News au 14 décembre 2019

La SHOAH FRANÇAISE
ou une extermination programmée

Vendredi 13 décembre 2019 : 606 avortements
Depuis le début de cette année : 210.865
Depuis 1976 : 9.500.994

SURPRISES

Celui que Bergoglio appelle souvent « le Dieu des surprises », n'est autre que lui-même. Un exemple ? Avant le dernier synode, on a beaucoup parlé de ce qui allait arriver, savoir, des prêtres mariés et des diaconesses. Qu'est-il arrivé ? Ce scélérat est venu avec ses Pachamamas et son Moloch, et ça, personne ne l'avait prévu. Et c'est toujours ainsi que cet Antéchrist agira : on croit l'attendre ici et il arrive là. Ainsi, il surprend tout le monde et tout le monde est coincé. Voilà donc le dieu-des-surprises : c'est ni plus ni moins que l'Antéchrist-Bergoglio ! De même nous surprendra-t-il par son saut de qualité : une surprise de plus que personne n'attend.

INTERVIEW INTÉRESSANTE
de NICK DONNELLY par DON RETO NAY
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Nick Donnelly -
Interview avec le diacre le plus célèbre du monde anglophone

Le diacre anglais Nick Donnelly gère un compte Twitter bien connu de 17.000 followers. Il y a cinq ans, son évêque lui a ordonné de cesser de publier sur son blog parce qu’il n’arrêtait pas de remettre en question le courant anticatholique tout puissant. Le diacre Donnelly a parlé au père Reto Nay.

Diacre Nick Donnelly, vous êtes le diacre le plus célèbre du monde anglophone. Comment est-ce arrivé ?

Je dis la vérité de la doctrine catholique.

Tous les évêques, prêtres et diacres ne devraient-ils pas faire cela ?

Ils devraient, mais c’est malheureusement devenu un acte exceptionnel. Aujourd’hui, la plupart des membres du clergé parlent hérétiquement, de façon ambiguë ou se taisent. Je ne devrais pas être célèbre parce que tous les membres du clergé sont obligés d’être des défenseurs francs du Dépôt de la Foi.

Où êtes-vous basé ?

Je suis né dans le sud de Londres et je vis maintenant à Barrow-in-Furness, une ville du nord-ouest de l’Angleterre. Ma famille vit ici depuis la fondation de la ville dans les années 1860. Je suis incardiné dans le diocèse de Lancaster et actif sur Twitter.com.

Du sang irlandais coule dans vos veines ?

Oui, ma famille paternelle vient de Moneymore, Derry. La famille de ma mère est originaire de Glasgow, en Écosse. J’ai pis mon esprit combatif dans mon héritage irlandais et écossais.

Avez-vous toujours été catholique ?

Oui, je suis un catholique du berceau né juste avant Vatican II. J’avais dix ans quand le Novus Ordo a été appliqué. Ces dix années de messe latine traditionnelle m’ont donné une forte croyance en la Présence Réelle qui fut mon point d’ancrage pendant le chaos post-conciliaire.

Quand avez-vous remarqué la chute de l’Église post-conciliaire ?

Enfant, on m’a appris à accepter sans hésitation Vatican II. Il m’a fallu beaucoup de temps pour me rendre compte que si Vatican II avait l’intention de renouveler, il a en fait appauvri la foi.

Comment avez-vous surmonté cet appauvrissement ?

Le curé de ma paroisse pendant la plus grande partie de mon enfance a été le chanoine Albert Ryan de la paroisse Holy Cross, Carshalton, Archidiocèse de Southwark. Bien sûr, il a suivi Vatican II, mais en tant qu’ancien professeur de lettres classiques, il aimait aussi le latin. Nous avons donc conservé le Gloria, le Credo, le Pater Noster et l’Agnus Dei longtemps après l’introduction de la langue vernaculaire. Suivant le principe de ’lex orandi, lex credendi’, tout cela m’a aidé à garder un pied dans la foi traditionnelle.

Quand vous êtes-vous réveillé après le Concile ?

Mon éveil à la richesse de la Tradition, et à ce que nous avons perdu à Vatican II, a commencé il y a plus de vingt ans.

Quel a été le déclencheur ?

Le déclencheur de cet éveil a été ma participation à la 19ème Annotation des Exercices Spirituels de Saint Ignace de Loyola, qui consiste à entreprendre la retraite dans le cadre de la vie quotidienne.


(Tiré de la 19e Annotation des Exercices Spirituels)

Combien de temps vous a pris la retraite ?

J’ai fait cela avec un directeur spirituel pendant trois ans. C’est par le charisme de saint Ignace exprimé dans ses Exercices spirituels que j’ai eu une réaction très forte contre l’"esprit" de Vatican II.

Étiez-vous déjà diacre à l’époque ?

Non, c’était avant, pendant une période où ma santé était très mauvaise. J’ai contracté la fièvre glandulaire, la mononucléose, quand j’étais adolescent et c’est devenu une maladie chronique, entraînant de fréquentes rechutes de la maladie avec douleur glandulaire, épuisement et malaise. Je souffre également de colite ulcéreuse chronique et d’autres affections pour lesquelles je dois prendre des médicaments quotidiennement. Dieu utilise souvent la maladie pour provoquer une percée spirituelle. J’écrivais beaucoup de poésies à cette époque qui ont été publiées dans le journal jésuite, The Month.

Comment êtes-vous devenu diacre ?

Mon curé de paroisse de l’époque, le père Stephen Cross de St. Mary’s, Barrow-in-Furness, a prononcé une homélie à la fin des années 1990 le dimanche des vocations. Il exhortait ceux qui se retiennent de répondre à un appel de Dieu par inadéquation ou par crainte à se manifester.

