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News au 5 juillet 2020

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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 10:06

Gilbert Chevalier
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 10:08

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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 10:09

- 1 -
NI-NI-NI

Ni tests, ni masques, ni gels, tel est mon programme ! Qu'il soit aussi le vôtre, et vous ne vous en porterez que mieux.

Il y a un quatrième Ni à ajouter, le plus important : ni vaccin ! Car du coup, si vous vous faites vacciner à la Bill Gates, vous êtes morts, au sens figuré bien sûr, et peut-être bien au sens propre...
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 21:56

- 2 -

[Cet article est intéressant ; sa finale est terrible et terrifiante, et c'est ce qui nous attend tous !]

News au 5 juillet 2020 Partners-in-health-tracing-1-640x360

L’Amérique s’est bien sûr lancée dans le traçage, comme l’Europe. Ceux qui sont testés positifs au COVID-19 sont tenus de partager les noms de toutes les personnes avec lesquelles ils ont récemment été en contact, afin que ces personnes puissent être informées de leur exposition au virus. Ça c’est pour la version officielle.
Cela permet aux organisations chargées du traçage et aux États d’accumuler une énorme base de données sur les personnes, rassemblant des informations privées sur la santé, la famille, les amis, les déplacements et le mode de vie des individus.


Partners in Health, organisme mondialiste chargé du traçage des malades du Covid-19


News au 5 juillet 2020 Opresloglog_1_474_155_75_s_c1

Partners in Health
(PIH), un organisme du Massachusetts cofondé par le mondialiste Paul Farmer, coprésident du conseil d’administration de PIH, tient un rôle important dans le traçage aux États-Unis. Notons que cet organisme est présent dans le monde entier.

Paul Farmer et le PIH épousent ouvertement une  vision mondialiste du monde

L’ancienne directrice du Département de la santé de l’Ohio, Amy Acton, qui a  démissionné  le 3 juin 2020 et le gouverneur de l’Ohio Mike DeWine avaient déjà  engagé Partners in Health  pour gérer le programme de traçage à l’échelle de leur État.

Le gouverneur de l’Ohio, Mike DeWine, qui entretient des liens étroits avec Haïti, y avait  emmené Amy Acton  et l’y fit rencontrer Paul Farmer pour la première fois. Notez qu’en Haïti, la Clinton Global Initiative (CGI), un programme de la Fondation Clinton, est étroitement liée à PIH. En fait, les deux organisations partagent un membre du conseil d’administration commun : Chelsea Clinton, fille de Bill et Hillary Clinton. La Clinton Global Initiative est également associée avec Paul Farmer et PIH au Rwanda.

La Fondation Clinton a par ailleurs produit une  série de vidéos  avec des interviews liées à la pandémie de coronavirus, mettant en vedette l’ancien président Bill Clinton. Lors d’une  interview  entre Clinton et le gouverneur de Californie Gavin Newsom, réalisée le 23 avril 2020, Clinton mentionne son ami, Paul Farmer, et Partners in Health.

“Le Massachusetts a récemment annoncé qu’il allait essayer de créer un programme de suivi à l’échelle de l’État et ils ont demandé à Partners in Health de l’exécuter pour eux, et ils sont l’un de mes partenaires dans le travail que nous avons fait en Afrique, en Haïti et dans d’autres endroits.”
https://youtu.be/RLSo41RaAFk

Cette mention par Bill Clinton de son travail en Haïti, fait en collaboration avec Paul Farmer et Partners in Health – qui a également travaillé avec le gouverneur DeWine en Haïti – n’est pas anecdotique.

En janvier 2010, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’État sous le président Barack Obama, un violent séisme a frappé Haïti, faisant près de 300 000 morts et de nombreux dégâts. Il a été  largement rapporté  que la Fondation Clinton a bénéficié à cette occasion d’un système de  rémunération très particulier : Hillary Clinton dirigeait des millions d’aide vers les entreprises et les organisations, qui reversaient ensuite une partie de cet argent à la Fondation Clinton.

Derrière le traçage par Partners in Health, Bill Gates et George Soros

News au 5 juillet 2020 Partners-in-health-tracing


Le 13 mai 2020, PIH a lancé une nouvelle «unité» avec le nom à consonance officielle « US Public Health Accompaniment Unit » (USPHAU). Son objectif est de gérer le traçage des contrats aux États-Unis. Il fournit de petites équipes, qui sont intégrées dans les départements de la santé pendant trois mois, pour aider à établir un programme de traçage des contacts à l’échelle de l’État et à mettre en place des systèmes de surveillance informatique à long terme.

PIH a déjà passé des contrats avec plusieurs États pour assurer le suivi des contacts, notamment le  Massachusetts, le New Jersey, l’Ohio  et  la Caroline du Nord . Il agit à titre consultatif dans les États de Californie, du Minnesota, du Maryland, de la nation Navaho et de la ville de Boston.

Partners in Health n’est pourtant pas un organisme neutre mais défend activement l’avortement et critique publiquement Donald Trump. Mais un examen plus attentif de ses contributeurs financiers et organisations «partenaires» est encore plus révélateur de son programme de mortifère.

Partners in Health est financé par une liste de  partisans du mondialisme et du dépeuplement, dont la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Open Society Foundation de George Soros et la Fondation John D. et Catherine T. MacArthur

Microsoft, Facebook, Apple, Google, Bank of America
et la Banque mondiale figurent sur la  longue liste  des partenaires financiers mondialistes répertoriés sur le site Web de PIH.

Le PIH est également fortement financé par des multinationales pharmaceutiques. 


Que font les traceurs de contact ?

News au 5 juillet 2020 Opresloglog_2_474_229_75_s_c1

Lorsqu’une personne est testée positive au coronavirus, cette personne est affectée à un traceur contractuel. Si possible, il est souhaitable que la personne infectée soit isolée à la maison tant que cela peut être fait sans aucun contact avec d’autres membres de la famille et les animaux de compagnie. Si cela ne peut être fait, d’autres logements pourraient être nécessaires. Ceci est censé être volontaire, mais Centers for Disease Control précise: “Cependant, les services de santé ont le pouvoir d’émettre des ordonnances de quarantaine légales, si la situation justifie cette mesure.”

Selon cette  vidéo, afin de garantir que la maison est capable d’isoler une personne malade, une vidéo de téléphone portable de la maison peut être réclamée par l’organisme de traçage.
Le traceur de contact devra alors connaître toutes les personnes avec lesquelles la personne infectée a récemment été en contact. Des informations supplémentaires seront collectées sur ces personnes et il leur sera demandé de s’auto-mettre en quarantaine pendant 14 jours.

Les traceurs contractuels sont censés connecter les individus aux services sociaux, donc si personne seule avec des enfants doit se mettre en quarantaine, et qu’elle n’a personne pour s’occuper de ses enfants, les services sociaux peuvent retirer les enfants du foyer.

Toutes les informations sur toute personne infectée ou exposée sont conservées dans une base de données, mise en place par PIH ou une autre entité similaire. 

Même si la nécessité de protéger la vie privée est soulignée par plusieurs Etats, ce système est mûr pour les abus.
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 22:19

- 3 -

News au 5 juillet 2020 Concile
Le Concile Vatican II


L’Archevêque VIGANÒ
et le SCHISME que SAINTE-MARTHE SOUHAITE

L’ancien nonce critique Benoît XVI

L’archevêque Carlo Maria Vigano va-t-il droit vers un schisme ? C’est un danger qu’envisage le célèbre vaticaniste Sandro Magister. Rien ne plairait plus à l’entourage pontifical et au noyau dur des progressistes dans l’Église que de voir l’archevêque franchir le pas.

Diplomate au service du Vatican, l’archevêque Vigano, à la retraite depuis 2016, a passé les cinq dernières années de sa carrière comme nonce apostolique aux USA, le poste le plus important du corps diplomatique. C’est le pape Benoît XVI qui l’avait envoyé à Washington. Mais c’est sous le pape François qu’il a acquis une notoriété internationale – sans jamais occuper le devant de la scène : il est en effet devenu le plus célèbre et le plus radical de ses accusateurs. Le haut diplomate avait l’habitude du travail dans l’ombre et de la langue feutrée et ciselée de la diplomatie. Et pourtant, à la fin du mois d’août 2018, c’en fut trop pour lui.


2018 : les premières critiques


Lorsque le New York Times révéla la double vie homosexuelle de Théodore McCarrick, alors encore cardinal, et que se firent entendre des accusations d’abus sexuels sur enfants et adolescents – y compris la corruption homosexuelle de ses propres séminaristes – le pape François réagit vite en retirant à McCarrick sa dignité cardinalice. Une telle mesure est sans exemple dans les siècles passés.

En même temps, face à l’opinion publique, le pape affirma n’avoir rien su des vices de McCarrick ; sinon, affirmait-il, il aurait agi immédiatement et bien plus tôt. Cette excuse de François, cherchant à se disculper, suscita l’indignation de Mgr Vigano. Dans un dossier, il accusa François de mensonge et révéla avoir, en juin 2013, informé lui-même en détail le pape, alors fraîchement élu, de la double vie de McCarrick, à qui, pour cette raison, Benoît XVI avait imposé des sanctions à un moment où on ignorait encore toute l’ampleur du mal. François, en réponse, réhabilita McCarrick et lui ouvrit l’accès à un pouvoir pontifical comme il n’en avait jamais eu. McCarrick acquit surtout une influence sur les nominations épiscopales aux USA. Et cela devait conduire en 2018, à une accusation supplémentaire : celle d’avoir soutenu et renforcé un réseau homosexuel.

