le fait que que la renuntiatio bénédictine est allé de pair avec un autre événement de portée historique: l'institution du Pape émérite, une figure sans précédent destinée à peser notablement dans l'histoire future de l'Église. Ces événements sont encore trop proches de nous, contemporains, pour que nous puissions porter un jugement historique serein et consolidé.
L'un des premiers experts à traiter du thème de la "Tiara deposta" - pour ne citer que le titre d'une rencontre qui s'est tenue il y a quelques jours à Rome - est don Roberto Regoli, auteur d'un ouvrage fort et approfondi (“Oltre la crisi della Chiesa”) qui est devenu un texte de référence pour ceux qui étudient le Pontificat du Pape Benoît XVI. Dans cet entretien accordé à La Nuova BQ, le prêtre, professeur à l'Université Grégorienne et directeur du Département d'Histoire de l'Eglise et d'Archivum Historiae Pontificiae, tente de fournir quelques indications pour la compréhension de la délicate question de l'acte de renoncement et de l'institution du Pape émérite.* * *
- Professeur, quels sont les éléments qui font du renoncement de Benoît XVI une nouveauté absolue par rapport aux précédents existants dans l'histoire de l'Église?
«Le renoncement de Benoît XVI n'est pas nouveau par rapport aux intentions de quelques-uns de ses prédécesseurs récents, ni par rapport aux choix effectués durant deux millénaires. En revanche, elle est indubitablement originale en ce qui concerne certains termes employés dans le texte de la déclaration, les circonstances temporelles et les modalités. C'est surtout une nouveauté absolue en ce qui concerne le temps qui a suivi le renoncement. Si tous les papes qui ont renoncé dans le passé sont restés seulement évêques, ou redevenus cardinaux (avec un nouveau nom), ce n'est pas le cas pour Benoît XVI. Lui, en effet, selon ses propres mots, renonce à l'«exercice actif du ministère», devenant Pape Émérite, légitimé à être appelé «Sa Sainteté» et à signer avec le nom de 'Benoît' et non de 'Joseph'. C'est là que résident la nouveauté absolue et le caractère unique dans l'histoire. Il s'agit d'un acte original, c'est-à-dire capable aussi de donner naissance à un nouvel exercice de la papauté. Un acte de renouveau qui touche la tête du catholicisme.
- Dans un article sur le sujet, le Cardinal Walter Brandmüller a mentionné «la question d'une implication du Collège des Cardinaux dans le renoncement papal, citant le précédent de Célestin V. comment s'est déroulé l'acte de renonciation dans ce cas?
«Il s'est agi d'un tout autre type de renoncement. L'élection de Célestin V a été occasionnée par de nombreux facteurs contingents qui ont amené sur le trône de Pierre un homme bon, mais peu familier du gouvernement de l'Église. Bref, un homme capable, et même saint, mais inadéquat pour le gouvernement, également en raison de sa dépendance excessive vis-à-vis du roi de Naples. Selon les théories canoniques de l'époque, il y avait deux fronts sur les modalités du renoncement papal. D'un côté, il y avait ceux qui voulaient l'implication des cardinaux ou d'un Concile, de l'autre ceux qui considéraient que l'unique référent était Dieu, c'est-à-dire qu'ils refusaient toute implication d'une autre autorité humaine. En tout cas, en décembre 1294, le Pape partagea son intention de renoncer avec les cardinaux, en Consistoire, lesquels cependant s'y opposèrent. Peu de temps après, il mit donc par écrit les raisons de son renoncement. Par la suite, il fit rédiger une constitution pour réglementer la renonciation papale et, le 13 décembre, devant les cardinaux réunis, il lut sa déclaration de renoncement. Les cardinaux donnèrent alors leur consentement, parce que du point de vue canonique, il n'y avait rien à objecter. Malgré sa requête, il fut interdit au Pape, après le renoncement, d'utiliser les insignes pontificaux pendant la célébration de la messe (à cause de l'opposition d'un cardinal). Célestin V (Pape pendant 5 mois et 9 jours) est redevenu Pietro del Morrone. Dans cette histoire médiévale, les cardinaux furent impliqués à plusieurs étapes, plus pour l'inéquation et le manque d'assurance juridique du Pape, qu'à cause d'exigences procédurales strictes.