Ces mots vous ont-ils plu ?

Oui, j’avais envisagé, avec ma femme, si j’avais une vocation au diaconat mais des doutes sur ma santé m’ont retenu. Après l’homélie, j’ai mis mon nom en avant en espérant que Dieu m’aiderait dans ma faiblesse.

Le consentement de la femme est une condition pour qu’un homme marié devienne diacre permanent.

C’est la vérité. Ma femme Martina a entrepris avec enthousiasme ce voyage avec moi et quand je me sens découragée, elle me rappelle que Notre Seigneur m’a appelé à être son diacre. Nous sommes mariés depuis plus de trente-deux ans. Nous nous connaissons depuis l’adolescence, lorsque nous nous sommes rencontrés dans un groupe de jeunes catholiques. La Foi est au cœur de notre mariage, et notre amour s’est approfondi au fil des années. Nous avons deux enfants, Gabriel et Ariel, qui nous attendent au ciel, si Dieu le veut.

Quelle formation avez-vous suivie pour devenir diacre ?

J’ai suivi quatre ans de formation diaconale dans le programme interne du diocèse de Lancaster tout en poursuivant mes études pour ma licence avec mention. Divinity at Maryvale Institute of Higher Education, Birmingham. Au même collège, j’ai obtenu une maîtrise en pastorale catholique et en études éducatives, avec une spécialisation en formation spirituelle. J’ai donc reçu une éducation doctrinale et spirituelle approfondie.

Votre formation était-elle bonne ?

Comme toute formation, elle avait ses forces et ses faiblesses. Le point culminant du programme de formation interne de Lancaster fut le cours du chanoine Luiz Ruscillo sur l’Ancien Testament. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir complété ma formation diocésaine par des études théologiques de premier cycle. Quand j’ai été nommé directeur de la formation diocésaine, j’ai fait en sorte, avec l’approbation de mon évêque, que nos étudiants suivent leur formation théologique au Maryvale College, qui était alors sous la saine direction du Dr Petroc Willey.

Vous avez aussi enseigné ?

Oui, je suis théologien diplômé et j’ai enseigné dans deux instituts catholiques d’enseignement supérieur, le Maryvale College (avant 2013) et l’École de l’Annonciation.

Qu’est-il arrivé à Maryvale College ?

Le Maryvale College était une oasis dans un désert de modernisme académique dans l’Église catholique anglaise sous la direction de Monseigneur Paul Watson, du P. John Redford, du Dr Petroc Willey et du Dr Caroline Farey.

Son expertise en catéchèse et évangélisation a été reconnue dans le monde entier et en particulier par le Saint-Siège du Pape Benoît XVI. Petroc et Caroline ont été nommés conseillers du Synode 2011 sur la Nouvelle Évangélisation. Cela a été l’une des grandes fortunes de ma vie d’être leur étudiant et collègue.

Cependant, Maryvale a subi des pressions et, en 2013, un groupe du personnel académique, y compris le Dr Willey, le Dr Farey, le Dr Andrew Beards et moi-même, avons démissionné de Maryvale pour fonder une nouvelle école de théologie, l’École de l’Annonciation à Buckfast Abbey, Devon, afin que nous puissions continuer à enseigner l’intégralité de la foi. Le Cardinal George Pell était un grand ami de notre initiative et un mécène de l’École.

Qu’entendez-vous par « sous pression » ?

Tout ce que je peux dire à l’heure actuelle, c’est qu’il y a eu beaucoup d’hostilité et d’obstruction de la part du clergé "libéral" envers Maryvale quand il était sous la direction de Monseigneur Paul Watson et du Dr Petroc Willey. Maryvale a souvent été présenté à tort comme « fondamentaliste » et « dépassé » parce que nous défendions les doctrines et la discipline de l’Église. Lorsque Mgr Paul Watson a pris sa retraite, cette hostilité et cette obstruction se sont intensifiées.

En tant qu’universitaire, étiez-vous libre d’enseigner la foi catholique ?

Oui, je l’étais. Les forces de Maryvale et de l’École de l’Annonciation étaient leur engagement à enseigner la plénitude de la Foi.

Chaque année, le personnel académique a fait la profession de foi publique demandée par le Pape Saint Jean Paul II dans son Motu Proprio "Ad Tuendam Fidem". Lorsque nous avons fondé l’École de l’Annonciation en 2014, chaque membre du personnel académique a reçu son mandat épiscopal qui reconnaît que nous enseignons la plénitude de la foi.

Qu’avez-vous enseigné ?

J’ai d’abord enseigné la catéchèse à Maryvale, puis j’ai été nommé responsable de la formation diaconale. J’ai enseigné la théologie et la pratique des communications sociales à l’École de l’Annonciation.

Que sont devenues ces écoles aujourd’hui ?

Maryvale a continué sous d’autres directions et malheureusement l’école de l’Annonciation a fermé ses portes en 2019 par manque de financement. Cela signifie qu’il n’y a pas d’institution académique au Royaume-Uni qui s’engage à 100% dans la pédagogie catholique et l’enseignement de la plénitude de la foi catholique.

Vous avez aussi publié des choses ?

Oui, j’ai conçu des programmes catéchétiques pour adultes et enfants et j’ai écrit plus de 20 brochures d’apologétique, de pastorale, de catéchèse et de dévotion pour la Catholic Truth Society.

Je suis journaliste indépendant et j’ai travaillé pour EWTN et Catholic Voice Ireland. J’ai été publié par Church Militant, Lifesite News, National Catholic Register et 1 Peter 10. J’écris maintenant pour le site Web catholique traditionnel, Rorate Caeli.