Le dossier Vigano fit l’effet d’une bombe. Les médias du monde entier s’excitèrent pour un temps, stimulés surtout par l’aspect sensationnel. Une excitation tempérée toute fois par la discipline de rigueur qu’ils s’imposent pour protéger le pape François – à l’inverse de ses prédécesseurs. L’entourage pontifical s’indigna. Un torrent de boue se déversa sur l’archevêque Vigano et sembla l’emporter, mais le diplomate montra de remarquables capacités de résistance. Par mesure de sécurité, il commença à garder secret son lieu de résidence. Face à l’opinion, il défendit sa démarche, y compris vis à vis des franges non progressistes de l’Église, qui tiennent, par principe, toute critique du pape pour une diffamation. Les faits mentionnés par Mgr Vigano ont été confirmés. Dans deux autres documents, Mgr Vigano apporta, à titre de preuves, des détails supplémentaires, mentionnant des dates précises et des noms. Et surtout il mit en lumière une partie du réseau homosexuel épiscopal aux USA et au Vatican.   

Le Vatican garda le silence, tout comme le principal accusé, le pape François. A ce jour, celui-ci ne s’est pas – ou à peine – prononcé sur les graves accusations de l’ancien haut diplomate. Au Saint-Siège, on observa avec attention que les medias de la gauche libérale, ceux qui donnent le ton, tenaient ferme le barrage de protection autour de François. Dès que cette protection était assurée, le Vatican pouvait, sans problème, ignorer toute l’affaire.


La mise en garde contre un nouvel ordre mondial


Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Juriste et diplomate, habitué à une pensée précise, Mgr Vigano s’est exprimé à plusieurs reprises au cours des 22 derniers mois et a aussi soutenu certaines initiatives de critique envers le pape. En janvier dernier, il a pris part, de manière inattendue, à l’Acies ordinata organisée à Munich par des milieux liés à la Tradition, pour protester contre le chemin synodal schismatique et hérétique de la Conférence épiscopale allemande et du Comité Central des catholiques allemands (ZdK). En mai, il a pris, pour la première fois, lui-même l’initiative d’une action qui, sous le titre Veritas liberabit vos, critiquait sévèrement les mesures restrictives de nombreux gouvernements en lien avec le coronavirus. Ce document avertissait surtout de l’existence de forces qui voulaient utiliser le virus comme un prétexte pour réaliser, selon un agenda politique, l’établissement d’un nouvel ordre mondial en contournant les dispositions constitutionnelles en vigueur et les procédures de décision démocratiques.

Il y eut, cette fois encore, dans les grands médias mondiaux, une prise de conscience étonnée avant que l’initiative de Vigano soit, à nouveau, très vite enterrée. Car cette fois encore, le diplomate avait visiblement, dans son langage sans ambiguïté, produit un texte bien trop « dangereux » pour qu’on le diffuse sans filtre dans l’opinion publique. Rarement au cours des dernières années, on aura vu, à propos d’un thème qui regarde l’Église, à quel point les médias dominants exercent, massivement et à la perfection, le contrôle de l’opinion à coup de filtres et d’occultations. Il faut ajouter que l’appel Veritas liberabit vos était signé par plusieurs cardinaux, ce qui en soi était déjà sensationnel. Lors de la crise du corona, au delà des déclarations émanant du monde médical, aucune document ne fut publié qui fût aussi important que ce texte. Rien d’étonnant donc à ce qu’on l’enterre !

Dans l’entourage du pape et parmi les bergogliens convaincus, on a déjà, depuis la fin de l’été 2018, fait courir le bruit que l’archevêque Vigano ne se trouverait plus du tout en union avec le pape, qu’il serait devenu schismatique. Ce n’était pas seulement la conviction de quelques-uns qui s’exprimait ainsi. Cette rumeur avait une autre raison : rien n’était plus commode. La cause Vigano serait ainsi liquidée d’un seul coup : devant un schismatique, aucun progressiste ni Rome elle-même ne serait plus tenue de se justifier. Dorénavant, l’affaire pourrait être classée sans que, par exemple, le pape François dût s’exprimer sur les accusations émises voici deux ans. Il faut dire que dans son dossier du 26 août 2018, l’archevêque Vigano était allé jusqu’à exiger rien moins que la démission de François.


Les observations adressées à Benoît XVI


En réalité, Mgr Vigano, fort de son autorité et de son rang, formule une position que partagent, en sous-main, un nombre bien plus important de cercles de clercs et de fidèles que beaucoup le pensent mais qui, ces derniers temps, n’a jamais été exprimée aussi ouvertement ni de manière aussi claire. Voici 20 jours, l’archevêque a critiqué aussi un point central du pontificat de Benoît XVI.

Le pape allemand, qui vient de passer quelques jours à Ratisbonne auprès de son frère et a, pour cette raison et pour la première fois depuis sa renonciation, quitté sa retraite dans le monastère des jardins du Vatican, avait tenté, durant son ministère pontifical, de remédier aux déviations les plus importantes. Il voulait voulu corriger l’interprétation, dominante depuis 50 ans, que l’on faisait du Concile Vatican II. Il avait précisé cet objectif en 2005 dans un grand discours adressé à la Curie romaine, qu’il recevait pour la première fois à l’occasion de la fête de Noël. Il y était question de la liturgie, de la théologie et la nature de l’Église elle-même. Et, en dernier ressort, de toute la vie de l’Église au delà de la piété personnelle.

L’herméneutique de la rupture a dominé l’après-concile. Benoît XVI tenta de lui opposer une herméneutique de la continuité. Par une lecture des documents du Concile à la lumière de la tradition de l’histoire bimillénaire de l’Église, on devrait surmonter ces ruptures et la mentalité qui s’en nourrit. Contre cette vision s’insurgèrent non seulement les gardiens de l’herméneutique de la rupture et les soixante-huitards de l’Église, qui ont boycotté et saboté, autant qu’ils le pouvaient, le pontificat de Benoît XVI. Mais des doutes s’exprimèrent aussi du côté des milieux traditionnels sur la question de savoir si toutes les déclarations du Concile, y compris les plus contestables, pouvaient réellement être mises en accord avec la Tradition. Cette aile traditionnelle, elle aussi, dans l’esprit de Mgr Marcel Lefèbvre, postulait une herméneutique de la rupture. Durant le pontificat de Benoît XVI sa critique n’était jamais allée que rarement au-delà de l’expression d’une réserve, car prévalait l’accord sur le fond avec le pape allemand. Ce consensus disparut rapidement sous François. L’aversion traditionnelle envers toute critique du pape, propre au cercles ecclésiaux demeurés orthodoxes qui la voient comme signe distinctif, connut un fléchissement, au fur et à mesure le pontife argentin se montrait plus imprévisible et que croissait l’irritation provoquée par certaines de ses déclarations et certains de ses actes.

L’archevêque Vigano a réagi le 9 juin à la réflexion de Mgr Athanasius Schneider, publiée sur LifeSiteNews ; ce dernier y parlait d’un « monstre » produit par les cercles modernistes à travers le Concile Vatican II. Il émettait quelques remarques sur le pontificat de Benoît XVI, qui aurait « trompé » l’Église avec son herméneutique de la continuité. Par cette interprétation, le pape allemand, aurait même, selon Mgr Schneider, conforté la thèse des modernistes selon laquelle le Concile Vatican II serait immunisé contre les hérésies. Il suffirait, et c’est là la différence avec ceux qui pratiquent l’herméneutique de la rupture, de lire le Concile « en parfaite continuité avec la doctrine véridique de tous les temps », selon le résumé qu’en fait Sandro Magister. A cela, Mgr Vigano rétorque qu’il y a, dans les documents du Concile, des expressions tellement ambiguës qu’elles sont impossibles à mettre en accord avec la Tradition. L’herméneutique de la continuité, dit-il, ne suffit pas.


« Renoncer à Dignitatis Humanae dans son intégralité »


Les positions de Mgr Vigano sont devenues de plus en plus tranchées au cours des derniers mois. De plus en plus clairement, il a nommé les choses par leur nom, alors qu’elles n’étaient jusqu’ici, au mieux, qu’évoquées par allusions. Cela s’est vu récemment, au cours d’un échange avec Phil Lawler, auteur d’un livre critique à l’égard du pontificat de François, intitulé Lost Shepherd,

La critique envers les textes conciliaires controversés serait trop « timide », aux dires de Mgr Vigano. Tout, dit-il, ne peut être nettoyé par la correction de quelques mots. Et cela en particulier en ce qui concerne le texte Dignitatis humanae sur la liberté religieuse. Magister résume les exigences de Vigano en le citant :

« Pour faire cela, il faut, une fois pour toutes, renoncer à ce texte tout entier et l’oublier ». Et par voie de conséquence, selon, Mgr Vigano, il faut expulser de leur charge ceux qui se sont rendus coupables de fausse théologie, si du moins ils ne veulent pas comprendre et ne se convertissent pas.