- La démission de Benoît XVI a été le fruit d'une décision longuement réfléchie prise plusieurs mois avant l'annonce du 11 février 2013. Pourquoi, selon vous, n'a-t-il pas été prévu de normes canoniques spécifiques pour réglementer l'institution du Pape émérite?
«La question touche aujourd'hui encore un nerf à vif. Ni Benoît XVI avant son renoncement, ni François après, n'ont réglementé cet acte. Il s'agit là d'une lacune non négligeable, surtout quand on est passé de la théorie de la doctrine canonique à un cas concret. Je n'arrive pas à trouver les raisons d'une telle omission, qu'il faudrait combler.
- Quand Ratzinger, lors de sa dernière audience générale, a dit qu'il resterait «dans l'enclos de Saint Pierre», se référait-il simplement à sa résidence au Vatican ou bien par cette expression, entendait-il - comme le soutient par exemple Messori - un "lieu théologique" ?
«Le renoncement bénédictin, tel qu'il a été posé et reçu, pose beaucoup de questions théologiques, avant que d'être juridiques, parce qu'il est le fruit d'un renouveau théologique de l'Église (dont les racines se trouvent dans les Conciles Vatican I et II), qui touche la dimension sacramentelle et finalement aussi la structure juridique correspondante. Je crois qu'un acte comme celui-là, tel qu'il a été posé dans les intentions publiques de Benoît XVI, prendra encore beaucoup de temps pour être bien systématisé théologiquement et juridiquement. Il faut l'étudier. En s'affranchissant des schémas préconçus, c'est-à-dire d'un traditionalisme de droite et de gauche (permettez-moi ce langage).
- L'hypothèse d'un retour au cardinalat était crainte par Pie XII en cas d'arrestation par les nazis, tandis que Benoît XVI l'a exclue pour éviter une exposition excessive au public. Se serait-il agi d'une voie admissible, ou bien d'une voie sans les bases historico-canonico-doctrinales nécessaires ?
«Lors du précédent et dernier renoncement avant Benoît XVI, le pape de l'époque, Grégoire XII, renonça (1415), restant seulement évêque, avant d'être de nouveau nommé cardinal par son successeur. Il ne pouvait en être autrement, parce qu'à cette époque trois papes coexistaient (tous apparemment légitimes ou du moins sans raisons substantielles ébranlant leur légitimité) et que l'exigence d'unité de l'Église ne pouvait résister à d'autres formes créatrices. Pie XII pensa d'une certaine façon à un renoncement qui le laisserait dans le Sacré Collège et pas seulement dans le collège épiscopal. Benoît XVI a choisi une troisième voie. Comme nous le voyons, nous sommes dans une évolution historique, soumise aux contingences, et aussi à l'évolution de l'ecclésiologie.
- Justement lors de la présentation de votre livre "Oltre la crisi della Chiesa", Mgr Georg Gänswein prononça le fameux discours dans lequel, tout en précisant qu'«il n'y a donc pas deux papes», il évoquait l'image d'«un ministère étendu» avec «un membre actif et un membre contemplatif». Quelle est l'interprétation correcte de l'analyse faite par le Préfet de la Maison Pontificale?
«En réaffirmant le caractère unique du gouvernement papal, l'archevêque Gänswein, a tenté d'initier une réflexion théologique sur le renoncement. Cependant, certains commentateurs de l'époque ont déformé le sens de ses mots, ne considérant ni le passage que vous avez cité («il n'y a pas deux papes»), ni un autre complètement omis, à l'exception de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI, dans lequel émergeait le sens analogique du langage sur le «ministère pétrinien élargi» (...) [passage peu clair]. Tout le monde n'a pas prêté attention à l'intégralité du discours. Il faut de la patience avec les distraits.
- L'entrée de la figure de l'Éméritat dans la papauté - et même la perspective d'une pluralité de la Papauté, redoutée par François lui-même - peut-elle comporter des risques pour l'unité de l'Église?
