LÉGENDE ANTIQUE de SAINTE SOLANGE
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LÉGENDE ANTIQUE de SAINTE SOLANGE
LÉGENDE ANTIQUE de SAINTE SOLANGE
(cantique)
-I-
1- C’était aux premiers jours de mai,
Les champs revêtaient leur parure ;
L’oiseau chantait sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Prêtait une âme à la nature :
C’était aux premiers jours de mai.
2- Une bergère de quinze ans,
Aux lieux où la blanche chapelle
S’élève solitaire et belle,
À l’abri de l’œil des passants,
Veillait, à son devoir fidèle,
Une bergère de quinze ans.
3- Elle avait un nom gracieux,
Sur la terre c’était un ange :
Chacun redisait sa louange,
Et Dieu savait digne des Cieux
L’âme de la jeune Solange :
Elle avait un nom gracieux.
4- Un regard tombé de ses yeux
De Satan brisait la puissance :
Le malade sans espérance
Cherchait, remède merveilleux !
Pour mettre fin à sa souffrance
Un regard tombé de ses yeux.
5- Une étoile sur son front pur
Jetait une vive lumière :
Elle commandait au tonnerre,
Et rendait au ciel son azur ;
Elle avait pendant sa prière
Une étoile sur son front pur.
6- Sa beauté ravissait les yeux.
Mais, dédaignant ce don funeste,
Depuis longtemps, l’enfant modeste
Ne forme en son cœur d’autres vœux
Que de plaire à l’Époux céleste :
Sa beauté ravissait les yeux.
-II-
7- C’était aux premiers jours de mai,
Les champs revêtaient leur parure ;
L’oiseau chantait sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Prêtait une âme à la nature :
C’était aux premiers jours de mai.
8- À genoux au pied de la Croix,
L’humble vierge dans la prière
Versait son âme toute entière :
Soudain de brillants palefrois
S’arrêtent près de la bergère,
À genoux au pied de la Croix.
9- Épris de sa chaste beauté :
« Mon cœur, dit Bernard, ma jeunesse
Sont à toi : tu seras comtesse !
- Dieu garde ma virginité ! »
Dit l’enfant qui fuit et le laisse
Épris de sa chaste beauté.
10- Le drame fut terrible et court.
D’une main frémissante et forte
À travers la plaine il l’emporte
Sur son cheval fougueux ; il court
Suivi de sa bruyante escorte :
Le drame fut terrible et court.
11- Au tournant de l’Ouatier,
Solange, intrépide victime,
Dans un élan d’âme sublime,
S’arrache aux liens de son coursier.
« La mort, dit-elle, et non le crime ! »
Au tournant de l’Ouatier.
12- Un éclair a brillé soudain :
La rage au cœur, Bernard se lève ;
Solange à genoux sur la grève
Sourit à son Époux divin ;
Le cavalier brandit son glaive :
Un éclair a brillé soudain.
13- Par trois fois le nom de Jésus
Glace le bourreau d’épouvante,
Quand du coup la tête sanglante
Roule sous ses yeux éperdus,
Et redit d’une voix mourante
Par trois fois le nom de Jésus.
14- Aux prêtres gardiens de ces lieux
La cloche annonce la merveille.
La bonne Sainte, sur qui veille
Un Ange descendu des Cieux,
Porte sa tête qui sommeille
Aux prêtres gardiens de ces lieux.
-III-
15- C’était aux plus beaux jours de mai.
Les champs fanèrent leur parure,
L’oiseau gémit sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Cessa d’animer la nature :
C’était aux plus beaux jours de mai.
16- Depuis ce jour, près de sa Croix,
À sa Tombe, vers sa Fontaine,
Accourt toute misère humaine :
Et le pécheur qui dit : « Je crois ! »,
Trouve une grâce souveraine
Depuis ce jour, près de sa Croix.
1- C’était aux premiers jours de mai,
Les champs revêtaient leur parure ;
L’oiseau chantait sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Prêtait une âme à la nature :
C’était aux premiers jours de mai.