L’affaire est très grave, dit l’ancien nonce car, depuis le Concile on a déformé la nature de l’Église : on tend vers une nouvelle « unique religion mondiale », inventée et théorisée par les francs-maçons. Le bras politique de cette nouvelle religion est un « gouvernement mondial sans contrôle » auquel aspirent de puissantes forces mondiales. C’est contre ces forces et leur objectif que s’est dressé l’appel Veritas liberabit vos, et aussi la lettre adressée par Mgr Vigano au président Donald Trump, qu’il a défini comme un combattant de la lumière dans la lutte contre les puissances des ténèbres. Trump a répondu par un tweet enthousiaste diffusé dans le monde entier par les réseaux sociaux.

Le dernier pas du vaillant archevêque est le reproche adressé à Benoît XVI d’avoir échoué à réaliser, par ses tentatives trop timides, les corrections nécessaires du Concile Vatican II. Sa thèse d’une herméneutique de la continuité s’est révélée trop peu efficace, mais aussi irréalisable sur certains points. C’est là quelque chose qu’il faut reconnaître, d’après lui, si les changements nécessaires doivent réussir.

Demeure la question de savoir si les antennes de Magister ont donné une fausse alarme ou si, au contraire, son système d’alerte est fiable et très sensible quand, dans la critique récente qui n’épargne pas non plus Benoît XVI, il voit un chemin qui mène Mgr Vigano vers le schisme. Une chose est sûre : Sainte-Marthe ne pouvait rien rêver de mieux.
>>> L'AFFAIRE VIGANO en DOSSIER (tous ses documents)
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 22:30

- 4 -

[Article intéressant quoique l'auteur soit un peu compliqué.]

La crise du coronavirus et, surtout, les réactions qu’elle a suscitées ont une grande valeur révélatrice. Il est incontestable que cette période aura constitué un moment important dans ce XXIe siècle déjà ouvert par le choc du 11 septembre 2001. Événement majeur annonçant l’accès à un gouvernement mondial, ou basculement dans le chaos achevant la décomposition postmoderne des sociétés ? Ou peut-être les deux à la fois ? Il est trop tôt pour trancher. Encore peut-on émettre quelques remarques et entrevoir la confirmation de certaines tendances qui ne manqueront pas de peser dans l’avenir. On ne nous en voudra pas de prendre pour appui principal le cas de la France, même si des faits comparables affectent la plus grande partie de la planète.
 
L’urgence et l’exception

L’expression « régime d’exception » se réfère immédiatement aux mesures de crise sortant de la légalité du temps ordinaire. Il serait plus approprié de parler de régime d’urgence, que les systèmes constitutionnels actuels prévoient tous sensiblement de la même manière, et pour lequel ils se sont d’ailleurs pour la plupart engagés à respecter des limites définies par un Pacte international[1]. Le pouvoir est alors concentré dans la direction de l’État (le pouvoir exécutif) et peut jouir de prérogatives spéciales, généralement après y avoir été autorisé par les représentants élus du peuple réputé souverain, avant de devoir rendre des comptes sur ses actions au terme d’une période courte mais renouvelable.

Ainsi le recours à l’exception ne constitue pas en lui-même une forme choquante de violation des règles, encore moins une surprise, puisque la possibilité d’y recourir est prévue dans les textes et supposée connue de tous. Dans le principe, les contraintes sont régulières du point de vue formel, puisque l’urgence peut fonder la limitation des libertés habituellement reconnues en raison des risques, d’ordre sanitaire dans le cas concret. Autre est l’appréciation susceptible d’être portée sur le choix de telle et telle mesure, sur leur extension, leur proportion, leur généralisation abusive et la possibilité entrevue de leur maintien ultérieur lorsqu’il sera estimé que ces conditions d’urgence auront disparu[2]. Cela sans omettre le caractère discutable de certaines dispositions pratiques et de la manière brutale et simplificatrice de les mettre en œuvre. Il s’agit là d’un problème de décision d’opportunité plus que d’une question de non-conformité aux normes du régime constitutionnel, censées connues et consenties de tous.

Le maintien sans nécessité obvie de certaines dispositions contraignantes au-delà de l’urgence est donc un vrai sujet de préoccupation : on se trouverait alors en présence d’une violation délibérée avec intention d’imposer un fait accompli, un changement de régime ne disant pas son nom, exécuté parallèlement au respect des règles formelles, nécessairement, dans un tel cas, avec la complicité de beaucoup d’acteurs théoriquement indépendants les uns des autres (juges, majorité parlementaire, autorités administratives, médias et instances supranationales). Le cas n’est certes pas inédit[3] et reste possible, même si les gouvernements devront répondre de leurs choix devant les partis de leurs propres majorités, eux-mêmes dépendants d’électeurs fortement perturbés. Cela du moins tant que la formalité « démocratique » demeurera intouchée.

Le problème de la pérennisation de l’exception, s’il concerne un avenir encore incertain, s’est cependant d’abord situé dans le passé.

Toute question de principe sur la légitimité du système constitutionnel mise à part, il est attendu d’un gouvernement qu’il assume ses fonctions au bénéfice de l’ensemble des citoyens sur lesquels s’exerce son pouvoir[4], et telle est la raison d’être de l’appareil étatique qui est placé sous sa responsabilité. Or l’épisode récent, après d’autres antérieurs – en France spécialement, notamment la manière de mépriser le mécontentement populaire, ou le personnel hospitalier, ou à l’inverse, l’abstention chronique devant l’arrivée massive de migrants, l’abandon des zones de non-droit, le délestage des secteurs ruraux – s’est caractérisé par un ensemble d’approximations, d’explications et de choix contradictoires d’un jour à l’autre, après une longue négation de l’existence d’un péril collectif grave, pour en arriver finalement à des mesures de contrainte générale faute de disposer des moyens nécessaires à des options plus tempérées. Un constat analogue a été fait ailleurs qu’en France (Italie, Espagne, Grande-Bretagne…).

Durant toute la période, la « communication » a cherché à camoufler les carences, le refus d’étendre le dépistage et le traitement précoce de la maladie, de même que l’abandon à leur sort des malades les plus âgés. En revanche, elle s’est efforcée de créer un climat de peur et de défiance dont la finalité immédiate était d’empêcher l’engorgement de services hospitaliers ne disposant pas de la capacité d’affronter une arrivée massive de patients. Tout cela montre clairement que l’incurie qui s’est manifestée entre décembre 2019 et début mars 2020 n’a été que l’un des aspects de la situation, à côté de la poursuite d’une attitude structurante, d’une doctrine dogmatisée depuis des années sous le nom de Nouvelle gestion publique, ou New public management (NPM), l’un des fruits de l’école ultralibérale[5]. Une telle ligne de conduite, associée à une extrême rigidité administrative, exclut toute notion de réelle prévention des risques. Ce comportement est général, il participe d’une conception univoque ; c’est lui qui a déjà conduit à réduire de manière très forte les budgets militaires (jugés, à tort ou à raison, inutiles en condition de vassalité), à supprimer des services publics « non rentables » quels qu’en soient les inconvénients pour ceux qui en ont besoin (la fermeture de nombreuses maternités, d’écoles, de bureaux administratifs), etc. Soit dit en passant, on remarquera que même du point de vue de l’utilitarisme, de tels choix en matière de santé se sont avérés aberrants, puisque les économies réalisées en réduisant fortement la prévention – emplois hospitaliers, nombre de lits et d’appareils de réanimation – entraînent à présent des dépenses compensatoires certainement bien plus considérables pour tenter de limiter les séquelles économiques et sociales consécutives au confinement.

Cynisme ou incapacité, la crise a fait apparaître le personnel mis en possession de l’appareil étatique sous des traits peu flatteurs : légèreté, penchant au mensonge revendiqué comme allant de soi, forts soupçons de corruption. Plus gravement, ce même personnel semble étranger au reste de la société, coupé de ses racines pour vivre dans l’irréalité d’un autre monde que le monde commun. On pourrait imaginer que les atermoiements gouvernementaux aient répondu à un choix délibéré permettant de susciter une panique générale apte à faciliter un peu plus tard l’acceptation de mesures « liberticides ». Sans aller aussi loin dans le domaine hypothétique, on admettra que la longue inaction de nombreux gouvernements a rendu acceptable le confinement général et ses lourdes contraintes. La dramatisation obsessionnelle de l’événement par les grands médias a en tout cas joué dans ce sens.

Un autre aspect du même phénomène a été l’appel constant et revendiqué à l’expertise. C’est une pratique nouvelle quant à la publicité du procédé. En effet, de multiples rapports d’experts sont fréquemment demandés avant certaines prises de décision, qu’il s’agisse de rapports financiers, de dossiers économiques, de sondages d’opinion, de dossiers de police, etc. Mais le fait de s’effacer devant la science dans une telle mise en scène médiatisée s’explique sans doute autrement : comme une volonté d’adopter des mesures impopulaires posées en nécessités attestées par des « savants », au risque d’avouer ainsi une incompétence, ce qui est une manière de plus de vider la notion de politique de toute substance[6]. En effet, il est implicitement posé que les décisions rationnelles sont celles qui correspondent à la nécessité scientifiquement établie et non pas à l’engagement personnel de ceux qui ont été investis pour décider en acceptant l’idée de risque[7]. Toutefois le degré d’impopularité des dispositions présentées comme nécessaires par les experts peut parfois conduire à passer certains de leurs avis, ce qui en confirme l’instrumentalisation.

