News au 6 septembre 2019

fr.news  6 septembre 2019

Institut Jean-Paul II : L'Osservatore Romano se joint à la bataille - par le père Reto Nay

Le père Maurizio Chiodi, ennemi de Jean-Paul II et maintenant professeur à l'Institut Jean-Paul II, a publié un article dans L'Osservatore Romano (4 septembre), blanchissant les maux infligés par le pape sur son Institut.

Chiodi qualifie sa destruction de « renouveau » et l'hérésie qui y est introduite de « tradition réinterprétée ». L'attaque de François contre l'indissolubilité du mariage n'est pour Chiodi qu'une question de « style et de forme ».

Chiodi croit que l'Église a besoin d'une nouvelle apostasie parce qu'elle ne peut « échapper aux dynamiques relationnelles complexes ». Ce charabia a-t-il le moindre sens ?

Il critique la notion de vérité, qui serait « abstraite » et « désincarnée du drame de l'histoire [sic] ». Son alternative est un relativisme bon marché.

Citant Amoris Laetitia, il qualifie la théologie morale de Jean-Paul II de « morale froide de bureau de travail ». Froide ? Le bureau ? Chiodi écrit-il ses écrits sur le sol d'un sauna ?

C'est ainsi que Chiodi essaie de tromper son public : Il présente deux opposés - la théologie morale objective et le relativisme - et se place dans un centre inexistant.

Mais Chiodi n'explique pas le problème qu'aurait une théologie morale objective qui prend son objet au sérieux. Par conséquent, sa « position intermédiaire » inexistante n'est pas différente du relativisme le plus banal.

[Et tout est ainsi depuis Vatican II.]

Cardinal Müller : L'équipe de François prépare déjà le prochain conclave

Le cardinal Gerhard Müller a pitié de François, parce qu'il est « défendu jusqu'à la mort » par ses amis qui sont des « théologiens ignorants ».

Müller a déclaré à Kath.net le 5 septembre que l'équipe de François utilise les insultes personnelles pour compenser la faiblesse du raisonnement.

Les mêmes personnes qui ont utilisé les polémiques les plus vives contre Jean-Paul II et Benoît XVI se vantent maintenant de leur hyper-papalisme et déguisent toute critique de François en blasphème contre Dieu, ajoute-t-il.

Le cardinal refuse de « critiquer » le pape ou d'être décrit et insulté comme un « critique de pape ».

Il avertit que le cercle des proches de François se prépare déjà pour le prochain conclave afin que l'Esprit Saint ne détruise pas « leur belle église nouvelle » qui est « sans Dieu et sans Christ ».

[Mais la question se pose : Müller croit-il en Dieu puisqu'il croit en celui-là-même de l'Antéchrist qu'il refuse de critiquer tout en le critiquant mais sans le nommer ?]

Tels les Prophètes : Brandmüller et Burke avertissent, et personne n'écoute

Les deux cardinaux des Dubia encore vivants, Raymond Burke et Walter Brandmüller, ont envoyé chacun une lettre aux autres cardinaux pour les avertir que le Synode de l'Amazonie (6-27 octobre) défiera la foi.

Selon CatholicNewsAgency.com (4 septembre), Brandmüller critique les choix de François sur les extrémistes comme le cardinal Hummes [germano-brésilien], président du synode, et les deux évêques allemands Kräutler et Overbeck, des idéologues.

Brandmüller souligne que jamais auparavant, « pas même pendant la crise arienne », l’Église n'a traversé une crise aussi profonde.

Burke a écrit qu'il partage les préoccupations de Brandmüller puisque le document de travail « contredit » l'enseignement de l’Église et présage une « apostasie » de la Foi.

Selon Burke, cette apostasie concerne l'enseignement sur la relation de Dieu avec la Création, l'universalité du salut du Christ et la parfaite révélation par le Christ.

[Pour plus de détails, voir ici : https://catholique.forumactif.com/t185p20-strategie-de-l-antechrist-non-puis-non-oui-enfin-oui#4458 (SYNODE AMAZONIEN : BRANDMÜLLER et BURKE ALERTENT …). Une question : ces deux cardinaux qui parlent et agissent bien avant, feront-ils pareil après? Réponse : la grande Apostasie battant son plein, j'en doute !]

Sous le manteau : François ridiculise le cardinal Müller

Lors d'une conversation dans l'avion pour Maputo, au Mozambique (4 septembre), le journaliste et lèche-bottes allemand Andreas Englisch a dit au pape François que « tous les Allemands ne croyaient pas aux mauvaises choses que le cardinal allemand Gerhard Ludwig Müller avait dites de lui ».

Selon NyTimes.com, François a demandé ce que le cardinal Müller avait dit de lui. Englisch a répondu que Müller voulait sauver la papauté de François d'une mauvaise théologie.

François répondit que le cardinal Müller « a de bonnes intentions et c'est un homme bon, mais il est comme un enfant ».

Dans la même conversation, François a qualifié sa décision de nommer l'hérétique Michael Fitzgerald au poste de cardinal d'« acte de justice ».

Fitzgerald est un prélat anti-catholique qui a été destitué à la tête du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux par Benoît XVI en 2006 pour devenir nonce en Égypte.