«Tout dépend de l'intelligence et des vertus des protagonistes, du moins jusqu'à ce qu'il y ait une loi claire en la matière. Les premiers cas font école, ils deviennent des précédents de comparaison et, dans le meilleur des cas, des précédents dont on peut s'inspirer. Durant ces années, Benoît XVI et François ont envoyé des signaux de cordialité mutuelle. Les craintes des commentateurs concernent le rôle qu'un Pape émérite pourrait assumer. Benoît XVI, doux et obéissant, ne crée pas de problèmes de conflits possibles au sommet ni même de schismes. Pour ne pas courir le risque d'en avoir un à l'avenir (pure spéculation d'école), la loi canon et la théologie devront fournir - je le répète - des catégories et des concepts pour structurer, définir, contenir et diriger la Papauté émérite, nouvelle réalité du XXIe siècle.
Source : http://benoit-et-moi.fr/2019/benot-xvi/papaute-emerite.html
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: BERGOGLIO = 666 & BENEDETTO (Benoît XVI) = 666 !!!
Veri Catholici, le 19 décembre 2018 a écrit:Comment et pourquoi
la démission du Pape Benoît XVI
est invalidée par la loi elle-mêmeNous offrons ici un argument canonique calme et raisonné sur l’invalidité de la démission du Pape Benoît XVI, pour tout catholique qui veut connaître la vérité.Pourquoi tout catholique
devrait-il défendre la validité de la démission du Pape Benoît XVI ?Sommes-nous obligés par le droit canonique de le faire ?
- Non.
Est-ce un péché de ne pas le faire quand il y a des preuves qu’elle est invalide ?
- Non.
Existe-t-il une présomption de validité de la loi ?
- Non.
Y a-t-il des preuves qu’elle n’était pas valide ?
- Oui.
Pourquoi la démission du Pape Benoît XVI est-elle invalide ?Pour comprendre cela, renvoyons aux textes originaux de la démission et du droit canonique :
Voici le texte de la renonciation dans l’original latin :« Quapropter bene conscius ponderis huius actus plena libertate declaro me ministerio Episcopi Romae, Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commisso renuntiare… »
(Traduction française officielle : « C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, ... »)
Quelles sont les conditions requises pour une démission valide du Pape ?
- On les trouve dans le Code de Droit Canonique de 1983, Canon 332 §2 ;« § 2. Si contingat ut Romanus Pontifex muneri suo renuntiet, ad validitatem requiritur ut renuntiatio libere fiat et rite manifestetur, non vero ut a quopiam acceptetur. »
(« § 2. S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit. »)
Quelle est donc la première condition ou exigence, selon le Canon 332 §2, pour une démission papale valide ?
- Qu’il arrive que le Pontife Romain renonce à son munus (muneri suo renuntiet).
Le texte du Pape Benoît XVI renonce-t-il aumunus?
- Non, il dit clairement declaro me ministerio... renuntiare.
Si la renonciation ne concerne pas lemunus, le canon 332 §2 s’applique-t-il quand même ?
- Oui et non. Oui, parce que ne remplissant pas la condition de démission dans le terme (dans ce cas, munus) du Canon 332 §2, elle n’est pas valide. Et non, dans la mesure où il s’agit d’un acte juridique qui n’entre pas dans les termes du canon 332 §2, il ne s’agit pas d’une démission papale, mais simplement d’une retraite du ministère actif.
La démission du Pape Benoît XVI
peut-elle être interprétée comme valide ?Certains disent et semblent soutenir qu’un Pape peut démissionner de sonmunusen démissionnant de sonministerium. Est-ce un argument valable ?
- Ce n’est pas le cas, car il ne s’agit pas d’une simple affirmation, la Loi elle-même doit le déclarer. Rappelez-vous qu’il ne peut y avoir d’innovation dans la Loi de l’Église sans un acte positif d’un supérieur compétent.
Mais l’acte de démission n’est-il pas un acte juridique qui établit une nouvelle manière de démissionner ?