Dans le même ordre d’idées, si certains choix politiques accordent aisément la préférence au contrôle du peuple plutôt qu’à sa sauvegarde, notamment en matière de sécurité intérieure, c’est en raison de la logique d’un système dans lequel la notion de bien commun n’a aucun sens. S’il est une première forme d’exception permanente, c’est donc de cela qu’il s’agit, et de longue date : un système se présentant comme politique, mais qui ne part pas de la considération première de la polis. Un système dans lequel la poursuite commune du bien est remplacée par la course à divers profits particuliers, toujours attentif à s’autolégitimer par la seule invocation du respect des procédures[8]. Bien plus, les procédures elles-mêmes tendent à changer de nature en raison de la croissance vertigineuse des instruments. « Désormais, la multiplication des dispositifs techniques permet d’imposer un cadre contraignant à la majorité, en dehors de toute délibération. Cela remet en cause l’élaboration de la légitimité démocratique, jusqu’ici basée sur le contrôle du citoyen et des gouvernants. L’environnement technique de la construction de la contrainte politique s’est modifié. L’univers politique ne se construit plus autour de la seule activité de l’acteur politique – identifié par les figures du citoyen et de son représentant –, mais doit désormais se subordonner à la contrainte technique. Il en résulte une évolution de la légitimité de l’intervention de l’autorité publique.[9] » En ce sens donc, la crise du coronavirus révèle in vivo ce que signifie et implique la disparition d’une figure, déjà factice, du politique, dont certains traits subsistaient, de moins en moins cependant, au profit d’une autre, le management, qui devient la marque de la modernité tardive. Ce qui aujourd’hui est dénoncé par beaucoup comme régime d’exception ne l’est que par effet marginal. Il s’agit surtout de la clarification d’une évolution entreprise de longue date[10].

Futuribles

Qu’en sera-t-il dans l’avenir ? L’exception « permanente » a donné naissance à toute une littérature, soit technique, soit de fiction, soit encore de protestation idéologique. Abandon du souci politique, primat de la gestion et séduction de la technique autorisent en effet de nombreuses craintes. Tout au long de cette crise ont été déployés de grands moyens de contrôle des populations, traitées – peut-être avec un certain réalisme afin d’éviter les phénomènes de panique autant que l’indiscipline inhérente à l’individualisme, sans le moindre souci d’en appeler à la raison plutôt qu’à la contrainte, selon des méthodes mêlant surveillance policière, répression et infantilisation. La tentation est d’autant plus grande de profiter des circonstances pour accentuer l’application de ce mode simplifié de prise en charge d’un « peuple souverain » maintenu pour la forme, et dont il semble clair que l’on cherche à achever la mise sous tutelle. Là où la politique, au sens plein de ce terme, se fonde sur la justice (qui, on le sait, consiste à attribuer à chacun ce qui lui est dû), la gestion technique simplifie à l’extrême, unifie, aplatit les différences, traite les ensembles mais n’entre pas dans le détail ni ne fait de sentiment. Ce qui subsistait encore de la politique s’efface au profit de la gestion des masses[11].

La période récente a favorisé un bond en avant dans l’utilisation de moyens de contrôle déjà largement disponibles, d’autant plus qu’elle s’est accompagnée d’une publicité massive dont l’effet a été de créer dans la population un climat de peur intense, non sans rappeler la stratégie du choc mise en évidence par Naomi Klein[12]. On reste impressionné devant la généralisation mondiale quasi totale du procédé, devenu nécessaire du fait de la conjonction entre l’irresponsabilité ou la lenteur à agir des dirigeants et l’indiscipline des individus.

Dans ces circonstances sont alors apparues les contraintes que tous ont en mémoire, ; avec une certaine prédilection pour les moyens policiers et les techniques sophistiquées. Les liens sociaux habituels, déjà dégradés sous la poussée de la massification, ont été brutalement coupés pour se transformer en relations à distance (télétravail, téléprésence, téléconsultations…), et ont fait l’objet d’intimations d’éloignement physique, créant un climat général de suspicion mutuelle, induisant des comportements d’évitement inédits, encourageant les dénonciations de non-conformité. Tout élément spirituel a été exclu de la préoccupation officielle, en France mais pas seulement (en Italie notamment), exclusion bien symbolisée par la façon dont on a traité les morts[13]. On note que dans tous les cas, l’appel au comportement raisonnable et la confiance dans la responsabilité des citoyens n’ont pas été privilégiés, ni même invoqués. Le communisme chinois, très avancé en matière de surveillance et de classement des individus en fonction de leur degré de soumission, est à l’inverse présenté en modèle d’efficacité. Tout cela nourrit l’idée que le Meilleur des Mondes est bien proche. Nous n’en sommes plus seulement à l’État total, affirme Éric Werner, mais déjà à la société totale : « L’objectif, en l’espèce, est une refonte complète du mode et des habitudes de vie. L’actuelle pandémie en offre l’opportunité. On profite du choc ainsi créé (une divine surprise) pour avancer un peu plus encore dans la voie de l’État total, mais surtout pour jeter les bases de la société totale. […] Ubérisation du travail, télémédecine, école numérique, “homme augmenté”, certificat de santé, confinement-déconfinement, application de tracking, euthanasie, revenu unique de base : telles en sont les caractéristiques[14]». Serait-ce une projection téméraire ?

Du peuple et de l’Église

Les gadgets attirent fortement dans notre société technologique. Tout un marché du contrôle social s’est formé depuis longtemps et ne demande qu’à s’étendre, surtout quand l’occasion se présente, ce qui est le cas de la période que nous venons de vivre. Des entreprises de grande envergure élaborent toutes sortes de systèmes d’identification individuelle et de recoupements[15]. Or on ne développe aucune recherche en vain, ni pour une clientèle appelée à demeurer restreinte, et c’est le principe même de la recherche appliquée, stimulée par la concurrence, que d’en étendre indéfiniment les possibilités. C’est surtout un principe non discutable pour la technoscience que tout ce qui peut être réalisé doit être réalisé. Il est donc probable que se multiplieront les innovations technologiques d’encadrement des individus et d’intrusion dans leur vie, le secteur de la santé étant propice à de telles initiatives, bien qu’il ne soit certes pas le seul. Mais il ne s’agit là que de la face émergée de l’iceberg, car il y a beau temps que de telles actions ont lieu, avec la lente mise en transparence de la personnalité de ceux qu’elles visent, c’est-à-dire tous. Il n’est que de voir avec quel luxe de moyens s’effectue déjà le pistage des clients potentiels par Google et Facebook[16]. Si l’on accepte l’idée que la politique destinée à maintenir la « vie bonne » a cédé la place à la gestion des ressources humaines, si l’on joint à cela la grande déperdition de la responsabilité des individus dans l’ère du vide postmoderne, il reste à comprendre que la possibilité d’entrer dans une nouvelle phase de déshumanisation est bien réelle.

Celle-ci est-elle perçue comme telle, et pour quel motif ? Ou bien suscite-t-elle au moins des noyaux de refus ? Faute de sondages spécifiques et d’études approfondies sur le sujet, il convient de rester prudent dans la réponse, du moins à court terme. Cependant il est facile de comprendre la réaction d’individus noyés dans la masse, dépourvus de vie intérieure et affaiblis dans leurs capacités de jugement, alors qu’une propagande constante incite à la libre définition des valeurs et au rejet de toute contrainte de l’extérieur. Cette illusion de la liberté, plus ou moins assimilée mais dogmatisée dans l’opinion dominante, jette une lumière sur les phases successives par lesquelles sont passées les masses pendant la pandémie : dans un premier temps, après le moment initial d’insouciance, ce fut un choc brutal, provoquant une véritable sidération, une spectaculaire plongée dans le silence, un  saisissement devant l’impensable devenu réalité, notamment l’impensable de la mort, tant aseptisée par la propagande de masse[17] ; puis est arrivée une phase de soumission aux contraintes imposées, avec une sorte de conscience collective dont l’éphémère rite vespéral quotidien de célébration du personnel de santé a été le moyen d’expression ; enfin, lorsque les mesures les plus rigoureuses ont commencé à être adoucies, le rejet des contraintes est réapparu, suscitant chez les uns des attitudes frondeuses essentiellement individualistes, tandis que d’autres se soumettaient avec zèle intempestif à la nouvelle discipline du jour, le port du masque et les limitations spatiales.

Illusion d’une liberté définie comme absolue autodétermination et réalité de la contrainte sociale sont tout sauf contradictoires. Le constat d’être harcelé en permanence par les publicités ciblées à partir de consultations ou d’achats antérieurs renforce ce sentiment et agace. Mais cela n’empêche pas d’éprouver par ailleurs un sentiment de commodité, et presque une sorte de fierté pour notre époque technologique lorsqu’il est possible de jouir des dernières « applications », quel que soit le danger de faire l’objet de classements en tous genres par les algorithmes dont elles viennent enrichir les données. De la même manière, on a constaté à quel point la propagande récemment déployée contre la menace du virus était infantilisante, mais ce n’est qu’un fait habituel, apparemment accepté sinon apprécié pour ses effets rassurants[18]. On arrive ainsi à une situation paradoxale, a priori inégale : d’un côté, même plus ou moins perçue comme une menace à l’encontre de la privacy, une majorité se plie, mue par la conscience d’une fatalité, mais aussi par attrait[19], tandis que d’autres combattent avec force la légitimité de cette évolution, mais souvent par réaction libérale, libertarienne ou anarchiste, et sans considération d’une réelle nécessité d’éviter la contagion dans les conditions concrètes où elle menace. L’analyse des phénomènes « liberticides » est souvent dune grande acuité, mais assortie d’aucune pars construens.