2- Une bergère de quinze ans,
Aux lieux où la blanche chapelle
S’élève solitaire et belle,
À l’abri de l’œil des passants,
Veillait, à son devoir fidèle,
Une bergère de quinze ans.
3- Elle avait un nom gracieux,
Sur la terre c’était un ange :
Chacun redisait sa louange,
Et Dieu savait digne des Cieux
L’âme de la jeune Solange :
Elle avait un nom gracieux.
4- Un regard tombé de ses yeux
De Satan brisait la puissance :
Le malade sans espérance
Cherchait, remède merveilleux !
Pour mettre fin à sa souffrance
Un regard tombé de ses yeux.
5- Une étoile sur son front pur
Jetait une vive lumière :
Elle commandait au tonnerre,
Et rendait au ciel son azur ;
Elle avait pendant sa prière
Une étoile sur son front pur.
6- Sa beauté ravissait les yeux.
Mais, dédaignant ce don funeste,
Depuis longtemps, l’enfant modeste
Ne forme en son cœur d’autres vœux
Que de plaire à l’Époux céleste :
Sa beauté ravissait les yeux.
-II-
7- C’était aux premiers jours de mai,
Les champs revêtaient leur parure ;
L’oiseau chantait sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Prêtait une âme à la nature :
C’était aux premiers jours de mai.
8- À genoux au pied de la Croix,
L’humble vierge dans la prière
Versait son âme toute entière :
Soudain de brillants palefrois
S’arrêtent près de la bergère,
À genoux au pied de la Croix.
9- Épris de sa chaste beauté :
« Mon cœur, dit Bernard, ma jeunesse
Sont à toi : tu seras comtesse !
- Dieu garde ma virginité ! »
Dit l’enfant qui fuit et le laisse
Épris de sa chaste beauté.
10- Le drame fut terrible et court.
D’une main frémissante et forte
À travers la plaine il l’emporte
Sur son cheval fougueux ; il court
Suivi de sa bruyante escorte :
Le drame fut terrible et court.
11- Au tournant de l’Ouatier,
Solange, intrépide victime,
Dans un élan d’âme sublime,
S’arrache aux liens de son coursier.
« La mort, dit-elle, et non le crime ! »
Au tournant de l’Ouatier.
12- Un éclair a brillé soudain :
La rage au cœur, Bernard se lève ;
Solange à genoux sur la grève
Sourit à son Époux divin ;
Le cavalier brandit son glaive :
Un éclair a brillé soudain.
13- Par trois fois le nom de Jésus
Glace le bourreau d’épouvante,
Quand du coup la tête sanglante
Roule sous ses yeux éperdus,
Et redit d’une voix mourante
Par trois fois le nom de Jésus.
14- Aux prêtres gardiens de ces lieux
La cloche annonce la merveille.
La bonne Sainte, sur qui veille
Un Ange descendu des Cieux,
Porte sa tête qui sommeille
Aux prêtres gardiens de ces lieux.
-III-
15- C’était aux plus beaux jours de mai.
Les champs fanèrent leur parure,
L’oiseau gémit sous la verdure ;
Du printemps le souffle embaumé
Cessa d’animer la nature :
C’était aux plus beaux jours de mai.
16- Depuis ce jour, près de sa Croix,
À sa Tombe, vers sa Fontaine,
Accourt toute misère humaine :
Et le pécheur qui dit : « Je crois ! »,
Trouve une grâce souveraine
Depuis ce jour, près de sa Croix.
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Le CHAPELET QUOTIDIEN récité avec vous : https://catholique.forumactif.com/t1-le-chapelet-quotidien-recite-avec-vous-gilbert-chevalier#1
Re: LÉGENDE ANTIQUE de SAINTE SOLANGE
C'est trop beau ! j'ai lu avec une vive émotion.
avecrux.avemaria- Messages : 513
Date d'inscription : 21/11/2018
Gilbert Chevalier aime ce message
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