- Non. Les actes juridiques ne sont pas des actes tyranniques, ils ne peuvent pas se justifier, mais doivent être en accord avec la loi de l’Église. C’est parce que, comme l’a déclaré Vatican I, même le Pape n’a aucune autorité pour inventer des nouveautés.
Mais si l’on soutenait que ceministeriumpeut supposer ou être compris comme unmunus, comment le prouverait-on ?
- Comme le déclare le canon 17, lorsqu’il y a un doute sur la signification de la loi, il faut avoir recours à d’autres parties de la loi, et s’il n’y a pas de clarté, alors à l’esprit du législateur.
Le Code de Droit Canonique sanctionne-t-il la supposition deministeriumpourmunus?
- Non. Dans aucune partie du Code un ministerium n’est jamais dit être un munus, ou un munus être un ministerium. En fait, selon le canon 17, vous devez accepter les définitions des termes contenus dans le Code lui-même comme l’expression AUTHENTIQUE de l’Esprit du Législateur (le pape Jean-Paul II) quand il promulgua le code de Droit Canonique. Maintenant au canon 145 §1, le Code définit chaque office ecclésiastique (officium) comme un munus, pas comme un ministerium !
Qu’en est-il de la tradition canonique, exige-t-elle une renonciation aumunuspour une démission valide de la charge pontificale ?
- Oui, c’est clair. Car dans toutes les renonciations précédentes il y a toujours une mention du munus (ou de ses synonymes : onus, honor, dignitas, ou noms propres : papatus ou episcopatus) mais, au contraire, il n’y a jamais une mention du ministerium. Il n’existe pas non plus de tradition canonique que l’on puisse supposer des termes qui ne signifient pas munus selon la tradition canonique pour munus. Le Pape n’est pas le créateur ou l’inventeur du langage ou des formes linguistiques de signification, sinon rien ne serait certain ou objectif dans l’Église. Non, comme le dit le canon 38, si un Pape agit d’une manière contraire aux termes du canon 332 §2, son acte n’est valide que s’il mentionne expressément son intention d’agir avec une dérogation à ses termes.
Si le texte du Code de droit canonique et la tradition canonique exigent tous deux la mention dumunusdans une démission papale, alors en vertu du canon 17 ceux qui prétendent que la renonciation de Benoît XVI au ministère est valide, ont-ils un motif pour s’y tenir ?
- Non, pas du tout.
Alors, tous les catholiques doivent-ils reconnaître qu’en vertu de la loi elle-même, la démission est invalide ?
- Oui.
Le fait que les Cardinaux agissent tous comme si elle était valide ne signifie-t-il pas quelque chose ?
- Non, parce que selon le canon 332 §2, même si le monde entier l’a jugée valide, si elle ne remplit pas les conditions du canon 332 §2, elle n’est pas valide. Il n’y a pas de marge de manœuvre ici.
Mais le fait même qu’un conclave ait eu lieu en mars 2013 pour élire un nouveau Pape ne rend-il pas valide la démission de Benoît XVI ? Son consentement tacite ne la rend-elle pas valide ?
- Non sur les deux points. Tout d’abord, parce que rien ne rend une démission valide si ce n’est sa conformité au canon 332 §2. Deuxièmement, parce que par Institution Divine, le Petrine Munus ne peut être partagé par plus d’un individu. Par conséquent, si Benoît n’y a pas renoncé, il le garde. S’il le conserve, c’est contraire à la loi divine d’élire un autre Pape tant qu’il vit. Et dans son acte de renonciation, il n’a jamais ordonné qu’un conclave soit convoqué de son vivant. Qu’il ait consenti à une telle chose peut être dû soit à la peur, soit à une erreur substantielle en ce qui concerne ce qui est nécessaire pour démissionner de son poste. Si c’est la peur, elle ne la rend pas valide. S’il commet une erreur substantielle, alors, en accord avec le canon 188, elle est expressément invalide par la loi elle-même.
(Source : https://vericatholici.wordpress.com/2018/12/19/how-and-why-pope-benedict-xvis-resignation-is-invalid-by-the-law-itself/ )
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
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