Des perturbations économiques, avec leurs conséquences sociales, sont partout attendues dans l’avenir immédiat. Même si elles ont lieu, et plus elles pourraient engendrer le chaos, plus aussi deviendrait probable que l’état d’exception permanente y trouve son compte, non seulement parce que c’est encore au Léviathan que l’on demandera de gérer la situation, avec les moyens de contrôle dont il dispose et selon son esprit propre, mais encore, et au-delà, parce que ce même Léviathan pourrait bien acquérir la figure nouvelle d’une vaste machine autorégulée. Le philosophe italien Giorgio Agamben, dans un entretien publié par Le Monde du 28 mars dernier, a répondu ainsi à une question sur le monde d’après : « Ce qui m’inquiète, ce n’est pas seulement le présent, mais aussi ce qui viendra après. Tout comme les guerres ont laissé en héritage à la paix une série de technologies néfastes, il est bien probable que l’on cherchera à continuer après la fin de l’urgence sanitaire les expériences que les gouvernements n’avaient pas encore réussi à réaliser : que l’on ferme les universités et que les cours se fassent en ligne, que l’on cesse une fois pour toutes de se réunir pour parler des questions politiques ou culturelles et qu’on échange uniquement des messages digitaux, et que partout il soit possible que les machines remplacent tout contact, toute contagion, entre les humains. »

Agamben est effrayé par la révolution permanente qui s’annonce. Mais celle-ci est-elle si surprenante ? L’édification du monde technique qui a aujourd’hui envahi toute la vie humaine n’implique-t-elle une perpétuelle fuite en avant, une course incessante à l’ajustement excluant toute idée de pause ? Vu ainsi, le chaos est constructif, en ce sens qu’il devient la condition de la résorption de l’humain dans la machine[20].

Qui viendra s’opposer avec cohérence à pareille dégradation de l’humanité, sans compter les autres régressions auxquelles Agamben ne fait pas ici allusion, à commencer par l’exclusion de la moindre trace de religion, particulièrement symptomatique dans un moment où la mort vient habituellement rappeler à chacun sa condition et le sens de son existence ? Qui viendra prophétiser contre l’impiété radicale de cette nouvelle tentative d’ériger la Tour de Babel ? Qui viendra clamer le retour de la vie humaine vers sa véritable dignité ? Il est étrange que la recommandation évangélique de scruter les « signes des temps » (Mt 16, 1-4) qui a si souvent nourri à tort et à travers les discours théologiques depuis Vatican II, ait très significativement été oubliée, parfois même rageusement balayée lorsque certains y ont fait référence face à la secousse mondiale que nous connaissons[21].
 
[1]. Pacte international relatif aux droits civils et politiques, 16 décembre 1966.

[2]
. Les réactions en ce sens ont été multiples. Parmi elles, par exemple, celle de quatre éminents juristes italiens dénonçant la disproportion des mesures de protection contre le virus et la crainte de les voir se transformer en remise en cause d’un régime normal de vie sociale : https://www.giustiziainsieme.it/it/diritto-dell-emergenza-covid-19/961-la-pandemia-aggredisce-anche-il-diritto. Ce n’est donc pas un fantasme de conspirationnistes.

[3]
. Cf., entre autres, Grey Anderson, La guerre civile en France 1958-1962. Du coup d’État gaulliste à la fin de l’OAS (La Fabrique, 2018), et Christophe Nick, Résurrection. Naissance de la Ve République, un coup d’État démocratique (Fayard, 1999), ou encore François Mitterrand, Le coup d’État permanent (Plon, 1964). Ce dernier titre s’appliquerait bien pour décrire différentes étapes de l’évolution de l’Union européenne.

[4]
. Nul ne le contestera, bien que, dans le cas de la constitution en vigueur en France, ce rappel de finalité soit omis : « Le gouvernement détermine et conduit la politique de la nation » (art. 20). Longtemps implicite, cette neutralité descriptive toute positiviste est évidemment ouverte sur tous les possibles.

[5]
. Une présentation de la genèse de ce concept a été donnée par F.-X. Merrien, « La Nouvelle Gestion publique : un concept mythique », dans la revue canadienne Liens social et Politiques, n. 41 (printemps 1999), accessible sur https://www.erudit.org/fr/revues/lsp/1999-n41-lsp352/. L’article, déjà ancien, se concluait ainsi : « La Nouvelle Gestion publique […] suscite la référence à un paradis perdu ou à venir : un monde dans lequel les problèmes trouveront magiquement une solution, un monde dans lequel les besoins seront satisfaits à moindre coût. La Nouvelle Gestion publique signifie l’évanouissement de l’État ». Tout au moins, pourrait-on ajouter, de ce qui pouvait subsister de lien entre l’appareil disposant du monopole de la contrainte et le bien de la collectivité de ses sujets.

[6]
. « Gouverner par l’expertise ne signifie donc pas que le gouvernement manque de compétences en son sein pour prendre les (bonnes ou mauvaises) décisions publiques. […] En revanche, l’expertise permet surtout de justifier les choix, les stratégies publiques, en interprétant le monde comme un environnement qui contraint ces choix, sans alternative » (Christophe Masutti, Affaires privées. Aux sources du capitalisme de surveillance, C&F éditions, Caen, 2020, version e-pub p. 458).

[7]
. « Le recours à la caution scientifique du discours ne cherche qu’à pallier l’absence d’autorité et de crédibilité du discours public, etc. », juge Jean-Charles Froment (www.lemonde.fr, 1er mai dernier). Le constat est sans doute fondé, mais ne tient pas compte des causes plus lointaines de cet effacement très conforme à l’idéal saint-simonien de dépréciation de l’idée de gouvernement, dans un climat actuel de scepticisme universel (que valent autorité et arguments au temps de la postvérité ?).

[8]
. Titre et thème principal de l’analyse de Niklas Luhmann dans La légitimation par la procédure (Presses de l’Université de Laval / éditions du Cerf, Québec/Paris, 2001), spécialement 1e partie, chap. 2, « La légitimité », et 3e partie, chap. 3, « L’élection ».

[9]
. Bruno Villalba, « De la légitimité démocratique à la légitimité technique. Le comportement anormal défini par les dispositifs techniques », in Jean-Jacques Lavenue, Bruno Villalba, Vidéosurveillance et détection automatique des comportements anormaux. Enjeux techniques et politiques, Presses universitaires du Septentrion, Lille, 2011, p. 88.

[10]
. Pour une approche historique de cette évolution, voir Baptiste Rappin, « Monument romano-canonique et nouveau management public : racines théologiques et enjeux anthropologiques d’une rencontre », Revue française d’administration publique, n. 166 (2018/2), pp. 387-400.

[11]
. « En l’espace de quelques décennies, les pays développés sont donc passés d’un contrôle social fondé sur le langage […] à un contrôle social reposant sur la programmation comportementale des masses au moyen de la manipulation des émotions et de la contrainte physique ». « Grâce à ces nouveaux outils, les élites politiques des pays industrialisés ont ainsi pu faire l’économie de toute forme d’axiologie, de discussion sur les valeurs, les idées, le sens et les principes, pour ne se consacrer qu’a une technologie organisationnelle des populations » (Comité invisible, Gouverner par le chaos, Max Milo, 2010, p. 13).

[12]
. Cf. N. Klein, La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre (Leméac/Actes Sud, Montréal-Arles, 2007).

[13]
. « Au delà des restrictions qu’impose le régime de confinement en matière de pratiques religieuses, ce régime porte atteinte à la légitimité de l’autorité normative religieuse en la subordonnant de façon explicite à l’autorité politique de l’État. Cette subordination est à la mesure du degré de pénétration du sécularisme dans la société et, au temps du coronavirus, elle se manifeste par la hiérarchisation bureaucratique des activités sociales en catégories essentielles (autorisées) et non essentielles (interdites) » (Alexis Artaud de La Ferrière, Religion et sécularisme au temps du coronavirus, Presses universitaires de Grenoble, mai 2020, p. 8 ). L’auteur met l’accent sur les conséquences à long terme de cette inversion des valeurs.

[14]
. É. Werner, « Société totale », sur son Avant-Blog (https://ericwerner.blogspot.com/2020/04/societe-totale.html).

[15]
. Pour avoir une rapide idée de la panoplie disponible – et objet de recherches constantes –, voir, exemple parmi d’autres : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/gouvernement/inspiration/biometrie

[16]
. Cf. José Meseguer, « Le cybercapitalisme », pp. 30-49 infra.