[Müller sera très content de ce qu'a dit de lui l'Antéchrist : la chose est assurée ! Il a le feu vert pour continuer puisque c'est un gamin, un peu turbulent sans doute, mais un gamin quand même qui mérite bien un sucre d'orge de son vénérable patron qui habite tout près de chez lui, il faut le souligner, et de temps en temps ils doivent se rencontrer et jouer à saute-mouton ou aux petits chevaux ensemble... Et puis, un peu plus loin, il y a le grand-père Benoît qui est sage comme une image !!!]

Pourquoi François néglige-t-il Paris, Milan, Berlin ou Sydney ?

« Pourquoi le Pape ignore-t-il constamment les pasteurs d'importants diocèses tels que Milan, Berlin, Paris, Sydney... ? » - a demandé le père berlinois Max Cappabianca au site des évêques allemands katholisch.de (6 septembre) : « Ne sont-ils pas assez en périphérie pour lui ? »

Pour Cappabianca, ce déséquilibre pose un problème pour la direction générale de l'Église : « Ainsi, la voix de ces Églises locales est absente, surtout dans le prochain conclave. »

Pour lui, la sélection des candidats par François « semble arbitraire au-delà d'une saine mesure ».

Cappabianca espère que les cardinaux auront le courage de signaler ce problème franchement (« avec courage et parrhésie ») au pape.

[La réponse est facile : c'est parce qu'il s'est trouvé coincé dans l'ascenseur pendant 25 minutes qui se sont fondues en 7 minutes de retard à l'Angélus ! Voilà pourquoi il a oublié tant de capitales... peut-être 7 !!! Voilà un beau tour de magie : 25 = 7 ! Voilà un ascenseur qui mérite d'être visité et d'être placé au patrimoine mondial de l'humanité !]

Mozambique : François trompe les jeunes avec de fausses déclarations (vidéo)

« Toutes les religions enseignent que Dieu aime les gens qu'il crée », a affirmé le pape François lors d'une rencontre interreligieuse avec des jeunes chrétiens, musulmans et hindous au Mozambique le 5 septembre.

Cependant, ces propos sont erronés. Les religions sont en désaccord sur l'existence d'un Dieu personnel, sur sa relation avec les hommes en général, et avec les membres des autres religions en particulier.

Lors de la réunion, François s'est mis en scène. Il interrompait la lecture de son texte en demandant aux personnes présentes de répéter à haute voix des phrases comme « n'abandonnez pas » ou « toujours ensemble ».

À un moment donné, François a sollicité son auditoire pour qu'il réfléchisse silencieusement à l'amour de Dieu. Les applaudissements et les cris ont pris fin et tous ont baissé la tête jusqu'à ce que François continue.

[D'après Vatican News, voici les paroles de l'Antéchrist : « Dieu vous aime et, sur cette affirmation, toutes nos traditions religieuses sont d’accord. » et encore : « N’aie pas peur de te tromper […], mais ne commettons pas l’erreur de nous arrêter. » Je passe sur toutes les âneries innombrables qu'il a rabotées. Mais finissons en beauté : En improvisant, le Pape a évoqué avec humour la pluie persistante durant la messe pour dire que les fidèles avaient été aspergés «d’eau bénie». Donc, chaque fois qu'il mouille, sachez que de l'eau bénite vous tombe sur le crâne !!!]

François au Mozambique : La bombe peut exploser plus tard

Au cours de sa visite apostolique au Mozambique, le pape François a tenu une de ses rencontres habituelles avec les jésuites locaux.

24 jésuites se sont réunis le 5 septembre pour une rencontre d'une heure avec François à la Nonciature de Maputo, a annoncé sur Twitter le Père Antonio Spadaro.

François aime générer de la controverse lors de telles rencontres, et Spadaro a annoncé qu'un rapport sera publié sur La Civiltà Cattolica.

Le même jour, lors d'une rencontre avec des prêtres et des moniales dans la cathédrale de Maputo [vidéo où les sœurs dansent devant François], François déplorait qu'une « spiritualité moderniste » ait « infecté » le sacerdoce. Il a dit aux prêtres de combattre une « crise d'identité sacerdotale » [fortement encouragée par le Vatican actuel].

Un prêtre choisi a raconté à François les difficultés pastorales telles qu'une évangélisation superficielle, le polythéisme et la propagation des sectes pentecôtistes qu'il a appelé « l'une des plus grandes menaces pour l’Église et les âmes au Mozambique ».

Un catéchiste a ajouté que le néocolonialisme des nations riches et puissantes tente de saper la culture catholique en Afrique.

Un jour plus tard, également à Maputo, François a visité le centre social Casa Matteo 25, probablement parce qu'il a été fondé par le Secrétaire d’État adjoint controversél Edgar Peña Parra, qui était nonce au Mozambique il y a douze mois encore.

[Et au cours de ces rencontres les propos imbéciles de l'Antéchrist se sont succédés vitesse TGV. Mais il y en a tellement qu'on ne les voit plus. C'est comme quand tu vas dans un rayon bien achalandé pour chercher un paquet de nouilles : tu regardes partout et rien du tout ! Et pourtant, il est juste devant ton nez !]