News au 3 avril 2019

Bonne retraite !

L’ouverture de l’assemblée plénière de la Conférence des évêques de France est l’occasion de constater que la génération des évêques des années 1960-1970 est en train de partir à la retraite.

Il s’agit de cette génération des « messes-cirques », de « Pierres vivantes » (un soi-disant catéchisme élaboré par des spécialistes), de la « Prêtre Academy », de la nomination d’ « équipes d’animation pastorale », de la « suppression des paroisses »... Bref, de tout ce qui a conduit à faire fuir les fidèles, à vider les séminaires et à ruiner l’Église.

Souhaitons une bonne retraite à tous ces évêques qui sont proches du départ ; souhaitons aussi bon courage à leurs successeurs qui hériteront de diocèses en piteux état.

Des prêtres en grève

Le Père Vinzenz Wohlwend, Abbé du monastère cistercien Wettingen-Mehrerau (AU) depuis début 2019, a conseillé aux religieuses cisterciennes dont il a la responsabilité, de célébrer leur liturgie « à leur manière ». Le P. Wohlwend a précisé : « Cela signifie que les religieuses sont invitées à imaginer des liturgies sans prêtre en attendant que l’Église change ses règles. » Sous-entendu que l’Église ordonne des femmes, auquel cas les cisterciennes pourront avoir « leurs messes » célébrée par l’une d’entre elles.

Précisons encore que l’Abbé de Wettingen-Mehrerau est membre de la Conférence épiscopale autrichienne.

Le grand bazar n’est donc pas prêt de s’achever...

La fin des monastères

Selon le professeur Roberto de Mattei, « il semble qu’il y ait un plan pour détruire la vie contemplative. La Constitution sur la vie contemplative féminine “Vultum Dei quaerere”, du 29 juin 2016, et l’Instruction “Cor orans”, du 1er avril 2018, suppriment toute forme d’autonomie juridique [des monastères], pour créer des fédérations et de nouveaux organismes bureaucratiques présentés comme “structures de communion”.

Avec l’obligation d’appartenir à ces structures, les monastères perdent de facto leur autonomie pour se dissoudre en une masse anonyme de monastères qui iront vers la dissolution de la vie monastique traditionnelle. La normalisation moderniste des rares monastères qui résistent encore à la révolution actuelle sera une conséquence inévitable. »