[17]
. Parmi quelques publications sur le sujet, voir Guillaume Cuchet : « Le virus, ou la mort imprévisible que nous avions oubliée », publiée le 10 avril dernier dans une tribune du Figaro : https://www.lefigaro.fr/vox/monde/guillaume-cuchet-le-virus-ou-la-mort-imprevisible-que-nous-avions-oubliee-20200410

[18]
. Les recommandations concernant la manière d’éternuer ou d’utiliser des mouchoirs jetables, adressées à une population entière dans des termes ordinairement employés pour apprendre l’hygiène à des enfants en bas âge, a eu quelque chose de pathétique mais n’a pas suscité l’indignation. Dans le même sens, lire Norrin R., « En marche vers le management parental », à propos d’un certain « programme de soutien à la parenté en ligne » nommé TripleP®, sur https://baptisterappin.wordpress.com/2020/05/01/en-marche-vers-le-management-parental/

[19]
. Pierre-Antoine Chardel, Politiques sécuritaires et surveillance numérique (CNRS éditions, 2014), remarque que « [n]ous évoluons dans un monde où plus les innovations technologiques sont abouties sur le plan scientifique (plus elles sont “dématérialisées”), moins elles nous incitent à les questionner » (p. 4). La remarque s’appliquerait aisément à l’arrivée de la 5G.

[20]
. Baptiste Rappin a fourni de nombreux éléments de réflexion sur le thème de l’aliénation de la vie humaine à l’organisation managériale. Voir De l’exception permanente. Théologie de l’organisation (Ovadia, Nice, 2018) ; ou parmi de nombreux articles « Algorithme, management, crise : le triptyque cybernétique du gouvernement de l’exception permanente‪ », Quaderni n. 96, 2018/2, pp. 103-114.

[21]
. Ainsi David M. Neuhaus, s.j., « Il virus è una punizione di Dio ? », La Civiltà cattolica, n. 4077 (2 mai 2020), pp. 238-243, s’employant à écarter toute interprétation de la pandémie et des réactions qu’elle a suscitées comme avertissement providentiel appelant à la conversion de l’humanité, et récusant les « prophètes de malheur » qui voudraient y inviter.
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News au 5 juillet 2020 Empty Re: News au 5 juillet 2020

Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 22:41

- 5 -

[Cet article du 22 mai 2020 fait de la prospective qui se réalise en partie ; mais en fait, tout se réalise comme prévu, puisque tout était prévu ; certes, il y a des ajustements ; mais cela ne remet pas en cause le plan initial.]

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Comment définir une « réouverture » économique ? Je pense que la plupart des gens diraient qu’une réouverture signifie que tout redevient comme avant la crise ; ou du moins aussi proche que possible. La plupart des gens diraient également qu’une réouverture est quelque chose qui va durer. Déclarer simplement que « l’Amérique a ré-ouvert » tout en maintenant de nombreuses restrictions dans certaines parties du pays est un peu une farce. Et ré-ouvrir avec l’intention de mettre en place à nouveau des mesures de confinement dans quelques semaines sans expliquer la situation au public est une escroquerie de premier ordre.

Par exemple, des États comme New York, la Californie, l’Illinois et le New Jersey ont prolongé leurs mesures de confinement ; la prolongation de Los Angeles reste ambiguë après qu’ils aient initialement déclaré des restrictions pour trois mois supplémentaires. Le confinement de New York est prolongé jusqu’à la fin du mois de mai (jusqu’à présent). C’est le cas dans de nombreux États et villes des États-Unis, tandis que les zones rurales sont pour la plupart ouvertes. C’est ce qu’on appelle une « réouverture partielle », mais y a-t-il un but derrière cette approche inégale ?

Comme je l’ai prédit dans mon article « Pandémie et effondrement économique : Les prochains 60 jours », les restrictions se poursuivront dans les principaux centres de population américains, tandis que les zones rurales se sont pour la plupart ré-ouvertes en fanfare. Le résultat final sera un afflux de citadins vers les villes rurales à la recherche d’un soulagement par rapport aux conditions de confinement plus strictes. Dans un mois environ, nous devrions voir apparaître de nouveaux foyers épidémiques dans des endroits où la transmission était limitée. Je suggère qu’avant les vacances du 4 juillet, les gouvernements des États fédérés et le gouvernement fédéral vont parler de nouvelles mesures de confinement, en utilisant comme excuse le pic d’infection prévisible.

C’est ce qui se passe actuellement dans le nord-est de la Chine – une nouvelle résurgence a eu lieu et 100 millions de personnes sont maintenant soumises à des restrictions de quarantaine. La réouverture de la Chine date d’à peine deux semaines, et les craintes de « flambées » d’infection étaient largement répandues lorsque l’annonce a été faite. Aujourd’hui, les grands médias semblent confus ; la Chine est-elle ouverte ou fermée ? Bien sûr, nous ne saurons peut-être jamais à quel point le problème est et était grave en Chine, car il a été démontré que leurs chiffres sont totalement truqués et escamotés depuis le début, mais le fait est que l’expression « réouverture » n’a pas de sens là-bas, tout comme ici aux États-Unis.

Cela fait partie du plan. La farce des réouvertures a en effet un but. J’en parle de façon très détaillée dans mon article « Vagues de mutilation : La tyrannie médicale et la société sans cash » publié en avril. Les globalistes sont clairement les seuls bénéficiaires de cet événement ; avec un état de surveillance globale désormais ouvertement sur la table et un passage accéléré aux systèmes de monnaie numérique, les globalistes soit profitent de cette crise pour faire avancer leur programme, soit ils ont « fabriqué » le virus et provoqué la crise sanitaire pour faire avancer leur programme.

Dans les livres blancs publiés par les globalistes à l’Imperial College de Londres ainsi qu’au MIT, le plan est ouvertement admis. Ils suggèrent d’utiliser des « vagues » d’ouvertures économiques, puis des fermetures pour contrôler la propagation du virus. Les calendriers semblent varier, mais en général les modèles prévoient un cycle ouvert d’un mois et un cycle fermé de deux mois. L’objectif est d’augmenter délibérément les infections tous les deux mois dans des régions spécifiques d’un pays, puis de déclarer un arrêt économique et des mesures de quarantaine une fois que la propagation atteint un certain niveau ; cela devrait se poursuivre jusqu’à ce qu’un vaccin soit mis au point, ce qui pourrait prendre des années.

Lorsque les globalistes du MIT disent « Nous ne reviendrons pas à la normale », c’est ce qu’ils veulent dire. En ce moment, le grand public (du moins dans certaines régions du pays) applaudit aux réouvertures, mais ce qu’il ne réalise pas, c’est que ces réouvertures sont une illusion. Les restrictions vont rester en place dans de nombreux États et villes, tandis qu’elles seront levées puis rétablies dans d’autres. En fait, la situation va s’aggraver avec le temps, à dessein.

Le prochain confinement, dès qu’il sera annoncé, sera absolument dévastateur pour l’économie américaine qui est déjà dans une spirale descendante. Les facteurs atténuants seront l’efficacité des mesures de relance de la banque centrale à freiner la chute libre – peu efficace jusqu’à présent. D’autres facteurs comprennent le pourcentage de petites entreprises qui survivent au premier confinement et le nombre d’emplois que ces entreprises peuvent ramener dans l’économie. Un grand nombre d’Américains et d’entreprises pourraient survivre au premier confinement, tandis que le second détruirait financièrement toutes les entreprises sauf les plus préparées. Et ne vous y trompez pas, il y aura beaucoup d’autres confinement au cours des deux prochaines années.

Dans l’intervalle, des banques internationales comme Wells Fargo et JP Morgan ont fait en sorte que les petites entreprises soient durement touchées par la crise en canalisant l’argent du renflouement et en remboursant les prêts à leurs gros clients plutôt qu’aux petites entreprises auxquelles l’argent était destiné. Sur les 300 000 clients de JP Morgan qui ont demandé un prêt d’urgence dans le cadre du programme de sauvetage du gouvernement, seuls 18 000 ont effectivement reçu un prêt et beaucoup de ces clients n’étaient pas des petites entreprises.

Si le cycle d’immobilisation se poursuit, les petites entreprises seront rayées de la carte. Les élites ont truqué le jeu économique ; elles contrôlent où va chaque dollar de l’argent du renflouement, et beaucoup de leurs entreprises sont les seules institutions qui sont équipées pour survivre à l’assaut. Certaines de ces entreprises vont disparaître, mais à long terme, l’objectif est, à mon avis, la centralisation totale de la production et de la distribution.

C’est exactement ce qui s’est passé pendant la Grande Dépression, lorsque JP Morgan et d’autres grandes banques ont dévoré des milliers de petites banques locales dans tout le pays et les ont éliminées du système en tant que concurrentes. Après la dépression, le secteur bancaire a été complètement centralisé entre les mains de quelques méga-sociétés triées sur le volet. Aujourd’hui, elles tentent d’effacer toute concurrence localisée des petites entreprises aux sociétés internationales.

Reprendre l’infrastructure commerciale de nations entières et supprimer toute concurrence indépendante n’est qu’une des raisons pour lesquelles le confinement se poursuit. Il y a aussi le processus d’acclimatation du public à l’idée que les périodes de confinements sont la « nouvelle normalité ». Bien que je constate une résistance dans certaines parties du monde, y compris aux États-Unis, de nombreux pays d’Asie et d’Europe ont été témoins d’une réaction plutôt mièvre à l’idée d’une tyrannie médicale. Je vois également un immense feu de forêt de législations anticonstitutionnelles et de mesures étatiques illégales se déployer aux États-Unis alors que le public est distrait par les circonstances financières et la menace du virus.

Il semble bien que la plupart des Américains détestent le confinement. Mais seront-ils dupés par la « réouverture » dans la complaisance pendant les prochaines semaines alors que le gouvernement se prépare à les frapper avec la prochaine série de restrictions ? Seront-ils tellement pris au dépourvu qu’ils ne sauront pas comment réagir ? Imaginez la dévastation économique d’un seul autre événement de confinement à l’échelle nationale ? Ce sera un carnage, et la population perdra beaucoup d’espoir.

Deux voies s’offrent alors à nous : La soumission, ou la rébellion. Soit la majorité du peuple américain acceptera le confinement comme une nouvelle réalité de la vie quotidienne, soit il sera tellement enragé par la destruction de son économie qu’il se révoltera.

Si l’intention est de maintenir le cycle jusqu’à ce qu’un vaccin soit introduit, comme l’affirment les publications élitistes, alors nous avons un long chemin à parcourir et ce premier confinement a été un jeu d’enfant comparé à ce qui va suivre.

L’excuse du modèle de vagues sera qu’il faut contrôler et ralentir la propagation de l’infection au fil du temps pour éviter de submerger nos infrastructures médicales. Mais cela n’a pas beaucoup de sens pour moi à ce stade. Peut-être que dans le premier ou les deux premiers mois de la pandémie, cela était quelque peu logique, afin que nous puissions évaluer la menace du virus. Ce que nous savons actuellement, c’est que le virus est au moins trois fois plus mortel que la grippe annuelle moyenne ; c’est une chose dont il faut s’inquiéter, mais pas une chose dont nous devrions nous débarrasser en détruisant notre économie.

Franchement, il n’y a pas de logique au modèle de vagues, sauf si l’objectif est de détruire l’économie. Si l’objectif est de continuer à infecter la population jusqu’à ce que tout le monde ait développé une immunité ou qu’un vaccin soit proposé, alors pourquoi ne pas simplement supprimer définitivement tous les verrous et en finir maintenant ? Cela entraînerait beaucoup moins de décès à long terme par rapport à l’effondrement de l’économie. Si l’objectif est une « immunité collective », nous pouvons y parvenir beaucoup plus rapidement par transmission virale que si nous attendons des années pour un vaccin qui pourrait ou non fonctionner.

Mais les élites ne se soucient pas de l’« immunité collective » ; ce qui les intéresse, c’est le contrôle. Le discours sur le vaccin lui-même est une forme de contrôle. Vous devez attendre que l’establishment vous sauve. Vous devez attendre qu’ils permettent l’ouverture de l’économie, même pour une courte période, afin que vous puissiez ensuite être autorisé à travailler ou à diriger votre entreprise. Vous devez attendre l’autorisation de vivre votre vie normale. Et, si les élites obtiennent ce qu’elles veulent, vous n’aurez pas cette permission tant que vous n’aurez pas accepté les passeports d’immunité, les applications de traçage et un vaccin.

Je traiterai de la question des vaccins dans un prochain article, mais le message sous-jacent que le public entend quotidiennement est que vous n’avez plus le pouvoir de prendre des décisions pour vous-même, vous devez attendre les instructions. Si le coronavirus est une chose qu’il faut prendre au sérieux (jusqu’à un certain point), le modèle des vagues n’est pas une solution acceptable au problème.

Et alors que de nombreux conservateurs cherchent à faire obstacle aux confinements à l’avenir, je leur recommande de ne pas retenir leur souffle. M. Trump a fait volte-face à de nombreuses reprises sur ces questions, y compris sur sa position quant à savoir si la décision de confiner doit être laissé ou non aux États. Avec un cabinet débordant de globalistes et d’élites bancaires, je ne mettrais pas beaucoup d’espoir dans une intervention de la Maison Blanche.

Ne vous laissez pas tromper par la réouverture. Elle n’est pas réelle parce qu’elle n’est pas censée durer. Il s’agit d’une soupape de vapeur destinée à calmer l’indignation du public et à nous conditionner à une tyrannie périodique. Les élites pensent que nous finirons par nous habituer aux confinements tant que nous aurons une réouverture à attendre dans quelques mois. Elles croient que notre tendance à la rébellion sera réprimée par de faux espoirs que la prochaine réouverture sera une réouverture permanente. Ils pensent qu’après 18 mois ou plus du modèle de vagues, nous serons si désespérés de retrouver une vie normale que nous ferons tout pour l’obtenir, y compris renoncer volontairement à la moindre once de liberté qui nous reste. Tel est le véritable objectif de la pandémie.

Brandon Smith

Note du Saker Francophone :


Comme tous les analystes lisant dans les entrailles encore chaudes de cette crise sanitaire/économique en temps réel, Brandon Smith applique ses grilles d'analyses habituelle pour tenter de donner du sens à la nouvelle réalité perçue et celle qui se trouve derrière le brouillard de la crise. C'est évidemment plus difficile et risquée. Mais il le fait avec constance et une certaine rigueur si on se place de son point de vue.

A chacun de le comprendre pour en retirer ce qu'il peut, ou veut. Que ce soit la Chine, Trump, la Fed ... on peut bien critiquer certains points de vue mais il s'agit des siens par rapport à ses peurs et à ses espoirs. Il faut aussi avoir à l'esprit que ses réflexions recouvrent aussi la pensée d'une partie de l'opinion publique américaine.

Pour son hypothèse, pardon sa théorie [du complot forcément], rien n'est encore visible. On peut encore l'imaginer ou penser à un retour à la "normale", la 1ere vague ayant déjà dévasté l'économie occidentale sans qu'un "complot" puisse se voire forcément, autre que la cupidité de certains acteurs. On n'a pas fini de spéculer ...
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 23:06

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Une coalition d’un milliard de dollars démantelant la gouvernance occidentale

Les dons au mouvement de gauche Black Lives Matter et aux organisations connexes ont explosé en réaction à l’assassinat de George Floyd, un criminel qui est mort lors de son arrestation le 25 mai alors qu’il était détenu par la police de Minneapolis.

Les protestations sur la mort de Floyd ont été entachées par des incendies criminels, des pillages et des troubles civils à Minneapolis et dans d’autres grandes villes.

Mais cela n’a pas empêché le mouvement – dont les partisans ont été visibles sur les lieux de la destruction – d’obtenir un soutien financier.
Selon les données recueillies par Creative Investment Research et citées par Black Enterprise, diverses entreprises ont promis plus d’un milliard de dollars au mouvement Black Lives Matter.

Réfléchissez :

  • Amazon s’est engagé à verser 10 millions de dollars à diverses organisations, dont Black Lives Matter.

  • Bad Robot Productions, qui a produit des films à succès comme Cloverfield, a promis 10 millions de dollars sur cinq ans à Black Lives Matter LA, entre autres groupes.

    Warner Music Group a promis 100 millions de dollars aux “organisations de justice sociale pour soutenir le mouvement Black Lives Matter”.

  • La Bank of America s’est engagée à verser un milliard de dollars aux “programmes communautaires/petites entreprises” – une catégorie qui n’est pas précisée par Creative Investment Research. Cependant, selon un communiqué de presse de la Bank of America, la banque s’est engagée à soutenir pendant quatre ans les communautés pour “lutter contre les inégalités économiques et raciales accélérées par une pandémie mondiale”, tout en se concentrant sur “les personnes et les communautés de couleur qui ont subi un impact plus important de la crise sanitaire”.

  • La Fondation Ford et la Borealis Philanthropy ont créé le Fonds du mouvement dirigé par des Noirs pour financer le Mouvement pour les vies noires (M4BL), une coalition qui promeut une “Vision 4 Black Lives” radicale à laquelle des fondations ont promis plus de 100 millions de dollars.

  • Ces institutions philanthropiques travaillent de concert avec des “alliés”, tels que la Fondation Hill-Snowdon, Solidaire, la Fondation NoVo, l’Association des cadres de la Fondation noire, le groupe de bailleurs de fonds des quartiers – bailleurs de fonds pour la justice, des donateurs anonymes et bien d’autres encore.

Qui est cette coalition ?


Dirigé en 2013 par trois militants radicaux, le vaste mouvement Black Lives Matter a acquis une visibilité aux États-Unis à la suite de l’assassinat de l’adolescent noir de Floride Trayvon Martin par le résident local George Zimmerman.

Les protestations du mouvement se sont intensifiées après que Zimmerman a été acquitté du meurtre qui, selon les défenseurs des droits civils et les activistes noirs, était le résultat d’une discrimination raciale et d’un climat de brutalité policière à l’égard des Noirs. Le mouvement, à son tour, a été cité pour sa prétendue indifférence aux violences commises en son nom et pour avoir créé un environnement dangereux pour la police.

Depuis, l’identité de Black Lives Matter fait l’objet d’un débat. Le mouvement Black Lives Matter, qui a vu le jour sous la forme du hashtag #BlackLivesMatter sur Twitter, a été décrit comme un ensemble amorphe et décentralisé de groupes de justice raciale ayant un programme radical.

Patrisse Cullors, l’une des militantes à l’origine du projet, a déclaré que son “organisation est souvent spontanée et n’est pas dirigée par une personne ou un groupe de personnes”. Les groupes associés au mouvement sont nombreux et vont des groupes de protestation peu intéressés à soutenir les candidats à ceux qui font pression sur les candidats et les élus pour qu’ils adoptent leurs politiques.

D’autre part, la Black Lives Matter Global Network Foundation, Inc. (BLM) est une organisation structurée à but non lucratif qui compte 15 sections à l’échelle nationale. Sur le site Web de BLM, les donateurs potentiels cliquent sur un formulaire de don sécurisé géré par ActBlue Charities, une organisation de passage qui finance également les campagnes du parti démocrate et des groupes politiques progressistes, dont NARAL, un organisme pro-avortement, dans tous les États-Unis. Le site web indique que les dons “profitent au Black Lives Matter Global Network”.


Nous croyons et comprenons que les Noirs ne parviendront jamais à se libérer dans le cadre du système capitaliste racialisé mondial actuel.



Sur son site web, ActBlue se présente comme “un organisme de bienfaisance enregistré, créé pour démocratiser les dons de charité”. Parmi les candidats qui ont eu recours à ce service figurent Joseph Biden et le sénateur Bernie Sanders. ActBlue fournit des services, y compris l’analyse de données, pour aider les efforts de collecte de fonds. ActBlue se définit comme “une organisation technologique à but non lucratif qui construit des outils numériques de collecte de fonds pour les candidats et comités démocrates, les organisations progressistes et autres organisations à but non lucratif”.

News au 5 juillet 2020 George_soros_1
George Soros

Le site web se vante d’avoir récolté plus de 5,2 milliards de dollars depuis 2004. Elle prétend offrir une plate-forme de collecte de fonds aux candidats et aux organisations partageant les mêmes idées pour obtenir le soutien de petits donateurs. Il fait payer aux bénéficiaires une redevance de 3,95% pour le service, mais stipule également que tout don non réclamé pendant plus de 60 jours ou rejeté par une organisation “sera redésigné comme une contribution à ActBlue”. Selon ActBlue, ces fonds sont destinés “généralement à soutenir ses activités de bien-être social”, déclare l’organisation.

Alors que la page de dons de Black Lives Matter gérée par ActBlue indique que les demandeurs peuvent obtenir le “dernier rapport financier” de l’organisation de collecte de fonds, les demandes de certains médias pour ce rapport ont été rejetées. ActBlue n’a pas fourni le rapport demandé. Ni le site web ActBlue ni celui de BlackLivesMatter n’indiquent le montant qui a été alloué à ce dernier groupe.

Cependant, le site web ActBlue montre un succès apparent de la collecte de fonds. Pour avril 2020, il a montré une augmentation de 4,4 millions de dollars du total des contributions pour ce mois – trois fois le montant gagné en avril 2018. En termes monétaires, cela signifie qu’ActBlue a traité environ 141 millions de dollars en avril, contre un peu moins de 56 millions de dollars en avril 2018. Le montant en dollars ne reflète pas la hausse des dons à Black Lives Matter, qui ont augmenté en flèche depuis la fin mai.

Ce que la Coalition dit qu’elle veut

Créé en 2014, en lien avec la Ford Foundation et la Borealis Philanthropy, M4BL a rassemblé plus de 150 organisations partageant les mêmes idées, dont le Black Lives Matter Network et la National Conference of Black Lawyers, et a obtenu l’appui de groupes tels que Color of Change.


Un rapport récent … explique comment 32 milliards de dollars de l’argent de Soros créent une autorité mondiale “post-démocratique et supranationale” avec un réseau de juges qui fonctionnent comme les “nouveaux clercs” d’une “religion” universelle et laïque.



M4BL se décrit comme : “un écosystème d’individus et d’organisations créant une vision commune et un programme politique pour obtenir des droits, une reconnaissance et des ressources pour les personnes noires”, qui appelle à l’abolition et au remplacement des “prisons, de la police et de toutes les autres institutions qui infligent des violences aux personnes noires”.

News au 5 juillet 2020 2019-19-12_Trump_in_Battle_Creek
La coalition M4BL se rassemblera à la Maison Blanche pour des objectifs qui
inclure la démission du président Donald Trump

Bien qu’il se concentre sur les “personnes noires les plus marginalisées”, il offre également une plateforme pour les personnes qui s’identifient comme “trans et queer, femmes et hommes, actuellement et anciennement incarcérés, immigrés, handicapés, classe ouvrière et pauvres”.

Elle cherche un “réalignement radical du pouvoir”, globalement, alors qu’elle est expressément “anticapitaliste”. Son site web indique plus loin : “Nous croyons et comprenons que les Noirs ne parviendront jamais à se libérer sous le système capitaliste racialisé mondial actuel.”

Church Militant a rapporté comment l’argent de diverses organisations liées au milliardaire George Soros – un partisan des mouvements de justice sociale, dont Black Lives Matter – crée un “mouvement vers une gouvernance mondiale”.

Un récent rapport du Centre européen pour le droit et la justice explique comment 32 milliards de dollars de l’argent de Soros créent une autorité mondiale “post-démocratique et supranationale” avec un réseau de juges qui fonctionnent comme les “nouveaux clercs” d’une “religion” universelle et laïque.

Le rapport spécial de Church Militant sur la question des vies noires explique le soutien du mouvement aux LGBT et au programme d’avortement.

Une mobilisation majeure

Le 19 juin, M4BL prévoit de se rassembler à la Maison Blanche et ailleurs dans le pays. Selon M4BL, elle espère mobiliser des milliers de personnes pour un week-end de marches et d’autres actions pour faire avancer son programme : “le désengagement de la police, l’investissement dans les communautés noires et la démission du président Donald Trump”.

Diverses sections du mouvement Black Lives Matter y participeront également.

Souvent appelé “Juneteenth”, ce jour férié non officiel commémore le 19 juin 1965, date à laquelle un général américain a annoncé au Texas des ordres d’émancipation de tous les peuples précédemment réduits en esclavage. Elle est généralement marquée par des défilés, des pique-niques et des barbecues.

(Traduction : site "Abbatah, page 7759)

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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 23:22

- 7 -

Caméra cachée :
Un GROUPE d’EXTRÊME GAUCHE AVOUE ÊTRE FINANCÉ par SOROS

News au 5 juillet 2020 Soros-black-lives-matter-1024x576

Une nouvelle vidéo de Project Veritas montre un groupe «antifasciste» américain, dont l’objectif principal est de renverser l’administration Trump, admettre avoir reçu des fonds du milliardaire mondialiste George Soros .

Tee Stern, chef de la section d’Atlanta de Refuse Fascism, a déclaré à un journaliste infiltré que son organisation avait reçu des fonds de Soros lorsqu’elle se concentrait sur l’organisation d’événements pour soutenir les avorteurs.

«Nous avons demandé une subvention à Soros à un moment donné, il y a longtemps, lorsque je faisais plus d’actions en faveur de l’avortement et contre les pro-vie», a déclaré Stern.

“Nous avons effectivement obtenu une subvention de leur part [Soros] – nous avons commencé une chose appelée une Journée nationale de reconnaissance pour les fournisseurs d’avortement.”

Dans la même interview enregistrée, Stern a parlé de l’objectif du groupe de renverser l’administration Trump par des manifestations de rue.

“La vision ultime est d’agir pour que les gens rompent avec leur confort et descendent dans les rues jour après jour, nuit après nuit en centaines de milliers, en millions”, a déclaré Stern.

“Le principal à ce sujet, c’est que nous voyons que cela ne se produira pas par des” canaux normaux “parce que nous vivons à une époque anormale, et la façon dont nous le voyons est qu’il va y avoir un besoin pour des milliers de personnes et puis des millions, pour descendre dans la rue, et exiger que le régime Trump-Pence disparaisse. »

Expliquant le rôle crucial que le financement de Soros joue pour l’organisation, Stern a expliqué: «Nous avons besoin de millions de dollars pour atteindre des millions de personnes. »
News au 5 juillet 2020 Hqdefault

La vidéo du Projet Veritas comprend également des images d’une réunion d’infiltration d’un journaliste avec l’organisateur national de Refuse Fascism, Andy Zee, parlant de son objectif de transformer les grandes villes américaines en centres de «manifestations» qui «[dominent] l’actualité nationale» et agissent comme une «force très perturbatrice».

Le projet Veritas a comparé Refuse Fascism au groupe militant d’extrême gauche Antifa, que Trump a annoncé qu’il ferait classé comme organisation terroriste. Le groupe aurait joué un rôle clé dans la vague d’émeutes violentes qui a suivi la mort de George Floyd. Refuse Fascism insiste sur le fait qu’ils sont un groupe distinct d’Antifa, mais les deux groupes ont coopéré à des manifestations de protestation dans le passé .

La semaine dernière, Project Veritas a publié des images d’infiltration des écoles de combat d’Antifa où les instructeurs ont encouragé les élèves à «pratiquer des choses comme une entaille oculaire» et à penser aux situations de conflit en termes de «destruction de votre ennemi».
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Message par Gilbert Chevalier Dim 5 Juil - 23:33

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